Mis à l'épreuve -I-

21/08/2013

Traqueur à la solde de Kris:

Un nouveau soleil se levait par delà les courbes montagneuses de l’horizon, que le Temps sculptait un peu plus chaque jour. Accoudé à la fenêtre ouverte de moitié, je lissai une centième fois les mots inscris sur la lettre m’étant parvenue la veille. En eux-mêmes ils n’avaient pas de quoi troubler l’esprit. Une simple phrase demandant à ce que j’use de mes talents de traqueur dans le but de retrouver un soldat de Lüh ayant quitté les rangs. Non, ce qui me faisait relire sans cesse ces mots, était le dessin en guise de signature. Cette sorte de pointe à la couleur sombre recelant un crâne tout aussi noir, je ne l’avais vu que deux fois sur toutes mes années d’existence..

La première, gravé sur le crâne de ce pauvre fou venu demander de l’aide contre un Assassin le pourchassant. Et la seconde, sur une lettre similaire reçut il y a un mois exactement maintenant, pour la traque d’un ancien Capitaine de milice Lüthienne devenu mercenaire. Et aujourd’hui, je le voyais une troisième fois, sur un papier identique, avec pour mots une mission elle aussi étrangement semblable. Me rappelant qu’en m’épargnant sous l’arrivée soudaine de mon fils ce fameux jour où le fou fut tué, ma vie lui appartenait, il me donnait pour instruction de retrouver une nouvelle fois un déserteur de la garde.

Résidant dans la Capitale, je devais parvenir lui aussi à le convaincre de récupérer des ressources de chasses. Contraint d’obéir sans discuter à cet employeur aussi mystérieux que dangereux, je serrai mon fils aussi fort que je pus avant de prendre la route vers la Citée, le laissant aux bons soins d’un vieil ami. Arrivée en début d’après-midi, je retrouvai rapidement cet homme devenu bien plus rodeur qu’autre chose, sous les indications laissées par ceux qui furent un jour ses compagnons. Debout devant la porte en question, je restai un instant immobile, prenant de longues et profondes inspirations. Je n’avais pas le droit à l’échec parce que je n’osai imaginer ce que mon employeur ferait à celui qui le décevrait.. Allez, j’l’avais déjà fais. J’pouvais l’refaire.

Frappant à la porte, je me lançai dans cette folie, espérant que cela ne dégénérerai pas comme la dernière fois..

- Pardonnez le dérangement – Fis-je à la personne acceptant de m’ouvrir la porte - Je suis à la recherche de Yuurei Akuma, il était de la milice de Lüh autrefois.

Dernière édition par Humain le Mer 26 Nov 2014, 13:37, édité 2 fois

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Aventure #2 écrite Dim 23 Nov 2014, 01:23

Ce fût pourtant un début d'après-midi tranquille, juste après son retour de la bibliothèque. Yuurei profitait paisiblement de sa dernière journée avant son départ vers le temple de la terre, histoire de délivrer ce fameux Sylvecrocs. Après cela il fera enfin route vers son chez lui, dans la Forêt Faste. Comment ne pas profiter d'un bon repas fait maison autour d une table et avec sa famille ? Ce fût dans cette ambiance chaleureuse que le repas du rôdeur se déroulait avec ses parents. Autour d'une pièce de viande savamment braisée et d'une sauce aux poivres assortir de champignons et de pommes de terre. Cette journée aurait put être tranquille jusqu'à ce que quelqu'un vienne taper à la porte en début d'après-midi, juste quand le repas touche à sa fin.

Astriel endossa son rôle de chef de la maison et se leva. Il se dirigeait vers l'entrée afin d'ouvrir la lourde porte de bois. Un homme encapuchonné se trouvait la. Il avait une cape grise à capuche qui dissimulait ses armes et son plastron de cuir. Cet homme paraissait louche, voir menaçant. Il s'adressa à Astriel.

"Pardonnez le dérangement. Je suis à la recherche de Yuurei Akuma, il était de la milice de Lüh autrefois"

Astriel ne quitta pas l'homme des yeux et appela son fils d'une voix rauque et attendit toujours sans quitter l'homme des yeux. Yuurei approcha et se posta à l entrée, l'épaule droite contre la porte et le bras droit cachées derrière la lourde porte de bois. Astriel retourna vers la cuisine, dans l'angle, hors de vue également. Pendant ce temps Yuurei discutait avec l homme étrange à l entrée.

