● Nom : -
● Prénom : Kanan
● Sexe : Mâle
● Élément associé : Terre

Pacifique et solitaire,
Jamais il ne s’est mêlé aux humains, rarement aux autres demi-dieux, il préférait veiller sur la forêt ainsi que les créatures qu’elle habitait. Il vivait paisiblement, aimant, soignant ce qu’avaient créé les dieux. Les conflits ne l’intéressaient pas, il restait la plupart du temps sans avis. Il était ce qu'on pouvait appeler comme un être neutre. Jamais, il ne prenait parti dans ces conflits qui ne l'intéressaient point. Jamais, il ne se mêla des affaires de ses congénères.  Ce fut le cas lors de la création des êtres humains. Il n’y montra aucun intérêt jusqu’au jour où ces derniers s’en prirent à la forêt.

Méfiant et rancunier,
Il est rare que Kanan donne sa confiance, cela depuis la nuit des temps. Et les humains n’ont rien arrangé. Il a vu les hommes détruire ce qu’il avait de plus cher à ses yeux et ce durant des années sans pouvoir réellement faire quoique ce soit. La rancune est grande envers ces derniers ainsi que ses congénères qui les avaient créé. L’intervention des dieux fut une véritable libération pour lui et sa punition un véritable enfer. Malgré le fait que les dieux affirment que les humains ne pourront plus créer cette effroyable technologie, Kanan craint que tout recommence.

Aimant et curieux
L’amour qu’il a pour la nature n’a pas de limite. Malgré sa rancœur envers les humains, il se voit rêver d’être enfin libéré afin de rejoindre les forêts, marcher dans l’herbe, accueillir les oiseaux sur ses bois. Et même si sa fierté ne le permet pas de l’avouer, il reste curieux de rencontrer ces humains et de voir leur évolution. Car depuis sa naissance, Kana a toujours eu soif de connaissances Il aime apprendre, comprendre aussi. Il observa durant des siècles, voir des décennies les créations de ses pères et ses mères. Il ne se contenta pas de les regarder, mais également de comprendre leur évolution et leur comportement. Il aime fouiller, il déteste lorsqu'on lui cache des choses.

Franc et sans humour
Ayant surtout vécu dans la forêt avec les animaux, Kanan n'a pas l'habitude de mentir. Il dit assez vite ce qu'il pense et lui passe par la tête, sans vraiment savoir ce qui pourrait être mal pris. Il prend également tout au premier degré et ne comprend pas toujours les subtilités et l'ironie. Il lui arrive donc d'être parfois un peu décalé.

Si on devait le comparer à des animaux, alors il serait une espèce de mélange de loup et de cerf. Sa tête est semblable à celui d’un cerf. On y trouve  plusieurs marques, symboles, tatouages, qui longent son front jusqu’à son museau et ses yeux. Il y a ensuite ses bois imposants sont sa fierté et portent des lanternes. Ces lanternes projettent une lumière mystérieuse verte. On ne serait dire ce qu'est réellement cette lumière qu'elles projettent, mais on suppose qu'elle est la source de ses pouvoirs. Il possède également de longues boucles d’oreilles. Ses yeux quant à eux, sont généralement noirs, mais deviennent lumineux et blanc lorsqu'il se tient prêt à activer ses pouvoirs.

Son corps entier est constitué d’une fourrure blanche, sauf sur son dos qui est fait d’herbe. Il arrive parfois qu’il y pousse des fleurs. Ses pattes avant sont des pattes de loup munies de longues griffes acérées alors que celle de derrières sont en sabot, similaire à un cerf. Sur son ventre, on retrouve également des marques de la même couleur que sur sa tête.

Finalement, il possède une longue queue touffue qu’il traîne généralement derrière lui ou qui lui sert à porter, attraper des objets.

Aperçu, corps entier:

La forme humaine qu'il prend généralement est celle d’un jeune homme entre 20 – 25 ans. Sa taille est d’environ un mètre soixante-dix-huit. Ses cheveux sont blonds et courts, mais ébouriffés. Il garde ses tatouages et préfère garder également ses cornes, par fierté.

Forme humaine:

● Histoire:

Je suis enfermé dans une pièce sombre et froide où les douces caresses du soleil ne peuvent m’atteindre et où aucune herbe ne pousse. Ici, où aucune créature, aussi petit soit-elle, ne vit, j’attends. J’attends silencieusement que le chagrin et la rancune qui me rongent finissent par m’emporter. Où ? Je ne sais pas.

Mais je rêve d’un endroit. D’un endroit fleuri où les arbres majestueux dominent les horizons, où leurs feuilles protectrices chantent au gré du vent, où le sol abrite mille-et-un trésors, où les rivières et les lacs deviennent des points de rencontres uniques, où le chant des oiseaux bercent mes journées et surtout où les humains n’ont jamais existés.

Je me souviens d’un endroit similaire à mes rêves avant que l’homme ne soit créé. Mon rôle était de veiller à la bonne santé des créatures qu'abritait les vastes forêts. Mes lanternes étaient leur guide, je les soignais ou aidais leur âme à partir. Il en valait de même pour les arbres et les plantes. Rarement je me mêlais à mes frères, car je n’avais aucun souhait à prouver ma puissance ou mon intelligence. J’aimais simplement passer du temps en compagnie des créatures que nos pères et mères avaient créées.

J’appris plus tard, la création de l’homme par mes frères et sœurs. Je n’y prêtais que très peu d’intérêt. Peut-être est-ce là ma plus grande erreur ? Tandis que les miens observaient les prouesses de leurs créations, je continuais à effectuer mes tâches en prenant soin de rester à distances des hommes. Ceux-ci n’étant que l’invention, la distraction de mes frères et sœurs, je ne souhaitais pas les rencontrer et préférais les ignorer.

Cependant, plus les années passèrent, plus un mal, qui m’était alors inconnu, rongeait peu à peu ce que j’avais de plus cher ; les créatures et la forêt souffraient de ce qu'on appela plus tard "la pollution".  Puis, les hommes commencèrent à raser les forêts, tuer, pire torturer les créatures qui y habitaient jadis. Les hommes devinrent incontrôlables et ce fut impuissant que je les vis agir.

Mes pouvoirs disparaissaient, me rendant inutile... Je me retrouvais désarmé, désemparé face à la tragédie qui anéantissait tout ce que je chérissais.

La colère, le chagrin m’envahirent rapidement. Et je dois dire, avoir été ravi de voir nos pères et mères effacer leur existence. Néanmoins, la sentence pour mes congénères et moi-même fut lourde. Nous fûmes enfermés pendant des siècles à devoir attendre la libération de nouveaux humains. Ma rage fut grande, mais pas autant que ma tristesse et mon désespoir.

Pendant des années, mes larmes coulèrent à l’idée de ne plus jamais pouvoir marcher sur l’herbe. Aujourd’hui, seul dans ma prison, j’attends qu’on me libère, que cela soit de la main d’un humain trop sûr de lui, ou par le chagrin qui empoisonne mon âme.

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