Dans une petite chambre mal aéré, mais pas bien cher, c’était le principale, les rayons du soleil commençaient à réchauffer la pièce. Et sur un lit complétement défait on peut  apercevoir une jambe blanche au-dessus d’une couverture protectrice du froid et des rayons du soleil pour simplement voir une paillasse rousse en bataille. On pourrait croire qu’un meurtre a eu lieu dans cette petite chambre, mais pour rompre ce décor aux allures macabres un petit grognement accompagnait le geste de la demoiselle qui tapotait son lit.

« - Gnn ? »

D’un  simple geste de la main elle enleva la couverture sur son visage en laissant retomber son bras pour se frotter les yeux avec l’autre main… Où avait atterri sa sacoche ? Une fois, plus ou moins réveillé, elle se redressa d’un coup pour jeter son coussin et sa couverture. Elle ne l’avait tout de même pas perdu c’était comme si elle perdait une partie d’elle. C’était totalement impossible elle sorti du lit en manquant de glisser sur la couverture jeter par terre et elle commençait à avoir le tournis et s’assit sur le sol en se tenant la tête. Elie n’était pas du matin et se mettre à stresser comme ça au lever du soleil avec rien dans le ventre et sans avoir fait sa toilette n'arranger pas la chose…. Aujourd’hui s’annonçait dur.
Elie était prête à terminer sa nuit sur le sol en espérant que le ciel lui ramène son bien comme par enchantement. Allongé sur le sol, elle regarda en dessous de son lit et vit l’objet qu’elle chérissait le plus, sa sacoche. Pas le temps de se réjouir la patronne de la petite auberge avait fait irruption dans sa chambre pour lui faire remarquer que si elle voulait rester plus longtemps il fallait payer. Avoir payé une nuit dans cette espace réduit avait suffi à la jeune femme. La rousse se leva difficilement pour payer sa nuit et refermer la porte en soupirant.

Sa toilette faite et les cheveux bien brossés pour ensuite vérifier qu’elle n’avait rien oublier dans la chambre en cherchant un souvenir à prendre elle s’en alla. Elle avait dû trainer plus tard qu’elle le pensait dans les rues de Lüh la veille pour s’être réveillée en pleine après-midi. Elle marchait en baillant, bousculer des passants pour prendre les quelques pièces qui se trouvaient dans leur poches. Ce n’est pas encore aujourd’hui qu’elle ferait fortune, en tout cas elle avait assez pour retrouver un toit ce soir, sauf si elle dormait à la belle étoile.

« -Rah on verra. On verra. »

Elle se parlait à elle-même en se grattant la tête. L’époque où l’Atropos voguait lui manqué, même si il y avait des jours très calmes la rouquine trouvait toujours quelque chose à faire et piller quelques bateaux l’amuser bien et maintenant ? Plus rien elle se couchait trop tard pour se lever trop tard. Elle passait tellement de temps à espérer et à chercher un capitaine pour le navire qui lui était ensuite difficile de se motiver à prendre de l’argent, alors elle trainait de plus en plus dans les tavernes et aujourd’hui ne ferait pas exception. Plus ou moins bien installé sur sa chaise la rousse buvait et regardait toute la taverne une bagarre … encore ça ne l’amusait plus tant que ça. Alors qu’elle pensait s’en allait discrètement et surtout rapidement, pour éviter de payer une addition jusqu’à ce qu’une blonde attire son regard.
Non les femmes ne l’intéressent pas, les hommes peut-être pas encore, mais cette femme, cette blonde elle la reconnaissait et savoir qu’elle l’avait trouvé aussi facilement. Elie pensait qu’elle devrait encore fouiller la ville quelques jours  pour ensuite s’attaquer aux petits villages. Mais non on la lui a présenté sur un plateau d’argent. Un immense sourire illumina le visage de la jeune femme qui se dirigeait, presque en sautillant vers Edvah.

