I) Identité.
Nom: Wazzi Guangming
Sexe: féminin
Elément associé: TerreII) Caractère.
Wazzi n'a jamais eu la réputation d'une hyperactive, loin de là. Son caractère est très posé, réfléchit et quelque peu
nonchalant. Elle aime à dormir et paresser pendant des heures sous le soleil pour se réchauffer. Sa maxime est qu'un corps bien reposé fait un esprit plus attentif, et Wazzi aime
apprendre. Sa connaissance du monde et de la stratégie fait son premier atout, elle n'hésite pas à contredire les grands phraseurs aux connaissances illusoires. Cet aspect de sa personnalité la rend quelque peu arrogante aux yeux des autres, d'autant qu'elle est elle même consciente de son éminence et de sa beauté. Sa particularité la plus singulière est son grand attachement
territorial. Jamais on ne pourra lui reprocher de garder ses connaissances, elle aime les partager sans vergogne. Mais on ne peut lui envier son égoïsme forcené dès qu'il s'agit d'un objet, ou d'une personne, qu'elle considère comme lui appartenant. Il faudra faire avec elle si d'aventure un inconnu souhaite approcher son invocateur. Il en va de même pour toute créature pénétrant dans son espace personnel. Malgré son air tranquille et inoffensif, elle peut prendre un accès de folie, et courir après sa victime pour la chasser toutes griffes dehors. Il faut donc travailler sa première impression quand on rencontre Wazzi, et se montrer le plus aimable possible.
D'ailleurs, elle n'aime pas plus que cela les humains. Ils sont bêtes, arrogants au delà du possible et profondément ignares. Ce n'est pas auprès d'eux qu'elle a pu assouvir sa soif de
connaissance, loin de là. Ils l'ont d'ailleurs privé de sa liberté, de ses livres et de ses découvertes en provoquant la colère des dieux. Elle ne saurait reprocher à ses pères cette punition bien que cela ne l'enchante guère. Ils ont prit la décision qui leur semblait la plus logique pour sauver la planète. Mais elle ne pouvait leur pardonner d'avoir laissé l'homme en vie. Une erreur a été commise, il suffisait de retourner aux temps de leur inexistence, quitte à les enfermer pour quelques siècles malgré tout.
Prisonnière de son temple elle s'ennuie à en dépérir, et elle ne peut plus manger ses petites douceurs fruitées dont elle raffole. Alors non... on ne peut pas dire qu'elle aime les humains, elle est même plutôt
rancunière. Mais puisqu'elle n'est pas une guerrière, et que la simple idée de se battre la fatigue déjà, elle n'ira pas les tuer dans leur sommeil. Et elle veillera sur son invocateur, sa propriété et son libérateur. L'inverse lui coûterait trop cher, retourner dans sa prison est hors de question. Ne jamais oublier son
égoïsme forcené, voilà une leçon qui vous aidera.
Quant à son opinion de ses frères et sœurs, et bien certains ne méritent pas son attention, tout simplement. Elle ne s’intéresse qu'aux personnalités distrayantes et à ceux pouvant stimuler son esprit. Elle n'est d'ailleurs pas plus sensible à son élément prédestiné. Elle se soucie bien sûr de la planète et de son éco-système, mais plus de façon théorique et scientifique que de façon amoureuse et bienveillante. Elle est obsédée par l’équilibre des forces, et ne cache pas son intérêt particulier pour les roches et leur dynamisme souterrain, faisant parfois trembler la terre ou bâtir des montagnes. Elle rêve d'ailleurs de trouver un chemin vers les profondeurs de la terre pour étudier ce phénomène à la source. Toute cette énergie la fascine, tout comme la naissance de ces roches aux multiples facettes au cœur des cavernes.
Inversement, l'une de ses phobies est d'être prisonnière sous terre par un éboulement. La notion de privation de liberté à elle seule lui procure des frissons, tout comme l'idée d'être livrée au néant de la solitude.
III) Physique.
Wazzi semble chétive, presque fragile. Sa démarche laisse à penser, quand on ne la connait pas, que ses articulations sont douloureuses et qu'elle
souffre à chaque pas, mais il n'en est rien. Aussi grosse et agile qu'un chat elle se faufile où bon lui semble, en hauteur dès que possible, car elle s'y sent en sécurité. Par sa nature observatrive elle aime à surplomber la scène pour tout étudier.
