Surrounded by idiots Ah les salauds, ils vont me le payer un jour. Non contents de me foutre dans les pattes de la milice, ce qui en soit était déjà un calvaire, ils avaient la sale manie de me poster aux soirées mondaines. Par les Quatre j'avais horreur de ça. Sûr qu'ils le savaient, sinon ils m'y enverraient pas si souvent. Absolument tout me mettait sur les nerfs dans ces petites fêtes. Le bruit, les rires perçant à m'en faire vriller les oreilles. Les ragots tous plus imbuvables les uns que les autres. Sans compter leur mine hautaine à tous quand ils me passent devant.
Oh si ça tenais qu'à moi, je leur en toucherais deux mots directement, mais j'ai déjà un peu trop récidivé faut croire. Et la punition pour ça était pire. Alors j'essayais tant bien que mal de rester à carreau, bien que leur simple vue suffisait à me faire grogner. Je tenais pas en place dans cette fichue armure. Monter la garde ? Très franchement si il y avait un soucis, comptez pas sur ma réactivité. Ça fait déjà une bonne heure que je fais le piquet à l'entrée à faire les cents sur un mètre carré, c'est déjà beau.
Je soupire et lève les yeux, traine des pieds. Je crois que niveau preuve de mon agacement, y a assez et j'en ai ma claque. Je tourne définitivement les talons à mon collègue de la soirée, qui à le mérite d'être nouveau lui. Il est évidemment surpris et met quelques secondes avant de s'indigner timidement. Continuant sur la route de mon éloignement, j'agite la main en l'air avec dédain.
❝ C'est bon, j'vais pisser. Tu peux bien garder l'entrée tout seul cinq minutes. ❞
Pas comme si je lui laissais vraiment le choix à vrai dire. La mine désabusé, je fais quelques longs pas jusqu'à me trainer un peu plus loin dans les jardin où m'attends un joli petit banc en fer forgé, devant une haie fleurie et bien taillée. Quelle idée de toujours vouloir les couper pour qu'il ressemble à des murs informes. Bref, peu importe, je réfléchirais à mon ambition de paysager plus tard.
Je m'écroule donc bruyamment sur le banc, en plein milieu avant d'étendre mes bras sur le dossier. Ils sont pas vraiment confortables, mais au moins l'armure évitait de me faire transpercer la chair. Je bascule alors la tête vers l'arrière dans un long soupire. J'espère qu'ils allaient bien tous restés cloitrés dans leur salle de réception, pas très envie de me faire déranger.:copyright: 2981 12289 0
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