● Nom : Pétunia
● Sexe : Femelle
● Élément : Foudre (Aer)
● Tache dans l'ancien monde: Insuffler la peur, la réguler en l'apportant ou l'apaisant, soigner les maladies de la peur.
● Endurance : 57

Ma colère est si forte, ma haine si intense. Je suis l'incarnation de la terreur, la souveraine de la malveillance.

J'étais douce avant vous savez. Sensible, bienveillante, empathique, pleine de compassion. Je prenais soin des autres. Certes à ma manière. J'étais gentille, sincèrement. Quand Aer m'a créé, j'étais gentille. Oh j'ai fais des bêtises oui des erreurs : la peur est quelque chose de difficile à maîtriser. Je pleurais même, souvent. Quand j'étais incomprise, chassée, humiliée. Au début je m'isolais et je pleurais. J'étais gentille au fond, je faisais du mal pour une bonne cause... Je manquais même de confiance en moi. J'étais une femelle douce, sensible. Mais c'était avant.

Je suis l'incarnation de la terreur, la souveraine de la malveillance.

Ma haine des humains est puissante. Maudites créatures, maudite engeance. Ils doivent mourir, être anéantis. Tel est mon souhait : anéantir les humains, les tuer jusqu'au dernier. Si j'accepte de signer le Pacte avec l'un d'entre eux, c'est uniquement dans le but d'en tuer le plus possible. Oui... Lâchez moi sur le monde que je puisse y déverser ma haine.
Je suis en colère contre les demis-dieux. Depuis toujours je me sens incomprise, depuis toujours je me sens torturée par l'injustice. Je suis blessée, profondément traumatisée. Jamais je ne pourrais pardonner quand ils se sont alliés pour m'attaquer. C'est de leur faute si je suis dans cet état !
Quant aux dieux... Aer. Prononcer son nom me fait cracher par terre ! Le cerveau humain est incapable de réaliser la puissance de ma haine, de ma colère, de ma blessure.

Je suis née pour faire peur, pour instaurer la terreur. J'aime ça. J'aime entendre les cris de frayeur, sentir l'urine née d'une émotion trop intense, j'aime le chaos que je sème sur mon passage. L'émotion qu'un hurlement provoque chez moi est si positive que j'en ri et que j'en ressens même des papillons dans le ventre, comme lorsqu'un mâle passe par là. C'est si amusant, si bon...

Je suis une menteuse, une manipulatrice, je n'ai aucun remord. J'adore m'amuser à semer la terreur et le chaos sur mon chemin. L'horreur est mon quotidien. Mais je suis une menteuse, une manipulatrice, je n'ai aucun remord. Je sais me faire plaindre, même me faire aimer de ceux qui ne me connaissent pas. Je sais afficher un masque et me cacher derrière de la gentillesse le temps d'enquêter, de découvrir la plus grande peur d'un individu, le temps de déplacer mes pions, le temps de me glisser à l’intérieur de votre intimité pour mieux vous anéantir...

Je suis le fléau de ce monde car je suis complètement folle. Il m'arrive de perdre le contrôle, de me laisser emporter par ma haine, par ma folie destructrice. L'humain qui me libérera ? Je le hais déjà.

Au fond, je ne suis qu'une pauvre créature blessée. Une pauvre fille d'Aer incomprise, injustement harcelée, terriblement traumatisée par les mauvais traitements que l'on m'a infligé. J'ai besoin d'une épaule pour pleurer, de quelqu'un pour prendre soin de moi, pour panser mes plaies. Je ne suis qu'une pauvre âme triste et seule dans les ténèbres.

Mais je suis bien trop folle de colère pour l'admettre, pour laisser qui que ce soit entrer dans mon intimité au point de le découvrir. Ou plutôt si, venez dans mon intimité. Vous amadouez est une excellent moyen de vous approcher plus facilement pour mieux vous faire du mal. Je suis un ouragan de haine. Je suis malveillante. Vous qui lisez ces mots, je vous hais et je vous tuerais.  

La beauté est une notion subjective, trop subjective... Je fais peur. Du moins c'est de toute évidence l'intention de mon créateur : faire peur ! Mais je ne suis plus que l'ombre de moi même, bien loin de ce que j'étais avant... J'étais douce avant vous savez ? Malgré mon physique quelque peu... effrayant, j'étais douce et bienveillante. Je ne suis pas si imposante que cela : deux mètres de haut pour quelques cent cinquante kilos.

Je suis l'incarnation de l'horreur, de la malveillance. Chacun trouvera quelque chose d'affreux chez moi, sera absorbé par ce détail.

Les os et les crocs de mon crane sont externes, comme l'exosquelette d'un insecte. Blanc comme les restes d'un cadavre. Dans les profondeurs des orbites vides, un simple point lumineux représentant mes yeux. Difficile de deviner ce que je regarde... Mes expression faciales sont quasi-inexistantes : difficile de savoir ce que je pense... Mon crane est surmonté de deux longues cornes pointues. Ma langue est une sorte de longue tentacule épaisse et gluante.

