L'arrivée de la forgeronne |
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Cape d'invisibilité perpétuelle
Aventure #1 écrite Mar 27 Aoû 2013, 23:49 « AAAAAH !! ARRIVÉE !! OUI !! » Ce cri de bonheur lui valut des regards interloqués des personnes près d’elle. Mais Atya ne semblait même pas les avoir remarqués. De longues heures de marche. Elle avait mis plusieurs jours pour venir, elle s’était perdue en chemin, avais changé d’itinéraire, avais fait retour arrière sur quelques kilomètres, avait escaladé des collines. Alors lorsqu’elle vit les portes de la ville, la joie remplit son cœur.
Lorsqu’on la regardait de loin, on ne voyait qu’une femme élancée et, malgré les traits de fatigue, de douleur et la saleté qui s’est peu à peu accumulée sur son visage, cette femme est belle. Les dagues dans le dos, le marteau le long la colonne vertébrale, le sac accroché à la tête de celui-ci, faisait qu’elle ressemblait à une voyageuse revenant d’un long périple. Pourtant, elle quittait juste son village pour aller dans la grande ville, elle n’était pas partie en chasse ou à la conquête d’une invocation. Elle avait eu la bonne idée de prendre quelques provisions, mais surtout, elle avait voyagé sans son armure. Toutes les pièces, protégées par un linge, ont côtoyé des morceaux de viandes et d’autres aliments prévus pour un long voyage.
Sa tunique bleu et gris était déchirée par endroits, la faute aux chemins peu accueillants, aux ronces et aux animaux voulant faire d’elle un quatre-heure bien délicieux. Elle eut à défoncer des crânes et dépecer des bêtes. Son marteau ne s’était pas usé, malgré qu’il ait eu à réduire des os en morceaux. Elle savait que voyager sur une distance aussi grande, c’était s’exposer à de nombreuses attaques. Sa première attaque fut presque mortelle.
Elle marchait, tranquillement dans le désert ambré. Elle venait tout juste d’y entrer, la chaleur l’assaillit, ce n’était cependant rien comparé à celle du feu d’une forge en plein fonctionnement. Cela ne la dérangeait que très peu. Sifflotant un air qu’elle connait depuis son enfance. Une comptine que chantait son oncle et dont elle avait malheureusement oublié les paroles, une bourrasque de vent vient la plaquer au sol. Un sifflement se fit entendre. Une ombre immense, gargantuesque se dessina sur le sol.
Malgré la soudaineté de cette rencontre, et avant même de savoir ce qu’il se passait, elle roula sur le côté, se releva et sortit ses dagues. Elles ne restèrent dans les mains de la jeune que quelques secondes. Atya les rangea bien vite en voyant ce qui la poursuivait et ne demanda pas son reste. L’ombre appartenait à un Zuhu.
Elle plongea sur le côté lorsque la bête de six mètres d’envergure attaqua. Même si le sable se faufilait jusqu’à ses yeux et l’aveuglait partiellement, elle put apercevoir les griffes puissantes, acérées et tranchantes de l’animal traverser son bras. Elle sentit la douleur passer dans tout son corps. Sa gueule immense passa à quelques centimètres seulement de son visage lorsqu’il recommença. Elle s’était laissé tomber au sol, mais atterrit malencontreusement sur son bras blessé. Elle hurla de douleur. La bouche grande ouverte. Les cordes vocales prêtes à casser, tellement son cri était puissant et fort.
La forgeronne se releva péniblement, elle n’avait que peu de chance contre un monstre aussi énorme, surtout si elle était blessée profondément et avec aussi peu d’expérience. Une invocation aurait pu l’aider, se battre pour elle et la protéger. Là elle était seule. Elle était prête à abandonner son corps au Zuhu. Mais pas sans se battre ! « Viens donc me voir oiseau de malheur ! Je serais ta nourriture, mais avant, on va valser toi et moi ! » Elle lui annonçait clairement qu’elle ne se rendrait pas sans un combat. Elle méritait un mort digne de ce nom.
Les dagues en mains, elle s’était préparée à l’attaque du monstre. Elle commença à courir vers lui et s’apprêtais à sauter pour attaquer de face, mais un coup derrière la tête lui fit perdre conscience. La dernière chose qu’elle vit fut un archer, grand, brun, habillé de la même couleur que le sable, un foulard lui couvrant la bouche, les yeux froncés, fixant le monstre qu’elle était prête à affronter seule. Mais lui ne l’était pas. Beaucoup d’autres combattants, arcs bandés étaient derrière lui. Elle n’ouvrit les yeux que quelques heures plus tard autour d’un feu de camp.
Des hommes la regardèrent se réveiller, elle a été acclamée par certains d’entre eux, mais beaucoup l’ont trouvée totalement folle. « Crier après un monstre comme ça est de la pure folie. Et c’est encore plus fou de s’attaquer à lui, seule, sans invocation et sans aucune arme efficace. Vous ne l’auriez pas abattu sans au moins avoir un arc jeune demoiselle. Quand un monstre vole c’est tout de même plus efficace que vous petits couteaux à beurre que vous avez dans le dos »
L’homme qui lui parlait devait avoir la quarantaine d’années bien tassée. Il avait une barbe rasée et bien entretenue. Ses cheveux n’existaient pas. Son front était ridé jusqu’aux sourcils broussailleux qu’il portait. Tout son visage était hâlé, et une cicatrice sur sa joue était pour lui un trophée gagné après un combat de longue haleine contre un adversaire bien plus fort que lui.
Les deux personnes discutèrent un long moment. Atya expliqua qu’elle voulait aller à Lüh, chose heureuse pour elle puisque le groupe de compagnons allait justement là-bas. Il lui proposa de les accompagner afin d’éviter les rencontres malencontreuses. C’est ainsi que pendant le peu de jours de marche qui lui restaient, la jeune femme put être avec de véritables aventuriers aux histoires passionnantes.
Il s se séparèrent un peu avant que Lüh ne soit en vu, expliquant qu’il valait mieux pour elle qu’ils ne soient pas vus ensemble. Elle ne comprit pas pourquoi l’homme voulait qu’elle prenne ses précautions de la sorte, mais elle accepta. Après un bref au revoir, elle se retrouva seule et avança tranquillement suivant les chevaux partis au galop
Maintenant, que son voyage était fini, qu’elle était en vue des portes de la grande ville de Lüh, elle était émerveillée. Quelques centaines de mètres les séparaient. *Enfin, pensa-t-elle, mon rêve va pouvoir commencer. Je vais enfin pouvoir devenir la plus grande forgeronne de tous les temps. Les personnes des quatre coins de l’île viendront me voir pour se faire forger tout leurs équipements afin d’aller chercher leurs invocations. Plus rien de mauvais ne peut se passer*, elle avança d’un pas sûr et enthousiaste vers la ville.
