Sombre. La cellule était sombre. Aucune lumière n'y filtrait si ce n'est celle qui traversait la porte démesurément grande quand on savait qui se cachait derrière. La pièce était jonchée de cailloux et par endroits, de gros rochers s'élevaient, offrant à qui voulait se dissimuler une cachette de choix. Aucun indice ne montrait le bout de son nez et la salle aurait pu paraitre totalement vide si un ronflement ne s'élevait pas de l'obscurité pour briser le silence ambiant.
Personne ne pouvait deviner quelle créature se cachait là. Au son du ronflement, on pouvait penser à une énorme bête, mais cela serait assez étrange aux vues des dimensions assez modestes de la cellule. Mise à part ce bruit là, le silence régnait en maître et une aura paisible se dégageait de la cellule. Sur la porte, fait d'un bois massif et gelé par endroits, on pouvait y voir une pancarte qui indiquait que quiconque franchissait cette porte risquait sa vie dans l'antre de la bête.
Bête qui dormait paisiblement, cachée derrière un rocher, bien dissimulée. On ne pouvait pas deviner où elle était et encore moins la voir. Ses ronflements emplissaient la pièce de sorte à se réverbérer sur les parois humides de la cellule. Il y faisait plutôt froid et tout imprudent qui se risquait en ces lieux sans une chaude tenue était assuré de repartir malade voire même pris d'une hypothermie. Par moments, brisant également le silence, de concert avec les bruits d'un profond sommeil, on pouvait entendre des gouttes qui s'échouaient sur le sol. Au final, éclairée, la pièce ressemblait à une grotte millénaire où de fragiles stalactites pendaient mollement au plafond. Parfois, elles rejoignaient leur homologue du sol et formaient une colonne humide. L'ensemble pouvait se confondre avec une grotte de glace et seule la magie pouvait réellement dire de quoi était faite la pièce.
En entrant, toute source lumineuse s'éteignait, laissant le voyageur dans le noir le plus total, seulement faiblement illuminé par la lumière du dehors. L'angoisse ne parvenait cependant pas à envahir le malheureux voyageur qui resterait enveloppé dans cette aura sereine.
Qui tentera de réveiller la bête ou même de risquer de perdre des doigts dans cette antre étrange ?
HRP : Plusieurs participants sont acceptés. Vous serez tous dans la même pièce, sans temporalités différentes. Vous pourrez vous voir, vous parler, vous taper
Arthur Boyd voyait depuis l'entrée que ce qui ressemblait à une grotte était complètement plongé dans le noir. Le chevalier se demandait si c'était un passage obligé dans les pièces des demi-dieux tellement il finissait par s'habituer à un environnement plus que récurrent. Après, il comprenait bien aussi la raison intrinsèque à ceci. L'Homme est naturellement terrorisé par le noir et l'inconnu qu'il dissimule. Il donne l'impression que l'Humanité va se faire dévorer par d'horrible monstre surgissant de la nuit.
Le pire, c'est que c'était partiellement la vérité, sauf que beaucoup de monstre n'attendent pas la nuit pour vouloir se nourrir de chair humaine.
En tout cas la créature semblait particulièrement grosse, presque aussi grosse que cet enfant d'Aer contre qui il avait échoué. Il avait été à deux doigts de mourir, mais il en était ressorti plus en colère que terrorisé. Est ce qu'il allait être déçu du caractère enragé de cet enfant des Quatre aussi?
Il n'avait qu'une seule solution pour le savoir, il fallait faire le premier pas. Ce que fit le colosse humain, non sans faire ses prières rituels aux créateurs de ce monde.
Mais en tout cas, même si le noir était presque complet, il ne ressentait pas cette atmosphère pesante qu'il a eu de nombreuse fois dans les différentes épreuves. Il se dirigeait donc vers la source de ce bruit, en faisant le plus attention du monde pour ne pas se prendre les innombrables stalagmite et stalactite.
