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Meslial Bororo
Meslial Bororo
Roxeur (Avril 2018)
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Roxeur (Avril 2018)
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Rien Rien Rang : Arcanien/Arcanienne Meslial Bororo Squ7
Crédit Avatar : k_k_k_k_man
Date d'inscription : 25/08/2013
Messages : 210
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Métier : Apprenti guérisseur
Invocation(s) : Mama (Imaq)
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Meslial Bororo

Meslial Bororo
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Aventure #1 écrite Dim 25 Aoû 2013, 09:47
Meslial Bororo Law_bepo-2a2495c

I) Identité

Nom: Bororo
Prénom: Meslial « Méssial »
Sexe: Mâle
Age/date de naissance: 21 ans


II) Caractère

Depuis sont plus jeune âge, la procrastination est sa muse. Il n'aime pas beaucoup fournir d'efforts. Tout ce qu'il peut remettre au lendemain, si ce n'est à la semaine d'après, il le rejette. Il fuit tout ce qui est prises d’initiatives, responsabilités et décisions. Dès qu'il a une occasion de fuit ces devoirs, il en profite pour aller traîner dans une bibliothèque, la rue commerçante ou encore flâner dans des espaces verts, là où la nature est la plus pure pour simplement l'écouter... et le plus souvent  s'assoupir.

Malheureusement pour Bororo, il ne peut pas fuir éternellement. Plus qu'il ne le voudrait, il doit faire face à des obligations familiales allant des tâches les plus simples comme mettre la table allant à ses devoirs de nouveau guérisseur. Il en va ainsi depuis ses premiers parents, dans la famille, l'aîné devient guérisseur. Et le devenir n'est pas de tout repos, il faut connaître le corps humain comme personne, savoir identifier le mal, connaître la voie de la guérison approprié et savoir quand il faut donner la mort. La mort peut-être la plus paisible des voie, le meilleur des moindres maux. Dans ce sens, Bororo doit faire preuve de philosophie. Sa mère lui apprend à réfléchir, à user de sa matière grise dormante.

Le fait de devenir guérisseur n'est pas sans ressentir de stress. Et ce stress provient de l'attente. L'attente peut lui faire subir les pires martyrs alors qu'il sait relativiser l'épreuve à venir, il sait posséder les bonnes connaissances. Pourtant, il ne peut s'empêcher de ressentir ce stress et celui-ci se manifeste par quelques symptômes : une vessie plus fébrile que celle de sa grand-mère, un estomac qui se noue, la gorge qui se resserre, l'envie de cracher toutes ces tripes.

Cette attente a peut-être déclenché quelques habitudes vestimentaires, quelques manies pour tromper cette attente. Dans tous les cas, Bororo ne peut pas sortir en ville sans son chapeau fait d'un animal à fourrure beige à tâches plus foncées. S'il ne retrouve pas son artifice, il se met à faire les cent pas dans sa chambre, à transpirer abondamment, ses yeux s'exhorbitent. Il devient nerveux et à ce moment, il est capable de choses qui ne sont, à priori, pas de sa personne. Cela peut prendre des dimensions infernales et les conséquences seront gardées sous silence pour le moment.

Une petite chose qui serait intéressante de connaître pour ceux qui veulent faire souffrir Bororo est sa phobie des... peurs. Écrit comme cela, on ne peut pas vraiment comprendre. Cela s'appelle la phobophobie, la peur d'avoir peur. Imaginez lui faire croire à une peur, à quelque chose qui pourrait lui arriver, alors il commence à redouter cette menace, lui donne de l'ampleur, et voilà alors une crise. Un être particulièrement sadique pourrait aller très loin... Heureusement pour lui, cette peur d'avoir peur n'est plus qu'un lointain souvenir. Lorsqu'il était plus petit, des médecins, des guérisseurs voir des hommes de Dieux lui sont venus en aide et ont, en sorte, érigés un mur entre sa peur des peurs et ce dont il se souvient. Mais si quelqu'un venait à briser ce mur, ou alors s'il en venait à se faire souvenir à Bororo de ses psychoses...

Dernier petit point, Bororo dépense jusqu'au plus petit centime en chocolat.