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Aventure #2 écrite Mar 27 Aoû 2013, 23:50 « Poussez-vous ! Vous ne voyez pas que vous gênez les gens qui travaillent ! » Atya était au pied de la grande porte de la ville. Elle était restée en plein milieu de l’entrée à juste s’émerveiller de la taille, de la beauté, de l’animation et de l’histoire tout autour d’elle. Elle se décala pour que l’homme puisse lui aussi rentrer dans la ville. Son âge était indéterminable, cependant, les rides qui se sont creusées sur son visage montrent que sa jeunesse était loin derrière lui. Il portait une armure légère faite de cuir et de métal ressemblant fortement à a de l’acier à la poitrine.
Atya savait que l’armurier qui a créé cet équipement était intelligent. Il avait protégé la zone vitale par plusieurs petits morceaux de métal, afin de lui assurer de bons mouvements et une bonne mobilité. Cela n’empêcha pas que lorsqu’il fut attaqué par des montres, l’armure eu quelques coups, si bien que maintenant, le métal était et le cuir lacéré par certains endroits. Étant donné que l’homme est en vie, la forgeronne put dire que l’armure avait fait son travail correctement.
Atya ne put s’empêcher de remarquer une femme suivant l’homme. Celle-ci était beaucoup plus jeune, portait ce qu’on pourrait appeler le butin. Si cet homme était chasseur et que seule cette femme l’accompagnait, ils n’ont pas dû affronter de monstres effroyables. Elle avait l’air frêle, délicate, et faible. Elle ne portait même pas d’arme que ce soit une claymore, ou un couteau de cuisine. Seul l’homme avait de quoi se défendre avec ses deux cimeterres aux hanches.
La femme était habillée d’une tunique légère carmin. Elle ornait une ceinture noire autour de taille. Un décoté plongeant laissant entrevoir ses formes, et la faible longueur de sa tunique permettait à tout le monde d’admirer des jambes toutes en longueur et toutes en beauté. N’importe quel homme se serait retourné au passage d’une femme aussi sublime. De plus, son visage aurait fait fondre un monstre, quel qu’il soit. Elle faisait penser aux démons que l’on appelle des succubes.
Une idée traversa la forgeronne lorsque les deux continuaient d’avancer plus profondément dans la vile. Ne les quittant pas des yeux, l’idée se formula en une pensée claire. *Et si cette femme, aussi fragile soit elle était en faite la plus puissante du duo ? Si elle était une invocation sous forme humaine ? * Elle savait que c’était possible. Elle avait vu des gens réussir à délivrer ces puissantes créatures lorsqu’elle était encore dans son village, et elle avait appris plus tard qu’elles pouvaient prendre une forme humaine. Mais le vieillard avait dû le faire il y a bien longtemps, il ne semblait plus en état de faire une quelconque épreuve, et ça depuis bien longtemps.
Au moment où elle pensa que la femme était une invocation, celle-ci se retourna, lui lança un regard de glace, puis lui sourit d’un air sadique. Atya eu des frissons tout le long de sa colonne, et si son marteau avait peu en avoir il aurait réagi de même. Elle se rassura en se disant qu’il ne s’agissait que d’une coïncidence, que les invocations ne lisaient pas les esprits des humains, et surtout, que son idée était trop folle pour être vrai.
Elle laissa bien vite de côté ce couple, et s’engagea elle aussi sous les portes de Lüh. Elle passa à côté des miliciens qui gardaient la porte. Ils l’observèrent d’un œil suspicieux. *Que me veulent-ils ? Pourquoi me regardent-ils comme cela ? Je n’ai rien fait ! Je ne suis pas une criminelle, un bandit, un pirate ou un voleur ! Et si c’était parce que je suis armée ? C’est surement cela ! En plus, elles sont belles mes armes. Mes dagues sont magnifiques. C’est moi qui les ai forgées donc elles sont parfaites. Arrête de t’emballer Atya, te vante pas non plus ! T’es pas la plus douée du monde. Que dirait Swammer s’il te voyait penser cela ? Elles ont surement un défaut qui va t’exploser au visage quand tu t’amélioras. Et ainsi, plus renommée, mon marteau n’arrêtera jamais de battre le métal. Peut-être que plus tard, ce sera moi qui forgerais les armes de la milice ! Le prince viendra en personne me le demander ! Partout dans Lüh on m’accueillera comme celle qui permet la défense de la ville. Maintenant si je… *
Atya avait arrêté de contempler le monde autour d’elle. Elle s’était engagée dans la ville, la tête remplie de pensée sur son avenir. Elle avait commencé en ayant peur, cela se poursuit plein d’espoir, d’objectifs et de rêves dans les yeux.
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| Aventure #3 écrite Mar 27 Aoû 2013, 23:51 Long avait été le voyage pour arriver jusqu'à Lüh. Si la première fois, il avait été le plus direct possible, cette fois-ci, j'avais pris la peine de faire quelques détours afin d'améliorer mon endurance et de combattre quelques créatures plus où moins effrayants. M'arrêtant pour contempler les grandes portes de Lüh, je tentais de me remémorer la première fois que je les avaient franchies. Téméraires, inconsciente, insouciante, je ne savais pas alors la valeur de la vie et encore moins ce que celle-ci pouvait m'apporter. Je n'avais nul respect pour celle d'autrui et peu m'importais le nombre de vie que j'avais pu ôter. Aujourd'hui, tout cela était différent pour moi. Je comprend à présent le malheur dans lequel je plonge certains êtres, je me rend compte que certaines personnes sont bonnes et qu'elles méritent de l'aide plutôt qu'un massacre, je comprend qu'il me faut faire des efforts pour comprendre le monde qui m'entoure. Bien que mes objectifs soient toujours identiques à ceux que j'avais il fut un temps, la manière dont je voulais m'y prendre avait juste quelques peu changé. Je ne voulais plus de massacre, car il serait ridicule de répéter ici ce qui c'était passé à Skart. Je ne voulais plus tuer la moindre personne qui serait un obstacle mais trouver un moyen de lui faire entendre raison. Je ne voulait plus foncer tête baissée, j'avais compris que pour mener ma "mission" à bien, il me faudrait de l'aide. Soupirant face à cet état de fait, je secouait la tête et donnait l'ordre à mon fidèle Dagnir de vendre les butins que nous avions amassé sur le trajet. Quand à Aslan, depuis son bref passage à Skart, je ne l'avais point revu. Peut-être était-il toujours en colère face à mes choix? Bref, cela m'importait peu, ou plutôt, je devais mettre cela de côté bien que ça me fasse un peu de peine... Prise dans mes pensées, je ne remarquais pas les gens qui m'entouraient, si bien que je bousculais quelqu'un. Par pur réflexe, j'entrepris de tirer ma lame pour faire payer le pris fort à l'importun qui n'avait pas fait attention mais me retînt au dernier moment de lui trancher quelques parti que ce soit et laissais ma lame dans son fourreau avant d'en lâcher le manche pour tendre une main plus ou moins amicale à la personne qui se trouvait les fesses sur le sol. Cette vision m'amusa légèrement mais la dureté repris rapidement place sur mon visage quand je me rendis compte que la Meiro d'avant aurait tué une pauvre innocente. La détaillant, je remarquais sa tenue très négligée et me demandais un instant si c'était une vagabonde ou une pauvrette mais certains détails ne laissaient nul doute quelques revenait d'un long voyage. Contrairement à sa tenue et ses cheveux quelques peu en bataille, je remarquais vite une grande beauté en ses traits fins et enjouée. Je devais faire pale figure à côté, avec mes vêtements jonchés de sang, mon visage aux traits tirés par la fatigue et les combats et mon corps couvert de cicatrices... Si j'avais fait la fierté de mes parents autant en beauté qu'en force lorsque j'étais petite, aujourd'hui je devait faire peur à voir.
