Owan est une invocation au tempérament égal. Le demi-dieu est doté d’un caractère calme mais intense. Son opinion est toujours perçante et réfléchie, ses paroles mesurées mais tranchantes. Il éprouve rarement la colère ou l’allégresse, pas plus que la joie ou la tristesse. De tout temps il a considéré sa création comme servant la neutralité et la mesure. A l’époque son but était de maintenir l’équilibre mais aujourd’hui il tente surtout de maintenir un regard neutre sur ce qui l’entoure…neutre mais intransigeant. Attention cela n’a plus pour but de maintenir un quelconque équilibre, il n’y croit plus. A l’époque il aidait tous les voyageurs dans leurs périples ou les sédentaires à se déplacer pour avancer et vivre au mieux mais ce n’est plus le cas. Depuis l’avènement des hommes il considère que les êtres vivants, y compris les hommes, doivent s’occuper d’eux même. Le renard a changé d’avis sur sa mission initiale et considère n’être là que pour aider ceux qui s’aident eux même. Il ne cherche pas à équilibrer mais à soutenir ce qui en vaut la peine à ses yeux et il n’aide que ceux qui s’en donnent les moyens.

Il n’a jamais réellement eu d’avis sur ce qui l’entourait. Il n’a pas plus souhaité la naissance des hommes qu’il ne l’a refusée. Si cela devait se faire alors advienne que pourra. Par la suite il n’en a pas voulu aux hommes d’évoluer comme ils l’ont fait et il n’en a pas non plus voulu aux dieux de l’avoir enfermé. Sa vision est devenue fataliste. Si cela devait arriver alors c’est qu’il y avait une bonne raison. Il n’est là que pour aider ceux qui le méritent. Ce qu’il faut comprendre c’est qu’Owan n’aidera pas une personne dans le besoin si elle se laisse aller. Il n’aidera pas une personne sur le point de mourir si elle a abandonné et ce même si c’est injuste. Ne seront aidé que ceux qui en ont la motivation.

Owan a des valeurs mais plus de sens moral. Il donne beaucoup d’importance à la force de caractère, au courage, à l’honneur, à l’altruisme ou à l’abnégation. Par contre tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. Si pour sauver une personne il faut en tuer une autre alors cela ne lui pose aucun problème. Il n’accorde aucune importance à la morale commune ou au regard des autres. Il se sent très lié à ses valeurs nouvelles valeurs.

Voilà en gros ce qu’est la philosophie d’Owan. Il n’a plus de limites. Il est plus proche de la partie « lumière » de son élément que de la partie « chaleur ». Il a une vision globale et éclairée des choses. Son problème c’est qu’une fois sa décision prise il est comme un laser et c’est souvent irrévocable.

Le point sur :
Son comportement vis-à-vis des autres :
Il considère les autres invocations et les humains comme des êtres vivant pensant. C’est tout. Il ne les aime ni ne les déteste. Il peut parfois se lier d’amitié avec ou en détester certains comme tout à chacun. Il n’a aucun à priori, pas de préférence ou de préjugé sur ces deux « espèces ».
Son comportement vis-à-vis de la nature :
Il l’aime. Il aime sa grandeur, sa force, sa beauté. La nature est pour lui une force irrésistible qui, même si elle est malmenée, blessée, tuée, continue toujours inexorablement de fonctionner. Il n’en a aucun doute et aspire à être le plus proche d’elle.
Ses qualités :
Calme, réfléchi, pragmatique, perspicace, persuasif, altruiste (s’il le décide), volontaire et très sur de lui.
Ses défauts :
Trop sûr de lui, sans moral réelle, peu enclin à l’empathie. A trop vouloir être détaché de ses sentiments il en perd parfois ce qui est réellement important pour lui.
Ses rêves :
Au fond, même s’il ne se l’avoue pas à lui-même, il aimerait trouver la force de redevenir plus proche des autres êtres. Il voudrait trouver le moyen de ressentir des sentiments fort et vivre pleinement, sans contrainte. Il aimerait se libérer des obligations qu’il se croit obliger d’accomplir.
Ses peurs :
Owan est un maniaque du contrôle. Il a peur lorsqu’il perd pied ou ne sait pas comment réagir à une situation. L’imprévu ne lui plait guère. Il a surtout peur de ne plus jamais pouvoir parcourir le monde comme il le faisait avant d’arriver dans sa cellule.
Ses goûts :
Owan est devenu très solitaire aussi aime-t-il le calme et la paix. Il a, à l’inverse, une tendance à apprécier les défis. Cela le stimule et lui change de son quotidien. Il aime donc les jeux d’esprit ou physiques.
Son point de vue sur les humains et la décision des dieux :
Il n’en a que faire. Ce qui va compter dans son jugement seront les actions de la personne quel qu’elle soit. L’humanité dans son ensemble lui semble difficile à comprendre. Il y a trop de profils et paramètres différents. Il sait que les humains créés par les demi-dieux ont été trop loin et ont été idiot en détruisant le sol qui leur a donné naissance mais il sait aussi que tous n’étaient pas comme ça. En ce qui concerne les humains créés par les dieux Owan est persuadé qu’ils ont une meilleure raison de les avoir créé que le simple fait de punir les demi-dieux. Il ne peut en avoir la certitude mais il croit que c’est aussi une façon de donner une deuxième chance à l’humanité en lui imposant de nouvelles règles. Il s’efforcera de les aider à s’améliorer. Même si son propre concept de ce qui est bien ou mal est très particulier, et il en est conscient, il fera son possible pour amener la création des dieux vers un chemin plus « utile ». Il ne pense pas qu’il y a de bons ou de mauvais choix car cela est, de son avis, très subjectif. Il se dit simplement qu’il y a des choix plus judicieux que d’autres pour améliorer l’existence global des êtres vivant. Alors il va chercher…. Si un jour il sort de sa prison.
Son vécu de l’enfermement :
Owan n’en veut ni aux dieux, ni aux hommes, ni à sa prison. Pour lui les évènements malheureux ont amené cette situation. Il n’a rien à prouver à personne. Il ne doute pas qu’un jour il sortira. Il ne rêve pas de puissance, juste d’être tranquille et de pouvoir améliorer les choses. Il manque juste de stimulation aussi aimerait-il sortir mais c’est tout. Il est pragmatique et patient…très patient.