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Je (ne) suis (pas) un héros ! [Capou, Arthur Boyd & Saen]
L'homme au chapeau de paille contempla l'édifice d'Aqua une étincelle émerveillée dans le regard. Il avait vécu plusieurs années à Heilan sans jamais s'en approcher, trop meurtri dans sa chair après la perte de son maître et des semi-dieux avec qui il avait partagé son enfance. Mais depuis son passage au Temple de l'air, sa vision des choses avaient plus qu'évoluée. Il en était ressortit empli d'expériences nouvelles et de découvertes étonnantes, quant à la singularité des divins cloîtrés en ces lieux. Malgré des débuts mouvementés avec Tête de Noeud, il éprouvait cette curiosité insatiable et ce besoin de découvrir avec toujours autant de prégnance.
Après cette petite escapade mouvementée en compagnie de Lagertha, croisée quelques jours plus tôt à peine, il ne tenait guère en place. Peut-être la guerrière avait quelque peu altéré cette faculté à prendre le temps pour chaque chose... Du moins, par moments. Et le semi-divin qui l'accompagnait bouleversait un brin son quotidien également. Mais... Plus il se dirigeait vers le Temple, plus l'apaisement le gagna, avec cette facilité déconcertante qu'il avait appris à développer pour se recentrer sur lui même, en pleine ouverture sur le monde. L'eau... la vie, le mouvement, la source, l'essence de la plupart des êtres et de la nature... L'intangible et l'imprévisible. Que de belles perspectives en soi!
◊ ◊ ◊
Il entra dans le bâtiment, un peu mieux équipé depuis son passage au Temple d'Aer. Même si sa tenue demeurait simple, elle était plus chaude et moins perméable... par précaution. Après une suite aléatoire de couloirs sombres et humides, ses pas le menèrent devant une porte toute simple, mais assez grande. Saen observa un moment cette dernière, il y en avait d'autres... mais il choisit d'ouvrir celle-ci, spécifiquement, sans réflexions préalables aucune.
La pièce était plongée dans une obscurité relativement calme... Une noirceur qui englobait doucement et chaleureusement l'humain, qui ne put qu'esquisser un sourire à cette sensation. Le noir et le réconfort... Un alliage inhabituel, fait pour parler à ses sens. Initialement détendu, il ne put qu'avancer dans la quiétude, malgré ce vrombissement sonore plutôt étrange... Cela ressemblait presque à des ronflements, assez volumineux.
Qui que fut l'être endormi là, il semblait se délecter d'un sommeil profond et agréable. Peut-être ne devrait-il pas l'importuner? Mais son attention fut agrippée par un mouvement non loin de lui. La faible lueur que renvoyait la porte qu'il avait laissée ouverte sans se poser de question, laissa apparaître une silhouette de haute stature, un reflet scintillant semblait indiquer le port d'une armure. Le bruit n'était peut-être pas un ronflement, finalement, car la semi-divinité semblait bien éveillée. Intrigué, Saen s'avança derrière le colosse, en slalomant entre les pics dressés sur le sol rocheux, puis quelques mètres derrière il s'arrêta et pris la peine de l'interpeller.
"Salutations, enfant d'Aqua. J'espère ne pas t'importuner?"
De sa franche et curieuse gentillesse, il observa l'être divin se tourner dans sa direction.
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Le calme était maitre dans la cellule. Parfois des gouttes tombaient sur le sol, laissant résonner une douce mélodie. La porte grince, laissant entrer un premier fou seulement vêtu d'une armure. Le pauvre ne tiendrait pas bien longtemps dans le froid humide de la grotte endormie. A tâtons, il commence à avancer péniblement dans la salle. Rien qui ne puisse réveiller la bête endormie, bien heureusement. Quelques temps après, la porte grince de nouveau, laissant passer un deuxième fou, peut-être mieux protégé du froid qui régnait en maitre sur ces lieux ?