Quant aux Invocations, Bororo n'a pas encore une idée fixé, il est toujours dans l'indécision. Certes, il a lu et entendu beaucoup de faits qui vantent les capacités des demi-dieux déchus, à quelle point ils peuvent se montrer utile, la beauté de leur trait, la magie qui coule dans leur veine ou encore le fait que les hommes ne peuvent se permettre de les laisser pourrir dans des cages encore plus longtemps, estimant qu'est venu le temps de leur libération. Mais, Bororo a aussi lu d'autres types d'écrits, à eu des conversations avec sa mère et en déduit et appris certaines choses. Le fait est que posséder une Invocation devient une sorte de relation d'esclavage, ce qui contraire au principe de la liberté et à celle de l'harmonie que les gens recherchent. De plus, le fait d'avoir un demi-dieu déchu à côté de soi en permanence n'est finalement qu'un phénomène de société, comme porter un certain type de vêtement car ceci est la mode. Bororo ne peut imaginer contraindre un être, quel qu’il soit, à lui obéir, à le suivre comme son ombre. Cela est plus fort que lui mais d'un autre côté, il y a la possibilité d'avoir un compagnon, quelqu'un ayant dans chaque fibre de son corps du savoir à ne plus savoir quoi en faire.

La question des Invocations ne se résoudrait que lors d'une confrontation physique avec l'un de ses êtres, qu'il soit en liberté ou enfermé...



III) Physique

Il considère son corps comme un trésor des dieux eux-mêmes. Il n'est pas musclé comme un chasseur, ce n'est pas un sportif, il ne fait pas plus d'efforts qu'il ne lui en faut, il passe son temps à grignoter du chocolat, et pourtant son corps est agréable à l’œil. Il est assez grand, pas maigre, juste ce qu'il faut de gras sur le ventre et dans les bras. Son visage n'a pas été touché par toutes ces petites maladies, ces petites boutons, ces erreurs de conception dès la structuration de Bororo dans le ventre de sa maman. Sa peau est lisse comme celle d'un ange.

Depuis maintenant trois ans, Bororo prend soin de son image. Depuis maintenant trois ans, Bororo à des poils qui lui poussent sur le visage. Il a décidé qu'il avait le devoir d'en faire quelque chose et de ne pas simplement les mettre à mort et les laisser se perdre au gré du vent ou couler dans les eaux dans lesquelles il se lave. Alors, chaque matin, il se rase les joues et le dessus de ses lèvres et à l'aide d'un petit ciseau, il fait en sorte de garder une certaine épaisseur.

Ses cheveux quant à eux ne sont pas vraiment visibles du fait qu'il porte toute la journée son chapeau. En fait, il en est certain qui se demandent s'il ne dormirait pas avec, s'il ne serait pas une partie de sa personne. Mais bien sur cela n'est que rumeurs. Bien qu'il n'y ait pas de fumée sans feu...

De plus, suite à quelques « gros » évènements de sa vie, c'est-à-dire des périodes où des épreuves importantes à ses yeux devaient avoir lieu, ce qui entraînait automatiquement un temps d'attente plus ou moins long, il a pu prendre des décisions qui paraissaient stupides aux yeux des autres, de ses parents par exemple, ou encore de Bororo lui-même. En fin de compte, il ne regrette pas ses actes, et irait même jusqu'à se féliciter d'agir sous des coups d'humeur comme ceux-là. C'est ainsi qu'il possède désormais à ses oreilles deux boucles d'oreille, sans fioritures, simple et de la couleur du soleil lorsqu'il commence à sombrer à la ligne de l'horizon. De plus, il possède quelques tatouages sur son corps. Ils ne veulent rien dire et cela gène un peu Bororo qui apprécie la beauté des formes et des couleurs, des symboliques attachées. Pourtant, celui qui se trouve sur sa main droite, -qui se trouve être une ellipse à quatre bras-, lui permet de s'évader de temps en temps. Les quatre branches se mettent à tourner et cette ronde lui permet d'échapper au temps. Le temps n'a plus d'emprise, il n'a plus conscience de cette notion de temps... jusqu'à ce que quelqu'un lui secoue l'épaule ou l'appelle avec un peu trop d'insistance.

Sa mode vestimentaire est plus ou moins semblable quelque soit le jour, la saison ou que sais-je comme autre facteur. Il porte un haut de toile fine, le plus souvent dans des tons sombres, muni d'une capuche qu'il n'utilise jamais. Il possède déjà un chapeau. Et s'il n'en avait pas, il aimerait ressentir les gouttes d'eau se créer un passage, traverser les ondulations de son visage, perler au bout de son nez... De plus, il porte des pantalons de toile fine qui lui permette de connaître une certaine liberté que ne lui accorderait pas des pantalons moulants qui symboliserait un certain attachement à... trop de choses.