" Bonsoir à vous, je suis Yuurei Akuma. Que puis-je pour vous ? Je ne vous connaît pas et je me demande bien qui vous a indiqué que je serais ici aujourd'hui. Ce n est pas mon chez moi cet endroit. Donc, qui êtes-vous et que me voulez-vous à une heure aussi tardive ? "

Yuurei n'avait pas parlé de manière agressive malgré que l'homme paraisse plus que suspicieux. Il était appuyé contre la porte d'entrée et parlait d'une voix calme. En apparence, l'ambiance était très décontracté, comme-ci aucune menace ne planait. Sous ses apparences trompeuses, Yuurei tenait déjà fermement son épée cachée derrière la porte, prêt à en découdre et Astriel tenait son arbalète, prête à décocher ses carreaux meurtriers. Il se tenait à l'angle entre la cuisine et le couloir menant à l'entrée, hors de vue des deux hommes.

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21/08/2013

Traqueur à la solde de Kris:

Non seulement je ne m’étais pas gouré en frappant à la mauvaise porte, mais en plus j’avais la chance qu’il soit encore là. Même si durant les premiers instants je serrai la mâchoire en observant celui m’ayant ouvert me dévisagé, je me laissai croire que je pourrai dès ce soir retourner au près de mon fils, sans craindre le mécontentement de embaucheur. Du moins, c’était si j’arrive à désamorcer le doute qui était clairement en lui à se fier aux propos qu’il tint. Gardant un calme extérieur sans faille, je m’aventurai à une réponse.

- Encore une fois, veuillez me pardonner d’interrompre vos activités. Vous savez, dans la Capitale, nous sommes toujours vu par quelqu’un. Vous sachant à Lüh, il m’a suffit de demander une adresse à vos anciens compagnons de l’ordre pour arriver ici. –Attendant un moment, je finissais par poursuivre- Je viens à vous en la personne de mon employeur désireux de rester anonyme pour le moment, qui vient requérir votre aisance dans le maniement de votre lame.

Je devais maintenant faire gaffe à ce que je disais. Etre convainquant pour l’emmener avec moi, mais ne pas lui dévoiler ce que je devais taire pour ne pas subir de vengeance d’un homme dangereux. A tel point d’ailleurs, que je ne comprenais pas pourquoi il demandait l’aide de ce gars. C’est vrai, il était plutôt svelte, n’avait pas un physique à faire peur et n’intimidait pas de ses paroles. C’type devait vraiment bien savoir se battre. En tous cas j’l’espérai parce que mon avenir dépendait de sa réussite ou de son échec. Autant dire qu’il n’est pas utile que je puisse me permettre d’envisager la deuxième option..

- Désireux d’acquérir des pattes d’Emeraudes, il envoya un chasseur répondre à son besoin. Mais un homme, vivant de ce métier lui aussi, vint lui dérober son butin avant de le tuer. C’est pourquoi, au vue de ce triste sort, il aimerait faire appel à vous. –Prenant un temps pour observer si la porte ne se refermait pas sur moi, je continuai- Mon employeur aimerait que vous acceptiez d’être conduis jusqu’au repère de ce meurtrier, et que vous récupéreriez ce qui lui revenait de droit.

Il ne me restait plus qu’à espérer..

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Aventure #4 écrite Lun 24 Nov 2014, 16:47

L'homme semblait toujours aussi suspicieux aux yeux du Rôdeur, mais il ne semblait pas agressif, du moins, pour le moment. Il semblerait que cet homme ait du travail pour Yuurei. Rien de bien méchant, du moins en apparence, seulement un peu de mercenariat. Le Rôdeur n'est pas hostile à l'idée de base, c'est la mission en elle-même qui définira s'il allait refuser ou accepter. Yuurei ne fera jamais rien qui ne soit pas moralement acceptable, après tout c'est un ancien milicien. Mais le Rôdeur sait aussi que beaucoup de personnes préfèrent régler leurs affaires en privé plutôt que d'y mêler la Milice ou la Garde Dorée.

L'intrus s'adressa au rôdeur, encore une fois. Son discours était poli, - Trop - poli. Il semblerait qu'il craignait quelque chose et surtout qu'il ne voulait pas froisser le rôdeur.
Encore une fois, veuillez me pardonner d’interrompre vos activités. Vous savez, dans la Capitale, nous sommes toujours vu par quelqu’un. Vous sachant à Lüh, il m’a suffit de demander une adresse à vos anciens compagnons de l’ordre pour arriver ici. Je viens à vous en la personne de mon employeur désireux de rester anonyme pour le moment, qui vient requérir votre aisance dans le maniement de votre lame."