« - Edvah ? »

Elle se présenta à son aînée toujours avec ce même sourire, pas la peine de se serrer la main, surtout quand on n’est pas sûr que la personne en face de vous vous la serres et puis Elie était pas du genre à connaitre tous ce qui concerne la politesse. En attendant ne serait-ce qu’un petit peu d’attention de l’ancienne seconde, la rousse croisa ses bras et allait donner plus ou moins clairement l’objet de cette discussion.

« - Comment se porte le chef de l’Atropos ? »

Edvah se leva de son lit avec difficulté. Elle était rentrée de son épuisante aventure pour aller chercher, puis ramener, Ushiran depuis seulement quelques jours. Et depuis elle avait passé énormément de temps avec lui, à tester ce qu’ils avaient la capacité de faire ensemble ou discuter au sujet du monde que le dragon ne connaissait pas encore tout à fait. Mais aujourd’hui elle l’avait prévenu, elle resterait un peu en ville pour se tenir au courant des rumeurs qui lui avait échappé et pour s’occuper de ses biens. En début de matinée elle rangea donc sa misérable mais confortable chambre sans se presser. Elle enfila un pantalon en lin noir assez large avec une chemise marron, chaussa ses bottes, se coiffa en queue de cheval et cacha son poignard dans ses vêtements avec sa bourse.
Puis elle partit s’occuper de son ancienne monture, Endolymphe, ainsi que de sa nouvelle, une jument gris pommelée qu’elle avait décidé de nommer Astragale. Le premier était à présent trop vieux pour les voyages et profitait du confort d’une écurie qu’Edvah avait grassement payé pour que ses chevaux soient traités avec soin. Elle n’avait pas l’habitude de dépenser pour les autres mais Endolymphe avait passait une tellement grande partie de sa vie avec Edvah qu’elle n’aurait pas supporté de le voir finir en steak. Et si elle payait pour un, pourquoi pas pour deux, Astragale semblait assez solide pour la suivre pendant autant d’année que son prédécesseur. Sans doute aussi que le nombre de morts qu’elle avait causé en quelques jours la forçait à faire quelques bonnes actions, inconsciemment.
Quand elle eut enfin terminé de soigner ses animaux elle flâna dans les rues, sans but à part peut-être celui de se nourrir.
C’est au bout d’une bonne demi-heure qu’elle finit par pousser la porte de la taverne, décidée à manger quelque chose de bon malgré un prix plus conséquent. Edvah était d’humeur assez joyeuse et pendant quelques instants sa bourse eut moins d’importance que son estomac. Sans doute que les rations déshydratées avaient commencé à l’écœurer et qu’il était tant pour elle de manger quelque chose d’agréable. Sans doute se rattraperait-elle plus tard en détroussant un ou deux voyageurs.

Dans la taverne, le calme ne régnait pas mais Edvah se faufila vers une table dans un coin. Elle pouvait aisément observer et entendre mais en contre partit elle sentait parfois quelques regards se poser sur elle. Tout en dégustant un plat de poulet et son rhum, elle écoutait d’un air distrait les rumeurs sans importance qui émanait des tables voisines. Son assiette se vida lentement mais sûrement, et au moment où la serveuse fit disparaitre la vaisselle en lui remplissant son verre d’alcool incolore, une chevelure éclatante entra dans le champ de vision de la jeune femme. Ce n’était pas une couleur banale mais Edvah ne reconnut pas immédiatement la personne qui en était la propriétaire.

"- Edvah ?"

Celle-ci releva la tête de son verre, scrutant la rousse avec intensité. Oui, cette gamine lui disait quelque chose, c’était certains. Soudain le contexte lui revint et la surprise s’afficha une seconde sur son visage d’albâtre. Il s’agissait d’un membre de l’équipage. Elle se rappelait vaguement de son nom, Waren ou quelque chose comme ça. Par contre elle semblait très bien se rappeler d’Edvah, mais elle avait tout de même était seconde !