Le silence n'était plus, désormais brisé par les bruits de pas et de métal. Les ronflements ne cessent pas bien que le sommeil se fait moins profond lorsque le son d'une voix s'élève dans la pièce. Une demi oreille écoute tandis que l'autre reste plongée dans le monde de Morphée. Le temps passe sans que rien de bien important ne s'y déroula. Les deux inconnus semblaient s'être rencontrés par hasard et il était amusant de voir que l'un d'eux l'ai confondu avec l'idiot en armure.
Son attention était pleine maintenant. Il tendait une oreille curieuse vers ces deux personnes sans pour autant bouger ou ouvrir les yeux. D'ailleurs, il ne bougerait pas tant que l'un d'eux ne serait pas à moins d'un mètre de sa cachette. Le demi-dieu allait bien se garder de les aiguiller. Les ronflements se turent petit à petit, laissant seulement les gouttes d'eau s'échouer sur le sol en une fine mélodie. Le noir intense de la pièce ne faiblissait pas et les sons envahissaient les lieux, venant de toute part. Il était impossible de savoir dans quelle direction aller pour dénicher la bête désormais réveillée et amusée. Enfin si, il y avait une logique tordue dans le son des gouttes qui tombaient. Mais seule une oreille vraiment entrainée aux arts de la musique pouvait percevoir l'indice. Une oreille non avertie n'entendrait qu'une douce et apaisante mélodie.
La salle était plus ou moins circulaire. En son centre se trouvait une étendue d'eau sans fond et quiconque avait le malheur de tomber dedans était sûr de s'évanouir dans les abysses pour l'éternité. Il était facile de contourner le piège d'eau, encore fallait-il savoir écouter et faire preuve de curiosité. La vue n'était pas le sens le plus puissant. Mais les deux prétendants ne semblaient pas vouloir faire preuve d'ouverture. Qu'à cela ne tienne, leur vie importait peu pour la bête qui attendait une personne brave et prête à sacrifier sa vue pour poursuivre un idéal de Justice aveuglément. Le demi-dieu était tordu et joueur.
HRP : Nouvelle condition: vous pouvez désormais mourir (du moins avec votre accord). Je n'accepterais pas les Coup de pouce de Dieu, c'est à dire que subitement, votre perso à l'oreille ultra musicale et sait où aller. Si vous êtes curieux, il se peux que vous débloquiez certaines choses qui faciliteraient, ou non, l'avancée vers Capou. Attention, il fait froid, donc sans équipement adéquat, vous ne survivrez pas plus de deux heures.
Clairement, le climat dans la cellule n'était guère hospitalier, sa sœur se serait surement permis un des juron dont elle a le secret à ce sujet. Sir Arthur était un colosse qui savait résister plus que la moyenne et il avait une cape qu'il n'hésita pas à s'en recouvrir. Mais il avait au mieux trois ou quatre heures avant de commencer à subir des conséquences physiques du gel.
Le ronflement commençait à se réduire, le chevalier ne savait pas si l'hôte des lieux se réveillé ou passait dans un sommeil plus léger. C'était là qu'il entendit des goutes d'eau tomber. Au début, Arthur s'inquiétait surtout de savoir si cela révélait la présence d'eau en grande quantité, ce qui serait sommes toute assez logique en étant dans le temple de la déesse Aqua. Ce qui obligeait le colosse à être encore plus prudent et à marcher du pas le plus léger qu'il pouvait, chose qui était assez compliqué au vue de sa carrure et de son équipement.
Il y avait quelque chose d'étrange dans le bruit de ces goutes d'eau, mais Arthur n'était pas mélomane, même si par son éducation il a été sensibilisé dessus. Il ne put pour l'instant continuer ses réflexions dessus car quelqu'un l'interpellait.