Yuurei fronçât les sourcils à ces mots et instinctivement son poing serra un peu plus la garde de son épée lorsqu'il entendit l'étranger évoquer ses capacités dans le maniement de la lame. Certes il était l'une des fines lames de la Milice, ainsi qu'un très bon archer. Mais être recruté pour ce genre de capacités signifie souvent pas mal de combats en perspective. Le rôdeur attendait la suite, savoir pourquoi cet employeur mystérieux avait besoin de lui et ce qu'il voudrait lui faire combattre.

L'homme semblait être de plus en plus nerveux, il prenait toujours le temps de bien choisir ces mots. Visiblement le Rôdeur avait affaire à un homme prudent.
"Désireux d’acquérir des pattes d’Emeraudes, il envoya un chasseur répondre à son besoin. Mais un homme, vivant de ce métier lui aussi, vint lui dérober son butin avant de le tuer. C’est pourquoi, au vue de ce triste sort, il aimerait faire appel à vous. Mon employeur aimerait que vous acceptiez d’être conduis jusqu’au repère de ce meurtrier, et que vous récupéreriez ce qui lui revenait de droit."

Yuurei regarda l'homme dans les yeux pendant un moment, voir s'il y avait de la crainte ou toutes autres indications permettant de déceler si l'homme mentait ou non. Après cet instant de réflexion le Rôdeur lui répondit.
"Donc, si je reformule. Vous voulez me recruter parce qu'un homme a volé à votre employeur son butin de chasse, et à tuer un de vos hommes ? Vous voulez que je récupère ce butin de chasse mais l'assassin n'est pas forcement à abattre. Du coup, pourquoi garder le mystère ? Je ne connais ni le nom de votre employeur ni le vôtre. Pour le moment je n'ai pas l'intention de m'engouffrer seul dans une caverne pour "personne". Dite moi qui vous êtes et pour qui je fais ça, venez avec moi et ensuite j'aviserais."

La réponse était simple, elle indiquait que la question manquait cruellement d’Éléments. Astriel, entendit que cet homme est un recruteur potentiel et donc certainement pas une menace. Il posa son arbalète contre le mur du couloir menant à l'entrée et vaqua à ses occupations. Après tout, Yuurei pouvait gérer ça seul. Ce n'est pas un ancien Milicien pour rien. L'arbalète n'avait pas été posée la par hasard et ses carreaux de réserve furent posé par Astriel lors d'un second passage. S'il accepte cette mission, Yuurei vas sans doute la prendre en plus de son épée et de son armure. Pour le moment, le Rôdeur attend la réponse de l’étranger.

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21/08/2013

Traqueur à la solde de Kris:

Résumant la situation, il était bon de voir qu’il avait bien comprit ce qui était attendue de lui. C’est qu’il avait donc assez de neurones connectés pour la suite, et donc, que j’avais plus de chance de m’en sortir. Ce qui était chiant par contre, c’était son envie de connaître qui était mon employeur. Une chose que je ne pouvais lui dire étant donné que je l’ignorai moi-même, et dont je ne devais le renseigner étant donné que ça me couterait un prix bien trop précieux à mes yeux. A quoi bon demander un nom ? Après tout, je pouvais lui donner n’importe lequel, il n’aurait aucun moyen d’en déduire le vrai du faux, et je ne comprenais pas en quoi ça allait l’aider à remplir la quête. Ca ne pouvait être que pour répondre à une curiosité maladive, et je ne comptai pas le soulager.

- Vous avez parfaitement compris la situation, nous ne voulons pas que du sang soit versé inutilement. Mais nous ne sommes pas contre l’idée que ce soit le cas si il devait en être ainsi. –Je laissai s’immiscer une seconde, conscient que le plus dur arrivait- Mon employeur préfère rester anonyme, sans quoi il serait venu de lui-même. C’est un homme qui a connu de nombreuses trahisons, le rendant aujourd’hui d’une méfiance extrême, même auprès d’hommes à la réputation glorifiant tel que vous.

C’est que j’devenais bon en bobards ! Faut dire que lorsque l’enjeu est sa propre vie, le cerveau a tendance à développer des capacités impressionnantes. J’suis même certain d’avoir utiliser un ton si neutre qu’il ne pouvait pas ne serais-ce qu’avoir un doute sur c’que j’venais de lui raconter. Pas même une grimace n’avait déformée mon visage. Faut dire aussi, que ne connaissant rien d’mon patron forcé, si ça s’trouvait j’venais de lui dire la vérité ! Il ne me restait plus qu’à lui répondre sur qui j’étais.. Autant dire une chose assez délicate devant un, ancien certes, mais milicien tout d’même..