"- Comment se porte le chef de l’Atropos ?"

Sans lui répondre, Edvah jeta un rapide coup d’œil anxieux à l’assemblée qui ne semblait absolument pas faire attention à leur conversation avant de montrer la chaise en face d’elle d’un air autoritaire. Elle se mit à chuchoter, les sourcils froncés. Elle avait toujours été surprise de ne pas trop avoir à se cacher malgré sa vie de bandit, elle ne voulait pas que cela commence maintenant à cause d’une bourde de gamine.

" Waren… C’est ça ? Assied-toi et parle moins fort. T’es malade de parler de ça comme ça ? Tu sais pas qu’on est… Etait, des criminels ?"

Edvah but une gorgée de rhum avant de poser son verre sur la table. Elle ne pensait pas que quelqu’un de l’équipage essaierait d’être sympathique avec elle. Elle était partie comme une lâche, se savait être soupçonnée d’avoir tué son amant et capitaine… A moins qu’Elie ne fasse plus partie de l’équipage non plus. Curieuse, Edvah posa ses coudes sur la table et prit sa tête entre les mains, scrutant encore son vis-à-vis.

" Mais passons, j’imagine que l’équipage va mal pour que je puisse toujours être nommé capitaine sans en faire partie…"

Avec cette petite accroche elle souhaitait avoir des nouvelles, non pas par sympathie, mais pour information. Sans Drake elle ne se voyait pas un seul instant diriger une troupe de malfrats sans vergogne et encore moins un navire… Bien qu’elle puisse encore penser à la mer avec nostalgie parfois.

Ce qui donnait matière à réfléchir à la rouquine n’était pas seulement : où trouver Edvah, mais bien comment la faire venir. Par la force ? Ce n’était même pas la peine d’y pensait, même si Elie faisait preuve de malice Edvah aurait tout de même l’avantage sur elle, quoique, il faudrait essayer pour être fixé… Non la blonde aurait eu l’avantage. Il suffisait de la voir. Quand la rouquine vint à sa rencontre d’un simple geste lui avait rappelé à qui elle avait affaire et qu’il valait mieux se faire discrète.

« - Mais ne t’inquiète pas qui c’est qui s’intéresse à la discussion de deux bonne femmes ? »

Elle s’assied en soupirant comme si c’était encore une enfant qui venait de se faire gronder. Bien que la rouquine semblait être ennuyé par tant de précaution pour qu’on ne sache qui elles sont ; ou « étaient » tout dépend du point de vue. En réalité Elie était nerveuse, d’une part de se faire envoyer boulet au moment où elle entrerait dans le vif du sujet et d’autre part qu’Edvah lui saute dessus pour l’étrangler ou autre gaïté dans ce genre pour la faire taire parce qu’Elie risque de parler un peu trop dort. La plus jeune regardait les couverts sur la table, elle posa ses mains sur ses cuisses, hors de question de se prendre une fourchette dans la main pour un simple malentendu, après tout Edvah n’était qu’une des rares survivantes de cette maudite expédition. Et tout en repensant à ce que venait de dire l’ex-seconde, Elie regarda le poulet avec une furieuse envie de le manger.

« - Oui c’est bien Waren ! Elie Waren même ce sera plus simple, il y eu comme un « tilt » chez la rouquine qui aplatit ses mains contre la table et regardait la blonde avec deux gros yeux bien ronds en approchant sa tête vers elle. Comment ça « était » ?! Tu voles plus ? T’es honnête ! »

Certes, Edvah est une femme avec ces qualités, mais pas celui d’être sympathique, d’après Elie, encore moins en ce moment avec ses sourcils froncer. La rouquine se redressa et remis ses sur ses cuisses. Si la blonde lui avait « demandé » de parler moins fort, c’était loupé … Mais Elie s’était quand même retenue de ne pas trop hausser le ton. Elie respira avant de reprendre la parole, un sourcil levait curieuse d’entendre ce qu’était pour Edvah la vie d’ancienne criminel.

