Affaires et Protection

22/08/2013

Kris

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Résumé : Une étrange rencontre avec une membre de la Chevalerie s'affirmant au service des Katar m'a laissé dans un sentiment d'agacement. Il y avait des incohérences dans son récit, et ses paroles insultantes n'aidèrent en rien. D'un pas décidé, je me dirigeais vers la rue commerçante où j'espérai y trouver meilleur accueil, sans quoi, je ne garantissais pas de garder mon calme..
Endurance: 13
Etat: Satisfait

Equipements:

Inventaire actuelle:

La journée était déjà bien entamée lorsque je pus enfin m’extraire du Défi du Champion. Certes cela m’avait contraint à perdre un temps précieux, ne voulant pas accorder plus d’une journée aux diverses tâches que j’avais à accomplir dans la Capitale afin de repartir au plus tôt pour Sirk, mais je me réconforté dans les nouvelles perspectives que cela avait entraîné. Cette Erine avait fait la preuve d’une grande maîtrise dans son habilité à manier son arc, et je me prenais à envisager de manière sérieuse à faire appel à elle pour les diverses chasses dont j’avais le besoin. Quoi qu’il puisse en être, cela allait attendre. Plus tard, je faisais une rencontre étrange avec cette femme s'affirmant à mon service. Notre échange me laissait d'humeur mauvaise. Mais je ne devais plus penser à elle alors que je me rapprochai du "Marché aux Saveurs" afin d'y trouver, au dire de mon majordome, une opportunité qu'il serait idiot de manquer.

Un commerce ayant déjà quelques temps d’existence et qui serait susceptible de passer un accord. De ce que j’avais daigné écouter, il me faudrait orienter la chose vers la sécurité que je pourrai, par mon nom, apporter à l’établissement. Poussant la porte, j’entrai dans le fameux Marche aux Saveurs de la Capitale. D’un pas lent, j’arpentai tout d’abord les rayons. Bien entretenus, convenablement remplis, ils proposaient des viandes venues d’un peu partout les abords de la Lüh. Passant assez rapidement, n’ayant pas le besoin à ce niveau là, je ralentissais cependant lorsque je découvris les rayonnages dédiés aux fruits et légumes. Par chance, il était expliqué les apports de chacun, sans quoi, je n’en aurai connu aucun. Attrapant un sachet, je profitai de ma venue pour faire quelques achats utiles.

Deux « Tubernacles noirs » pour débuter. S’il était vrai qu’ils permettaient de réguler le corps lors de températures extrêmes, alors il était bon d’en avoir sous la main tandis que j’avais pour prochains projets de traverser le Désert Ambré ou encore la Plaine Glacée. Quatre « Graine de Soleil » s’ajoutèrent. Je ne manquai pas spécialement d’énergie, mais si le moment venait, mieux valait les avoir sous la main. Si je comptai prendre au kilo pour chaque achat, j’en pris pour le double en ce qui concernait les « Graine de Lune ». Au vue de mes nuits agitées, huit ne seraient pas de trop. Vint ensuite ce qui était appelé « Raphanos ». Le goût n’était pas aguicheur mais les effets accordés, eux, oui. Avec ce que j’avais à faire, ne pas manquer de concentration était un atout, ce pourquoi j’en mis trois dans mon sachet. Rapidement, ils furent accompagnés de deux « Ravebulles ». Il existait des objets magiques pour la coagulation du sang, mais le prix était bien plus abordable ici. Un « Sphérocle » s’ajouta à la liste. Ce n’était pas bien utile, mon développement musculaire me convenant, néanmoins la curiosité de son effet me pousser à en tester au moins un. Les « Rondelettes » furent prises pour l’équivalent de deux kilos. Leur capacité à chasser les idées noires m’amusa, et si je devais les employer pour cela, alors deux kilos était bien un minimum ! Bien que ce serait sans doute davantage pour le stress d’après moi, qu’elles se montreraient utiles. L’étrangeté de la « Baie Coulante » me laissa perplexe devant elle, me faisant la pousser légèrement du doigt pour tenter d’analyser son aspect, avant que je n’en prenne deux. L’une pour moi au besoin, et la seconde pour Luce. Si elle avait réussi son entrainement du matin, et donc mérité de vivre, il me la fallait dans un bon état, et non transportant sa maladie qui lui donnait un air déplaisant. Enfin, une « Banaronde » termina mes emplettes de fruits et légumes en tout genre, amusé de sa caractéristique. Je terminai ma visite en me présentant au comptoir, déposant le sac face à une jeune demoiselle aux cheveux rosés.

- Bonjour. Serais-ce possible de parler au gérant de cet établissement ?

▼ Succès ▼▲ Succès ▲