IDENTITE

 • NOM : de Mérélac
 • PRÉNOM : Ariel
 • GENRE : Masculin
 • ÂGE : 25 ans
 • ENDURANCE :11

DESCRIPTIONS

Ariel s'est perdu il y a peu, pour le pire ou pour le mieux selon l'opinion de chacun. Issu de la haute-société depuis sa naissance, l'éducation exemplaire qui lui a été inculquée lui a offert l'image d'un digne fils héritier. Poli et bien élevé. Particulièrement discret et distingué. La parole ne lui était cédée que par nécessité et il semblait s'y complaire, en apparence. Aux yeux de tous, il faisait la fierté de son Père qui l'exhibait dès que l'occasion se présentait, lui et son frère cadet.

Pourtant, depuis son retour des Terres Enneigées datant de quelques années, il a semble-t’il bien changé. Une métamorphose qui n'échappe pas à la règle selon laquelle un tel changement se déroule inévitablement dans la douleur. Le serpent qui change de peau, l'insecte qui s'arrache à sa chrysalide ou l'enfant qui devient grand. Il garde en lui ses manières impeccables, mais auxquelles s'ajoutent la maturité d'un homme, conscient du pouvoir dont il dispose et qu'il exerce. Un basculement de poli à charmant. De distingué à éloquent. Il évolue depuis avec une aisance nouvelle abordant la vie avec un plaisir notable, lui qui semblait ne grandir que dans l'ombre de son Père, condenser par la force de son influence. Il compose aujourd'hui avec ses nouveaux désirs et manies, en épicurien et assouvie ses envies dès qu'il le peut et l'entend. Suivant toute bienséance, ou presque.

Ces envies restent tout à fait dignes au sein de la société noble qui l'entoure, comme les plaisirs sains d'une bonne nourriture ou d'une agréable réception, elles traduisent simplement la nouveauté d'une sensation de liberté trouvée. Mais là n'est que la partie insignifiante et émergée. Celle de façade, qui n'apporte qu'une insipide satisfaction. Elles prennent une toute autre mesure quand se lève le voile opaque de ce paraître omniprésent, cachant bien des tourments qui nourrissent quelques instabilités d'esprit. Peu nombreuses, mais à l'influence primordiale. Son éducation permet de cacher ces discordances, notamment, un manque cruel d'empathie, n'ayant d'attention véritable que pour peu de chose, encore moins pour autrui. Si ce n'est à son profit. Mais surtout des désirs viscéraux dont il est l'esclave inavoué et qui peuvent l’obnubiler aisément.

Il déborde d'une fascination singulière à l'égard de la perfection, dans toutes ses formes. Une magnifique fleur sans pétale flétrit. Une peau délicate sans aucun signe de cicatrice. Une simple rangée de livres parfaitement alignés ou un manteau de neige à peine tombée. Bien que ce dernier se fait l'écho de sensation particulière, encore plus ancrée. Si il y a une saison à détester, c'est celle d'Aqua. Quelle ironie quand on sait le lien étroit qu'entretient sa famille avec ce dernier. Mais en réalité, plus qu'une fascination, c'est le désir profond pour sa destruction, de ses propres mains, qui torture son esprit. Expression de son pouvoir ou trouble plus profond ? Lui-même évite la question.

Pour certaines catégories, il est banal et aisé d'y répondre. Moins, pour d'autres. Quoi qu'il en soit, il fera montre d'une détermination remarquable afin d'obtenir ce qu'il convoite. Pourtant, dès que l'intérêt ne s'y prêtera plus, que quelqu'un d'autre l'aura prit, aucun mal ne l'empêchera de s'en délester sans commune mesure. Peu importe le chemin parcouru ou les sentiments d'autrui entraînés dans son entreprise. Malgré tout, pour conserver la qualité de sa réputation, il dispose de quelques stratagèmes de son cru. Si il y a des cœurs brisés dans son sillage, la plupart se trouvent bien loin de la capitale.

