Le soleil, haut dans le ciel, tapait fort et brillait toujours autant, comme si l'aridité du désert n'était pas suffisante et qu'il fallait en plus réchauffer tout ça. Alphikas trouvait cet endroit très désagréable, à la limite du supportable. C'était la première fois de sa vie qu'il transpirait. Une sensation qu'il trouva... disons poliment... affreuse? Oui, affreuse. Une invocation d'eau qui transpire, on aura tout vu. Autant la forêt et les plaines passaient, autant le désert était bien trop différent de son élément naturel. L'enfer, s'il y en avait un, ne devait pas être très différent. Bien sûr la chaleur ne le tuerait pas, étant immortel de toute façon, mais il avait tout de même des difficultés à traverser cette plaine de flammes invisibles. Si seulement il pouvait à nouveau contrôler l'eau à sa guise, il l'aurait retiré de l'air et du sol pour faire pleuvoir sur lui. Malheureusement le temps de sa grandeur était dépassé, le gardien des sept mers n'était plus que de l'histoire ancienne. En plus tout cela lui rappelais un mauvais souvenir. Saleté d'oiseau vantard! J'espère au moins que tu moisis dans ta prison. Se rappelé de ça l'énerva un peu et Alphikas accéléra sans s'en rendre compte, l'épuisant finalement plus vite que s'il était resté à sa vitesse normale. La fatigue prenait d'ailleurs une ampleur un peu trop grande, sa vue commençait à se brouiller, en plus du trouble que la chaleur produisait sur la vision du paysage. Il plissa les yeux pour mieux voir. C'est alors que quelque chose attira son attention. Il cru apercevoir quelque chose bouger au loin. Il n'était pas trop sûr de lui, peut-être que sa vision lui jouait des tours. Finalement, il continua dans la même direction, toujours plus fatigué, toujours plus énervé.

Je n’en pouvais plus le soleil tape extrêmement fort, je transpire à grosse goute perchée sur le dos d’Alphikas. Cela fait quelques heures que le soleil n’est plus au milieu du ciel et il tape horriblement fort. Le sable brille et on pourrait presque voir des flammes s’échapper du sol. En effet l’air ondule sous la chaleur, ma vue est troublée je bois quelques gorgés d’eau il ne faut pas gaspiller. J’ignore pourquoi mais Alphikas accélère le rythme, je ne dit rien de toute façon j’économise mes forces. Au loin je perçois une sorte d’ombre, je me demande se que cela peu être.
Après quelque minute je demande à Alphikas de s’arrêter je ne supporte plus la chaleur. Je descends de son dos et me place entre lui et sa nageoire, ça fait un peu d’ombre et cela me permet de reprendre mes esprits. Je propose donc à Alphikas qu’on continue d’avancer de cette façon sinon je risque de m’effondrer de son dos. On continue donc notre périple ainsi, même si pour les premiers pas on a du trouver un rythme qui nous permettait d’avancer selon l’autre. Sans que je m’en rende compte on approchait de l’ombre, et se dessine derrière en même temps un oasis enfin il me semble. Et alors qu’on est plus qu’a quelques mètres de la silhouette, je réalise qu’on est vraiment dans une situation délicate. En face de nous se tiens un Sanza roux et il semble qu’on l’a réveillé avec nos pas lourd de fatigue dans le sable.

Je suis:

Le Sanza Roux dormait tranquillement près de l’oasis qu’il avait flairé il y a de cela quelques jours. La tête entre ses pattes il laissait ses moustaches s’étaler sur le sol, donnant l’impression de voir comme deux petits serpents au sol. Puis, dans son sommeil, il sentit comme des vibrations dans le sol qui lui donnait la nausée. Cela le réveilla instantanément, grognant contre le sol.

« Terre qui bouge ? »

Il se redressa, ses moustaches se relevant soudainement en cherchant la source de son trouble. Une grande proie blanche se trouvait non loin de lui, pensant qu’elle se rapprochait de son point d’eau, l’animal se mit en position de défense.

« Méchant ! »

Puis, en évaluant la situation, il aperçut sous son aile un petit être à la chair rosé, elle semblait se faire tendre entre les dents, et l’animal se sentait déjà mordre dedans une fois que son estomac aurait faim.

« Manger ! »

Il attendit cependant le bon moment pour attaquer, ses moustaches ondulant à l’air libre, il fixait les deux spécimens.