- "Ça va?" Demandais-je d'un ton que je voulu amicale.
Me pinçant les lèvres, j’hésitais à continuer. Je n'avais pas l'habitude de parler aux autres. Seul Aslan, Dagnir et ce vieil hommes avaient été mes interlocuteur durant ces années passées dans la folie et le désespoir et je ne savais pas vraiment comment agir.
"Tu peu te relever?" Ajoutais-je la main toujours tendue vers elle. ▼ Succès ▼▲ Succès ▲ |
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Aventure #4 écrite Mar 27 Aoû 2013, 23:51 « Si seulement je pouvais trouver une forge, ou une armurerie, il faut que je trouve où m’améliorer. Et où vivre ? » Atya s’était arrêtée en plein milieu de la rue pour réfléchir à son avenir dans Lüh. Elle savait qu’elle devait chercher un endroit où continuer son art. Les yeux baissés elle réfléchissait. On allait surement lui demander de montrer ce qu’elle savait faire. Qu’est ce qu’elle pourrait bien exposer ? Son marteau ? Non il est massif, bien fait, mais reste basique. Il ne montre pas qu’elle peut forger armes et armures d’excellentes qualité.
La jeune femme sortit ses dagues et les regarda attentivement. Celles-ci avaient quelques taches de sang par endroits, et le tranchant était un peu moins coupant, elle n’avait pas eu le temps de l’aiguiser la nuit dernière. Elle le ferait plus tard lorsqu’elle serait installée dans un endroit tranquille. Cependant, elles restaient ses plus belles pièces.
Elle recommença à avancer, tête baissée en jetant un dernier coup d’œil à ses armes avant de les ranger, lorsque quelqu’un la bouscula dans le dos. Son corps se jeta la tête la première dans le sol. Elle lâcha ses magnifiques dagues qui avancèrent loin avant de s’arrêter, retenue par les chaines. Elle sentit le poids de son marteau l’écraser un peu. Son visage plaqué au sol, elle s’assit assez vite. La scène ne dura que quelques instants. Atya put voir la personne responsable de sa chute.
Elle se retrouva en face d’une femme à l’air fatigué, comme si elle avait dû faire un voyage long et éprouvant. Sa première impression fut vite confirmée par des vêtements ensanglantés surement à cause de combats intenses. Elle vit sur son front un tatouage blanc, un symbole qu’elle ne reconnaissait pas, et un autre qui avait l’air de commencer ou finir sur sa joue mais elle ne vit pas le départ. La femme ressemblait à une guerrière, armée jusqu’aux dents avec sa faux, son katana et ses flèches. *Voila une femme qui a combattu dans sa vie et qui continue aujourd’hui à mon avis* cependant cette force se dégageant d’elle ne l’empêchait d’avoir un sculpté d’une main de maître et Atya devais bien admettre à elle-même que si elle avait été un homme, elle aurait pu tomber sous son charme assez facilement.
La belle brune lui tendit une main vers elle, surement pour l’aider à se relever. Elle remarqua son regard amusé, probablement cette situation qui causait cet effet. Mais il devint instantanément froid et dur, sans que la forgeronne sache pour quelles raisons.
« Ça va ? Tu peux te relever ? » Les premiers mots qu’elle entendit de la part de cette guerrière. Elle saisit la main de la femme et en se relevant répondit à sa question « Oui ça va ! Plus de peur que de mal j’ai l’impression ! » En même temps qu’elle se relevait, elle attrapa ses dagues qui pendaient au bout de ses bras et les rangea dans leurs fourreaux. Elle épousseta sa tenue déjà bien mal en point. « Je suis désolé, je ne faisais pas attention à ce qui m’entourait. J’espère que tu n’as rien ? »
Atya souriait à la femme devant elle. Son grand sourire de femme contente. ▼ Succès ▼▲ Succès ▲ |
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| Aventure #5 écrite Mar 27 Aoû 2013, 23:51 La jeune femme attrapa ma main et ce releva rapidement avec agilité et facilité. Plongeant mon regard dans le sien amusé, je remarquais alors sa silhouette fine et élancée ainsi que sa petite taille. Malgré son apparence frêle, je remarquais vite sa poigne puissante qui laissait penser qu'elle était habituée a la dure besogne.
- Oui, ça va, plus de peur que de mal! Répondit-elle alors que mon regard ce posait sur les poignards qu'elle rangeait.
C'était la de très belles œuvres. Un pommeau noir adapté a ces mains, une lame d'acier recourbée finement sculpté ou trônait de très jolis tribal.
- Je suis désolée je ne faisais pas attention à ce qui m'entourait, j'espère que tout va bien? Repris-t-elle en souriant.
Plongeant mon regard dans le sien, je tentais d'assimiler ce qu'elle venait de dire.
- Euh, oui, oui, je vais bien, je ne faisais pas non plus attention, mais dis moi, est-ce toi qui à conçu ces dagues? C'est un travail magnifique! Puis-je les regarder de plus près? Quémandais-je sur le ton mi-enjoué mi-impatient d'une enfant à qui on aurait présenté un jouet. ▼ Succès ▼▲ Succès ▲ |
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Aventure #6 écrite Mar 27 Aoû 2013, 23:52 *Cette femme est quand même impressionnante vu la force qui se dégage d’elle* elle regarda Atya dans les yeux quelques instants, eut l’air de s’y perdre. D’un coup, elle se réveilla, répondit à sa question et lui parla de ses dagues.
« Euh, oui, oui, je vais bien, je ne faisais pas non plus attention, mais dis moi, est-ce toi qui à conçu ces dagues ? C'est un travail magnifique ! Puis-je les regarder de plus près ? »
Atya fut d’abord étonnée du compliment et de la question. Rares étaient les gens qui s’attardaient sur des armes à peine sorties de leurs fourreaux une minute. Cependant, après l’étonnement, ce fut la suspicion. *Cette femme présente un grand intérêt pour mes lames j’ai l’impression, et si elle voulait me les voler ? *
Après avoir jeté un dernier coup d’œil à l’intéressée, elle fut finalement contente. Elle ne pensait pas qu’elle se ferait prendre son travail, et se dit que d’avoir un œil extérieur sur son travail ne pourrait lui apporter que de bonnes choses. Elle est tellement fière. Elle avait mis plusieurs jours, lui prit plusieurs essais avant d’avoir les armes parfaites pour elle.