« - Tu travailles honnêtement ou autre chose, enfin …. Tu es une pirate à la base, une criminelle tu l’as dit toi-même. »

Pour une fois Elie voulait aborder les choses avec douceur et non pas de manière brutale, surtout avec les derniers événements qu’il y avait eu. Entre : l’échec de l’expédition où une bonne partie des hommes étaient maintenant morts, le décès du capitaine puis la fuite de sa seconde et pour finir la dissolution de ce qui restait de l’équipage, tout avait très vite tourné au drame et c’était un sujet à prendre avec des pincettes avec Edvah, songeait Elie.

" Mais passons, j’imagine que l’équipage va mal pour que je puisse toujours être nommé capitaine sans en faire partie…"

Sa bonne étoile, la chance, le destin appeler ça comme vous voulez mais Elie avait tout servis sur un joli plateau : le capitaine et une manière simple et rapide d’expliquer les choses. Bien sûr elle ne lui dirait rien de ce que les autres avaient pu dire sur elle, c’était bien trop varier et vulgaire, mais elle n’allait pas non plus laisser partir cette opportunité de retrouver facilement un capitaine pour l’Atropos avec de futiles détails.

« Pour résumer, sans capitaine on est paumé. C’est vrai que les gars on eut du mal à digérer ce qui c’est passé, mais bon c’est du passé ils ont compris que sans quelqu’un pour commander, vraiment, c’était allez droit au suicide, puisque tout le monde veut reprendre sa petite vie de pirate.»

Bon ils ne l’avaient pas encore compris, il n’y avait plus d’équipage, mais ça viendrait avec le temps, il suffisait de trouver des petits jeunes pleins de vie et qui veulent devenir riche et le tour était joué ! En plus un gamin qui a soif d’aventure ça ne devrait pas bien être compliqué à trouver… Il faut juste du temps.

« - Et toi qu’est-ce que tu as fait entre la fois où on était tous réuni et maintenant ? »

Elie espérait qu’elle n’ait pas fait grand-chose de bien captivant et comme ça une fois que la blonde aurait fait le point sur ce qu’elle faisait et ce qu’elle risquerait de louper, Edvah sentirait un instinct lui dire de revenir sur l’Atropos.

Elie était une enfant, dans tous les sens du terme. En plus de ne pas être très âgée elle réagissait comme une petite fille. Mais Edvah passa, elle ne voulait pas se faire remarquer, surtout pas. Et hurler à son tour n’améliorerait pas la situation. Encore moins étranglé la jeune fille.

"Oui c’est bien Waren ! Elie Waren même ce sera plus simple. Comment ça « était » ?! Tu voles plus ? T’es honnête ! Tu travailles honnêtement ou autre chose, enfin …. Tu es une pirate à la base, une criminelle tu l’as dit toi-même."

Edvah écarquilla les yeux à présent, grimaçant sous l’effet de l’énervement. Elle se retint pour ne pas tendre le bras et attraper la gamine par le col dans le but de la faire taire. Ses bras tressaillirent sous l’effort.
Qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez elle ? Chuchoter était pourtant à la portée de tous. Si elle continuait à hurler, toute l’auberge allait les écouter. Il fallut un peu de temps à Edvah pour se reprendre mais il lui était impossible de défroncer ses sourcils blonds. Ses mots sifflèrent entre ses dents, chuchotis tranchants.

"- Non, bien sur que non je suis pas honnête… Mais arrête de hurler. La piraterie c’est finie, j’ai plus de bateau pour commencer. Mais passons, j’imagine que l’équipage va mal pour que je puisse toujours être nommé capitaine sans en faire partie…
- Pour résumer, sans capitaine on est paumé. C’est vrai que les gars on eut du mal à digérer ce qui c’est passé, mais bon c’est du passé ils ont compris que sans quelqu’un pour commander, vraiment, c’était allez droit au suicide, puisque tout le monde veut reprendre sa petite vie de pirate."