En de rares occasions seulement, si une goutte fait déborder le vase de la frustration accumulée, le désir de destruction prime. Il cède à la colère qui le consume, par des manières parfois douteuses. Par peur de perdre le contrôle qu'il exerce sur lui même de manière inconsidéré, il évite toute substance qui pourrait l'altérer et débrider sa part sombre. Non pas par égard, mais pour se protéger des débordements et des répercussions.

Alors sa vie n'est finalement régit que par de faux-semblants qui lui permettent d'avancer sans attache et sans préoccupation véritable. Il est un élément de qualité au sein de la Garde Dorée, qui ne cache pas son ambition à gravir les échelons. On lui a inculqué une appréciation militaire des Invocations. Perçues comme des outils par son Père, il en va de même pour lui. Malgré tout, tapis dans l'ombre de l'amabilité dont il fait preuve à leur égard, se cache une sinistre rancœur qu'il sait cacher, sans jamais parvenir à la réprimer. Par extension, cette opinion ne diffère pas à l'encontre de leurs Créateurs, bien qu'en apparence, il en soit, de même, autrement.

Il est évident qu'Ariel est un bel homme. De grande taille de surcroît, atteignant aisément le mètre quatre-vingt-douze. Ce qui intime naturellement le respect à plus petit que lui. À force d’entraînement sévère et répétitif, il s'est forgé un corps robuste et bien bâtit. Quatre-vingt-dix kilos de muscles ciselés, auxquels s'ajoutent le flou d'occasionnelles grasses dégustations. L'absence d'alcool lui permet de conserver un musculature définie, reposant sur une morphologie équilibrée. Point d'épaules démesurées ou de cuisses à en faire pâlir un rhéno. Malgré tout, son imposante présence aurait pu être effrayante, si son visage n'était pas si plaisant.

Sa peau claire, teintée d'un léger hâle récolté de ses missions extérieures, décrit les traits délicats hérités de la beauté de sa mère. Il entretient particulièrement sa chevelure d'or, portée suffisamment longue pour en apprécier la douceur et suffisamment courte, pour qu'elle ne représente pas de gêne à la vue. Quelques mèches dorées embrassent un regard bleu ciel perçant, étoffé par de longs cils sombres. Son nez est droit, ses lèvres charnues, souvent souriantes, à l'arc finement dessiné. Sa mâchoire harmonieuse est imberbe, comme le reste, laissant à sa peau le loisir d'accueillir la main qui l'arpente avec douceur. Séduisant sans trop en faire, il se plaît malgré tout à en jouer, usant de son charme en de nombreuses circonstances.

Il porte le bleu pour sa famille et le doré pour son rang, se laissant rarement aller à d'autres teintes que celles-ci qui sont en harmonie évidente avec celles qui le caractérise. À cela, s'ajoute une paire de gants de cuir sombre, qu'il conserve par tous les temps. Si la température est trop exécrable, il s'autorisera à dévoiler sa main droite, mais jamais la gauche, au risque de révéler des sévices passés qu'il tient dans l'ombre avec une détermination toute personnelle. En coquetterie, son manteau favori est agrémenté de plumes claires, dont la symbolique lui est toute personnelle.

VIE

Père : Lorik de Mérélac, 48 ans, Major de la Garde Dorée de Lüh
Mère : Isolde de Chabot, 45 ans
Belle-Mère : Eloïse de Mérélac, 35 ans
Demi-frères : Cyrion, 17 ans / Dorian, 14 ans / Elorn, 8 ans / Ferol, 2 ans

La famille de Mérélac, de rang Comte, trouverait son origine chez le Peuple de l'Eau. Premier conquérant faisant démonstration d'une puissance à en faire plier ses opposants. Son affiliation à l'Eau est évidente, tant par sa composition que son blason, d'un bleu outremer surmonté d'un monstre aquatique qu'on apparente aujourd'hui au Karacacus.

En dehors de la Garde Dorée, elle doit sa réputation à la boisson qu'elle produit et commercialise depuis des lustres. Un vin blanc de pipaille d'une qualité difficilement égalable nommé avec évidence : le Mérélac. Quand le vin rouge prends majoritairement place dans les verres, le Mérélac se distingue par sa robe dorée et ses notes rondes et sucrées. Son exploitation se situe stratégiquement entre la rivière Blanche et la forêt de Jade, profitant de l'humidité environnante et de la bénédiction de Terra toute proche.