Cette expérience lui a permis de progresser très rapidement, de développer des méthodes bien à elle, de faire les choses plus vite. Elle savait maintenant où elle avait fait ses erreurs et sait aujourd’hui comment ne pas les réitérer
Atya posa la main sur le pommeau de la dague situé dans le bas de son dos, la sortie lentement. Elle faisait cela de manière un peu cérémoniale. Elle n’avait aucune idée de pourquoi. La fierté surement d’avoir quelqu’un qui veut regarder ce qu’elle avait forgé.
La lame sortie, elle détacha la chaîne située au bout et la saisit délicatement par la lame. Malgré son manque de tranchant, si elle ne fait pas attention, elle risque tout de même une coupure profonde. Le métal saisit, elle la tendit vers la femme.
« Tu peux les regarder sans aucun problème. Tiens en voici une des deux. Elles ont été toutes les deux forgées par moi-même. Elles m’ont demandé beaucoup de travail. Obtenir une lame comme celle-ci prend du temps. » Atya commença à parler de technique de forge deux minutes avant de penser que ce n’est pas ce qui intéressais son interlocuteur. « Je dois admettre que tout ce que j’ai sur moi de métallique a été forgé par moi-même, mais ces deux armes sont définitivement mes plus belles pièces. Je me suis entrainée à me battre avec, même si je ne suis pas une experte en combat. » La forgeronne rit doucement, puis se tut. Elle avait beaucoup parlé et monopolisé la conversation.
Elle regarda la femme devant elle qui observais ses lames attentivement. Elle attendait ses réactions quant à son travail. Sans savoir pourquoi, Atya avait peur des remarques de la jeune femme.
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| Aventure #7 écrite Mar 27 Aoû 2013, 23:53 La jeune femme parut d'abord hésitante, comme si elle craignait quelques chose. Quoi? Je n'aurait su le dire, mais toujours est-il qu'elle finit rapidement par me faire un grand sourire et par me tendre ses lames en m'expliquant de qu'elle manière elle les avaient forgées. Elle montrait beaucoup d'entrain face à son travail, ce qui m'amusa. Je la devinais passionnée et très fière de son travail. Prenant les lames, je les observais tout en faisant attention à bien écouter ce qu'elle disait. La lame était très bien faite, mais je remarquais rapidement le coup de main très personnel. Passant mon doigt contre la lame, une longue estafilade se forma sur le bout de celui-ci. Étonnant lorsque l'on remarque qu'elle est légèrement émoussée!
- Cette lame est très bien aiguisée! Je n'ai jamais réussi à obtenir un tel résultat! M'exclamais-je. Lui tendant la dague, je continuais.
- Serais-tu capable d'aiguiser les miennes ainsi? Bien entendu, je te rémunèrerais comme il se doit! Dis-je ne sortant mon épée de mon fourreau et en la mettant à plat sur mes paumes comme si c'était la mon plus grand trésors.
Ça ne l'était pas, bien entendu, mes trésors étant mon écharpe et mes gants, mais c'était ma plus belle œuvre. Je l'avais embelli de symboles plus complexe les uns que les autres au fil de ces quatre années passées en solitaire. Malgré tout, jamais je n'avais réussi à atteindre une lame pareille à la sienne. Peut-être le savoir et la technique ne font-il pas tout mais surtout, peut-être que sa passion pour celles-ci en est la raison... ▼ Succès ▼▲ Succès ▲ |
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Aventure #8 écrite Mar 27 Aoû 2013, 23:56 *Mais elle est folle ! * Atya regardait son interlocutrice observer ses dagues. Elle attendait impatiemment, mais totalement stressée, le verdict de la femme sur ses armes. Elle ne dit rien, observa la lame un moment puis sans aucune raison apparente, fit glisser son doigt sur son arme. Une coulée de sang apparut le long du métal.
Elle s’était dit à elle-même qu’elles n’avaient pas assez aiguisé ses armes, cependant, elles arrivaient à garder un tranchant redoutable. Même comme cela, elle pouvait couper de la chair sans forcer. Cette méthode d’aiguisage était très spéciale et compliquée. La femme fit une exclamation lorsqu’elle se rendit compte que sa lame était acérée. La surprise n’étonna pas Atya.
La guerrière avait regardé l’arme sous tous les angles possibles, et elle avait forcément remarqué que la dague commençait à s’émousser. Cependant qu’elle tranche autant était presque impossible. Presque.
Lorsqu’elle lui rendit sa dague, qu’Atya rangea presque immédiatement dans son fourreau, elle fit une demande bien étrange à la forgeronne. « Serais-tu capable d'aiguiser les miennes ainsi ? Bien entendu, je te rémunèrerais comme il se doit ! » Atya venait d’être félicitée. Plus ! Elle venait d’étonner une personne qui semblait être une connaisseuse ! Mieux ! On lui demandait ses services ! Peut-être que la femme en face ne jouait qu’un rôle, mais la forgeronne s’en moquait. Elle venait d’être complimentée !
*OUI ! La reconnaissance de mon talent commence avant même que je ne trouve un travail dans une forge. Mais ce qu’elle me demande va être compliqué !* Car oui, l’aiguisage de ses dagues provenait principalement de la manière de forger l’arme. Mais elle pouvait réussir à obtenir un résultat similaire avec un travail minutieux.
Elle regarda le katana. La femme l’avait sortie de son fourreau pendant qu’elle parlait et l’avez placé sur la paume de ses deux mains. L’arme était magnifique ! On voyait qu’il y avait beaucoup de travail derrière la confection de l’arme. Elle regarda rapidement toute l’arme sans y toucher avant de répondre.
« La manière dont j’ai forgé mes lames joue énormément quant au tranchant de mes dagues. Ce sont des œuvres finement ouvragées qui ont demandé énormément de travail. D’ailleurs, ma technique comporte un inconvénient majeur. Au bout d’un certain moment, à force de passer la pierre à aiguiser, la lame perd cette capacité à rester tranchante malgré son caractère émoussé. »
Atya laissa planer un suspens. Elle ne voulait pas être méchante, ou taquine. Elle voulait que la personne soit déçue une seconde avant d’entendre la bonne nouvelle qui venait derrière la mauvaise. Atya était parfois un peu naïve, mais elle n’était pas une femme à blesser les gens volontairement. À moins qu’elle ne craigne pour sa vie. C’était un effet de style qu’elle voulait se rajouter.
Le suspens resta deux secondes, sa future cliente ouvrait la bouche. Elle allait parler, surement dire que ce n’était pas grave. * Ou alors, peut-être me tuer sur place ! Ahahah !* Pensa Atya en ironisant pour elle-même. Elle était convaincue qu’on ne tuait pas pour des choses aussi futiles.
