I) Identité● Nom: du Valkyr
● Prénom: Saskia
● Sexe: Féminin
● Age/date de naissance: 27 ans
II) CaractèreDifficile de vous répondre. Si ça ne tenait qu’à moi, je me dirais combative, courageuse et réfléchie, mais si l’on écoute mon maître d’arme et mes supérieurs, je suis une tête brulée qui veut absolument être la meilleure. La réponse se situe certainement à mi-chemin de ces point de vue. Je me crois facile d’approche dans le privé, on m’a inculqué les bonnes manières et bien que je ne m’en serves pas aussi souvent que mes proches le souhaiteraient, je ne manque que rarement de respect à autrui, et c’est dans ce cas souvent volontaire. Je suis directe dans mes propos et impulsive dans mes actes, sauf quand la vie de mes hommes dépend de moi. La flamme que je suis dans le privé devient alors un esprit de métal froid et implacable. J’apprécie diriger, je me sens douée à cela, mais je reconnais manquer d’expérience pour mener une armée sur le champ de bataille, un groupe soudé et efficace voilà ce que j’aime, utiliser à bon escient les capacités de chacun dans une situation critique tel est ma capacité.
Quand je quitte mon poste je redeviens la jeune femme que j’aurais sans doute dû être la majorité du temps. Joyeuse et un peu trop joueuse, j’aime la fête et les problèmes. Je me retrouve parfois à trainer avec ceux que j’aurais arrêté de jour, car je ne me sens libre qu’en savourant chaque facette du monde qui m’entoure. Jusqu’à l’instant où je passe de nouveau mon armure.
J’aime la gente féminine, trop profondément, trop sincèrement. Je ne saurais vous dire si c’est dû à mon éducation de soldat, ou simplement car les dieux m’ont voulu ainsi. Mais c’est un fait, je suis ce je suis. Je sais que je devrais avoir honte, je le vois dans les yeux des rares personnes qui savent, je le sens dans l’air de ce monde qui m’abrite, les gens ne comprennent pas, les gens jugent. Qu’ils aient raison ou tort m’importe peu, je ne puis aller contre mon cœur et mon corps.
J'ai peur de peu de choses, l'entrainement et l'expérience ont finit par endurcir l'enfant que j'étais. Mais j'ai la sensation profonde d'un mal-être. Celui de finir ma vie dans une servitude injuste, condamnée à servir privée de ma liberté et de mes choix. On pourrait dire que ma peur la plus profonde est donc d'être l'égal d'une invocation, enfermée dans une liberté mensongère, loin de leur véritable nature, quelle qu'elle soit. La mort me prendra avant que je ne sacrifie ma liberté. C'est elle qui me guide, elle que j'espère et crée dans chacun de mes actes. Je pense que si je devais définir un but à ma vie ce serait de trouver une véritable liberté, celle dans laquelle je n'aurais rien à cacher de moi et que mes parts les plus sombres pourraient percevoir la lumière.
Je n'avais jamais vraiment pris la peine de réfléchir aux invocations avant mes missions lointaines. Tout comme les dieux elles faisaient partie de ma vie et de mon monde sans impact réels sur eux. Je ne suis pas croyante, je ne pense pas que les dieux soit bon par nature, ils sont des êtres vivants, bien plus puissants et complexe que nous. Mais ils ont leurs rêves et leurs peurs tout comme moi, et cela peut les mener à la joie comme à la colère. Espérons la première, craignons la deuxième, voilà ma conclusion, même si je souhaite n'avoir à vivre aucun des deux.
Pourtant le jour où j'ai vu l'un de mes camarades tranché en deux dans les pattes d'un monstre, j'ai su que l'équilibre entre le mondes des hommes et le chaos était bien plus instable que je l'aurais crû. Un seul atout nous a permis de survivre et dominer Arcane, les invocations. Ces êtres que je préférais ignorer, honteuse de leur conditions, sont devenu à mes yeux une forme d'espoir, celui qui permettrais de changer les choses. Je ne sais pourquoi les dieux les ont punis et mis à notre service, mais si je devais donner mon avis, je crois que les invocations représentent le pire et le meilleur de ce que nous pourrions être, ainsi que la clé pour y accéder.