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Owan a la forme d’un grand renard blanc possédant quelques attributs des loups. Son corps est élancé et puissant mais pas lourd, oscillant entre la finesse du corps des renards et la puissance musculaire des loups. Il est vif, rapide et prodigieusement habile. Il mesure 1m50 au garrot et ne pèse que 45 kilos. Son pelage blanc vire parfois au crème fonction de l’éclairage. Des rayons et flammes colorés jaillissent pas gerbe de son dos et ses pattes avant. Elles ne sont pas chaudes, c’est un effet de lumière. En effet Owan est une entité de feu mais est surtout lié à la lumière. Les gerbes de feu qui l’entourent peuvent changer de couleur en fonction de ses humeurs. Majoritairement orangées les flammes prennent parfois des couleurs vert émeraude lorsqu’il se sent bien, rouges quand il fait des efforts ou souffre, bleues lorsqu’il réfléchit, blanches quand il est énervé, pourpres quand il est triste et dorées le jour où il trouvera un/une compagnon/compagne de vie. En plus des flammes le pelage blanc du renard est parsemé de glyphes rouges. Il est né ainsi, elles n’auront de signification que lorsque quelqu’un leur en donnera. Enfin sa tête est typique des canidés de son espèce : un long museau fin, de fines oreilles, de puissants crocs fin et aiguisés et des yeux en amande si prononcés qu’ils en sont presque bridés. Au fond de ces yeux se trouvent deux pupilles de couleur orangée qui virent parfois à la couleur de l’ichor lorsqu’il porte un intérêt suffisant à quelque chose.

A savoir, Owan est né hermaphrodite. Par facilité il se décrit comme un être de genre masculin mais il n’a en fait aucune notion de genre réelle sur lui-même. Sa voix est d'ailleurs toute particulière puisqu'elle est composée à la fois d'une voix de basse ( voix d'homme grave) et d'une voix de mezzo-soprano (voix de femme medium), ce qui peut être assez déroutant au départ.

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Sous sa forme humaine il prend l’apparence d’un jeune homme androgyne. Il pourrait d’ailleurs facilement se faire passer pour une femme. On lui donnerait dans les 18 ans. Bien battit mais fin. La peau sombre, très mat et les yeux en amande bleu. Il a les cheveux mi long et bruns. Quant à sa voix elle perd sa double tonalité et devient celle d'un ténor. C’est une forme qui ressemble beaucoup à Owan dans son anatomie mais très peu dans ses couleurs. Comme si elle était l’inverse de son côté lumineux…en dehors de ses yeux.

Lorsqu’Owan est né il était déjà calme et pragmatique. Rien ne semblait pouvoir le surprendre. Sa seule joie était de parcourir le monde et de découvrir sans cesse. Il était la plupart du temps sous la forme d’une source de lumière éthérée se déplaçant à des vitesses prodigieuses en frôlant le sol. Il parcourait sans cesse le monde à une allure vertigineuse à tel point que l'on ne voyait parfois qu'un flash léger.