« CEPENDANT ! dit Atya avec son sourire le plus gentil, les yeux plissés, le contentement aux lèvres. Je pense que je peux quand même m’arranger pour t’améliorer le katana » Atya se saisit du katana de la manière la plus douce et la plus respectueuse possible. Prenant la poignée d’une main ferme, plaçant sa seconde main près d’une de celle de la propriétaire, elle souleva l’arme délicatement. Elle regarda une fois de plus l’arme, plus attentivement cette fois.
Elle vit qu’on en prenait un très grand soin. Elle regarda la pointe. Elle pourrait percer une cotte de mailles, traverser des côtés, puis trancher un cœur, sans même que la femme ne se fatigue. Elle continua en descendant le long du tranchant, arrivant à la poignée. Toute la longueur de la lame aurait pu couper du bois, et n’être endommagée. Une arme ... plus qu’impressionnante de par son style et sa force.
Atya fit un dernier essai. Elle trancha l’air à côté d’elle, après avoir fait bien attention à ce que personne ne passe près d’elle. On sentait qu’elle savait ce qu’elle faisait. La jeune femme avait pris un air sérieux qu’elle n’arborait que lorsqu’elle travaillait. Elle ne quitta pas ce visage aux sourcils froncés, les yeux ouverts, mais focalisés sur l’arme, la bouche close et sans sourire.
L’expertise du katana fini elle se tourna vers l’intéressée. « Cette arme est magnifique et très bien entretenue. Elle coupe l’air lorsque tu fends le vide avec. C’est impressionnant. Je peux te faire ce que tu veux. Avant de faire quoi que ce soit, je vais t’expliquer pourquoi mes dagues ne s’émoussent pas, expliqua Atya, toujours son air si sérieux. Si tu les regardes d’un œil encore plus attentif, voire même avec une loupe, tu verras que le tranchant n’est pas ordinaire. » Atya garda le katana dans une main et de l’autre ressortit une de ses dagues qu’elle passa à la femme.
« Si tu regardes sur ton katana, là où le tranchant est lisse et aiguisé, celui de ma dague comporte des dents minuscules. Quasi invisible à l’œil nu. Je l’ai forgé par coulée dans un moule. Le moule en question a demandé plusieurs mois à faire. D’abord parce que j’étais inexpérimenté, et ensuite, parce que c’est un travail de précision très dur à faire. Depuis, là où je coupais net avant, je forme une microdéchirure lors de l’attaque. Lorsque tu as passé ton doigt sur mon arme, les dents ont coupé ta peau. À l’œil, il y a une impression de netteté, mais ça, c’est parce que l’œil se trompe. Tu te doutes bien que je ne peux pas recoulé ton katana. Ce que je peux faire par contre, c’est de la même manière, aiguisée en dent microscopique ta lame, grâce à ma pierre. C’est toi qui vois. »
L’explication était longue, complexe, et parfois Atya avait eu l’impression de mal expliquer les choses. Cependant, tout était dit. Son secret, et elle étaient la seul à le faire, ce sont les microdents sur la lame. Elle proposa ses services, tout ce qu’elle attendait maintenant, c’était une réponse.
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| Aventure #9 écrite Mar 27 Aoû 2013, 23:57 La jeune femme en face de moi sembla jubiler face à mon commentaire. Qu'avais-je donc bien pu dire pour qu'elle réagisse ainsi? Je n'avais pas dis grand chose... décidément, je ne comprenais pas l'être humain. Il est vrai que je n'avais pas beaucoup eu l'occasion d'avoir une véritable discussion avec ceux-ci ces quatre dernières années!
« La manière dont j’ai forgé mes lames joue énormément quant au tranchant de mes dagues. Ce sont des œuvres finement ouvragées qui ont demandé énormément de travail. D’ailleurs, ma technique comporte un inconvénient majeur. Au bout d’un certain moment, à force de passer la pierre à aiguiser, la lame perd cette capacité à rester tranchante malgré son caractère émoussé. »
Fronçant les sourcils, je tentais de comprendre ce qu'elle disait. Perdre cette capacité tranchante? Comment ça? Une pierre à aiguiser n'est-elle pas censée justement, aiguiser et donc rendre l'arme plus tranchante? Il fallait vraiment qu'elle s'explique. Je l'observais, interrogatrice mais elle semblait vouloir conserver le silence. Ma patience commençait à s'émousser, ce qui était mauvais présage.
<< CEPENDANT! >> S'écria-t-elle avec un grand sourire.
Haussant un sourcil, je l'invitais à poursuivre sans me faire poireauter trop longtemps et à en venir au faits. Ma patience avait ses limites.
« Je pense que je peux quand même m’arranger pour t’améliorer le katana » Fit-elle en ce saisissant de son katana.
Elle l'observa sur toute ses coutures et joua rapidement avec, fendant l'air de son tranchant. Un sourire naquit sur mes lèvres à l'idée qu'il puisse y avoir un passant sur son chemin, mais je secouais rapidement la tête en me fustigeant d'imbécile.
« Cette arme est magnifique et très bien entretenue. Elle coupe l’air lorsque tu fends le vide avec. C’est impressionnant. Je peux te faire ce que tu veux. Avant de faire quoi que ce soit, je vais t’expliquer pourquoi mes dagues ne s’émoussent pas»
Magnifique, bien entretenue, bien entendue qu'elle l'était! Tout comme tout ce qui me sert a déchiqueter, écharper, découper, étriper et j'en passe! C'était mon bébé, l'un de mes plus grand trésors! Comment avait-elle pu en douter? J'étais légèrement indignée. Bref, ce n'était pas là ce que je voulais entendre. Elle allait en venir enfin au fait. Tout les humains étaient-ils comme cela? A tourner autour du pot avant de dire ce que l'on veut entendre?
« Si tu les regardes d’un œil encore plus attentif, voire même avec une loupe, tu verras que le tranchant n’est pas ordinaire. » Dit-elle.
J’acquiesçais sans un mot attendant la suite.
« Si tu regardes sur ton katana, là où le tranchant est lisse et aiguisé, celui de ma dague comporte des dents minuscules. Quasi invisible à l’œil nu. Je l’ai forgé par coulée dans un moule. Le moule en question a demandé plusieurs mois à faire. D’abord parce que j’étais inexpérimenté, et ensuite, parce que c’est un travail de précision très dur à faire. Depuis, là où je coupais net avant, je forme une microdéchirure lors de l’attaque. Lorsque tu as passé ton doigt sur mon arme, les dents ont coupé ta peau. À l’œil, il y a une impression de netteté, mais ça, c’est parce que l’œil se trompe. Tu te doutes bien que je ne peux pas recoulé ton katana. Ce que je peux faire par contre, c’est de la même manière, aiguisée en dent microscopique ta lame, grâce à ma pierre. C’est toi qui vois. »
*Un ange passe*
Que venait-elle de dire? Avais-je vraiment bien compris? Elle voulait modifier ma lame et en faire un déchiquetoire ambulant? Elle voulait modifier ma précieuse lame pour en faire un truc qui s'abimera en un temps records? Se rendait-elle compte de ce qu'elle insinuait?