Alphikas sentait un point d'eau non loin, c'est donc dans cette direction qu'il se dirigeait. Le soleil ça va un moment mais là c'est trop, il lui fallait de l'eau. En se rapprochant de son objectif il aperçu une nouvelle fois un mouvement mais celui ci fut plus distinct qu'avant. Il voyait une forme de quadrupède qui rodait autour de l'eau, brouillée par la chaleur. Plus il avançait, plus il sentait que quelque chose de mauvais allait arriver.

  Le quadrupède avait l'air d'être un prédateur et dans ce désert les proies devaient se faire rare, il était donc fort possible qu'ils fassent office de repas du jour. Alphikas ne s'en inquiétait pas tellement, l'immortalité à des avantages, mais Atsuki était en danger et sans elle, pas d'océan. Le problème c'est que qu'il n'aimait pas spécialement tuer, le mieux serait donc de réussir à éviter l'affrontement ou à la limite de l'assommer assez pour passer tranquillement.

  Tandis que l'invocation se préparait à toute éventualité elle s'était approché bien près du danger, pas encore vraiment proche mais assez pour le voir parfaitement. Une chose est sûr il ne fallait pas attaquer en premier mais surtout il fallait protéger Atsuki par tout les moyens.

La proie la plus grande s’était approchée de son point d’eau, c’était le moment.

Ses moustaches brillant déjà d’une étrange lueur il chargea son énergie en feu pour attaquer. Les fibres de ses moustaches colorés transportaient de sa mâchoire jusqu’au pointe une énergie qui teintait presque d’une couleur claire les poils de l’animal. Il évaluait automatiquement la situation dans lequel il se trouvait : Un monstre plus grand qu’un rocher et une tâche à l’odeur exquise. Dans le fond de sa gorge travaillait déjà sa salive, quelques gouttes tombèrent à même le sol. Il faisait de plus énormément de chaud, on voyait les marques de transpiration de l’animal sur son corps, comme s’il avait plongé dans l’eau à l’instant. Sa queue l’éventait d’un geste brusque comme d’un fouet. Puis une fois qu’il fut près, il envoya sa charge d’énergie sur Alphikas.

[Feu 2 = 2 pts de mana]
[Mana restant : 18 pts de mana]

Alphikas vu l'attaque arrivé et la bloqua avec sa nageoire droite qui fut touchée en surface, laissant une marque de brûlure. La douleur, ça faisait bien longtemps qu'il ne l'avait pas ressenti. Cela l'énerva un peu mais il se contint, ce n'était pas le moment de faire une bêtise, il fallait réfléchir. La créature semblait affilié au feu, la magie de l'eau devrait donc être la plus efficace contre lui. Dans le peu de temps qu'il avait passé en dehors du temple avec Atsuki, il récupéré quelques sorts déjà et se sentait capable d'en faire un. Il se mit donc à condenser les molécules d'eau dans l'air pour préparer le sort "Larme". Il mettait trop de temps, l'ennemi aurait même put l'attaquer pendant sa préparation, il fallait d'ailleurs qu'il garde un oeil sur Atsuki. Le sort était enfin prêt, il le lança donc immédiatement sur la cible en espérant que cela soit suffisant.

Alphikas avait reçu un coup. Il avait l’air d’aller bien. Après un cours instant  une boule se forme. Le Sanza semble surpris. Il faut agir et vite! Je cours vers la droite ça devrait le distraire assez longtemps pour qu’il ne fasse pas attention au sort qu’Alphikas est  train de jeter. Je dégaine mon katana et continu ma course pour me placer dans son angle mort si il veut pouvoir me voir il devra se tourner! Je me mets en garde et calme doucement ma respiration. Mais quelque chose viens perturber mon champ de vision, je crois voir du coin de l’œil deux ombres. D’autres monstres? Hmm si c’est ça il faut vite en finir avec celui là et partir d’ici. J’attaque le monstre il sera bien obligé de recevoir soit un coup de lame soit le sort d’Alphikas! Je cours donc mon katana vers le bas et quand j’arrive au niveau du monstre je le remonte rapidement en espérant que ça le touche. Mais avant même d’avoir cette certitude je fais un bond en arrière, il ne serait pas judicieux de rester trop proche de lui blessé ou pas! Je me recul et je vois que les deux ombres approchent encore, mince.

Le sanza roux regardait la grande bête contrer son attaque avec sa nageoire, cependant il remarquait qu’elle n’était pas tout à fait inefficace. Ainsi,  il songea à refaire la même attaque, chargeant ses moustaches d’étincelles enflammées il visait l’invocation.  Pourtant la formation de minuscules gouttes d’eau montrait que l’animal allait également se défendre. Il lui fallait donc être capable d’anticiper le moment même où il devait parer et attaquer.  L’attaque fut alors rapide, dirigé vers le sanza, son instinct lui dicta le moment même où s’écarter:

…  …  … Maintenant !