Il fut d'abords interloqué de ne pas avoir remarqué la présence d'un autre humain, mais il faillit rire quand il comprit la méprise de l'homme. Mais sa bonne éducation reprit le dessus et il se contenta de répondre en se tournant. - Je crains qu'il n'y ait méprise messire, je ne suis qu'un simple homme, même si nous sommes tout autant les enfants des Quatre. Je suis Sir Arthur Boyd, enchanté de vous rencontrer
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Je (ne) suis (pas) un héros ! [Capou, Arthur Boyd & Saen]
L'être tout en plaque se tourna dans sa direction, et malgré la pénombre, il distingua une silhouette bien plus humanoïde qu'il ne l'aurait cru. Ainsi que put le confirmer le propos qui s'ensuivit et qui arracha un rire franc à Saen.
"Ahaha !" L’écho sembla se répercuter étrangement dans la salle d'eau, bien que le jeune homme resta concentré sur Sir Arthur, qui venait de se présenter à lui. Il répondit alors simplement, le timbre ravi. "Enchanté, Sir Arthur, mon nom est Saen... Saen Ninn." Son regard se détacha alors de l'homme, constatant que la porte de la cellule avait du se refermer complètement, car il n'y voyait vraiment plus goutte.
"Nous aurons peut-être plus de chance à deux... Même si j'ignore quoi faire." Proposa-t-il, à l'ombre imposante qui se trouvait encore quelques mètres devant lui.
◊ ◊ ◊
N'y voyant rien et ne pouvant s'orienter dans un lieu trop inconnu pour l'instant, il décida de prendre un moment pour réfléchir silencieusement. Par réflexe, il s'accroupit et ferma ses yeux qui étaient devenus inutiles. Seules les gouttes tombant dans la caverne résonnaient à ses oreilles... Toute proche, l'une semblait venir s’écraser dans une petite flaque d'eau, probablement formée avec le temps.
Saen glissa le bout des doigts de sa main gauche dans l'eau, éprouvant le besoin d'être en contact direct avec cet élément qui le fascinait tant. Une légère fraîcheur lui parcourut littéralement le bras et il demeura ainsi, pensif, durant un moment.
Au départ il n'y avait pas prêté attention, mais il finit par réaliser que l'onde créée par cette goutte tombante, qui venait lécher sa peau par intervalle, ne le faisait pas de façon chaotique. La fine vague se répétait régulièrement, avec un laps de temps toujours identique... C'était étrange, il voulut vérifier si les autres perles de pluie agissaient de la même manière.
Il retira alors sa main, songeur. Puis décida de se redresser afin de bouger un peu, la température du lieu n'était pas fort clémente. Il chercha la silhouette d'Arthur, qui semblait farfouiller de son côté... "Pourrais-tu chercher deux points de chute de ces gouttes assez proches de toi et tendre une mains sous chacun ? ... J'aimerais que tu observes si elles tombent de façon aléatoire où si tu y perçois une répétition."
Lui même chercha un second point de chute, proche de la flaque d'eau, qu'il trouva assez aisément. Tout cela ne mènerait peut-être nulle part, mais il n'y avait pour l'instant rien d'autre qui lui venait à l'esprit.
Arthur Boyd était enchanté de rencontrer un humain qui prônait la coopération dans cette épreuve, il était bien possible qu'il ne serait pas trop de deux. Il donna son assentiment pour travailler ensemble pour passer cette épreuve.
- Je suis d'accord avec vous, le rythme des gouttes me parait étrange mais je ne suis pas suffisamment versé dans l'art de la musique pour en avoir plus qu'une simple sensation. Je vais aller chercher de mon côté, mais faites attention, avec ce froid, il ne serait guère étonnant que ces flaques aient déjà en partie gelé, il serait malheureux de glisser et de peut être tomber sur un piège dans cette salle en mauvaise posture.