Mère était fille unique du vicomte de Chabot dont la richesse chutait librement. Père s'estimait sans doute à la mesure d'un chevalier servant en demandant sa main. Toujours est-il que la réputation de tout à chacun s'ébruitait aussi vite qu'un variquan, son père ne put décemment refuser cette affaire providentielle. À dire vrai, elle n'avait été choisi que pour sa beauté et la qualité évidente de ses gênes. Oui, elle avait été sélectionnée comme la reproductrice qu'elle allait devenir. Il n'avait d'ailleurs jamais caché son entreprise. Elle devait lui donner de beaux enfants, en échange d'une vie confortable à ses côtés. Un lourd prix à payer.

Le prénom d'Ariel s'apparente à l'Haridelle du lac des Astres. Choisit par Mère, il lui impose la lourde responsabilité de faire vivre la mémoire de sa défunte sœur précédent sa naissance. On avait prédit la fin de sa vie avant même qu'elle n'ai commencée. Aux yeux de Mère, il n'était qu'assimilé à sa fille morte née, comme le veut la légende du monstre qui lui est dédié. Peut-être escomptait-elle faire revenir l'âme de cette enfant après sa fin, sans se douter pourtant du nombre d'autres qui allait suivre le même chemin.

Je suis né un an après lui. Berthold. Berthi comme il se plaisait à m'appeler. Un prénom déjà bien plus masculin que le sien, qui était la seule concession qu'il avait cédée à Mère. Un an plus tard, une autre mort-née. Puis une troisième et une quatrième. Huit ans séparaient la première de la dernière et durant ces années, l'état de Mère s'était gravement détérioré. Elle ne parlait plus, mangeait à peine, comme si la vie l'avait quitté. Son corps s'amaigrissait à vue d’œil. Elle n'avait jamais été particulièrement tendre ou maternelle. Mais le temps passant avalait dans un gouffre ce qu'il en restait. Au-delà même de cela, elle semblait percevoir Père en nous et nous repoussait toujours violemment.

Aujourd'hui, elle n'est plus rien. Survivant simplement dans une pièce lointaine ou des servantes viennent à son chevet quotidiennement et où Ariel vient parfois se remémorer les conséquences d'une vie en compagnie de Père. Cela aurait été sans doute mal vu de la mettre à la porte. Perdre autant d'enfant suffirait à justifier une telle décadence et pourtant, il y avait bien d'autres raisons à cela. Jusqu'à il y a peu, Ariel n'avait jamais fais le rapprochement, mais à chaque fille morte, de violents éclats suivaient. Toujours. Il hurlait, la battait, comme si elle en était responsable. Et que dire que chaque naissance infructueuse était féminine, alors que son corps avait pu donner naissance à deux garçons bien portants ?

Son père avait péri depuis et leur marché avait disparu avec lui. Ainsi, n'étant devenu qu'un four inutilisable, Mère fut remplacée. Aussi aisément que cela, d'un claquement de doigts. Il est comme ça. À œuvrer seulement dans son intérêt, faisant fi du bien-être ou de l'intégrité des autres, détruisant ce qui représente une gêne ou un danger pour ses desseins. Tout cela dans quel but ? Pour élever le nom de Mérélac. Le lustrer. Le faire briller. Lui et sa famille. Son orgueil dévore son cœur et tout ce qui gravite autour. Il a brisé le mien, à force de torture injustifiée. Celui d'Ariel aussi, évidemment. Après tout, il était le premier héritier et les exigences à son encontre étaient immensément plus grandes.

Père est un Garde Doré bien établi, qui tient, par tous les moyens, à maintenir la réputation qu'est celle de sa famille, depuis l'arrivée au pouvoir du nouveau Roi. Aujourd'hui, on y prête un acte héroïque alors que, vraisemblablement, il n'est question que de trahison envers son ancien souverain. Mais l'histoire ne compte bien que ce qu'elle souhaite. Pour sa carrière aussi, car même si sa réputation est reluisante, elle cache un manque cruel de courage.