Mais c’est alors qu’après avoir bondit sur le côté pour se détourner de l’attaque qu’il sentit son corps se plier brusquement au contact de la taillade adverse. Un fin trait de sang dégoulinait déjà sur sa peau jusqu’au sol. La projection d’eau était pourtant évité, il ne comprenait pas d’où l’attaque pouvait venir.  Il se retourna voyant la petite proie près de lui, C’est donc elle ! Il était prêt à attaquer, mais finalement, la cible serait tout autre. En profitant de son instant d’inattention et de sa proximité il envoya sans hésitation son attaque droit sur l’humaine. L’impact était inévitable compte tenu de la distance qui les séparait.

Une fois débarrassé d’elle il songea tout d’abord à finir la grosse bête mais son ventre opta plus facilement sur sa proie achevé au sol. Il fonça alors sur elle pour l’attraper dans sa gueule et s’enfuir.

[Feu 2 = 2 pts de mana]
[Mana restant: 16 pts de mana ]

Nous nous traînions depuis une bonne heure sous le soleil brûlant dans une étendu nous semblant infinie de sable que Luce nomme le désert. Nous n'étions pas prêt d'arriver à Lüh quand nous vîmes au loin à peu près trois forme. Deux plutôt grande semblant se frapper a grand coup de griffes, crocs, sortilège de toute sorte, et une autre, un peu plus grande que Luce, semblant vouloir frapper l'une des deux formes.

Quelque mètres plus loin, regardant quand même en arrière pour voir si Luce suivait encore.  Nous vîmes plus clairement ce qui se passait. Un de mes confrères fils d'Aqua se battant férocement avec un des monstres du désert, ce dernier se précipitant sur l'humaine inconsciente pour le saisir dans sa gueule semblant vouloir fuir l'invocation. Or si celui ci perd contact avec l'esprit de son invocatrice il ne va pouvoir rien faire d'autre que retourner dans sa prison. Sans avoir l'accord de Luce, au risque de recevoir le châtiment des dieux. Je me mis en position de charge...

Le monstre félin réussie à récupérer l'humaine pile au moment ou je commençais ma course. Profitant de l'aspect glissant du sable, arrivant au niveau du félin, je me mis à tourner sur moi-même laissant ma queue le faire tomber pour sauter et écraser le dos de l'animal avec ma pattes avant, le tenant fermement. Me tournant vers l'autre demi-dieux, je lui dit avec un sourire à moitié sadique :

- Je crois qu'il a quelque chose qui vous appartient !

Tout c'était passé très vite, trop vite. Le temps qu'Alphikas lance son sort, le prédateur avait réussi à l'éviter et à attaquer Atsuki. Immédiatement après une curieuse créature à deux tête lui bondit dessus, coupant la créature dans l'attaque qu'elle préparait et évitant ainsi à Atsuki d'être... achevée. Achevée... cette pensée déclenchait quelque chose en lui. Il venait d'être libéré, il venait de revivre, et là, sous ses yeux, il avait faillit tout perdre à nouveau.

-Je crois qu'il a quelque chose qui vous appartient !

Oui, il avait quelque chose qui lui appartenait: sa vie. Et il allait lui la prendre sans aucun scrupule, lui qui avait faillit lui retirer la seule chose qui le rattachait à ce monde. Il allait payer. Il a blessé Atsuki... IL A BLESSÉ ATSUKI! Il faut le tuer! Tuer! Tuer. Tuer... Tandis que le désir de vengeance prenait place dans sa tête, Alphikas n'arrivait plus à réfléchir, ses pensées s'embrouillaient. Il n'avait plus qu'une certitude: l'animal devait mourir. Un dernier regard vers Atsuki puis ce fut le trou noir.


L'invocation eu comme une sorte de blocage. Elle s'immobilisa un instant puis, d'un seul coup, poussa un hurlement de rage.

-RHAAAAAAAAAAA!!!

Alors, un regard féroce tourné vers le sanza roux, il chargea et leva ses deux nageoires pour les écraser sur lui avec la violence la plus extrême possible.