Le chevalier décida de sortir son fourreau de sa ceinture pour tâter le sol, à la façon des aveugles, mais sans savoir qu'autrefois on faisait ainsi. Il raclait de temps en temps, légèrement pour éviter d'atténuer trop le son des gouttes mais suffisamment pour sentir si la surface du sol changé de texture.
Il ne fut pas loin de découvrir le piège d'eau avec le rayon de détection de sa méthode, mais il l'évitait inconsciemment pour l'instant et fini par trouver deux flaques partiellement gelé. Il passa ses mains sous le débit pour en déterminer le rythme. Ce serait une bonne chose de trouver rapidement des indices supplémentaires avant que le froid n'ait trop de mordant pour lui.
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Je (ne) suis (pas) un héros ! [Capou, Arthur Boyd & Saen]
La remarque du chevalier le laissa songeur quelques instants, ce qu'il venait de suggérer était tout à fait pertinent, une musique... Mais Saen avait beau se concentrer, repérer ainsi un rythme plus précis, la suite d'une quelconque réflexion se désagrégea aussitôt en son esprit. A quoi bon percevoir une mélodie dont on ignorait le code de composition? Il soupira faiblement, fermant à nouveau les yeux, alors que Sir Arthur affleurait par moment le sol de la pointe de sa lame afin d'avancer avec plus de précaution... mais pour aller où?
Saen se baissa à nouveau, en entrant plus tôt dans la cellule, il avait noté les cailloux présents au sol, ainsi que les pointes rocheuses montantes et descendantes. Quitte à fouiller les lieux, autant avoir une vague idée de sa superficie. Les gouttes résonnaient d'une façon particulière, s'il ne pouvait déceler leur sens, la propagation de l'écho lui sembla vaguement concentrique. Il ramassa quatre pierres, chacune à peine plus petite que sa main, puis se releva, cherchant le bruit d'épée des oreilles. Lorsqu'il l'eut trouvé il s'adressa dans la direction en question.
"Peux-tu t'asseoir ou te baisser deux minutes? Je risque de te blesser sinon..." A ces mots, il poigna dans une pierre, entendant le colosse en plaque interrompre sa marche et, apparemment, s'exécuter. Saen projeta les pierres au loin, dans les quatre directions cardinales, chacune à leur tour. La première se perdit dans le vide, retombant dans un roulis sur le sol de la grotte. La seconde, à sa droite, heurta rapidement quelque chose, comme une paroi. La troisième se perdit à nouveau dans un roulement, alors que la dernière émis un 'plouf' sonore. Bien! Il signala à Arthur qu'il pouvait se relever, avant de se tourner vers la direction qui lui avait offert un son proche.
◊ ◊ ◊
Avançant prudemment, Saen finit par atteindre une paroi rocheuse. Il passa sa main sur la surface humide, puis sorti son petit couteau. A hauteur de son épaule, il grava une crois allongée dans la roche, et décida de suivre le mur vers la gauche, laissant sa main parcourir le mur du bout de ses doigts à même hauteur. S'il mettait trop de temps à atteindre la gravure, il s'arrêterait pour réfléchir à autre chose, mais il espérait avoir une meilleure conscience de la dimension du lieu.
Au bout d'un certain nombre de minutes, parfois laborieusement passée à se glisser entre des pics rocheux, ou ne pas glisser sur une flaque verglacée, il fit le tour d'un gros rocher, puis finit tout de même par revenir à son point de départ, constatant que le lieu était bien relativement circulaire.
Hésitant, il resta sur place quelques secondes, réfléchissant à ce qu'il pouvait faire de pertinent.
