● Nom: Päivi
● Prénom: Thyra
● Sexe: ♀
● Age/date de naissance: 23 ans. 21 juin de l'an 35.

Son métier étant ainsi, Thyra est quelqu'un de plutôt sociable, elle a bon contact avec la plupart des gens, un sourire toujours vissé aux lèvres. Rares seront les moments où vous la verrez sans cet accessoire. Peu susceptible de manière générale, elle a même tendance à renvoyer la balle assez brusquement. Trop vive et sans doute manquant cruellement de tact, il est fort probable que ce soit elle qui vienne titiller votre susceptibilité. Il n'empêche qu'elle ne pense pas à mal et aura sans doute du mal à comprendre pourquoi son interlocuteur réagit ainsi.
Comme vous l'avez sans doute compris, elle est du genre … énergique. Tout le temps en pleine forme, tout le temps optimiste, il en faut beaucoup pour l'abattre. Les aléas de la vie l'ont forgé, comme on dit.
Si ce ne sont les points positifs à être quelqu'un d'enjoué, elle aura tendance à trop foncer dans le tas avant de réfléchir. A ne pas tourner sa langue sept fois dans sa bouche. Bref, à mettre les pieds dans le plat surtout quand il ne faut pas.
Sinon, question défauts, elle en a sûrement un paquet, mais je ne saurais vous les citer. A part, peut-être les plus flagrants, tels que sa manie de ne faire confiance à personne. Celle de régler les problèmes par les poings plutôt que la parole.
Son frère et son père étant décédés, c'est elle qui a pris la tête de la famille et les rênes de l'élevage familial... (rênes, chevaux... *badumtss*) De ce fait, elle a un comportement assez... masculin. Oh, elle revêt parfois des robes et tout cet attirail de dame, avec les manières élégantes que lui a inculqué sa mère, mais elle préfère laisser cela de côté pour adopter une façon d'être plus... confortable et moins prise de tête. Plus détendue, dirons-nous. Sa façon de s'exprimer même est plutôt masculine, prise de parole non demandée, caractère qui s'impose, volume sonore plutôt élevé et ton ferme. Elle a compris comment diriger son entreprise et la mène d'une poigne de fer, malgré son jeune âge. Elle sait se faire respecter, en somme.
Suite aux décès dans sa famille, elle a peur de perdre sa mère et sa jeune sœur qu'elle sur-protège. Elle aura tendance à se mettre toujours entre elles et ceux qui les menacent. Elle, toujours si enjouée, pourrait se révéler être une véritable tigresse et sortir les crocs. Elle craint aussi de voir son commerce sombrer dans la ruine, c'est une des raisons pour lesquelles elle s'est mise à élever des Variquans.
Son rêve ? Que son élevage soit connu jusque dans les rangs de la noblesse, que l'on se déplace de l'autre côté de l'île pour lui acheter une monture. Puis, bien sûr, d'offrir un avenir décent à sa sœur et une retraite méritée à sa mère.
Concernant les Dieux et les invocations, elle n'a jamais rêvé d'en posséder une, malgré que l'aventure lui ait fait de l’œil plus d'une fois quand elle discutait avec ses clients. Elle y croit bien sûr, mais n'agit pas en fonction, selon ses dires, ce sont ses actions et ses pensées qui seront jugées, quoiqu'il arrive. Qu'il vaut mieux vivre sa vie comme on l'entend et être jugé en fonction, plutôt qu'hypocritement manipuler ses choix pour faire bonne figure. L'honnêteté et la franchise sont des valeurs auxquelles elle croit dur comme fer, à ses yeux, mieux vaut être vrai que cacher sa véritable nature. C'est ainsi qu'elle pratique sa religion, qu'elle assimile ses croyances.