IV) Vie

Famille: Mia Bororo : sa mère. Une femme qui a des rondeurs là où il faut. Blonde, des traits sauvages et un regard de sage. C'est une guérisseuse et c'est elle qui apprend à Meslial tout ce qu'elle sait et le fait de savoir réfléchir soit-même.
Esam Altihault : son père. Il ne porte pas le nom de Bororo car c'est dans les traditions de la famille des Bororo que de garder ce nom, le faire survivre au temps. Esam a accepté que sa femme ne change pas de nom. De son côté, il se proclame de temps à autre Esam Altihault ou Esam Bororo. Il aime joué sur le fait qu'il n'est pas de choix définitif. En  réalité, il a accepté de porter le nom de sa femme. C'est un charpentier.
Allista Bororo : sa sœur. Enfin, cela aurait du être sa sœur mais au cours de l'opération, il y a eut des complications. De ces complications, Mia a risqué sa vie, perdu beaucoup de sang mais a été guéri et bien suivi par une autre famille de guérisseurs. Malheureusement, la petite Allista n'a pas eu la même chance et est décédé au bout de six heures. Depuis ce jour, Mia Bororo n'a plus accouché...


Histoire: Dans trois jours, Meslial aura vingt et un ans. Pour certains, cela n'est qu'un anniversaire en plus. Une petite fête. Un moment de détente et de convivialité. Mais dans la famille Bororo, avoir vingt et un correspond à plus d'une chose et surement pas « un moment de détente ». En effet, il est de tradition dans la famille des Bororo que les futurs guérisseurs quittent le nid familial pour aller découvrir le monde, vivre des expériences, mettre en pratique tout ce qu'il ou elle a appris. Ce qui signifie que s'il ou elle découvre quelqu'un qui souffre d'un mal, le guérisseur ou la guérisseuse a le devoir d'aller le secourir. Mais il y aussi toute la partie philosophie, discussion le soir avec le parent. Toutes ces belles choses qui ne se trouve que dans les livres, les notions de Bien et de Mal. Toutes ces choses, il va les mettre à rude épreuve pendant une année. Au bout de cette année, s'il se trouve satisfait de ces expériences, il revient dans sa famille. Sinon, il doit rester une année de plus loin de sa famille. Mais dans le cas où il aurait trouvé le bonheur, il doit au bout d'un an revenir chez les Bororo afin de valider son année, de devenir un guérisseur reconnu, ensuite, il pourra retourner vivre où il le veut du moment qu'il n'échappe pas à ces devoirs de guérisseur. S'il ne respectait cet engagement, il subirait alors une punition dont les détails sont à ignorer.

Meslial se trouve dans son lit. Il vient d'ouvrir les yeux. Il fixe le plafond mais n'a pas bougé  d'un pouce. Il fixe le plafond et se dit qu'il ne lui reste plus que trois jours. Trois petits jours et après quoi, il devra partir, survivre, fournier des efforts. Cette perspective le fait souffler. A l'idée de fournir des efforts, il ferme les yeux, comme si ce simple fait pouvait lui permettre de fuir, de retourner dans un monde meilleur, un monde comme il peut en rêver. C'est alors que la lumière inonde sa chambre. Même les yeux fermés, la lumière l'éblouit. Il se blottit alors sous ses draps, espérant une fois de plus échapper à ce quoi il doit se confronter.

« Debout marmotte ! Le soleil est levé depuis bien longtemps. »

Mia Bororo, sa mère, son mentor et aussi une sadique qui lui fait fournir sans cesse des efforts. Un ange au sourire du diable.

Finalement, Bororo se lève, pose son chapeau sur sa tête, s'étira un peu les muscles endormis et sort de la maison en lançant un « 'lut ! » nonchalant à sa mère. Il a décidé qu'il devait profiter de ces trois derniers jours, revoir les endroits qu'il aime tant afin d'en garder quelques souvenirs pour l'année à venir.