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Il s'amusait à regarder les deux humains explorer tout en se compliquant la tâche. Pourtant l'énigme n'était pas bien compliquée. La musique que formait les gouttes d'eau amenaient effectivement à sa cachette mais la curiosité également. Cesser de croire en sa vue était la solution. Il fut amusé de constaté que le premier humain, grand et semblant ne pas être bien équipé pour les grands froids, utilisa intelligemment son épée pour se repérer au son. Le second humain, qui semblait plus frêle et tout aussi mal équipé, lança des cailloux, utilisant également l'ouïe. Le demi dieu bougea légèrement, silencieux, il était curieux de voir comment les deux humains allaient se débrouiller désormais. Il avait tous ses sens en éveil et était même à deux doigts de sortir de sa cachette pour les suivre à la trace.
L'humain aux apparences frêles traça une croix sur le mur, un léger son désagréable s'éleva lorsque le fer rencontra la pierre. Puis il se mit à longer le mur. Sur le passage sa sa main, une légère lueur bleu apparaissait pour disparaitre très rapidement, pas totalement néanmoins et l'on pouvait encore voir, très difficilement, une légère lueur bleu transparaitre sur le chemin de la main. Elle était le fruit de micro champignons qui luisaient lorsqu'ils étaient touchés. Lorsqu'il passa près du demi-dieu, ce dernier reculé un peu tout en profitant pour détailler l'étranger. Il n'avait rien d'un défenseur de la Justice et l'enfant d'Aqua semblait peut convaincu par la force qu'il pouvait déployer. Mais il n'allait pas choisir la clé de sa liberté, car telle était la punition divine, il ne pouvait pas choisir. Les Quatre avaient défini pour lui une épreuve aussi tordue qui l'être qu'il était et il ne pouvait qu'espérer que l'un des humains la réussisse.
Terminant son tour, l'humain revint à son point de départ. il n'était en fait pas plus avancé que précédemment mais au moins il s'avait que la salle était circulaire et que le lac en son centre ne prenait pas toute la place. Les gouttes d'eau cessèrent de tomber puisqu'une nouvelle voie avait été empruntée. Le premier indice qu'elles formèrent disparu,laissant la salle dans un silence glacial, seulement brisé par les pas des deux humains. La trace laissée par sa main était visible, mais pas assez pour qu'ils voient le fond de la salle. En fait, en partant de la croix, elle disparaissait assez rapidement dans le noir. Au fur et à mesure du temps qui passait, elle faiblissait, risquant de laisser les deux humains dans le noir le plus total, encore une fois. Mais l'un était sur la bonne voie et l'autre risquait d'approcher de trop près le lac sans fond. Il fallait désormais qu'ils trouvent l'endroit où se diriger. Ils étaient sur la bonne voie et cela redonnait un certain espoir au demi-dieu taquin qui s'amusait tout de même de les voir en difficulté dans ce froid qui s'intensifiait un peu, rappelant que le temps jouait contre eux.
HRP : Le plan de la salle est dispo sur discord, je n'ai pas pu la copié, collé ici vu que je ne suis pas chez moi '-'
Sir Arthur Boyd entendit la demande de son compère, il baissa donc son immense carcasse avant de signaler à celui-ci qu'il pouvait lancer ses cailloux pour vérifier la disposition des lieux. Les premières rencontrèrent la roche, chose que le chevalier s'attendait, mais la dernière fit réagir complètement ses sens. Il se tourna en direction du bruit d’éclaboussure, en utilisant toujours son fourreau comme une canne d'aveugle. Bien lui en prit, car il eu à peine à faire un pas que la pointe rencontra l'eau.
Il s’accroupit précautionneusement et tenta de mesurer la profondeur avec la longueur du fourreau, ne parvenant pas à toucher le fond. Le chevalier sut qu'il y avait plus d'un mètre trente de profondeur. Il remarqua alors la manoeuvre du jeune homme. Il ne sut pas qu'elle était l'origine de la lumière, mais visiblement cela s'animait avec le toucher. Il pu remarquer ainsi que la salle était circulaire puisque son compagnon d'aventure venait d'en faire le tour. Il fit de même avec le "bassin" mais toujours à l'aide de son fourreau et sur une distance moindre. Le chevalier l'avait fait pour s'assurer de la disposition du bassin par rapport à la salle. - Messire, il y a au centre un bassin d'eau profond, je vous conseillerai vivement de ne pas vous rapprocher du milieu de la salle. Au vu de votre position que j'ai pu voir avec la lumière, il y a environ dix pas de large où nous pouvons nous mouvoir. Car le bassin semble tout aussi circulaire que la pièce. A moins que l'enfant d'Aqua ne vit dans l'eau, il faut donc chercher sur la partie à sec et vous ne l'avez semble t-il pas rencontré en longeant le mur. Il nous faut donc continuer.