Une épaisse touffe de fourrure grise, tel les cheveux d'une vieille sorcière, tombe en cascade sur ma nuque. Mon corps est sombre, noir comme les ténèbres d'une nuit sans lune. Je possède deux longs bras musclés et puissants équipées de mains à cinq doigts et de griffes acérées. Je semble maigre, très maigre, avec côtes apparentes...

Parlons maintenant... du reste... Originellement, je possède un bassin et deux longues jambes puissantes équipées de redoutables griffes. Mais la trahison des demis-dieux, l'incident magique à cause des humains et la malédiction des dieux m'en ont privé. Tout le bas de mon corps est tout simplement inexistant. Je n'ai plus de bassin, plus de jambes, c'est comme si j'étais amputée. Alors je flotte dans les airs, je lévite comme un spectre. Je me suis procuré, j'ai volé, une cape de légende il y a bien longtemps. Un tissu aussi sombre que mon corps, un tissu enchanté, bombardé de la magie d'un demi-dieu, un tissu éternel, indestructible, parfait pour moi. Il s'agit d'une longue cape noire avec une profonde capuche. Elle se trouve en permanence sur mes épaules et me permet de cacher le bas de mon corps.

Je suis désormais tel le spectre de la mort... Un crane lévitant au cœur de la nuit, des bras surgissant de l'obscurité... Je suis la fleur de la terreur...

● Histoire: La peur. Une émotion naturelle de base, essentielle à la survie. C'est parce que le lapin ressent la peur qu'il prends la fuite et échappe aux prédateurs. C'est parce que l'oiseau a peur qu'il n'ose pas quitter le nid trop tôt. C'est elle qui provoque en vous un choc, un traumatisme qui vous empêche de vous jeter de nouveau dans la gueule du loup. Ignorer la peur est presque toujours synonyme de conséquences négatives. Ignorer la peur c'est prendre un risque élevé d'aller au devant de la mort. Vaincre la peur ce n'est pas l'ignorer, c'est agir en faisant attention aux dangers qu'elle signale. La peur n'est pas nuisible : elle est bénéfique. La peur n'est pas maléfique : elle permet de préserver la vie.

Insuffler la peur, la réguler en l'apportant ou l'apaisant, soigner les maladies de la peur. Aer a fait de moi la fleur de la terreur. Non pas pour plonger le monde dans le chaos. Mais pour améliorer les chances de survies des créatures vivantes. Avoir peur pour se préserver du danger.

J'étais douce avant vous savez. J'étais bienveillante. Je consolais les petits qui apprenaient la peur. Je rassurais mes protégés une fois le danger passé. Je soulageais certaines peurs qui pourrissaient leur vie. Je soignais les maladies de la peur, je la faisais naître quand elle n'était pas là. Oui j'étais un être doux, sensible et bienveillant... Mais j'étais surtout incomprise.

Synonyme de terreur, de cauchemars, les demis-dieux commencèrent à me chasser des territoires qu'ils protégeaient. Les protecteurs, ceux dont la tâche consistait à apporter la joie et ceux que je dégouttais. Ceux là me déclarèrent rapidement une véritable guerre. Je ne comprenais pas... Je n'avais pas d'intentions mauvaises à l'époque. Plus d'une fois je fus traquée, plus d'une fois je fus humiliée, plus d'une fois je fus passée à tabac. Jamais l'on me donna ma chance de me justifier. J'ai toujours été seule. Seule pour pleurer dans le noir. Seule pour échapper à mes bourreaux. Seule quand tous me condamnaient. Seule pour soulager mes plaies.

Je suis tout d'abord devenu craintive. J'ai moi aussi connu la peur. La peur de mes frères, de mes cousins. Au début, je leur demandais pardon devant leur fureur, je suppliais de me laisser me justifier puis je fuyais et je pleurais. L'ombre devint mon amie, la métamorphose mon alliée. Non seulement pour m'échapper mais aussi pour mieux faire mon travail.

Un jour, la colère remplaça la peur. Je n'avais rien fait ce jour là, je m'accordais une journée de repos. Je dormais paisiblement dans une grotte quand un cousin me trouva, me reconnu et me passa aussitôt à tabac. Je suppliais, pleurais, hurlait mon innocence mais il ne m'écouta pas. Alors la colère fit son apparition. Elle se déversa en moi comme une vague débordant d'un bassin : je le massacrais et lui crachais dessus avant de partir. Et j'en ressenti du plaisir. Je ressenti de la joie en voyant la peur dans ses yeux. Ce fut le début du chaos... Au fil des siècles, les choses changèrent : la colère s'empara de moi. Je devins un ouragan, je répondis par l'attaque, par la roublardise. J'acceptais d'agir dans l'ombre et désormais je m'attaquais également aux demis-dieux, semant chez eux la peur, souvent par ruse. Car je refusais d'abandonner ma tâche, j'étais fidèle aux dieux, à Aer. Je m’accrochais à cela : je me persuadais d'avoir la fidélité d'Aer, le soutien des Dieux. Que les autres ne comprenaient pas. Mêmes les demis-dieux ont apprit à me craindre et durant un temps, les choses se calmèrent, ma colère s'apaisa... Jusqu'à la création des humains...