- Pour ma part, je suis bien peu de chose. Un vagabond des terres de non-droit répondant au nom d’Avargó, spécialiste dans le pistage et au service de mon employeur. Bien entendu je vous accompagnerai pour vous guider jusqu’au voleur et meurtrier dont je vous ai parlé. Je ne vous cache pas que j’ai aussi pour consigne de vous observer, afin que dans l’éventualité ou votre efficacité ne serait en rien contestable, il puisse refaire appel à vous. –Une nouvelle seconde s’échappa avant que je ne reprenne, un sourire venant déformer le coin de mon visage- Il se peut alors que face à vos performances, mon employeur finisse par accorder de la confiance en vous, et en vienne à se montrer à vos yeux.

Je ne savais pas quoi dire d’autre, je lui avais dis tout ce que je pouvais, et savais par ailleurs.
Je vous prie, Quatre Grands, faite de lui un homme suffisamment convaincue pour me suivre..

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Aventure #6 écrite Mar 25 Nov 2014, 23:06

L'étranger confirme ce qu'as dit le rôdeur. Cette mission ne consiste réellement qu'a récupérer les "pattes d’émeraude". L'employeur aussi souhait éviter le bain de sang si cela était possible. Ceci est dans l'idéologie du rôdeur ce qui va plutôt influencer sa réponse vers du positif, du moins pour le moment.

L’étranger dit également que son employeur tiens à rester anonyme suite à de nombreuses trahisons, cela paraissait gros, trop gros pour être vrai. Malgré le fait que l'histoire sentait le mensonge, l'homme ne semblait pas mentir, aucune tension dans ses doigts, les pupilles qui ne changent pas, peu d'expressions faciales... Bref aussi énorme que puisse être cette "justification" rien ne prouvait qu'il s'agissait d'un mensonge et les quelques tics repérés semblait indiqué même un semblant de vérité. Yuurei avait suffisamment servi la milice dans sa vie pour savoir que parfois les histoires les plus aberrantes sont réelles.

La flatterie viens en dernier, faisant soupirer le Rôdeur qui montât les yeux au ciel, très peu enclins à l’Étiquette et à ce genre de choses qui ont tendances à plutôt l'agacer que lui plaire. Finalement, l'étranger dit s'appeler "Avargó" et venir des terres de Non-Droit. Enfin Yuurei allait pouvoir mettre un nom sur ce visage.

En temps normal, dire qu'on est un homme des Terres de Non-droit n'est pas tout à fait ce qui inspire le plus confiance. Mais le rôdeur faisait que très peu cure de ce genre de préjugés. Un pisteur, un trappeur, associé à un rôdeur vivant en milieu forestier, cela fera sans doute une excellente équipe de chasse pour n'importe quel Gibier.

Le dernier point énoncé par Avargó vint éclaircir l'idée du Rôdeur. Suite à cette épreuve, l'employeur se montrerait. Cela sera sans doute une excellente façon de lui expliquer son point de vue directement s'il s'aventure encore à lui faire passer un message par "faire-valoir" interposés. En même temps que l’étranger nommé Avargó, Yuurei eut un sourire en coin a cette idée.

Le Rôdeur réfléchit un instant, un long instant, en dévisageant Avargó. Yuurei fini par pousser un long soupir, puis rentra chez lui en ouvrant la porte d'entrée en grand. Avargó pouvait voir clairement que le Rôdeur lui tournant le dos actuellement, avait son épée dans la main pendant tout le long de la discussion et avait une arbalète à quelques mètres de lui, "au cas ou". Sans même se retourner, le Rôdeur rengainait son épée et se dirigeait calmement vers l'arbalète tout en parlant au pisteur.

" C'est d'accord, je vais accepter cette tâche. Mais j'espère bien que si je corresponds à ce que votre patron attend de moi. Il se présentera de lui-même s'il a de nouveau besoin de moi. Je n'ai pas pour habitude de travailler pour un fantôme. Je vous suis, ouvrez la marche... Et par pitié évitez les flatteries inutiles."

En apparence, il était toujours décontracté, mais Yuurei était à l’affût du moindre geste dans son dos. Révéler cette arme dans sa main et son arbalète avait pour simple objectif de tester la tension de l'homme et de voir s'il pouvait lui faire confiance. Le rôdeur prit les carreaux d'arbalète et fixa ce carquois contenant dix carreaux à sa ceinture, avant de saisir l'arbalète par la sangle et de se retourner vers Avargó en la posant sur son épaule.

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21/08/2013

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Suite

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