Ce que fit le chevalier fouillant la partie intérieur de " l'anneau ", quand le chevalier rencontra des stalactite ou stalagmite, il vérifia si la roche n'était pas luminescente au touché comme la paroi.
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Saen, d'abord perplexe, avait laissé la trace luminescente s'égrainer sous le passage de ses doigts tandis qu'il contournait la salle. La lueur, désormais faiblissante, ne lui avait guère apporter d'information supplémentaires. Il observa sans le voir le morceaux de mur devant lui, pensif, alors que les propos d'Arthur parvenaient difficilement à son esprit, ce dernier accaparé par la réflexion.
"Mmm... Je ferais attention, oui." La lueur circulaire des murs, qui se gorgeait à présent d'une nouvelle obscurité, alliée au dernier raisonnement de sir Boyd, lui laissa une idée un peu simple en tête. Était-ce nécessaire de chercher ? La luminosité créée au contact de sa main pouvait-elle se parer de sens ?
Curieux, il leva le bras devant lui et commença à tracer des formes sur la paroi de pierre. Des mots, plus précisement :
· Où es-tu ? ·
Ils ne pouvaient pas se permettre de chipoter encore longtemps, avec le froid persistant de la cellule. Saen savait que celui-ci opérait sa besogne sur le corps, malgré le fait qu'il avait fermer son esprit à cette sensation et qu'il s'était habillé plus chaudement après son passage au temple de l'air.
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Il était de plus en plus perplexe face aux réactions des deux humains. Tous deux avaient une logique qu'il n'arrivait pas à comprendre mais en même temps, la suite de l'épreuve ne pourrait se dérouler que s'ils réussissaient à en débloquer la première partie. Bien qu'ils aient été sur la bonne voie, il semblait qu'ils s'en éloignaient un peu. Enfin, surtout l'humain aux apparences chétif qui se contenta de tracer des mots sur les murs, des mots que le demi-dieu ne savait pas lire. Oh, bien sûr, il avait côtoyer pendant de longues années les humains de l'ancien monde mais jamais cela ne lui était venu à l'esprit d'apprendre a lire. Le simple fait de savoir où aller et quoi faire lui suffisait. Il trouvait que la lecture était quelque chose de parfaitement futile et sans grand intérêt. C'était bien plus amusant de regarder les images d'une livre que de tenter de s'en faire en lisant de simples mots. Aussi ne réagi-t-il pas plus que ça face aux mots qui disparaissaient dans le noir.
Lorsque le chevalier, il avait mit un mot sur l'homme lourdement habillé, passait sa main sur les parois, celles-ci s'illuminaient de la même faible lueur que lorsque le premier humain avait fait le tour de la salle. Il avait été si proche de le débusquer et maintenant était-il si loin. Le demi-dieu soupira doucement, si doucement qu'une oreille non attentives ne pouvait l'entendre, non attentive et trop loin, ce qui n'était pas le cas du chevalier qui se trouvait à quelques mètres, cinq tout au plus, du demi-dieu. Ce dernier était assez intrigué et curieux de voir ce que faisait l'homme massif avec son épée. Il semblait fouiller le lac dont les eaux demeuraient noires et silencieuses. Il suffisait que l'un trouve la clé de l'énigme pour que la suite apparaisse aux deux candidats. Mais la divinité était patiente, assez même car elle avait passé tant d'années enfermée entre ces murs à attendre un humain digne de sa quête et de son devoir de Justice.