III) PhysiqueJe suis grande, pas immense mais il m’arrive tout de même assez régulièrement de baisser les yeux en croisant les dames de la cours. Mon corps à garder toute sa féminité malgré mon entrainement rigoureux, j’ai des courbes épanouies de jeune femme, et des muscles finement dessinés. J’ai des longs cheveux blonds souvent tressé, qu’on dit enflammé autour de moi, surement à cause des reflets cuivré que leur donne la lumière, et mon regard est d’un bleu glacial. Associés à mon teint de peau clair, cela me donne un air presque surnaturel parfois, un contraste de feu et de glace, comme ma personnalité. Je suis facilement habillé comme un garçon, même quand je ne porte pas mon armure, je suis alors le plus souvent dans des tenues d’équitation ou de combat que j’ai fait légérement retravailler pour en faire des tenues publiques viable. Je ne porte des robes que lors des cérémonies ou des bals, souvent à contrecœur malgré la réelle beauté que certaine me donne.
IV) Vie● Famille: Les du Valkyr sont une ancienne famille, nous luttions déjà lors de la rébellion ardente, notre sang a coulé pour l’unification. Nous avons marché avec le peuple sur Aspéra. Ma famille fut récompensée pour tout cela, des terres et un nom, voilà ce que nous avons obtenu. Qui nous étions et d’où nous venions, aujourd’hui cela est oublié, et je crois que cet oubli a été fortement encourager par mon grand-père, un homme dur mais juste parait-il, moi je ne l’ai jamais connu. Mon père est sensé lui ressembler, je suis certaine qu’il a le coté dur en effet, pour ce qui est de la justice, disons qu’il a dû la perdre en chemin. Je ne sais pas vraiment ce que signifie le mot famille, en dehors du lien de sang, ma mère est morte alors que j’étais jeune, je me souviens juste de la douceur de sa main sur ma joue. Quand à mon père, c’est un homme implacable et froid, j’aime mieux l’ignorer, et il me le rend bien. Si je devais choisir qui est ma famille, alors je n’en sélectionnerais qu’un, mon maître d’arme, Ulrik, il est près de moi depuis mon enfance, c’est l’un des guerriers les plus réputé du royaume. Malgré ses manières abrupte et son ton bougon, je ne doute en aucun cas de son affection pour moi, il a plusieurs fois tenue tête à mon père sur mon éducation, et je crois qu’il est le seul homme dont il a peur, soit par crainte de perdre ses services, soit à cause du tranchant inarrêtable de sa lame.
● Histoire:
Je suis née il y a vingt-sept années, dans le domaine familial, je n’ai que peu de souvenir de mes toutes premières années, je me souviens de rires, de couleurs et de chaleur, j’étais heureuse à cette époque, comme tout enfant devrait l’être au début de sa vie. C’est à ma sixième bougie que les choses basculèrent, ma mère nous quitta, emportée par la maladie, violente et rapide, nous n’avions soudain plus cette présence pleine de joie et de douceur. C’est alors que j’ai découvert l’homme qui était mon père, très effacé avant cette perte, son aura et sa présence reprirent de plus en plus de place dans le domaine et dans ma vie.
Les murs devinrent plus ternes, les pièces devinrent vides et froide. L’amour quitta complétement les lieux alors que mon septième anniversaire ne faisait que poindre à l’horizon, remplacé par une volonté implacable de rigueur et de discipline. Je pense que comme beaucoup d’homme puissant il voulait un fils, et il n’avait obtenu que moi, sans ma mère à ses côtés pour le tempérer je dus subir ses jugements et ses punitions, violentes parfois. Dans mon malheur je ne manquais pourtant de rien, j’étais nourrie et éduquée, des professeurs de toutes sortes se déplaçaient jusque dans notre domaine afin de m’inculquer leur savoir pendant de longs mois. Ce n’est qu’à l’âge de dix ans que le monde s’élargit pour moi au-delà des murs de notre propriété. Mon père, appelait de plus en plus régulièrement à la cours finit par acheter une demeure au sein de la capitale, et voulant m’avoir toujours sous sa coupe je l’accompagnais. Bien que toujours prisonnière de ma cage dorée, je pouvais voir par la fenêtre la vie et ce qui lui donne un sens. Comme un être vivant la ville respirait, dormait, s’agitait au gré des heures, et rien ne me semblait plus beau et important que ces magnifiques rues.