Aucun demi-dieu ne me demanda mon avis pour la création des humains. Aucun. Cela me vexa. Profondément. Cela alimenta ma colère.  Malgré tout je traitais les humains comme toutes les autres créatures : ayez peur mes petits agneaux, c'est pour votre bien. Mais ils bénéficiaient d'une protection particulière et il ne se passa pas longtemps avant que je fusse piégée et humiliée par des humains en alliance avec des demis-dieux. Je fus de nouveau harcelée, traquée. Je recommençais à abuser de la métamorphose, changeant parfois plusieurs fois de forme par heure. À l'apparition des religions, je devins immédiatement une divinité du mal. Personne, personne ne créa une religion en mon honneur, pour récompenser toute l'énergie, tout ce que je subissais dans la réalisation de ma tâche, pour louer ma fidélité envers Aer. Dans toutes les religions où j'étais mentionnée, j'étais maléfique. Cela me vexa... Au nom de la religion, je fus brûlée vive. Une fois. Deux fois. Trois fois. Dix fois. Soixante fois. Cent fois.

Le cerveau humain est incapable de comprendre tout ce que j'ai enduré. Il n'est pas possible de vous le faire comprendre à l'aide de ce petit texte. Imaginez le pire de vos cauchemars. Multipliez son intensité, n'ayez pas peur d'en faire trop, jusque bien au delà de ce que votre corps supportera au delà de la mort. Maintenant allongez la durée de votre vie. Et multipliez. Encore. Encore et encore.

Je me souviens parfaitement du jour où je basculais dans la folie. Bien que je sois demi-déesse, je ne peux pas être partout. Un jour, un flot anormal de peur m'attira et je découvris deux armées se faisant face, juste avant l'assaut. Des dizaines de milliers de soldats de chaque côté, certains avaient si peur qu'ils urinaient dans leur armure. La violence du combat, l'intensité de la frayeur de ceux qui combattaient, ceux qui agonisaient. Cela me submergea. J'ai toujours pris du plaisir à insuffler la peur chez quelqu'un, cela me donnait un sentiment de réussite, de satisfaction, j'avais effectué ma tâche. J'aimais voir la peur dans les yeux de mes ennemis, les voir reculer en raison de la terreur que j'instaurais. Mais jamais je n'ai ressenti une telle intensité d'émotions. La folie m'emporta. Je riais, m'étranglais de rire, comme une droguée ayant reçu une dose un peu trop forte. Ma magie se diffusa. Les choses changèrent : les soldats ne combattaient plus pour défendre un territoire mais par pure frayeur. Ils se massacraient les uns les autres, sans prendre garde à l'identité de leur cible. Les cris de guerre firent place aux hurlements de peur, les cœurs lâchaient. Lorsque tout fut terminé, il ne resta qu'une poignée de survivants, trop épuisés pour se défendre, trop effrayés pour faire autre chose que de trembler.

Désormais je provoquais les guerres pour me venger, je générais des légendes de maisons hantées, de villages maudits et je me nourrissais de la peur qui en naissait. Tout ne fis qu'augmenter. Je fis des centaines de milliards de morts au fil des siècles, je devins le fléau de l'humanité. Je ne reculais devant rien pour générer la peur. Bientôt, la magie diminua, m'échappais mais je forçais : je continuais de me métamorphoser chaque jour, chaque heure, plusieurs fois par heure. Je forçais la magie et abusais largement de la métamorphose dans le seul but de générer la peur, le chaos, d'exercer la malveillance, de déverser ma colère. La destruction de la nature ? Je m'en moquais complètement : j'étais bien trop aveuglée par ma colère, par ma haine pour m'en soucier. Seul ma vengeance et le plaisir que je ressentais à l'assouvir comptait à mes yeux. Et l'événement majeur de ma vie se produisit...