Ainsi, il avait eu deux fils. Deux occasions de parachever et porter son nom plus loin encore que ce qu'il avait fait. Pour ça, notre éducation avait été sévère, brutale et sans concession. Sans aucun répit. Quand les entraînements ne chorégraphiaient pas nos journées, des précepteurs affluaient pour nous inculquer, à coup de baguette, l'exemplarité d'un savoir-vivre digne des plus grands. Alors que nous n'étions que des héritiers de comte, vivant dans un domaine trop reluisant pour notre rang. Il n'y avait qu'à la nuit tombée que nous pouvions nous retrouver, Ariel et moi. Mais dès qu'on lui rapportait des discussions trop tardives, il apparaissait pour nous violenter. Jusqu'à ce qu'il sépare nos couches. Et finalement, le peu d'ancrage fraternel que nous avions disparaissait lentement.

Il est ainsi. Et selon, lui les idées semblent mieux entrer à grands coups de poings. Chaque faux pas, chaque écart, aussi infime soit-il et nous écopions d'un châtiment exemplaire. Mère ne nous venait pas en aide. Comment aurait-elle pu ? Il la traitait de la même manière, quand il ne la besognait pas où qu'elle n'était pas alité par une grossesse. C'était bien là ses seuls moments de répit durement mérités.

Il avait l'habitude de frapper la main gauche d'Ariel, qu'il jugeait inappropriée. Car il était gaucher, plus habile de ce côté, mais cela semblait le révulser, lui qui était fort de la main droite. Il s'évertuait à le faire combattre de l'autre main et était parvenu à obtenir ce qu'il souhaitait. Ariel excellait à l'épée, à toute arme à une main, bien entendu. Moins à l'arc étant donné les multiples blessures de sa main gauche. Pour y pallier, il opta pour des armes de lancer et un bouclier, seul outils qu'il pouvait manier sans trop peiner. Nos corps et nos réflexes étaient parfaitement aiguisés. Toute notion de libre arbitre ou d'empathie nous avait été arrachée, quand notre servitude était à son paroxysme. Étonnement, il parvenait toujours à rester discret concernant ses techniques d'éducation. Peu de serviteurs, des entraînements isolés et l'entretien d'une image extérieure sans faille auprès de la société.

C'est dans ces conditions que nous avons passé les tests pour intégrer la Garde Dorée. Malgré sa main faible, Ariel avait excellé dans presque tous les autres domaines. Ses deux ans de formation ne lui firent pas davantage défaut, malgré l'issue de ses examens, ne lui octroyant pas la meilleure place. À son retour, évidemment, l'attendait un châtiment pour ce petit défaut. J'avais été plus méritant. Pourtant, aucune joie ou espèce de fierté n'avait perlé dans mes yeux. Propulsé Adjudant après ma formation et lui demeurant garde, il a fini par intégrer ma brigade. Il avait beau être le premier héritier, cette simple différence l'a mis de côté. Et ce fut une première bouffée d'oxygène, digne des plus grandes libertés. Son esprit commençait alors à effleurer les prémices de son émancipation.

Un an à peine après nos intégrations respectives, une nouvelle lubie lui a pris. Il voulait qu'on se lie à une divinité, pour asseoir notre supériorité. Lui qui n'avait jamais cédé à un tel risque, par peur de périr, envoyait ses fils sans vergogne risquer la mort. Moi dans un premier temps. Ariel représentait déjà une trop grande déception à cette époque. Le destin en a voulu autrement. Je ne suis jamais revenu. Une autre fissure fragilisant son emprise sur l'esprit de son premier-né. Ne restait donc plus que lui pour parachever ce rêve. Du moins, en attendant que ces autres héritiers soient capables d'emprunter la même voie. Car oui, sa deuxième femme lui avait donné de robustes garçons depuis. C'était sans doute grâce à ces autres chances qu'il risquait la mort des plus grands. Ils étaient presque des étrangers aux yeux de leur demi-frère encore présent. Si quelque chose avait parfaitement bien imprégné son âme depuis des années, c'était un cruel manque d'empathie à l'égard de n'importe qui.