Malgré ses tentatives, mon père ne put totalement me garder isolée, que ce soit par les réceptions ou les visites d’affaires, notre demeure en ville recevait bien plus de monde que notre domaine familiale. Je fis d’ailleurs connaissance de la ravissante et espiègle Freyja, Freyja de Larose, elle était plus jeune que moi alors, je n’avais que treize ans. Mais sa joie de vivre et son sourire imparable eurent le don de me faire craquer, dans le dos de nos parents souvent en pleine discussions d’affaires, nous faisions les quatre cents coups. Cela me valait souvent des punitions sans doute plus sévères que les siennes, mais elle me donnait la sensation de vivre. C’est elle qui m’entraîna la première dans les rues de la ville, bousculant un serviteur qui avait eu le malheur d’entrouvrir la porte alors que nous passions à côté. Cette fugue improvisée et longue d’à peine quelques heures fut le ciment de notre amitié. Aujourd’hui encore je ne peux m’empêcher de rire quand elle me raconte ses dernières frasques, bien plus volontaire encore que les miennes. Elle n’est sans doute pas étrangère à l’amour que je porte secrètement à la gente féminine. Elle n’en sait rien, même si je crois qu’elle a des doutes, j’aurais trop peur de perdre son amitié en lui avouant.
C’est à mes quatorze ans que j’eu le droit à un cadeau inattendu de la vie, un vieil homme désagréable et moqueur. Il frappa à notre porte, et je vis pour la première fois mon père admirer un autre homme. On me le présenta sous le nom d’Ulrik, la plus fine lame du royaume, ancien garde doré devenu Maître d’arme. Je ne sais pas vraiment pourquoi mon père décida soudain de me choisir un tel formateur, sans doute encore cette projection d’un fils, mais secrètement c’est l’une des rares choses dont je le remercie. Les journées devinrent éprouvantes, mais réellement captivantes pour l’enfant que j’étais. Avant l’aurore l’homme venait me chercher dans mon lit pour me trainer sur les terrains d’entrainement du domaine au quel nous étions revenu depuis peu. Mon père s’absentant souvent, Ulrik prenait naturellement les rennes de la maison, sans jamais se prendre pour un seigneur, mais avec le don qu’ont les hommes qui dirigent. Il obtint le respect de tout le monde, même le mien, jamais injuste, jamais plus abrupte qu’avec n’importe qui d’autre, je trouvais en lui l’image paternelle qui me manquait tant.
C’est lui qui imposa à mon père, à ma grande frustration, que je prenne aussi des cours de conduite, de géographie, de littérature, et même de théâtre remplissant mes après-midi et soirées d’activités ennuyeuses à mourir après des heures matinales de joutes et d’escrime. Je lui en suis bien sûr extrêmement reconnaissante aujourd’hui, sans lui avoir dit par défi, car en plus de me permettre d’être une femme cultivée, il m’offrit également une vie sociale, mes cours étant souvent partagés par d’autre nobles, Freyja en tête, mais aussi la discrète Aënaelle, bien que nous ayons peu échangé elle et moi, elle m’apportait un calme et une patience surprenants pendant les longues lectures que Freyja séchait le plus souvent.
Je venais de franchir mon vingtième anniversaire quand je pris la décision d’intégrer la garde Dorée à l’image de mon mentor. Devenu une bretteuse hors pair, et ayant pour modèle un homme droit et puissant modelé par la garde, furent de bien suffisantes motivations pour cette décision. Mon père bien sûr dédaigna ce choix, mais le lien de notre famille avec la guerre fut à mon avantage pour m’y faire accepter, sans parler d’avoir Ulrik comme maître. Les épreuves furent dures et souvent injustes, une femme dans la garnison étant par la plupart rejetée. Mais je franchis mes premières années avec succès et obtint une certaine forme de respect des camarades avec qui j’avais lutté.
Pour ma cinquième année dans la garde, je fus rattachée à un escadron en charge d’une intervention dans une région lointaine, bien que sans esprit pour m’accompagner, je fus heureuse de cette mission, enfin libre des entraves de mon rang et de mon sang. C’est d’ailleurs lors de cette expédition que je retrouvais Aënaelle, devenue une jeune femme forte et belle, guide de notre expédition dans un territoire que sa famille explorait bien plus souvent que le commun des hommes. J’appris alors ses terribles pertes, et vit à quel point cela l’avait renforcée. Les embûches et les épreuves de cette expédition nous ont fortement rapproché, j’aime à la voir comme une amie même si je ne me suis pas permise de lui imposer cette définition par crainte de m’y tromper. C’est elle qui me sauva d’ailleurs la vie quand nous fumes attaqués par un groupe de monstre, me sauvant in extremis des griffes d’un reptile géant, cette rencontre laissa une profonde trace sur mon corps, par une longue cicatrice qui me tranche le dos, et dans mon esprit par la conviction nouvelle que les invocations sont un bienfait pour l’homme, malgré l’apparence abjecte du pacte qui leur est imposé.
