● Nom: Cuchulayne
● Prénom: Rymaïn [Rym]
● Sexe: ♀
● Age/date de naissance: 26 ans
● Endurance : 10

Telle une roche volcanique qui aurait été taillée des mains d'Ignis et d'Aer en personne, la jeune femme possède un tempérament de feu véhément. Une étincelle dont la lueur brille en permanence et qui, d'un simple souffle, embrase les terres alentours... Mais le feu parfois se fait glace, sachez ne pas déconsidérer la dualité d'un être complexe, afin de faire front à la dureté de son indifférence par instant.

'Prends garde où tu poses ta botte voyageur, qui que tu sois, la valeur que j'accorde à ton âme est en suspension dans mon regard.'

Un regard brut et authentique, mais d'une franche menace. La méfiance prévaut à tout jugement hâtif, mais rare se créée la confiance malgré tout. Guerrière dont la volonté d'acier coule dans ses veines, elle ne souffre d'aucun état d'âme... On ne lui a guère enseigné la bienveillance ou la pitié. Quant à l'amour, il eut des formes trop inhabituelles, pour qu'elle sache autrement l'employer.

Elle porte ce dernier aux êtres divins cloîtrés comme libérés de cette  île, elle n'a d'affect pour ses semblables que dans la limite de ses "proches". Éduquée dans un esprit un tantinet fanatique, elle voue aux semi-divinités bien plus de ferveur qu'aux Quatre, responsables de leur enfermement, tels les hommes. Ceux-ci s'avèrent tous de potentiels bourreaux pour les extraordinaires créatures qu'ils nomment abjectement 'invocations'. Soi disant maîtres, qui méritent tout au plus d'être réduits à la servitude qu'ils tentent de s'arroger.  

'Humain, humaine...que ne puis-je être 'autre', pour m'affranchir de cette appartenance qui révulse  mon  cœur?'

Je ne crains rien des hommes ou des bêtes, seuls les semi-divinités peuvent m'affliger des tourments, par leur mésestime, moi qui ne vit et ne me bat que pour elles... Moi qui nourris, au plus profond de mes chairs, le seul désir de venger leur sentence obscène.

...Oeil, pour oeil.


Outre ces évidences, les tréfonds de la guerrière abritent bien plus que le visible... Mais à ce jour, cette énergie et cette richesse encore enfouies, demeurent un potentiel en dormance. Il y a là, sous la lave et les éruptions, un réseau de galeries innombrables, recelant bien des possibles, bons comme moins bons, voire nuancés, et qui n'attendent plus qu'un éveil à la vie...

A titre indicatif, mais néanmoins utile :

Seeea, sex and....

La rouquine possède la physionomie de son tempérament. Sa chevelure longue, d'un roux éclatant, vient chatouiller le bas de son dos lorsqu'elle est relâchée. Grande, élancée, la jeune femme mesure un bon mètre septante-cinq pour une charge de septante kilos à peu près. Un corps musclé, finement ciselé... Bon, par endroit, ce sont plutôt des coups de burin, une estafilade ici, une belle cicatrice par là... On n’acquiert pas de l'expérience en chassant les mouches ! La charpente est rodée, le corps rompu aux combats. Les bras puissants et agiles, grâce à cette ambidextrie naturelle, qu'on lui a appris à développer davantage.

L'ensemble reste néanmoins agréable, par les formes simples, ni trop, ni trop peu -rien de bien encombrant, du moins-. Un faciès épargné par les cicatrices, mais sous la joue gauche, une belle et fine entaille à laissé une marque blanche, descendant jusqu'à l'omoplate. Celle-ci se fond presque dans les marques de peinture permanente dont son corps est en partie recouvert.

Dans le détail, le visage présente bien, un nez droit, fin, surplombe des lèvres étroites d'un rouge carmin. Deux prunelles olive brillent sous des sourcils minces et légèrement arrondis. Les traits sont doux, physiquement, ... Mais le regard froid ou tempétueux laisse cet aspect rarement apparent.

Une aura empreinte de fougue comme de détermination semble caractériser l'aspect global de la guerrière. Un petit quelque chose d'une distinction sauvage et indifférente non recherchée aussi...

Côté garde-robe, la simplicité prône. Des tuniques amples, 2 différentes, adaptées à plusieurs climats : légère & tempérée, plus deux capes. Tantôt donc simple tissu de moyenne qualité, tantôt cape de voyage en fourrure, etc. Les tons sont souvent les mêmes, bleu-vert, parfois brun-rouge.

Elle porte un harnais de cuir solide, auquel, dans son dos, sont harnachées ses deux armes, une ceinture en tissu, et des bottes hautes, de cuir également.