Forcé, donc, de braver la puissance d'un enfant d'Aer, il l'avait poussé de ses propres mains dans sa cellule. Il était évidemment réfractaire, qui ne l'aurait pas été après ma disparition ? Car avant cela, on ne lui avait jamais inculqué la peur qu'aurait dû lui souffler la puissance de ces êtres. Ils ne devaient être que des outils pour les forces armées, mais à ce stade, ils lui avaient simplement retiré son frère et éveiller en lui une rancœur difficile à faire taire. L'épreuve à laquelle il s'est confronté n'avait rien de sorcier, mais était impraticable pour son âme docilement tourmentée. Elle l'était trop, au goût de la divinité et elle l'a chassé. Il en est sorti indemne, pour bien peu de temps. Face à son échec, la réaction de notre père ne se fit pas prier. Il avait tout prévu, jusqu'à la masse qui allait briser sa main gauche contre le pavé. Une dernière punition, pour son plaisir personnel sans doute, car il ne s'arrêta pas là. Les coups furent innombrables, sa brutalité à son apogée. Il déversait sans doute, sur Ariel, l’entièreté de ses frustrations passées. Jusqu'à ce qu'il sombre dans l'inconscience. Le laissant pour mort, avant de retourner à la Capitale l'esprit léger.









Quelqu'un est venu lui porter secours, malgré ces multiples obstructions. Lui, à qui l'on avait jamais apporté d'aide, n'avait aucun moyen d'accueillir celle-ci. Mais l'épuisement l'a emporté et il s'est écroulé pour se réveiller au beau milieu d'un endroit inconnu. Qu'il a quitté dès l'occasion venue. Ariel est un noble héritier, merveilleusement éduqué et malgré la noirceur qui s'était libérée, on lui avait habilement enseigné à évoluer dans ce monde. À force de persuasion, de révérence, de faux-semblant ou de promesse pécuniaire, de caravane en caravane, il parvint à retrouver le chemin de la Capitale.





Depuis ce jour, Ariel vie d'une toute autre manière et découvre un champ des possibles plus vaste qu'il n'aurait pu l'imaginer. Il n'a jamais démenti les dires de notre Père selon lesquels il était persuadé d'avoir perdu son premier fils. Il se jouait de détenir cette vérité. Malgré tout, il n'était pas idiot et ne l'avait jamais été, sa voix était insignifiante face à la sienne. Ils le savaient tous les deux. Depuis lors, dans l'ombre, il s'évertue à œuvrer pour la destruction de son père et de tout ce qu'il avait construit, car comme il se plaît à le penser, la vengeance est un plat qui se déguste glaciale. De son côté, Père usa de son influence pour le maintenir au poste d'Adjudant, après qu'il m'est succédé. Jamais davantage. Après son retour loin d'être triomphale, son état et sa main presque handicapée, il ne lui fallu pas négocier davantage pour aboutir à une telle finalité. Et peut-être qu'il n'était pas totalement étranger aux quelques fois où la mort avait frôlée son premier-né. Cela fait des années qu'Ariel occupe le poste d'Adjudant, sans jamais parvenir à gravir les échelons. Il nourrit pourtant l'ambition de fragiliser l'influence de Père et de parvenir à monter en grade pour asseoir son autorité sur ce dernier, malgré le sentiment d'être l'imposteur qui à soutiré la place de son frère tué.

AUTRE

Métier : Comte héritier. Adjudant de la Garde Dorée.
Signes particuliers : Main gauche très abimée.
Rêve, ambition : Monter en grade. Détruire l’œuvre de son père.
Pack de départ : Garde Dorée
- Pansement coagulant x 1 - 30pts
- Gellule anez x 1 - 20 points
- Sanguine x1 - 100 points
- Antigel x 1 - 50 points (au choix à la création)
- Bombos x 1 - 100
- Bouclier miroir (Eau) x 1 - 250 points
- Épée à double tranchant : Tranchant - 4 / Résistance - 3 / Maniabilité - 3

HORS-JEU