Thyra est une jeune femme plutôt grande et robuste, à l'image des montures qu'elle vend. Élever des animaux pareils et les dresser n'étant pas une épreuve simple, le faire chaque jour de sa vie sculpte un corps et le raffermit, musclant chacun de ses membres. Des épaules carrées aux trapèzes développés, le reste n'étant que musculature sèche, cachés sous des vêtements confortables et plutôt amples. Des courbes féminines, elle en a peu, même si elle a la taille creuse, puis la poitrine et les hanches généreuses que les femmes de sa famille se passent de génération en génération. Sa sœur possède les mêmes, donc... Et ça, tous les entraînements du monde ne sauront les réduire. Ah, la génétique.
Sa peau est tannée à force de travailler sous le soleil, ses mains sont calleuses et sa chevelure châtain/brune un peu terne. Elle ne se les coiffe que rarement, bien que leur longueur puisse-t-être un certain handicap lorsqu'elle travaille. Mais un lien de cuir et tout est arrangé. Les traits de son visage sont assez fins, malgré qu'elle ressemble beaucoup à son père et son frère défunts. D'ailleurs, paraîtrait-il que plus les années avancent, plus c'est le cas. Ses yeux verts font jaser les jeunes hommes de la région et siffler de jalousie les demoiselles, car leur couleur profonde parsemée de brun est de celle qui changent selon la lumière. Vous savez, ces yeux qui sont plus verts quand le temps est gris, tournent presque dorés au soleil et sont cerclés d'un noir estompé. Encore un héritage de sa mère, bien qu'elle aurait très certainement voulu avoir les yeux bleus de son frère. Vous auriez dû les voir, comme deux lagons au milieu de son visage. Il captait l'attention des jeunes filles en un regard. Quel tombeur.

Elle porte les vêtements de son frère pour travailler, préférant être à l'aise dans des vêtements d'hommes. Mais sa mère fait pression pour qu'elle revête des vêtements plus féminins et lui fait porter des collants et des corsets, ainsi que des jupes. Elle n'abandonnera jamais ses bottes, cela dit.

● Famille: Sa mère : Säde, 40 ans. S'occupe de ses filles depuis la mort des hommes de la maison, elle s'occupe de la maison également. Elle aide parfois son aînée avec l'élevage, surtout pour les naissances des poulains et des bébés Variquans. Sa douceur est connue dans toute la région.
Sa sœur cadette : Solveig, 16 ans. Commence son apprentissage dans le dressage des chevaux et des Variquans, sous la tutelle bienveillante de sa sœur. Elle aussi rêve d'aventures et profite de ses temps libres pour aller discuter avec les voyageurs ou avec ceux qui possèdent des invocations. Son rêve secret serait d'avoir sa propre invocation. Malgré sa proximité avec son aînée, elle ne lui a jamais fait part de ce vœu, sachant à quel point sa sœur veut la protéger. Thyra ne permettrait jamais à sa cadette de s'envoler loin du nid familial pour vivre l'aventure, elle craindrait trop de perdre sa sœur adorée.
Son père : Ruben, décédé à 45 ans, en 52. Il était l'aîné de trois jeunes sœurs, toutes décédées à cause de maladies ou de créatures. Il possédait l'élevage que son père, le grand-père de Thyra donc, avait créé. Sa fille aînée porte en héritage le caractère bon vivant de son géniteur et sa cadette son sens de l'aventure.
Son frère aîné : Orvar, décédé à 23 ans, en 52. Il était l'homme de la maison, l'héritier. Celui qui prendrait les rênes de l'élevage et qui devait protéger sa famille. Mais le sort en a décidé autrement.
Son grand-père Hjàlmarr : Décédé à 60 ans. Il est celui qui a fondé l'élevage. Ancien résistant, il se souleva aux côtés de Sahen de Lüh. Il avait 35 ans lors de la prise du pouvoir par ce vieux noble aux belles idées.
Sa grand-mère Fríða : Décédée à 55 ans. Fille de bûcherons originaires de la Forêt de Jade. Elle rencontra celui qui allait devenir son mari assez tardivement.