Il ne pouvait rien faire pour aider les humains et de toute manière il n'en avait que très peu l'envie. Seul un brave humain partageant son idéal de Justice pourrait réussir son épreuve, enfin, c'est ce qu'il espérait car au fond, il ne savait pas trop ce que les dieux avaient concocté pour lui. Il acceptait sa punition et n'en voulait nullement à ses pairs ou même à ses créateurs.
Le chevalier se mouvait lentement dans sa recherche, malgré la distorsion du son à cause de la disposition de l'antre, il entendit un soupir non loin. Sans précipitation, il se dirigea vers l'origine du bruit. Il ne fit que quelques pas, pas la peine qu'il avance droit vers l'origine au point de cogner l'hôte de ces lieux. Sir Boyd l'avait déjà fait une fois et il en avait été particulièrement honteux de la scène. Il était heureux que l'enfant d'Aer n'en a pas tenu rigueur.
Il ne signifia pas ce bruit à son collègue, plus pour ne pas brusquer le demi dieu en le mentionnant à la troisième personne comme s'il n'était pas là. Arthur Boyd était par contre certain qu'il n'était pas suffisamment discret pour que son compagnon ne remarque pas ses mouvement. Pour ne pas agir comme un intriguant, il leva simplement la main pour signaler qu'il avait repéré quelque chose d'intéressante.
Il s'agenouilla en direction de la source du soupir et inclina : - Messire, enfant d'Aqua, si vous êtes bien là, je souhaite mander une audience auprès de votre personne. Si les Quatre le veulent.
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Rang : Le Vagabond Crédit Avatar : Djamila Knopf Date d'inscription : 29/05/2018 Messages : 383Double Compte : Amko'Unn סּ Rymaïn סּ Braith סּ Eira Liens vers la fiche : . סּSaen Ninn ~ Drôle d'oiseau סּTribulations Envolées Métier : Explorateur & Vagabond Invocation(s) : Ashraï ♪ Tusàra ♪ Inventaire : סּCollier avec l'écaille
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solidement ꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹꔹ ▼ Sac sans fond ▼ 1155 Ŧ.
Je (ne) suis (pas) un héros ! [Capou, Arthur Boyd & Saen]
Saen observa les alentours, hésitant... Il ignorait que faire de concret, que cherchait le semi-divin où la magie cloîtrée en ces lieux exactement? Que les humains fassent diverses tentatives, et tombent sur le bon agencement, tel un enfant qui ne l'aurait pas fait exprès en chipotant à un jeu? Oh, l'idée n'aurait guère déplu au jeune homme, mais les extravagances qui lui traversaient l'esprit, laissant un sourire stupide sur ses lèvres, n'auraient peut-être pas été du goût de tout le monde... Mmm, attendez-voir, depuis quand se préoccupait-il de cela?
Un geste d'Arthur capta momentanément son attention. Celui-ci semblait avoir trouvé quelque chose. Voire quelqu'un, au vu de la demande qui tinta jusqu'aux oreilles de Saen. Ce dernier entreprit de s'avancer quelque peu dans leur direction, silencieux et attentif à poser les pieds aux bons endroits. Mais il demeura en retrait. Si l'homme en armure avait délogé l'enfant divin, il préférait lui laisser l'opportunité de s'entretenir à sa guise avec, d'autant qu'il lui avait demandé une... 'audience'...?
Perplexe, l'homme au chapeau de paille s'assit en tailleur sur un roche proche, et laissa aux événements la prise de leurs cours. Il demeurait tout aussi curieux de la potentielle réaction de la créature -si elle se trouvait là- que du discours annoncé d'Arthur. Il ne cherchait rien en particulier après tout, être là suffisait à son simple contentement.
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