[Rage 5 = 5PM]
Mana restant: 14PM]

Je l’avais touché c’est sur mais en retour je pris un des sors du sanza, vu la proximité je ne pouvais pas l’éviter juste le contrer pour éviter de prendre tout les dommages sur mon corps. Du coup je monte ma garde se qui fait que le sort touche d’abord ma lame et qui a pour effet de m’envoyer voler quelque mètre plus loin. Le choc est violent et c’est ma tête qui en subit les frais. Sur le coup je perds connaissance quelques secondes. Je reprends connaissance avec un mal de tête affreux, je ne vois pas grand-chose ma vu est troubler par le sang. Qu’est ce qui saigne ? Mon œil, mon front? Je ne peux pas encore bouger vraiment, et c’est avec un grand effort que j’essuie mon oeil avant de porter la main à mon front ou je sens une plaie bien ouverte, à  vu d’œil ou plutôt à vu de toucher  la plaie n’est pas mortelle je devrais m’en remettre vite, mais ça fais un mal de chien quand même ! La plaie n’arrête pas de saigner et le sang coule encore et encore sur mon œil. Je le ferme ça me gênera moins.

J’entends un cri immense Alphikas ! Je regarde dans sa direction et vois juste le sanza se faire écrabouiller, je vais pas pouvoir recouper grand chose sur celui-ci.  A côté de lui une autre invocation et plus loin une jeune fille. Je récupère mon katana qui s’était planté à quelque centimètre de ma tête, j’ai eu de la chance bordel.  Je m’appuie dessus et me relève. J’ai un mauvais pressentiment. Je me dirige le plus rapidement possible vers Alphikas.

-Alphikas calme toi je vais bien !

Je devais crier, je le savais sinon il ne m’entendra pas. J’ignore l’autre invocation elle ne risque pas grand-chose je pense, mais ce n’est  pas le cas de l’humaine  qui ne semble pas en état de bouger. Je me place entre Alphikas et elle.

-Alphikas calme toi ! N’oublie pas ce pourquoi on est parti ensemble…

J’espère vraiment qu’il va revenir à la raison. De toute façon je ne pourrais pas faire grand-chose de plus. Mon état ne le permet pas, le choc ma quand même beaucoup affaiblis.

Tout est noir, il n'y a rien, pas d'entrée, pas de sortie, juste les ténèbres. Alphikas est tout seul, une fois de plus. Seules des voix inaudibles percent le néant dans lequel il est enfermé.

L'énorme oiseau de mer s'acharne sur le sanza sans scrupule. Ses nageoires dégoulinent de sang, un infime sourire sadique se dessine sur son visage, imperceptible, comme un mirage. Puis, il se tourne vers la petite humaine et reste un moment immobile, la regardant droit dans les yeux.

Atsuki. Sans aucune raison apparente, son visage lui vient en tête. Où est-elle en ce moment? Est-ce qu'elle va bien? Et surtout, que fait-il ici? Il doit la rejoindre!

Le regard toujours aussi perçant, la créature ouvre la bouche pour parler d'une voix rauque, différente de d'habitude.

-Tu gagne pour cette fois petite, mais je ne m'avoue pas vaincu.

Alors, d'un coup, l'atmosphère devint moins lourde, comme si un poids avait été enlevé, comme si la pression avait chuter.

Le paysage venait d'apparaître devant ses yeux, la réalité. Il était revenu. Et devant lui se dressait Atsuki, le visage apeuré, les yeux larmoyants. Que c'était-il passé? Il regarda autour de lui et vit le sanza roux, enfin ce qu'il en restait. La scène était ignoble, elle aurait fait vomir plus d'un. Il sentait quelque chose lui coulé sur les nageoires et examina donc celles-ci. Du sang! Elles étaient recouvertes de sang! Et ça n'avait pas l'air d'être le sien. Tout s'éclaira alors, il comprit ce qui venait de se passer. Le cauchemar était de de retour et cette fois-ci il avait entraîné Atsuki avec lui.

-Je...je... je suis désolé.

Les mots n'arrivaient pas à sortir. Il ne savait plus quoi dire, il ne savait plus quoi penser. Il attendait juste qu'on lui réponde, qu'on le sorte de l'horreur qu'il était en train de vivre.

Nous regardions notre confrère massacrer ce qui restait du monstre roux. Les tripes de ce dernier volaient en l'air et s'accrochaient aux nageoires, ailes, du demi-dieux. Toujours avec un petit sourire en coin je regardais plus bas pour vois l'état de l'humaine elle était salement amoché au front.

Sous l'action de son invocatrice, le demi-dieux se calma enfin. Nous nous retournâmes pour voir où en était Luce et nous écarquillâmes les yeux en la voyant effondré au sol, les larmes aux yeux. Piquant un sprint, nous nous rendîmes en quelque seconde auprès de notre invocatrice, essayant d’analyser le pourquoi du comment.