Elie eut l’air ravi que le sujet soit abordé, et visiblement leur rencontre avait un but pour elle. Edvah ne voulait pas retourner en mer, pas tout de suite. La rencontre avec William lui avait déjà rappelé son ancienne vie, mais pour le moment elle ne voulait pas revivre un passé aussi douloureux. Et puis comment pouvait-elle imaginer que l’équipage accepte ne serait-ce que de la revoir. Elie devait croire à l’impossible. Peut-être que les choses allait mal et que quelques-uns gardaient un espoir en elle, mais absolument pas la majorité. Et on ne contrôle pas un groupe mécontent contre soi-même.
Mais il était vrai que le fait que le groupe soit resté ensemble, soudé, soit déjà un exploit. Edvah pensait qu’après autant de temps, plus personne n’aurait put retrouver les membres de l’équipage ensemble. La mort de Drake avait tellement chamboulé la vie de l’équipage, le groupe aurait du éclater à la première dispute. Et en un mois, des disputes il devait bien y en avoir eut.

"Et toi qu’est-ce que tu as fait entre la fois où on était tous réuni et maintenant ?"

Edvah ferma les yeux quelques instants pour se concentrer. Elle avait fait assez peu de chose, mais le peu était tellement extraordinaire. A vrai dire elle était seulement allé chercher Ushiran, mais jamais de sa vie de pirate, ou de sa vie tout court, elle n’avait fait quelque chose de si épique, de si impressionnant.
Avant de répondre elle jeta de nouveau quelques regards dans l’auberge pour vérifier que personne ne l’écoutait. Il lui semblait bien cependant qu’un petit groupe d’hommes qu’elle ne connaissait pas leur jetait des coups d’œil, et pas de façon sympathique. Elle se rapprocha alors d’Elie pour ne pas se faire entendre. Si elles étaient écoutés il fallait mieux mettre un terme à leur conversation et vite avant que la jeune fille ne lâche quelque chose de trop compromettant.

"Je reviendrais pas gamine. J’ai trouvé une invocation, ce qui est assez intéressant, et je doute que l’équipage m’apprécie réellement. Je sais ce qui se dit sur moi. Je sais qu’ils accepteront pas d’être sous mes ordres. Maintenant rentre chez toi, tient, et essaye d’oublier l’Atropos. "

Edvah lui tendis quelques piécettes, trois fois rien, mais elle n’aimait pas la façon dont les hommes la surveillaient. Elle se leva rapidement et sortit de l’auberge en quelques foulées souples. Elle ne savait même plus si elle avait payé sa consommation mais ce n’était pas ce qu’il la préoccupait le plus. Elle trotta jusqu’à chez elle, dans sa planque, après des détours incroyables et quelques pas sur les toits. Elle n’ouvrit sa porte qu’une fois sûre de ne pas être suivie. Elle se changea, optant pour un pantalon et une chemise en lin crème, des bottes et un gilet en cuir. Elle prit très peu de tsuris sur elle, fourra son tricorne dans son sac, une dague dans sa botte et ressortit.
Edvah continua de trottiner vers la sortie de la ville, souhaitant retrouver Ushiran. Elle ne se sentait pas en sécurité et quitte à essayer de se protéger, autant le faire avec des écailles et du feu. Elle n’eut cependant pas le temps de retrouver son invocation au milieu de la forêt que des ombres sortirent d'entre les arbres et qu’un énorme choc sur le crâne la fit tomber, les yeux clos, face contre terre. Les trois hommes se félicitèrent, ils avaient été payés pour la tuer, et le travail était terminé grâce aux informations de leur patron.
Un bruit de course les alarma cependant et ils coururent en direction du bruit, armes sorties, sans jamais revenir.