Son petit corps mesure 60 cm de long, tout comme sa longue queue touffue. Elle pèse à peine 5 kilos, mais peut perdre jusqu'à 500 grammes les mois les plus chauds quand sa dense fourrure tombe. Le bout de ses oreilles, ses sourcils et ses joues sont blancs comme la neige, tandis que son museau et sa petite gueule sont noirs, tout comme ses courtes pattes. Le reste de son corps est roux, et des bandes brunes viennent rayer son museau et ses joues. Sa queue luxuriante s'orne de bandes blanches et jaunes et finit par une touffe noire. Ses griffes
puissantes lui permettent de descendre des arbres la tête en bas.
Ses yeux sont entièrement noirs, abysses insondables renforçant son côté parfaitement mystérieux.
Sa voix est d'une féminité redoutable, avec une autorité toute naturelle. Son
accent chantant est l'ultime trace d'un passé où cohabitaient bien des dialectes, avant la grande colère, et l'emprisonnement... Elle monte très facilement dans les aigus à chaque crise de colère, et laisse bien entendre qu'elle veut le dernier mot, quoi qu'il en coûte.
Sous sa forme humaine, Wazzi est d'une beauté
exotique inusitée par le temps. Sa peau de lis se confond à merveille avec ses yeux blancs dont on ne discerne pas la pupille. Cette particularité la rend
aveugle sous forme humaine, et ce par choix, car elle ne supporte pas de se voir sans fourrure, ni sous forme humaine tout simplement. Les dieux lui ont offert un ravissant petit corps à la naissance et nul autre ne mérite son attention. Cela ne l'empêche pas de se déplacer comme une voyante.
Ses joues sont naturellement rosées et ses lèvres vermeilles ont la forme d'un coeur délicat. Des lignes auburnes rayent son visage, partant des yeux jusqu'à la mâchoire, et d'identiques symboles s'enroulent autour de ses jambes pour finir leur course sur ses chevilles. Ces traces, apparentées à des
tatouages, ne sont que les reliquats de son apparence animale.
Son visage est fin, émacié, et son corps est tout aussi diaphane. Elle semble fragile, sa poitrine est agréable sans être trop généreuse, et les os de ses hanches sont visibles sous la peau. Ses fesses quelques peu rebondies trahissent néanmoins une générosité bien avisée, emprunte de coquetterie. Ses longs cheveux charbonnés sont raides mais aussi doux que de la soie, reflets de son pelage parfaitement entretenu.
Elle fait cependant le choix, quand son humeur est à la fantaisie, de porter un savant nouage de rubans et de perles sur sa tête, afin de dissimuler ses yeux aveugles. C'est d'ailleurs là son seul accessoire primordial, puisqu'elle ne comprend pas l'utilité des vêtements. Elle se plaie à marcher pieds
nus et si les humains ne lui imposaient pas leur code, elle vivrait sans aucun habit. Sa couleur préférée reste cependant le rouge, et toutes ses robes, aussi légères fussent-elles, arborent cette couleur des plus visible.
"A quoi servent de tels déguisements si ce n'est pas pour être remarquée?" selon ses propres mots.
- Apparence sous forme humaine:
- Avec son couvre-chef:
IV) Vie.
De la naissance...
Sa déesse et sa mère décida de mettre au monde une enfant
madrée qui saurait supplanter les demi-dieux devenus suffisants. Terra se rendit compte que certains de ses enfants devenaient orgueilleux à cause de leur pouvoirs et de l'importance qu'ils s'accordaient. Elle voulut leur confronter une créature à l'allure fragile mais qui saurait les
dépasser par son intelligence, et par la même calmer leur arrogance. Cette enfant qu'elle nomma Wazzi naquit d'une faille souterraine. Elle la créa à partir d'une roche nommée Latérite, rouge et tannée, qui se forme à cause de l’altération des roches sous les climats tropicaux. Cette symbolique particulière plut à Terra qui offrit à sa fille, née à cause de l'altération de la morale de ses frères, une couleur toute aussi
ambrée. Puis elle la para de reflets élégants et de tâches noires ou blanches pour la rendre unique, et que chaque frère se souvienne d'elle et de la leçon d'humilité qui l'accompagnait. Terra ne pouvait cependant prévoir qu'en créant une demi-déesse à la fonction moralisatrice, elle en ferait elle-même une arrogante.
...à la conscience de soi.