L'idée qu'elle ne puis supporter la vision d'organe et de tripes nous traversa l'esprit et nous la saisîmes délicatement par le ventre pour la poser encore plus délicatement sur notre dos. Marchant doucement, la glace recouvrant notre épiderme refroidissant Luce. Sur le chemin pour la réconforter nous prononçâmes quelque phrases telles que :

-Calme-toi, tout est finis, notre frère c'est calmé.

Nous sentions les larmes de notre invocatrice nous couler sur le corps et tandis que nous nous dirigeâmes vers le reste de monstre, nous fîmes en sorte que Luce ne puisse pas voir la charpie tandis que je m'adressais à l'autre demi-dieux :

-Tu es sûrement fier de toi ? Faire pleurer une jeune femme, qui plus est mon invocatrice, et ta propre invocatrice. Apprends à te contrôler, un jour cela te blessera pour de bon, que ce soit moi ou quelqu'un d'autre qui te tranchera la gorge...

Me tournant vers l'humaine :

-Quand à toi,c'était des plus irresponsable de créer une ouverture si soudaine pour ce... Monstre et de laisser le plein contrôle à ton invocation le temps de ton inconscience, je n'aurai pas hésité à te tuer si il avait osé s'attaquer à moi.

Soupirant un coup, la tête la plus calme dit alors :

- Notre invocatrice devrait pouvoir te panser cette égratignure, attend juste qu'elle se remette de ses émotions.

L’espèce D’invocation à deux têtes se permet de me dire que je me bats mal ! Si la situation n’était pas telle qu’elle est je l’aurais bien tué.  Il y a aussi cette phrase qu’Alphikas a prononcé d’une voix qui ne semblait pas la sienne. Je ne connais pas cette partie de lui. C’est avec un regard déterminer que je regarde Alphikas et ignore royalement l’autre invocation. Je ne perdrais contre personne ! Alphikas est mon compagnon et même s'il a une ombre en lui je me ferais un plaisir de la démolir en miette. Quand Alphikas reprend ses esprits il s’excuse. Pendant se temps je range mon katana. Je regarde le monstre, vu son état il n’y a rien à récupérer dessus.

-C’est bon Alphikas je n’ai rien. C’est du passé.

Je fouille dans mon sac sort un vieux bout de tissu et l’attache vite fait sur mon front. De cette façon je pourrais ouvrir l’autre œil. Certes c’est un bandege de forturne mais ça tiens pour l’instant. Je regarde la blessure sur la nageoire d’Alphikas et verse un peu d’eau dessus, vu que c’est comme une blessure faut soigner ça pour que ça ne le gène pas. Une fois la plaie plus ou moins bander. Je vais voir les deux inconnus.

-Ta maitresse ne semble pas très bien. je regarde le sol. Elle à beaucoup vomi, il faut qu’elle se repose.

Je commence à marcher vers le petit oasis, la nuit va tomber et si on veut se restaurer l’endroit est idéal.

-Je te propose de l’emmener à l’oasis je lui donnerais un peu d’eau pour rincer sa bouche et de la nourriture, ça serais bête qu’elle perde conscience pour un manque de nourriture.

J’avais remarqué qu’elle avait vomi du sang aussi se qui est pas vraiment bon signe. Je regarde une nouvelle fois la carcasse du monstre.

-Alphikas tu veux bien m’enterrer ça ! Après rejoins moi à l’oasis, toi aussi tu as besoin de repos.

C’est drôle moi une personne assez effacer et observatrice, mais avec des allures de chef, quel ironie... Je me dirige d’un pas assuré vers l’oasis pour installer un camp de fortune avant que la nuit ne tombe complètement et qu'on n'y voit plus rien.