" As-tu conscience de ce que tu me dis là?" M'exclamais-je agacée. "Tu veux modifier ma lame pour en faire un truc qui déchiquètera mes proies et s'émoussera et je dirais même S'ABIMERA à la première proie achevée? Tu n'es pas sérieuse?" Criais-je énervée, attirant l'attention de tout le monde sur nous.
Elle voulait abimer mon bébé... Ce fut tout ce que je retenu au final. Sentant mes mains trembler sous le coup de l’énervement, je les observais silencieusement. Des pulsions meurtrières pointaient leur nez.
" Non... Reste enfermée... " Chuchotais-je pour moi-même.
La colère ne sembla pas vouloir diminuer alors que je prenais conscience de ce qui se passait. Inconsciemment, je posais un genoux à terre en me tenant la main. Il fallait que je me calme ou je ne donnais pas cher de ceux ce trouvant dans cette ville. Il fallait que je l'enferme à nouveau. Elle ne devait pas pouvoir s'échapper.
" J'ai dis, RESTE ENFERMEE! P*****! " Hurlais-je en plantant une de mes dagues dans la main.
La douleur commença à affluer, remplaçant la colère. Soupirant, je me relevais et regardais les gens autour de moi puis la jeune femme. Soupirant à nouveau, je m'inclinais devant elle.
" Je suis sincèrement désolée pour ce qu'il vient de ce passer." començais-je avant de relever la tête et de la regarder droit dans les yeux, d'une manière franche et volontaire. " Votre technique est intéressante, mais pour une arme que l'on veut faire confectionner uniquement. Malheureusement, les dents s'abimeront rapidement, certaines s'arracheront même, la lame ne sera plus une lame et il faudra la poncer énormément pour récupérer son caractère tranchant. Cela m'obligerais à adapter mon style de combat à ma lame et je n'accepterais pas de devoir m'adapter. C'est à mon arme de s'adapter. Tu comprendras donc que je refuse cette... Amélioration. " Dis-je sur le ton que je voulu le moins blessant possible.
Je savais pourtant qu'elle serait blessée dans sa fierté. Après tout, c'était une passionnée. De plus elle était fière de son œuvre. Je ne faisais là que lui narrer que les mauvais côtés de ses armes. Cette technique exigeait pourtant un savoir faire et une maîtrise sans pareil. C'est donc pour cela que j'étais malgré tout prête à lui confier mes lames mais à certaine conditions.
" Je sais que cela peut paraître déplacé, mais malgré tout, je souhaiterais savoir si tu peu aiguiser mes armes? " Demandais-je avec la voix la plus douce possible. ▼ Succès ▼▲ Succès ▲ |
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Aventure #10 écrite Mar 27 Aoû 2013, 23:57 *Holà, je crois que c’est en train de mal tourner ! * À la suite de sa proposition, il y eut un blanc. Une minute dû passer. Elle sentait que quelque chose n’allait pas. Quelque chose la rendait totalement inconfortable. Elle avait un très mauvais pressentiment. Cela se confirma très vite.
La femme se mit à crier. Très fort. « As-tu conscience de ce que tu me dis là ? Tu veux modifier ma lame pour en faire un truc qui déchiquètera mes proies et s'émoussera et je dirais même S'ABIMERA à la première proie achevée ? Tu n'es pas sérieuse ? »
Elle était impressionnante quand elle criait. Les passants les regardaient en se demandant ce qu’il arrivait, bien qu’à juste écouter les paroles, on pouvait se douter de ce qui se tramait. Elle donnait l’impression qu’elle allait tuer tout ce qui l’entourait. Atya commença à se rendre compte qu’elle avait affaire à une personne très dangereuse. Elle fit un saut en arrière, prenant un mètre de distance, posa la main sur sa dague restante et son marteau. Prête à en découdre s’il le fallait.
Au lieu de recevoir une attaque, elle la vit regarder ses mains. Celles-ci étaient secouées de tremblement. Elle commença à leur chuchoter quelque chose d’incompréhensible. Atya se rapprocha d’un pas de la femme. Elle n’avait pas moins peur, mais plutôt, l’impression que maintenant, elle avait besoin d'une aide. Elle resta cependant sur ses gardes.
D’un coup elle recommença à crier. « J'ai dit, RESTE ENFERMEE ! P***** ! » Ça commençait à devenir inquiétant pour la santé mentale de la femme. Et Atya s’inquiéta encore plus lorsqu’elle se planta une dague dans la main, rependant du sang, ce liquide rouge si précieux, sur le sol. Elle se releva et commença à lui parler. « Je suis sincèrement désolée pour ce qu'il vient de ce passer. »
Son regard se planta directement dans le mien. Il n’y avait aucune bienveillance dedans. Elle était juste honnête avec elle. Elle continua à lui parler. Cette fois de ses armes et de sa technique. « Votre technique est intéressante, mais pour une arme que l'on veut faire confectionner uniquement. Malheureusement, les dents s'abimeront rapidement, certaines s'arracheront même, la lame ne sera plus une lame et il faudra la poncer énormément pour récupérer son caractère tranchant. Cela m’obligerait à adapter mon style de combat à ma lame et je n'accepterais pas de devoir m'adapter. C'est à mon arme de s'adapter. Tu comprendras donc que je refuse cette... Amélioration. »
Atya tomba des nues. Elle n’avait pas du tout envisagé tout cela sous cet angle. Elle avait été présomptueuse de son talent. Son oncle n’a jamais su que ses dagues étaient ainsi. Il l’aurait surement prévenu de sa terrible erreur. Elle avait totalement raté ce qu’elle pensait être son chef-d'œuvre. * Que je suis bête ! Que je suis idiote ! Comment n’ai-je pas pu penser à cela ! C’est pourtant quelque chose auxquels, j’aurais dû penser. Quelle STUPIDITÉ !! * Elle s’en voulait terriblement.
Elle n’avait pas seulement pensé avoir trouvé comment faire les meilleures armes. Mais elle avait proposé cela à une femme, sur son arme, celle qui protège sa vie. Elle avait poussé les choses jusqu’à presque s’en vanter tellement elle était fière d’elle. … Etait.