Une mission fut confiée à Wazzi dès sa venue sur Terre, celle de tout apprendre et de tout répertorier dans son
cerveau. Les livres et l'écriture étant apparus très tard dans l'histoire de la planète, le savoir se transmettait oralement, et tout n'était que mémoire et souvenirs. De part sa nature divine Wazzi n'avait aucun problème pour retenir les choses. Ce qui fut le plus dur à ses débuts fut d’interpréter ce quelle voyait. Elle mit alors un point d'honneur à étudier plus qu'à observer, elle se posait des questions sans discontinuer et voulait connaître la logique des choses, savoir deviner les faits, leurs origines. Elle fut rapidement passionnée par les
sciences et la physique, et ne négligea pas la psychologie dans son observation des autres. Cet aspect de son savoir fait d'elle une assez bonne stratège, voir une manipulatrice au service de son propre égoïsme, mais c'est alors qu'arriva l'homme...
Elle avait bien sûr participé à sa conception. Elle avait fourni, avec l'aide des grands penseurs de son temps, de précieuses informations sur la morphologie idéale d'une telle créature. Mais jamais, au grand jamais, elle n'aurait imaginé pareille évolution. Les humains ont transcendé leur nature primaire à une vitesse dépassant ses espérances, et en ont oublié par la même des principes fondamentaux comme l'échange équivalent. L'équilibre des
forces, du jour où les humains ont découvert et apprivoisé des forces comme l'électricité et la chimie, s'est vu inévitablement bouleversé, entraînant le chaos, et ce que Wazzi nomma
la grande colère.
Avant cela elle passa de nombreux siècles parmi les humains, décryptant leurs inventions souvent futiles. Elle vécut dans une contrée où, à l'inverse du reste du monde, le soleil était si éblouissant que les personnes en avaient les yeux bridés. Elle parla leur
langage et prit leur accent qu'elle trouva fort chantant. Cela plaisait à son orgueil d'être encore plus unique aux yeux de ses frères.
Mais elle comprit rapidement son erreur et celle de tous les demi-dieux favorables à la création des humains. Elle tenta de prévenir le monde, elle l'érudit, de la destruction imminente de la planète si l'on ne tuait pas les humains. Elle tenta de réunir les raisonnables pour parvenir à une solution, elle mit même au point une toxine pour les éliminer en attaquant leur génome, mais personne ne l'écouta et le monde sombra dans le chaos. Elle ne put jamais se résoudre à prendre cette décision seule, et le poison, tout comme son monde, disparurent. Elle avait perdu ses forces, car même si contrairement à d'autres frères elle ne vouait pas un amour sans faille aux petits oiseaux et aux plantes, elle se rendait bien compte que plus les sols étaient souillés, plus son corps s'affaiblissait. Elle ne fut bientôt plus capable de grande chose, cloîtrée et malade comme elle l'était. Son
orgueil n'en fut que plus blessé car on l'avait ignorée et sa création l'avait trahie.
Quand la grande colère s’abattit sur la Terre, Wazzi n'était même plus capable de bouger. Elle prit un véritable plaisir à constater l'emprisonnement de certains frères qui l'avaient ignorée, mais ne put s’empêcher de crier à la face du monde que ce jugement n'avait aucun sens. Les punir, oui peut être, mais pas ainsi, elle ne voulait pas se laisser faire. On devait anéantir les humains sous peine de voir l'histoire se répéter: les laisser survivre et nous mener à la baguette ne ferait que précipiter un nouvel échec. Affaiblie elle ne put cependant tenir de tels propos très longtemps et se résigna à son sort, pourvu que la santé lui revienne. Mais sa sainte mère qui l'avait écoutée l'emprisonna plus durement que bien d'autres, la privant d'un quelconque apport intellectuel. Elle était incroyablement déçue du changement d'attitude de l'une de ses filles préférées.
Aujourd'hui Wazzi s'ennuyait à mourir dans sa geôle, refusant systématiquement les combattants cherchant à la délivrer, car elle n'était pas de ces esclaves tous justes bons à rosser. Alors elle attendait,
pourfendue par l'ennui, prête à mourir plutôt qu'à subir cela un siècle de plus.
V) Hors Jeu.
Comment avez vous découvert ce forum?
Parce que je vous aimeComment trouvez vous l'intrigue de ce forum? :twisted:
Comment trouvez vous le design de ce forum?
Avez vous lu le règlement?
[Validée par Plume]Avez vous vu le tchat?
TentaboobsSavez vous comment voter pour le forum?
Tous les jours *_*VI) Crédits forme humaine / version non retouchée:
La galerie de Wicked Vlad- Sphérier:
Les sorts entourés d'un cercle noir sont ceux acquis.