Tandis que la petite troupe partait en direction de l'oasis, Alphikas restait sur place pour enterrer la bête, ou du moins ce qu'il en restait. Vu que le sol était majoritairement composé de sable, ça n'était pas très dur de creuser un trou, deux ou trois coups de nageoire et c'était fait. Il y déposa les restes du sanza et remis le sable par dessus.
Alphikas resta un moment immobile sans rien faire devant la tombe invisible qui commençait déjà à se fondre complètement dans le paysage. Il avait tué, encore une fois. Il n'avait jamais eu de bon rapport avec les autres êtres-vivants mais, comme tout les demi-dieux, ôté la vie restait un acte particulièrement affreux. Il avait la sensation d'avoir faillit à son devoir, même s'il ne savait pas ce qu'était son devoir, il ne savait plus. En plus, il savait que cela n'allait pas s'arrêter là, le voyage qu'il allait entreprendre aux côtés d'Atsuki risquait d'être plein de rencontres malveillantes. Il avait eu du mal à tuer un sanza roux, comment allait-il faire pour la suite? Il fallait qu'il s’entraîne, qu'il remédie à la faiblesse qui l'avait gagné depuis son séjour passé dans le temple.
Après ce moment de réflexion, Alphikas se rendit compte qu'il avait pris du retard par rapport aux autres et ce mis donc en route vers l'oasis pour les rattraper. Il ne savait pas tout à fait si les deux nouveaux arrivant étaient allié ou ennemis, il devait donc se dépêcher de rejoindre Atsuki pour la protéger dans le second cas. Il voyait les silhouettes au loin, ils étaient déjà arrivé à l'oasis. Le grand oiseau des mer se dirigea donc vers eux.

[ hrp :Pour Atsu et Alphi : Wing = Calme/Lèce = Violent ]


Cette demi-portion humaine a eut le culot de s'adresser à nous de cette façons. Nous qui pourrions la tuer d'un simple coup de boule. Wing se tourna vers Luce et lui dit tout bas :

-Luce, ma chère, je n'ai actuellement pas confiance en cette humaine ni en l'espèce d'oiseau-poisson-mutant qui vous a réduit à cette état. Que voulez vous que je fasse ?

Pendant que Lèce pester toujours contre l'humaine se promettant de la tuer si il la revoyait un jour nous nous mîmes à parler en notre fort intérieur :

*Sens-tu nos pouvoir revenir petit à petit ? *

*Oui et je sens en même temps que la métamorphose revient nous sommes proche du but que tu as fixé. *

*J'ai quand même un peu peur nous ne savons pas lequel de nous deux prendra l'avantage sur la possession du corps... C'est pas que j'ai pas confiance en toi mais... Disons que tu es un piètre parleur et que je crains que ce que nous ayons besoin pour rassurer la rassurer de notre présence soit plus de la douceur et une bonne grosse dose de chaleur humaine... Sans mauvais jeu de mot... *

*Pas compris... *

*Chaleur humaine... Température de corps tous ça tous ça... *

*Toujours pas... *

*ON EST FROID SOUS CETTE FORME ET ON EST CHAUD SOUS FORME HUMAINE CRETIN ! *

*Aaaaaah... *

Wing attendant toujours la réponse de Luce, nous arrivâmes finalement à l'oasis et presque immédiatement nous descendîmes Luce, nous couchant auprès d'elle de sorte qu'elle puisse nous répondre dans les plus brefs délai.

Alphikas m’avais rejoins, pendant se temps je rince mon visage et bois un peu d’eau. Alphikas semble perplexe. Je lui fais signe de se rapprocher pour lui parler dans l’oreille.

-Quelque chose t’embête ?  Si c’est par rapport à l’incident de tout à l'heure c’est pas grave je n’ai presque rien. Et puis je suis désolé je n’ai pas été à la hauteur, ça ne se reproduira plus.

J’observe un instant la jeune fille et son invocation.La fille semblait fragile, mais l’invocation elle était plutôt bizarre.

-Alphikas, reste sur tes gardes je n’ai pas confiance en aucun d’eux. Je pense que dès que possible on prendra route à part.

Je me relève et vais m’assoir un peu plus loin. Je sors mon katana et m’applique à le nettoyer. Le sang fait rouiller la lame et je n’ai pas envie dans acheter un nouveau.  À ce moment la jeune fille reviens vers moi.  Elle me parle. J’ai bien conscience que ça ne suffit pas, je me contente de ne pas répondre, elle insiste. Je range ma lame dans son étui et la regarde encore une fois.

-Si je peux me permettre tu auras tout le loisir de soigner ma plaie plus tard, elle est superficielle. Par contre toi tu es blanche comme un linge, je pense que tu devrais te reposer et manger un petit peu, juste se qu’il faut pour tenir ton ventre.

Je sors un morceau de viande séché, certes se n’est pas un repas de roi, mais quand on voyage on ne fait pas la fine bouche. Je le coupe en deux et lui propose un morceau. La nuit va être longue et je ne compte pas rester ici bien longtemps.  Je mange mon morceau de viande sans attendre. La demoiselle semble pas contente de ma réponse, mais ce n’est pas vraiment mon problème, dans son état elle ne passera pas le désert et j’ai beau ne pas lui faire confiance je ne vais pas la laissé mourir dans un désert. Je me lève et vais voir la plaie de Alphikas, elle saigne un peu.