● Famille:

Ishael Cuchulayne - mère [délaissée par Rym]

● Histoire:

On ne choisit guère le lieu de son premier cri. Ni les êtres aux formes floues qui peuplent nos premiers regards. On s'attache aux liens qui nous sont tendus dès les primes secondes, aussi vite que la méfiance naît à l'égard de ceux qui demeurent à distance...

Rym naquit à la frontière entre la Plaine Brumeuse et les montagnes Zan. Dans un campement, au sein d'un clan nordien, disons... déviant de sa trajectoire culturelle initiale. Un clan pro-prince, composé d'une petite vingtaine d'individus. Relativement proche des territoires du Prince, il subissait certes des attaques de nordiens affiliés au Keizer, mais pas régulièrement, et jamais de façon conséquente.

Lorsque mourut de maladie le chef du clan, sa compagne, Ishael, prit sa place, avec la bénédiction de leur sage. Malheureusement, plutôt jeune, elle n'avait encore put enfanter et se refusait à prendre un nouveau compagnon, ce qui généra des tensions au sein de la petite communauté. Celles-ci s'envenimèrent, lorsqu'un matin, Ishael annonça porter un enfant, dont nul ne connaissait l'origine du père. Elle avait volontairement fréquenter un homme de passage, afin de rester seule maîtresse du clan, ainsi que sa future progéniture.

L'enfant, une petite fille prénommée Rymaïn, grandit dans une atmosphère délicate. A plusieurs égards. D'abord, surprotégée par sa mère, ainsi que les membres du clan qui lui étaient les plus fidèles, alors qu'une petite partie conservait à leur intention doutes et amertume. Par ailleurs, la chef de clan entretenait un culte prononcé à l'égard des semi-divinités peuplant les Temple de l'île. Elle enseigna nombre d'aspects historiques à l'enfant, ainsi qu'elle lui transmis cette même admiration, ce respect sans limite aux êtres fantastiques asservis bestialement par l'homme, et cloîtrés injustement par leurs pères...

Karorn, le bras droit d'Ishael, fut chargé de l'éducation guerrière de l'enfant. Cette dernière, montrant dés son plus jeune âge une prédisposition naturelle à l'ambidextrie, fut entraînée en conséquence. L'homme rude qui la chapeautait, lui donna le goût des armes contondantes, une voie qui permettait à la jeune fille de décharger cette impulsivité étonnante dont elle était pourvue. Son tempérament enflammé et bouillonnant trouvait là parfait exutoire.

Elle participa rapidement aux escarmouches que connaissait le clan avec les nordiens fidèles au Keizer. Et pendant plusieurs années, la vie s'écoula de façon simple, partagée entrer la dévotion, la survie et les combats. La jeune femme, quelque peu endoctrinée par sa propre mère, s'isolait spontanément d'autres tâches ou intérêts que ceux qu'on lui avait enseigné. Ses relations sociales avec les membres du clan s'avéraient amicales, mais guère plus. Sa fougue et son habilité lors des combats contre hommes ou monstres, lui valu un respect qu'elle n'aurait put obtenir grâce à son sang mêlé inconnu ou sa foi démesurée.


Les grains du sablier emmènent avec eux les rires des hommes, ils tirent leurs visages, assèchent leurs carapaces, barrent leur front et s’immiscent insidieusement dans leur veines… Sang et sable ne font pas toujours bon ménage. Ishael était devenue plus âgée, handicapée par une blessure, elle demeurait à la tête du clan, mais ne participait plus aux combats comme alors. Quant à Mhodrin, le sage, son heure serait bientôt venue, et sa succession était assurée… Mais le sablier, parfois, se brise. Et les sables s’en vont au vent mauvais qui les emporte, ailleurs…

L’attaque nordienne pro-Keizer avait surpris le camp aux petites heures de la nuit, et l’ampleur des dégâts fut plus conséquente que jamais. Au cours de la bataille, des hommes du clan de Rym, voyant la situation tourner en leur défaveur, avait employés des armes dissimulées dans leurs tuniques et armures… Des armes dotées de pouvoirs extrêmes, qui puisaient force en leurs propriétaires en leur infligeant de profondes scarifications. Des armes corrompues, interdites par le clan…

Le conseil, ou ce qu’il en restait, s’était réunis près d’Ishael et de Mhodrin à la lueur de l’Aube. Face à eux, les agitateurs gangrenés, répondant de leurs actes. La situation délicate ouvrit une brèche sur un pan énorme et secret de la vie de ses derniers. Cela faisait presqu'un an maintenant, qu’au sein du clan, un groupe usait de magie corrompue par le biais d’armes ou d’artefacts. L’usage demeurait excessivement restreint et donc inaperçu jusqu’alors.