A notre retour à Lüh j’avais obtenu le grade de Chevalier Sergent de la garde, et dirigeais les forces survivantes de notre troupe. J’avais gagné en maturité et en réflexion, ainsi que le respect et la loyauté de ceux qui avait combattu arme au poing, épaule contre épaule avec moi. Que ce soit pour me féliciter ou me mettre de côté, je fus chargée de la gestion des patrouilles extérieure de Lüh passant l’année suivante très peu de temps dans la capitale. Ce n’est qu’il y a peu que j’ai pu reprendre mes appartements au manoir, suite à un changement hiérarchique, un peu perdue de retrouver ainsi le confort et l’aisance de ma noblesse. Mon père n’apparait plus que brièvement en public trop occupé à ses affaires, il n’a même pas fais cas de mon retour si ce n’est pour décharger sur moi une bonne part des responsabilités familiales. Je passe encore la plupart de mes nuits à la caserne de la garde, trop habituée sans doute à cette vie à présent. Je fis ainsi la connaissance de mon nouveau supérieur direct, le peu aimable Roderick Mortier, un homme solitaire et silencieux, presque asocial. Pourtant au-delà de l’agaçante personnalité de l’homme, je pus voir un sens de l’honneur et de la justice plus aiguisés qu’une lame en lui, et bien malgré moi je finis par respecter cet homme malgré ses manières. Je pense pouvoir dire que j’ai aussi gagné un certain intérêt à ses yeux à force d’effort dans mon travail. Au moins nos séances de travail de rapport semblent-elles presque courtoises aujourd’hui. C’est d’ailleurs à lui que je dois d’avoir mon arme, après avoir brisé mon épée lors d’un entrainement un peu trop vif à mon goût, il me conseilla de trouver une meilleure lame si je voulais survivre au sein de la garde, je le déteste parfois. C’est lors d’une visite au domaine qu’Ulrik me fit savoir qu’un jeune forgeron étrangement talentueux se trouvait dans les environs. Je trouvais le mystérieux Larian Bren dans un petit village, son visage dissimulé à tout instant fut une énigme pour moi, cependant la lame qu’il me forgea fut l’une des plus belles créations que je vis. Digne d’un prince, elle possédait un alliage et une méthode qui m’échappait complètement. C’est avec joie que j’acceptais qu’il y impose sa marque de fabrique, certaine qu’un jour son talent serait réputé à travers tout le royaume. Je pense qu’il fut surpris et heureux de ce choix, bien que sa voix calme n’en laissa que peu deviner sur ses sentiments réels.
Aujourd’hui, Je reprends peu à peu gout à la vie de la ville aujourd’hui, je redécouvre Lüh avec les yeux d’une femme plus expérimentée et moins crédule, je vois la noirceur de ses bas fond et sans savoir pourquoi j’y trouve un certain attrait. Ces dernières semaines il m’est souvent arrivée de me promener incognito dans la nuit, fréquentant parfois des personnes que l’honneur et le rang rejetteraient. Mais une part de moi à besoin de comprendre cette face du monde, de goûter à cette saveur interdite afin de ne pas en avoir peur par ignorance. Est-ce la simple folie d’une jeune femme par encore tout à fait adulte ou est-ce le signe de quelque chose de plus profond en moi ? Je ne saurais le dire.
Je suis Saskia du Valkyr, Arcane est le monde qui m’abrite.
V) Autres● Métier: Sergent de la Garde Dorée
● Signes particuliers: Une balafre lui parcourant le dos.
● Rêve, ambition: Je veux servir et pourtant savourer ma liberté, j’espère un jour faire de grande chose pour Lüh
VI) Hors Jeu● Comment avez vous découvert ce forum? Conseil d’un membre d’un autre forum
● Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum? Alléchante, j’attends de m’y frotter
● Comment trouvez vous le design de ce forum? Simple, élégant, et plein de joli smiley !
● Avez vous lu le règlement? [Validé par l'hydre schizophrène]
● Avez vous vu le tchat? Oui
● Savez vous comment voter pour le forum? Les mimi lapins.