-Excuse moi mais tu voudrais bien le soigné avant moi s’il te plait, enfin une fois que tu iras mieux.

Je suis crisper, incapable de faire un petit sourire de politesse.  Je ne sais pas combien de temps on sera avec les deux inconnus, mais si elle peut nous soigner je dois avouer que c’est un avantage considérable, que je ne peux pas négliger, au moins on a de plus grande chance d’arriver à notre prochaine étape sans être trop amocher. Une chose est sur le désert passez je m’arrangerais pour que nos chemins se sépare.  Je ne sais pas si c’est égoïste de profiter d’elle comme ça, mais bon on fait se qu’on peu le but pour l’instant c’est de sortir vivant de ce désert et le plus vite possible.

Cela faisait à peine une journée qu'Alphikas avait quitté sa caverne de solitude et déjà de multiples émotions inconnues ou retrouvées s'était battu entre-elles au fond de lui, de plus en plus forte, et l'invocation ne savait plus trop où elle en était. D'un air absent il s'écarta un peu du groupe, pataugeant dans l'eau peu profonde de l'oasis. A mesure que ses pas perturbait la platitude de ce lac miniature son cœur semblait se calmer peu à peu. Les poissons ne fuyaient mais nageaient plutôt autour des pattes d'Alphikas comme attirés par un aimant, ce qui, combiné aux reflets du soleil et des remous que faisait l'eau, formait deux petit soleil d'écaille tournoyant dans cette dans folle dont seule ces petites créatures marine connaissent le secret. Alphikas s'assit au fond de l'eau peu profonde, tourné vers le groupe, profitant un peu de se moment paisible pour se débarrasser de ses pensées sombre qu'il avait depuis le combat quelques minutes plus tôt.

Après quelques instant de ce moment de transe sans songes, il finit par poser son regard sur Atsuki, sa petite maîtresse. Cet être aussi fort que fragile qui l'avait sorti de sa torpeur immuable devenait à présent sa source de vie, l'air qu'il respirait. Plus il y pensait, plus il était convaincu qu'en aucun cas il ne pouvait se séparer d'elle. Quelque chose de nouveau naissait en lui, une douce chaleur au sein de sa poitrine, phénomène qu'il n'arrivait pas à expliquer. Il ne s'en préoccupa pas longtemps: une sorte de petit mollusque venait de le pincer à la nageoire et le sorti de ses songes. Et puis, à tout bien y réfléchir, ça ne devait pas être si important après tout.

En jouant un peu avec l'eau il se rendit compte qu'il avait retrouvé une partie considérable de son pouvoir. Cette pensée le réjouit, il se sentait de nouveau capable de protégé la mer qu'il aimait temps. Ce n'était qu'un début il le savait, son pouvoir ne pouvait que croître depuis qu'il était sorti de sa prison. Sûrement les poissons le ressentait déjà au vue de leur comportement, le gardien des sept mers serait bientôt de retour.
Bientôt aussi, il pourrait se transformer en humain et marché aux côté d'Atsuki en tant que son égal. Toutefois, il angoissait à l'idée de la réaction de sa maîtresse lorsqu'elle verrait cette forme. Il y avait toutes les chances qu'elle soit rebutée de cette apparence, cela pourrait même le descendre dans son estime. Il prit donc la décision d'attendre d'être sûr avant de dévoiler sa forme humaine, peu importe qu'il le puisse ou non.

Alphikas se rendit compte que cela faisait maintenant un moment qu'il était parti seul dans l'eau et se leva pour rejoindre le groupe. Il remarqua que la blessure qu'il avait eu à la nageoire était presque entièrement soignée grâce à son temps passé dans l'eau et s'en réjouit. Cette pause dans l'oasis ne lui avait apporté que des biens faits un fin sourire fendait son bec tandis qu'il arrivait à hauteur ses compagnons... ses compagnons? Sa récente bonne humeur avait dû lui brouiller un peu les pensées. Enfin qu'importe, maintenant il fallait voir la suite des événements.

Se contenter de sourire n'avait jamais vraiment été dans nos habitudes... Mais nous n'avions pas vraiment le choix. Nous nous arrêtions de regarder froidement le poisson volant pour nous concentrer sur son humaine. Cette dernière avait le visage crispé, à cause de son invocation ? Cette dernière avait facilement put régénérer sa blessure dans l'eau de l'oasis.