Mais là n’était plus la question ! La femme lui proposait une seconde chance. Enfin, plutôt une consolation. « Je sais que cela peut paraître déplacé, mais malgré tout, je souhaiterais savoir si tu peux aiguiser mes armes? » Et après ça, elle pense quand même faire quelque chose de déplacé. Cette femme est impressionnante. Atya la regarda dans les yeux, ne dit rien, décrocha son marteau de son dos, prit son sac et sortit des bandages. Elle s’approcha de la guerrière folle. Elle lui fit son sourire le plus doux qu’elle pouvait et saisit sa main doucement. « Je vais m’occuper de ta main. Je ne veux pas que tu repartes avec cette blessure. On verra le reste plus tard. »
Elle se doutait que la personne en face d’elle était instable. Personne ne se plante une dague en criant sans avoir de sérieux problèmes. Pourtant, elle s’approchait d’elle, bien qu’un peu mitigée. Une moitié craignant pour sa vie, l’autre s’en fichant totalement tant que la femme aille mieux après.
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| Aventure #11 écrite Mar 27 Aoû 2013, 23:58 Surprise. Voila le premier sentiment qui me vînt lorsque je vit la jeune femme s'approcher avec un sourire bienveillant de moi. Pourquoi ne se sauvait-elle pas en courant effrayée au plus au point? Pourquoi se saisissait-elle de ma main? Pourquoi ne craignait-elle pas pour sa vie? Je ne comprenait pas...
« Je vais m’occuper de ta main. Je ne veux pas que tu repartes avec cette blessure. On verra le reste plus tard. »
Ces mots furent un véritable coup de poignard en plein cœur. J'avais mal et je ne savais vraiment pourquoi. Pourquoi m'aidait-elle? Il s'en était fallut d'un cheveux pour que je ne la tue... N'avait-elle aucun instinct de survit? Ou était-elle trop gentille... ? Je n'en savait rien, mais je la laissais faire sans un mot. Je la regardais bander cette main meurtrière avec soin, délicatesse et gentillesse. Une larme coula le long de ma joue, mon corps fut pris de spasme de plus en plus violent. Je ne comprenais pas. Et ce fut à cet instant, sans que rien ne le prévoit, que je tombais à genoux, expiant mes crimes par un flot de larme discontinue... ▼ Succès ▼▲ Succès ▲ |
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Aventure #12 écrite Mar 27 Aoû 2013, 23:58 *Elle n’y est pas allée de main morte !* Elle avait transpercé sa main de part en part avec sa dague. Le sang coulait encore, mais ça s’était faiblement atténué. Elle avait d’abord saisi sa gourde, presque vide, mais suffisamment remplie pour nettoyer la blessure. Atya put avoir un bon coup œil sur la main. Elle plaça du coton sur la paume et attendit un peu qu’il s’imbibe de sang. Elle recommença l’opération deux fois, afin de pouvoir stopper peu à peu l’écoulement.
Ensuite, elle reprit deux morceaux de coton qu’elle plaça sur la paume et sur le dos de la main. Elle saisit un bandage, elle le fit passer tout autour, et le serra. Cependant pas trop fortement pour que la circulation sanguine ne soit pas bloquée.
Elle n’était pas guérisseuse, pas plus douée qu’une autre pour panser les blessures, mais elle savait ce qu’elle faisait. Elle avait appris cela pendant son voyage avec les hommes qui l’accompagnait. Il avait dit qu’un compagnon qui ne savait pas le faire ne leur serait d’aucune utilité. Elle s’en accommoda et appris avec l’un d’eux.
Elle ne pensait pas qu’elle aurait besoin d’utiliser ces compétences aussi tôt. Les derniers mots qui ont été dits ont été les siens. Depuis, ni l’une ni l’autre ne l’avait parlé. Atya était trop concentrée sur sa tâche, et la femme regardait juste l’avancé de son pansement.
Lorsqu’elle eut fini, Atya releva la tête, prête à annoncer qu’elle avait fini, mais elle se stoppa net quand elle vit des larmes sur le visage de la blessée. Des spasmes commencèrent à la secoué, puis elle tomba à genoux, et pleura. De plus en plus. Sans s’arrêter.
Ne sachant pas exactement quoi faire, Atya s’assit en tailleur devant elle, et attendit. Elle sentait qu’un contact physique trop poussé serait de trop. Alors, elles restèrent ainsi, sur le sol, l’une à pleurer, l’autre à la regarder, s’inquiétant, réfléchissant à ce qu’elle pourrait faire. Elle avait beau savoir se défendre physiquement, la forgeronne eut l’impression que mentalement, elle avait besoin d’aide.
Les gens commençaient à les regarder étrangement, Atya ne voulait pas que la femme soit la risée, ou que tout le monde se moque d’elle. Elle se releva, saisit son marteau à deux mains et cria aux gens autour « SI VOUS AVEZ UN PROBLÈME, VENEZ TÂTER DE MON MARTEAU !! » Pour paraitre plus ferme, elle frappa un grand coup sur le sol qui résonna autour d’elle. Elle se tenait fièrement devant sa compagnonne. Elle regarda d’un air menaçant autour d’elle, puis se rassit devant la guerrière en pleurs et lui saisit une main.
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| Aventure #13 écrite Mar 27 Aoû 2013, 23:59 Pleurant tout mon saoul, je ne m'inquiétait plus de mon environnement. Les meurtres commis durant ces quatre dernière années se repassaient devant mon visage et la douceur de la jeune femme me remplissait de remord.
« SI VOUS AVEZ UN PROBLÈME, VENEZ TÂTER DE MON MARTEAU !! » Entendis-je crier.
Sur le coup, je ne réagissais pas, mais un grand bruit me fit relever la tête. Devant moi se trouvait une femme frêle mais qui me semblait à cet instant fière et forte. Elle défiait quiconque de continuer à nous observer. Soudain elle se retourna vers moi et se mis en tailleur me portant un regard inquiet. Je ne savais vraiment comment réagir face à cela, si bien que je ne pipais mot. Essuyant mes yeux baignés de larme, je gardais mon regard rivé dans le sien. Alors que j'ouvris la bouche pour sortir les premiers mots qui me venaient à l'esprit, j'entendis des bruits de pas ce diriger vers nous.
" Hmmm, mignonne la petite! Et avec du caractère en plus! J'en ferais bien mon quatre heure.. " Dit-il à un second en riant.
Le second éclata de rire avant de s'exclamer à son tour: " La deuxième n'est pas mal non plus! Nous sommes deux elles le sont aussi! Il semblerait que le destin ait joué en notre faveur! "
Ces mots m'agacèrent au plus haut point, faisant s'envoler mon coup de désespoir temporaire. Me levant et courant à pas de chat tout en dégainant deux poignards, j'arrivais en un temps record derrière eux et fichais ces derniers juste sous leur jugulaire. Aussitôt, ils s'immobilisèrent. Je sentais leur corps transpirer la peur, ce qui était presque jouissif.
" Alors, qui est-ce qui sera ton quatre heure? " Leur soufflais-je à l'oreille.
Ils s'excusèrent tel des sous-merde en suppliant que j'épargne leur vie. Souriant d'un air carnassier, j'approchais mon visage au plus près du leur.