La grande place. Il se souvient qu'il avait lâché négligemment la main de sa mère pour aller voir un stand où il y avait du chocolat. Un monsieur avec un bel embonpoint et un beau sourire lui avait proposé de goûter ces belles tablettes. Armé de ses cinq ans, Bororo se croyait invincible et dans le meilleur des mondes. Tel un aventurier, il avait affronté la foule, il avait esquivé, il avait roulé jusqu'à arriver au trésor. Alors, il s'était régalé. Quand sa mère l'avait retrouvé, l'air effrayé, il était assis contre le mur de l'échoppe, du chocolat plein la bouche et un grand sourire.

« T'en veux maman ? »

Alors sa mère avait pleuré de joie. Elle avait payé le marchand et l'avait remercié de l'avoir gardé. A ce souvenir, Bororo se dirigea vers la petite échoppe. Il y eut un regard complice, des banalités d'échanger et il acheta un peu de chocolat, en souvenir de ses tendres années et d'une mélancolie qui émergeait peu à peu.

La bibliothèque. Combien de temps a-t-il pu passer dedans ? Il a passé plus de temps à l'intérieur que dans sa maison. Pourtant, sa mère l'encourageait à partir de la maison. Peut-être le préparait-il à cette date, à son anniversaire des vingt et un ans. Dans tous les cas, il en a lu des livres. Et non pas que des traités de botanique, des anatomies du corps humain ou encore des livres de pensées d'anciens philosophes. Il a aussi dévoré beaucoup de livres, de compte-rendus magnifier par les auteurs sur les quêtes de chasseurs. Pendant quelques temps, il a pensé à échanger sa vie de guérisseur contre celle de chasseur. Puis, avant même d'en avoir parlé à ses parents, il en a déduit que cette vie n'était pas pour lui. Sans cesse en train de courir, de pister, de porter un lourd équipement. S'entraîner tous les jours pour ne pas mourir bêtement.Non, ce n'était pas une vie pour lui. Trop d'efforts. Et puis, il ne pouvait pas accepter l'idée de chasser, poursuivre une créature, l'abattre et la revendre. Cela le dépassait. Après tout, quels crimes ces animaux avaient-ils commis ? Celui de vivre ? Celui de ne pas vivre selon les règles préétablis par les hommes ? Ce n'était qu'un crime raciste et motivé par ces pièces étincelantes ! Non, cela n'était pas lui. Ce n'était pas ce qu'on lui avait appris, ce qu'il avait appris par lui-même.

Dans la bibliothèque, il rencontra quelques visages maintenant plus que familier. Il ne parlait pas beaucoup mais avait quelques relations. Il alla s'asseoir dans son coin favori. Un petit endroit éloigné de l'entrée, éloigné de ces groupes qui parlent à voix basses. Un endroit où la luminosité tombait sur un siège moelleux, de par une petite fenêtre en hauteur. C'était son coin. En fait, maintenant qu'il y pensait, à chaque fois qu'il venait, il n'y avait jamais personne. Ce pouvait-il que les bibliothécaires lui gardent cette place ? Non, c'était tiré par les cheveux. Une coïncidence. Mais il n'y croyait qu'à moitié à ces coïncidences. Il croyait que chaque geste avait son importance. Même le plus petit comme marcher dans cette direction pour rejoindre le foyer familial et non un autre.

Dans tous les cas, il avait commencé un livre et il voulait le finir aujourd'hui. Après, il n'en aurait plus le temps.

Quelques heures de lecture passèrent. La dernière page fut tournée. Les derniers mots s'attachèrent à ces pupilles. Il referma la couverture comme on renferme le couvercle d'une tombe. On dit adieux à une vie, à une formidable aventure, à une somme de connaissances et de souvenirs qui restent en votre tête. Alors son estomac se réveilla. Il grognait. Bororo sortit donc de la bibliothèque et se rendit compte que la lune s'était levé. Les lampes dans la rue s'était allumé. Il n'aimait pas beaucoup marché dans la foule mais le soir venu, dans la rue commerçante, l'ambiance était douce et chaude, les gens étaient souriants et la joie inondait toute la rue. Les échoppes et les stands présentaient milles et une choses colorées. Des poudres pour des potions aux herbes de cuisines. Des instruments de cuisine aux œuvres des artistes qui peignaient devant les yeux ébahis des enfants. Il y avait de tout. Il n'y avait plus de différence. C'était un moment de paix. Bororo s'arrête au milieu de la foule. Il repense soudain à ce que serait cette année sans toutes ces petites choses qui avaient bercées sa vie jusqu'ici. Il ne connaissait rien d'autre. Et cela le démoralisait.