La dernière bataille avait permis au mystère d’éclater, révélant l’instigateur, empli d’un désir de puissance inassouvi, qui avait tenté d’entraîner plusieurs membres du clan dans son délire mégalomane. Mais du clan, il ne demeurait ce petit matin qu’une dizaine de membres. Deux enfants et leurs parents, un couple de guerriers non viciés, mais adhérants néanmoins aux corrupteurs. Un membre de la communauté, chasseur sans histoire, les cinq guerriers corrompus, puis enfin Ishael, Mhodrin et Rymaïn.

Pour le commanditaire de cette rébellion occulte en puissance, les choses étaient claires, la magie corrompue, avec une utilisation judicieuse, devait les aider à repeupler le clan, le pourvoir de nouveaux guerriers, s’étendre, dominer….  La simple idée que la magie des Quatre, et par extension celle des semi-dieux, soit usité de cette manière, suffit à dégorger la rage de la jeune guerrière et fille de chef du clan. Ou plutôt, celle de la fanatique qui avait été modelée par une mère excentrique.


Certains parlent de danse des lames, ravis par la finesse d’un combat de ce style… Les marteaux ne rendent certes pas le même effet, mais entre les mains agiles et les bras puissants de la guerrière, affectée au plus profond de ses convictions, le spectacle s’avéra d’une fluidité sans pareil. La première masse broya, dans un souffle cristallin, les os du crâne de cet homme, qui parlait encore, sûr de lui et oublieux de la moindre vigilance. Il s’effondra à même les pieds de la chef de clan, dont le visage fut baigné d’une giclée sanguine. Les autres réagirent avec un temps de latence infime, mais mortel. Deux se retrouvèrent avec les jambes cassées sous les frappes cycliques, portées par la jeune femme, qui venait de s’accroupir prestement. Et tandis qu’ils gémissaient sur leur membres écrasés, leurs derniers compères tentèrent de fuir… vainement. L’un reçu la masse en plein nuque, y laissant quelques cervicales, le second, la colonne vertébrale… Ne jamais tourner le dos à son ennemi, une leçon qu’il ne leur était plus nécessaire de retenir. Bien qu’elle fut à présent ancrée dans leur chair.

Rymaïn s’approcha des implorants au sol, qui juraient de s’amender, et baissa deux prunelles rongées par une colère sans pitié sur leurs faciès miséreux. Faire amende ? Mais des estropiés de la sorte n’avaient plus aucune utilité. Elle ne vit pas la main du sage se lever, dans une tentative désespérée de ramener la jeune femme à la raison, pas plus qu’elle ne perçu sa voix brisée, perdue entre les cris et les râles des hommes, dont le cerveau venait d’être égrugé… Elle releva la tête, le bleu de son vêtement terni par le vermeil souillé de ces apocryphes. Le visage parsemé de traînées aussi écarlates, elle fixa sa mère, ainsi que le sage. Leur absence de réaction en sa faveur la heurta plus que tout le reste, ainsi, elle les délaissa à leur propre sort, leur tournant le dos.

De la vermine humaine résidait encore dans le campement, elle dénicha le couple réunis auprès de leur progéniture facilement. Les enfants pouvaient encore évoluer autrement, à condition d’être guidés par un individu louable. Ce qui n’était plus le cas de leurs parents. Ceux-ci n’imaginèrent pas un instant l’intention de la jeune femme qu’ils avaient côtoyée au combat, et les braillements éplorés de leurs petits furent la dernière chose qu’ils entendirent de leur vivant. Le chasseur en prendrait soin, s’il le désirait.

Le clan, à ce jour, n’existait plus et Rym se contenta d’y prélever son dû, tel un vautour, sans aucun état d’âme pour les morts. Cela avant de déserter les lieux avec l’or et l’équipement minimum emporté.

Elle prit la direction du premier village habité, afin de rallier Lüh au plus rapidement, car ses fidèles armes avaient grand besoin d'être révisées, un des manches ne tiendrait plus longtemps... Et parce que c'était le seul projet concret qui se formait à présent dans le flou de son esprit quant à la suite de sa vie.

● Métier: ...?
● Signes particuliers: Ambidextre ~ Marques peintes sur le corps
● Rêve, ambition: Se dévouer aux semi-dieux & leur rendre justice
● Arme : Deux masses d’arme à une main (Rea & Singi)


Rea ~ (main gauche)

Maniabilité : ■■□□□
Résistance : ■■■□□
Tranchant : □□□□□

Singi ~ (main droite)

Maniabilité : ■■□□□
Résistance : ■□□□□
Tranchant : □□□□□

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