Pas un mot de remerciement ne sortit de la bouche de l'humaine, les humains ne sont vraiment plus ceux d'antan. Grognant silencieusement pour ne pas nous attirer les foudres de Luce nous continuâmes à observer la situation. Repensant aux événements ayant conduit le poisson volant à charcuter la pauvre bête nous nous approchâmes de notre frère et une fois à son niveau nous lui dîmes à basse voix :

-Une deuxième personnalité hein ? Tu sais que ça va te porter préjudice au bout d'un moment. Et qui plus est si ton humaine est incapable de te contrôler  je crains que tu ne passe le reste de ta vie au temple... Pour avoir tué ton invocatrice. Enfin bon... Tant que tu ne touche pas à mon invocatrice rien ne t’arrivera en revanche... Si tu OSE lui faire le moindre mal je décapite l'humaine et tu rediras bonjour à ton temple...

Nous nous éloignâmes sans attendre sa réponse et nous couchâmes non loin des affaires de Luce. L'oiseau-poisson fut mis dans cette état par le fait que son invocatrice fut blessé... Serait-ce la peur du temple ou bien la peur de perdre son invocatrice... Nous ne pouvions savoir et nous attendîmes la suite des événements...

J’avais remarqué que la plaie allait mieux, et le verdict de la jeune fille ma soulager, à ma grande surprise d’ailleurs, je m’inquiète pour une invocation, alors que je ne les ai jamais porté dans mon cœur. Je dois dire que je me suis vite attaché à Alphikas. Il se dégage de chez lui des sentiments que je pense comprendre même si  pour l’instant on n’a pas vraiment parlé de notre passer respectif.

-Je te remercie d’avoir vérifié la plaie de mon ami.

Étrangement maintenant que je savais qu’Alphikas allait mieux j’étais plus détendu. Le fait que la jeune fille ce décide enfin à manger me rassure aussi.  Je lui souris légèrement.  Je reste près d’Alphikas et m’assois près d’une de ses pattes contre laquelle je m’appuie. La jeune fille dit s’appeler Eliah Parkword… pourquoi pas après tout. Elle présente aussi sont invocation  bizarre.

-Je suis Atsuki et voici Alphikas, mon compagnon.

Je réfléchis un peu et remarque que visiblement ont ne voit pas les invocations de la même façon. Je repense aussi à ma blessure qui continue d’imbibé le pauvre bandage que j’ai fait.

-Je te laisserai me soigner une fois que tu auras fini de manger, mais tu sais la plaie est juste superficiel, ça saigne beaucoup juste parce que c’est au niveau de l’arcade sourcilière.

Je regrette bien d’être dans un désert, dans une forêt ou une prairie j’aurais pu trouver des plante pour cotiser la plaie et bien sur j’en ai pas emporté car mon stupide maître avait vidé la réserve la veille de mon départ. Enfin tant pis l’important est de sortir d’ici et vite.  

-Je vous propose de partir au levé du jour pour ne pas perdre de temps, Enfin si vous voulez sortir de ce désert en notre compagnie ...

Non pas que l’idée me plaise, mais je pense que c’est plus judicieux ainsi. En attendant leur réponse je ferme les yeux et écoute les bruits du désert tout en jouant avec mes cheveux, histoire de dire « non je dors pas ».

Alphikas suivait de loin ce qu'il se passait dans la petite bande, leurs discussions ne l'intéressait pas vraiment. Plutôt que de répliquer à l'autre invocation il préférait la laissée dans son délire maniaco-protecteur compulsif toute seule, ses histoires d'invocatrice et têtes décapitées étaient parfaitement risibles. Il ne se faisait pas de soucis: peu importe les atrocités qu'il pouvait commettre, ni lui ni sa colère ne peut désobéir à un ordre d'Atsuki, il était donc peu probable qu'il puisse lui faire du mal. Ce qui lui posait problème en revanche, c'était que sa colère était comme stabilisée mais pas finie. Il sentait au fond de lui une présence, toujours là, et il savait que bientôt elle prendrait plus de place. Jusqu'à présent il ne l'avait jamais senti, qu'est-ce qui avait bien pu déclencher ça?

Comme chaque fois depuis qu'il était sorti du temple il chassa ses pensées d'un regard vers Atsuki. Et comme chaque fois depuis qu'il était sorti du temple il sentait son cœur s'apaisé. Il ne le sentait pas mais en même temps la présence au fond de lui s'agitait, sans pour autant avoir aucune influence sur lui, peut-être bloquée par quelque chose.

Le soleil allait bientôt se levé, d'après Atsuki ils allaient bientôt partir. Maintenant il ne restait plus qu'à attendre la réponse des deux inconnus.