Il flâna quelques temps, regardant sans vraiment voir, écoutant sans vraiment entendre jusqu'à ce qu'il décide que cela ne l'intéressait plus, qu'il voulait allez se coucher et oublier. Ouvrir cette porte qui n'était présente que lorsqu'il s'endormait. Partir vers ce monde qui ne causait aucun soucis et n'apportait qu'un bonheur sans rien demander. Quand il fut chez lui, sa mère le regarda avec bienveillance, elle ne lui fit pas une remarque sur le fait qu'il ne soit pas rentré plus tôt ou qu'il n'ait pas donné de nouvelles. Elle savait ce qu'il vivait. Elle était passée par là. Elle lui dit juste qu'il pouvait manger s'il le voulait. Il prit le sandwich, le mangea en silence et partit se coucher.

Il ne restait plus que deux jours avant le départ...

Il se réveilla par lui-même. Il était tôt. Il posa son chapeau sur sa tête et alla voir sa mère. Elle l'attendait. Elle avait quelques mots à lui dire. Elle lui expliqua qu'il ne pouvait pas partir une année sans se préparer. Il fallait qu'il se prépare un sac où il y aurait des ingrédients, des ustensiles et quelques livres. Mais il ne fallait pas qu'il en prenne trop. Il fallait que ce soit un sac de voyage assez léger mais en même temps chargé au maximum. Il fallait qu'il trouve un juste milieu. Sa mère lui parla du sac qu'elle avait constitué lors de ses vingt et un ans. Elle lui dit ce qu'il lui avait bien servis, ce qui s'était révélé inutiles et ce qu'elle aurait du avoir sur elle. Une larme coula sur sa joue et elle ne l'essuya pas. Meslial n'en fit pas la remarque. Il fallait savoir garder le silence lorsque cela était nécessaire et avoir la force de ne pas poser les questions qui fâchaient. Il acquiesçât devant tous ces conseils. Sa mère lui donna alors quelques pièces et lui dit de passer la journée à constituer son sac. Meslial s'empara des pièces et s'en alla. Il fallait d'abord qu'il se trouve un bon sac puis, il faudrait qu'il réfléchisse à ce qu'il devait trouver et cet endroit était tout trouvé : le parc.

Il alla d'abord dans la rue marchande et regarda ce que le vendeur avait comme choix. Tout de suite, il sut qu'il voulait ce sac, un sac en bandoulière. Il était grand sans trop l'être. Il était facile d'accès. Il était dans une toile résistante et pourtant assez fine. Il était parfait et il l'acheta. Puis il se dirigea vers les bois qui se trouvaient à l'intérieur même de la cité.

Les bois. Lorsqu'il avait dix ans de moins, il lui arrivait fréquemment de sortir avec ses parents, ils marchaient alors dans toute la cité, mais c'était toujours dans les bois, ces espaces verts naturelles qui charmaient le plus le petit Meslial. Il lui arrivait de s'arrêter, de fermer les yeux et de ne plus bouger. Au début, ces parents craignirent un mal et ils secouèrent leur fils. C'est alors que le petit Meslial pleurait et ils n'en comprenaient pas la raison. Puis une moitié d'année passa, le petit Meslial agissait toujours de la même façon sauf qu'en ce jour, il parla. Il expliqua que c'était plus fort que lui, qu'il aimait plus que tout écouter la musique du vent dans les arbres, les pépiements des oiseaux et la douce chaleur du soleil se poser sur sa peau. Bien sur, ces mots n'étaient pas aussi beau que ceux-là mais là était l'idée. Alors Mia et Esam sourirent, leur enfant aimait juste la nature. Peut-être était-ce eux qui n'étaient pas normaux car ils n'entendaient plus la nature. Alors, ils encouragèrent le petit Meslial à continuer à écouter la nature mais il ne devait plus le faire en plein milieu du passage car cela n'était pas bien vu et faisait peur. Il ne comprit pas mais, à partir de ce jour, il se cacha au regard des autres, s'allongeait et laissait le temps perdre de son emprise sur ses idées. Il aimait plus que tout cette sensation.