Une alliance de demis-dieux, un piège divinement sournois. Ils furent une grosse centaine à s'unirent, à me piéger. Une grosse centaine à me coincer dans les profondeurs des cachots d'un château humain. Un grosse centaine à déverser sur moi toute la puissance magique qui leur restait... Puis ils condamnèrent le cachot. Le choc fut terrible, je fus littéralement anéantie. Ils me laissèrent si faible que je n'étais même incapable d'ouvrir les yeux, je n'en avais pas la force. Il me fallut des décennies pour m'en remettre et remarquer les conséquences. L'abus de métamorphose et la puissance de l'attaque provoqua chez moi une forme d'overdose, d'incident magique divin, un peu comme un accident vasculaire cérébral chez les humains. La connexion avec le bas de mon corps était coupée. Mon organisme ne pouvait plus alimenter en énergie mon bassin et mes jambes. Notre monde est composée de deux faces : la matière, et l'anti-matière. Chaque particule de notre monde a besoin d'un minimum d'énergie pour exister. L'univers étant plus froid qu'à l'origine, certaines particules n'ont plus suffisamment d'énergie pour exister, pour apparaître dans ce que nous nommons le monde réel. Ces particules sont là, mais elles ne peuvent exister réellement. Les scientifiques humains ont appelés ça des particules fatiguées. C'est ce qui se produisit pour mes jambes  et mon bassin : ne pouvant les alimenter en énergie, elles disparurent. Tout simplement. Comment exprimer la douleurs que je ressentais alors ? Je suis incapable de savoir si elle était réelle ou non. Quoi qu'il en soit, prisonnière, mutilée, humiliée, mes hurlements de rage, de détresse, de douleurs, de folie firent trembler les murs du château qui fut abandonné et surnommé la Demeure de la Terreur. Mais je suis patiente... et un jour enfin je réussi à sortir ! Désormais, je flottais dans les airs. Je semais la terreur et tuais tout sur mon passage. Je détruisais les villages, sans aucune pitié pour les nouveaux nés. Je tuais les animaux, je ravageais le monde. Je découvris un jour dans les ruines une cape noire encore dans sa vitrine profondément imprégnée de magie. D'après une pancarte, il s'agissait d'un vêtement fabriqué par un demi-dieu pour son usage personnel. Il l'aurait imprégné de sa magie durant si longtemps que le tissu serait aujourd'hui éternel. Indéchirable, inusable. J'ignore si c'est la vérité mais je m'en emparais afin de cacher ma mutilation et je continuais à semer l'horreur sur mon passage... Je pensais qu'il ne pouvait rien m'arriver de pire, je me trompais lourdement...

Et un jour, Aer fit son grand retour. J'en fus heureuse, persuadée que mon calvaire était terminée, que la divinité allait me soigner de ma folie, me rendre mon corps. Jusqu'au bout, jusqu'à la dernière minute j'avais accompli ma tâche : semer la terreur sur ce monde ! Mais, surprise, je me heurtais à la colère divine. Aer non plus ne voulut rien entendre. Aer ne me soulagea pas, ne me consola pas, ne me soigna pas. La divinité fut horrifié par ce que j'avais fait tout au long de ma vie, horrifié par ce que j'étais devenu. J'étais absolument persuadée que la divinité allait me rendre mes jambes mais non. Sa punition brida la magie, me condamnant définitivement. Je fus condamnée à ne jamais retrouver le bas de mon corps et jetée dans cette cellule.

Trahison. Ce fut une trahison. La trahison suprême. Moi, la plus fidèle servante des dieux, voilà comment j'étais récompensée. Je vécu cela comme une véritable malédiction, je me persuadais de cela. Certes nous étions tous au même niveau mais, dans ma folie, je me persuadais qu'Aer m'avait attribué un traitement spécial, une malédiction. Oui. Oui c'est ça ! Je suis maudite des Dieux. Moi, la plus fidèle servante des Dieux. Ils m'ont maudite. Ma folie en fut décuplée. Aujourd'hui je ne suis que haine, colère, folie. Je veux tuer tous les humains. Faire vivre aux demis-dieux l'enfer. Combattre la joie. J'ai ressenti de la haine pour tous les humains assez fous pour me libérer. J'ai déjà semé le chaos sur ce monde plusieurs fois. Car ma seule manière d'assouvir ma soif de vengeance c'est de devenir l'esclave d'un humain. Je le hais d'avance mais je me servirais de lui, j'en ferais de lui l'instrument de ma vengeance...

L'emprisonnement aggrava encore ma folie. Des siècles seule dans le noir à ruminer ma colère, des siècles seule dans le noir à alimenter ma rage, des siècles seule dans le noir à nourrir ma haine. Les premières années, je suis persuadée que mes hurlements dérangèrent mes voisins de cellule. Mais peu à peu je me calmais pour laisser place à un calme meurtrier. J'utilise l'enfermement pour alimenter ma folie... Et j'attends. J'attends qu'un humain ose ouvrir cette porte. Au pire je le tuerais, non sans l'avoir fait souffrir. Au mieux il me lâchera sur le monde, moi le fléau. J'attends qu'Aer revienne. Alors je vous le jure... Chaque année passée renforce la puissance de la haine qu'il va devoir affronter...

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