Owan a été créé par les dieux dans le but de guider les voyageurs et de protéger les lieux qui le doivent. Il avait pour mission de détourner les animaux les plus inconvenants à un lieu vers d’autres endroits. Il était un intermédiaire, il régulait la population des différents lieux qu’il parcourait afin de les rendre plus viable. Si un animal venait à détruire un lieu par sa présence Owan était chargé de le mener ailleurs, vers un lieu plus approprié. Si certains s’égaraient il les ramenait au bon endroit et ainsi de suite. Il était le guide, le gardien des lieux et des passages. Sa lumière était irrésistible, un appel, un vecteur entre les lieux mais aussi des mirages et un moyen de détourner les passants. Il connaissait les endroits les plus reculés, les plus secrets et dotés des espèces les plus rares. Il voyait au delà des murs, à des lieues, et voyageait aussi vite que la lumière. Explorateur, pisteur et chercheur, il aimait voyager, découvrir et connaissait presque chaque recoin du monde.

Lorsque certains de ses confrères parlèrent de créer les humains il ne s’y opposa pas. Il n’avait pas d’avis sur la question et était bien trop occupé par sa tâche qu’il prenait très à cœur.
Lorsque les premiers hommes se mirent à détruire les lieux qu’il protégeait il tenta de les guider comme il l’avait toujours fait. Certains suivirent la lumière qu’il représentait. D’autres continuèrent inlassablement à détruire les endroits que le renard chérissait. Avec les années Owan se mit à dépérir. Ne comprenant pas la folie des hommes il finit lui-même par devenir fou. Afin de protéger les passages il commença à attaquer les hommes. Il les aveugla, les brula, les déchiqueta…mais cela ne suffisait pas. Il vit les créatures diverses et variées fuirent. Certains tentèrent de se défendre mais au final, ils fuirent. La nature disparaissait et il n’y pouvait rien. Il finit par en vouloir à ceux qui ne se battaient pas. Il avait souffert milles morts mais était toujours revenu se battre. Il ne comprenait pas que la nature puisse perdre ainsi alors il décida qu’il avait mal compris son rôle. Il n’était pas là pour maintenir un équilibre mais pour aider ceux qui le méritaient. Ceux qui se battaient seraient ceux qu’il aiderait. Il lutta alors de toutes ses forces mais avec les années il perdit jusqu’à la capacité de prendre sa forme lumineuse. Il se mit alors une dernière fois à parcourir le monde, inlassablement, meurtri, déchiré, jusqu’à ce que ses flammes et sa lumière s’éteignent … et que les dieux réapparaissent.

Lors de leur retour, d'abord surpris puis furieux, il entamèrent la destruction du monde... Owan en conçut un malheur infini. Alors qu'il voyait le monde se faire détruire il pleura milles lamentations. Il avait tant aimé et parcouru ce monde. Puis les dieux décidèrent de tout reconstruire et de redonner une chance à la création.

Le demi-dieu de lumière comprit alors que ceux qui représentaient la nature pouvaient aller jusqu’à tout détruire pour reconstruire. Les dieux, la nature, n’abandonnait pas, elle s’adaptait, changeait, évoluait. La fin n’en était pas une. Elle ne fuyait pas, elle se battait. Même entièrement détruite par les hommes, même détruite par elle-même elle renaissait. Il ressentit alors un puissant et profond respect envers elle et les dieux.

Il comprit que les hommes n’étaient pas fautifs, en tout cas pas tous. Il en allait de même pour les animaux et même pour les demi-dieux. Chacun avait le droit à une chance de prouver sa valeur. Il savait maintenant que les êtres pensant, demi-dieux, hommes, monstres ou animaux étaient tous différents et ne méritaient pas tous une aide. Mais la nature était au-dessus de cela. Elle était si belle qu’il lui voua une adoration sans faille et lorsque les dieux punirent les demi-dieux il ne dit rien et accepta son sort. Il se laissa enfermer, non sans tristesse mais sans un râle ni même une lamentation. Il vit les demi-dieux en colère ou résignés, cracher, jurer, hurler, pleurer ou parfois, comme lui, se résigner, comprendre ou accepter. De la même manière il accepta la nouvelle humanité et se dit qu'elle serait surement bien différente car créée par des êtres plus sages. Il comprit qu’eux, les invocations, devraient se racheter et faire mieux.

Aujourd’hui il médite sur sa condition, seul au fond de sa cellule. Sombre, froide, humide… elle ne retrouve des couleurs et ne se réchauffe que lorsqu’il fait passer ses épreuves. A l’heure actuelle déjà 7 humains ont tenté leur chance. Aucun n’a trouvé en lui la volonté de passer toutes les épreuves. Une partie d’Owan aurait aimé qu’ils réussissent pour pouvoir sortir mais il était patient. Rien ne saurait l’obliger à choisir comme compagnon un être qu’il ne respecterait pas. Il attend…

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