Il s'allongea dans l'herbe, les mains derrière la tête, une jambe pliée, l'autre passant en dessous. Puis il réfléchit. Il se fit la liste de tout ce que sa mère aurait aimé prendre si elle devait refaire ce voyage. Puis il pensa à ce qui avait changé depuis son époque, les maux qui n'étaient plus de ce monde, ceux qui étaient parus. La liste changea donc. Puis, il ajouta quelques herbes qu'il aimait particulièrement pour leur goût ou leur senteur ou bien encore pour leur forme et couleur. Ensuite, il pensa à ce qu'il devait emmener comme livres. Il décida qu'en prendre trois suffirait. Alors il choisit sans hésiter : le livre sur les plantes, le livre sur l'anatomie et enfin un recueil de fables et de légendes. Suite à quoi, il alla faire ses courses, du faire des compromis au vu de l'argent qu'il avait et revint chez lui. Il passa le reste de la journée comme il avait passé toutes les autres avant puis il alla se coucher.

Il ne restait plus qu'un jour...

Il passa ce jour avec sa mère. Ils revirent tout ce qui était important. Il eut droit à une quantité innombrable de questions. Ainsi qu'à des élévations de voix ou encore à des prières de sa mère. Enfin, elle réagit comme une mère se le doit. Elle veut le meilleur pour son fils, s'inquiète de le laisser allez seul. Mais finalement, elle sait que tout ira bien. Elle connaît les capacités de sa progéniture, elle sait ce que sont ses faiblesses et ses forces. Son enseignement était bon. L'écoute de son fils tout autant. Elle a toute confiance mais essaie de le brusquer un peu, de lui rafraichir la mémoire sur des choses qui pourraient se révéler essentiel et qu'il aurait pu oublier.

*Il oublie si facilement de temps à autre !*

Puis vint le moment où il faut aller se coucher. Le repos est essentiel à tout voyage et il se peut qu'il en manque les prochains jours.

Et il ne resta plus que la nuit avant le grand départ...

Le lendemain, son père et sa mère l'attendait au pas de la porte, qui était ouverte. Ils étaient tous les deux souriants. Alors qu'il avait franchi le pas de la porte, sa mère l’appela. Meslial se retourna et vit alors le présent que lui offrait sa mère.

« Voici l'anneau de l'Ouroboros. C'est un symbole familial. Il te permettra de ne pas oublier quels sont tes devoirs et ta famille. Fais-en bon usage. »

« Bonne route fils ! Et fais en sorte que l'on soit fier de toi. Que le nom des Bororo soit murmuré sur tout le continent et qu'il le soit en éloges ! »

Une telle démonstration d'émotions et de paroles venant de son père était peu commun. Il s'empara de la bague et partit précipitamment. Il ne voulait pas que son père le voit pleurer. Il ne pleurait pas de tristesse mais de joie. Il comprenait la grandeur de sa famille, il mesurait l'ampleur de sa tâche et cela se résultait par grosses et chaudes larmes.

Il regarda le ciel encore pâle et naissant de ce nouveau ciel. Il partait à l'aventure ! Son aventure !



V) Autres

Métier: Guérisseur

Signes particuliers: Un chapeau qu'il ne peut quitter sans faire une crise. Quelques tatouages sur le corps. L'anneau de l'Ouroboros, symbole de sa famille de guérisseur.

Durant un an, Bororo doit découvrir le monde de par lui-même, il doit voyager, confronter ses connaissances théoriques et pratiques à travers le monde. Pour cela, il est confronté à plusieurs stratégies : partir le plus loin possible et découvrir au maximum le continent, ou encore se cantonner aux alentours proches de la ville de Lüh, découvrir les petits villages, les forêts et autres merveilles de la nature, mais il peut aussi avoir à revenir dans la ville de Lüh si son devoir de guérisseur. Il ne peut pas dire non à un proche, à une personne quelle qu'elle soit de refuser de soigner car cela serait totalement idiot, mais le but est avant tout de voyager et de s'éloigner de sa ville natale.


Rêve, ambition: Découvrir le monde, se forger une expérience et revenir au bout d'un an pour devenir un véritable guérisseur.

VI) Hors Jeu

Comment avez vous découvert ce forum? Un peu par hasard, sur un top forum il me semble.
Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum? Je n'en ai pas vraiment vu en fait. Mais si cela est l'histoire des Invocations, la relation avec l'Humain, alors j'aime beaucoup !
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Aventure #2 écrite Dim 25 Aoû 2013, 10:40
J'aime cette petite inversion "nom/prénom" sans doute pour éviter les confusions, mais je t'appellerais toujours Bororo je crois x)

BON JEU
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