"Un, deux... Regarde moi dans les yeux. Trois, quatre ... Écoute tes os qui craquent. Cinq, six ... Ne retient surtout pas tes cris. Sept, huit ... Prie pour que je te laisse en vie. Neuf, dix ... Pénètre dans ma folie. Onze, douze ... Quel est donc ce liquide rouge ? Treize, quatorze ... juste la preuve que tu es mort. Et quinze... " Chantonnais-je sur un ton sombre et annonçant clairement une mort qui est proche.
Écoutant leur souffle saccadé, je fermé les yeux et laissais retomber mon sourire en soupirant. La jeune femme ne devait pas voir un tel massacre. Ces hommes étaient certes mauvais mais rien ne justifias qu'elle mérita de voir cela. Cette femme était trop pure pour être souillée par la vue du sang d'un autre.
" Vous avez de la chance, messieurs. Vous pourrez remercier cette charmante demoiselle qui se trouve juste devant nous. " Commençais-je sur un ton qui laissait poindre mon exaspération. " Que je n'apprenne pas que vous l'ayez approchée à moins de cinquante mètre à nouveau ou je vous traquerais jusqu'aux portes de l'enfer s'il le faut. Que je ne vous recroise pas ou je saurais finir ce que j'aurais dû commencer dans des conditions trop atroces pour que vous surviviez avant que je ne vous ai porté un coup fatal. Me suis-je bien faite comprendre? " Finis-je sur un ton glacial.
Sans attendre de réponse, je retirais mes dagues et les poussaient vers l'avant. Passant très près de celle qui était "venue" me porter secours, il ce sauvèrent sans demander leur reste. Baissant la tête, je remarquais une flaque à mes pieds. Ouvrant de grands yeux, je m'exclamais choquée: " Nan mais c'est pas vrai?! Ils se sont pas pissé dessus quand même?! "
Il ne m'en fallut pas plus pour exploser de rire. D'un rire joyeux et mélodieux. Une fois que j’eus réussi à stopper mon fou rire, je me tournais levais mes yeux brillants encore de joie vers la jeune... Inconnue.
" Comment t'appels-tu? Moi c'est Meiro. Meiro Fuuchiuse. " Fis-je suis un ton jovial et invitant clairement à la conversation. " Ça te tente un bon verre? " Ajoutais-je presque aussitôt, un grand sourire aux lèvres. ▼ Succès ▼▲ Succès ▲ |
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Aventure #14 écrite Mar 27 Aoû 2013, 23:59 *Ça, ça va les calmer un moment ! * pensa Atya en se rasseyant. La femme pleurait toujours, elle avait fixé son regard dans celui d’Atya. Elle s‘essuya les yeux, ouvrit la bouche. Elle s’apprêtait à parler. Qu’allait-elle dire ? La forgeronne était au comble de l’attente quand elle entendit une voix d’homme. D’abord surprise, elle se rendit compte après que ce n’était pas elle qui parlait, mais deux hommes qui s’étaient rapprochés. « Hmmm, mignonne la petite ! Et avec du caractère en plus ! J'en ferais bien mon quatre heure… » Furent les paroles que prononça le premier.
Atya savait que c’était d’elle qu’il parlait. C’était elle qui venait de crier comme une folle, menaçant tous les passants. Elle s’apprêtait à répondre lorsque le second parla à son tour. « La deuxième n'est pas mal non plus ! Nous sommes deux elles le sont aussi ! Il semblerait que le destin ait joué en notre faveur ! » *Comment ! Il ose s’attaquer à elle alors que je les ai tous menacés ! * La forgeronne est frêle certes, mais ne se laisserait pas faire. Elle ne dit rien, tourna la tête, prit son marteau et se prépara à se lever lorsqu’elle vit une scène impressionnante.
Prendre son marteau a dû être aussi long que d’éternuer. Il s’est passé qu’un bref moment où elle ne regardait pas du tout la scène. Cela n’empêcha pas la femme pleurante de s’être déplacée à une vitesse si grande, que dire qu’elle est époustouflante ne serait pas suffisant. Elle s’était placée derrière les deux hommes, avaient dégainé ses dagues et les avaient mises sur le cou de chacun des hommes.
Ils tremblaient de peur. Ils étaient terrorisés. Ils vivaient un cauchemar. Ils se rendaient compte qu’ils avaient attaqué la mauvaise personne. Ils auraient pu s’en douter quand ils ont vu deux femmes crier. Et deux femmes armées. *Une belle erreur de jugement. Elle a bien raison de leur faire peur comme ça*
Cependant, les choses ne se passèrent pas comme Atya le pensait. La femme restait bien longtemps à menacer ses ennemis. Elle se pencha même vers leurs oreilles et les chantonna quelque chose. Atya percevait très mal les paroles. Elle entendait juste quelques mots. « Yeux… Os… Craquent… Cris… Prie… Dix … Folie… Mort » La forgeronne commença à prendre peur. Peur que la femme ne fasse quelque chose de terrible. Elle comptait tuer ces hommes. Et pourtant tout ce qu’Atya remarqua, c’était les taches sombres l’élargissant sur l’entrejambes des deux hommes.
Elle fut rassurée lorsque la guerrière le laissa repartir avec une menace. « Vous avez de la chance, messieurs. Vous pourrez remercier cette charmante demoiselle qui se trouve juste devant nous. Que je n'apprenne pas que vous l'ayez approchée à moins de cinquante mètres à nouveau où je vous traquerais jusqu'aux portes de l'enfer s'il le faut. Que je ne vous recroise pas ou je saurais finir ce que j'aurais dû commencer dans des conditions trop atroces pour que vous surviviez avant que je ne vous aie porté un coup fatal. Me suis-je bien fait comprendre ? » Elle avait commencé sa phrase exaspérée, elle l'a terminé menaçante. Atya ne comprenait pas non plus en quoi elle avait sauvé les deux hommes, ni même pourquoi cette femme comptait la protégée et la vengée si quoi que ce soit lui arrivait. Cela lui mit tout de même du baume au cœur. *Je n’ai rien fait de spécial, j’ai juste été gentil avec cette femme, et maintenant, elle m’aide, me défends et me protège.*
La forgeronne arbora un grand sourire, se rapprocha de la femme qui d’un coup s’exclama, puis explosa de rire. La phase des pleurs était passée, le rire joyeux était présent. Atya était contente et rit avec elle des hommes qui venaient de mouiller leur pantalon.
« Comment t'appels-tu ? Moi c'est Meiro. Meiro Fuuchiuse. Ça te tente un bon verre ? » Après tout ce temps, c’est vrai que les deux femmes ne s’étaient jamais présentées. Atya la regarda, puis avec une voix joyeuse répondit « Je suis Atya ! Atya Hamdriel, la forgeronne ! Qui oserait refuser un bon verre, surtout après une scène pareille ! Tu étais très douée pour la menace, j’ai réellement cru que t’allais les tuer ! AHAHAH » Meiro, enfin elle connaissait son nom.
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