● Histoire:
Ce serait omettre quantité de détails que de ne conter que la vie de notre belle Thyra. L'histoire commence bien avant sa naissance, bien sûr. Avant même la naissance de son père Ruben en l'an 7. L'histoire débute avec l'aïeul, le père de Ruben, prénommé Hjálmarr. Leur famille était originaire d'un village au sud des Montagnes de Zan dont je vous tairais le nom, vous ne connaîtriez pas, vu le nombre d'habitants relativement insignifiant (on l'estime à seulement trois familles différentes, donc une vingtaine de têtes, maximum). Ils nourrissaient une certaine aversion pour le régime actuel qui les oppressaient, estimant que leur région reculée n'avait pas à répondre des lois et de la méfiance provenant de cette ville lointaine, anciennement connue sous le nom d'Aspéra. Rapidement, il rejoignit les rangs de ce Sahen de Lüh, ses idées semblables à celles de ce dernier. Son père l'y accompagna également, mais du se retirer rapidement, sa santé ne lui permettant pas de fournir les efforts nécessaires. Il décéda d'ailleurs avant même de connaître notre ère actuelle.
Puis de temps après l'établissement de Sahen de Lüh à la tête du pays, Hjálmarr et sa famille proche décidèrent de quitter leur village afin de se rapprocher de la capitale renommée d'après le nouveau Roi. Ils ne s'installèrent pas à même la ville, car craignant trop l'effervescence de la cité et trop habitués à leur petit village. Il faut dire que l'homme était un peu bourru et brut de pomme, pas très sociable, en somme. Pourtant, c'est dans ce village qu'il rencontra celle qui allait devenir sa femme et la mère de ses enfants, Fríða. Il la rencontra en l'an 5 et leur premier fils Ruben attendit deux ans avant de naître. Ils eurent trois autres enfants, des petites filles, mais leur constitution fragile ou leur sens un peu trop aventureux leur fit perdre la vie. Aucune d'entre elles n'atteignit l'âge d'or des 20 ans.
Tout deux décidèrent de bouger et quitter ce village où trônaient tristement la tombe de leurs trois enfants. Leur malheur était si grand qu'ils ne se sentaient pas capables de porter cela sur leurs épaules, changer de vie pour oublier et repartir sur un bon pied. Pour ne pas se morfondre. Ils se rapprochèrent de la ville de Lüh, mais pour partir un peu plus à l'ouest, à l'Est du Bois des Rois, toujours dans un village à la superficie peu étendue. Ils y achetèrent une ferme délaissée par les propriétaires en ruine et y mirent toute leur volonté et leur force pour redresser ce commerce. Ils achetèrent chevaux et matériels, reconstruisirent les écuries, ainsi que remirent à neuf les prés et les carrières pour l’entraînement des bêtes. Il fallut un certain temps avant que toute cette affaire ne prospère, mais ils y parvinrent et ce fut leur plus grande fierté. Les voyageurs affluaient pour leur acheter des montures afin de quitter la grande ville. De plus, l'emplacement était parfait, seulement à deux heures à pied de la capitale, il n'y avait que de très rares fermes dans leur genre dans les parages.

Leur commerce fleurit et fit des jaloux. La concurrence elle aussi bourgeonna un peu partout dans le pays. Le nom Päivi était alors un nom dont on entendait parler un peu partout. On s'en inspirait. D'autres voulurent faire mieux encore. Forcément. Mais l'argent coulant à flots, notre petite famille pu engager de nombreux palefreniers et agrandir les terrains. Ils pesaient relativement dans l'économie des alentours. Tous ces commerçants et autres voyageurs avides d'aventures étaient les poules aux œufs d'or des fermiers comme les Päivi. Surtout avec l'effervescence que causaient les Invocations. Vous savez, cela faisait très noble d'en avoir une, puisque le Roi se montrait souvent avec la sienne, il n'était pas rare que les voyageurs chantent les mérites de ces invocations et fanfaronnent à propos d'en posséder une eux-mêmes. Sachez que dès lors, les Päivi savaient qu'ils ne les reverraient sans doute jamais. Bien souvent ces voyageurs décédaient face aux brigands, aux pirates ou même face aux créatures qui rôdaient dans les landes.

La vie fit son bonhomme de chemin, Ruben le seul fils de la maison fut formé par son père pour reprendre ce qu'on peut maintenant appeler Haras. Hjálmarr décéda cependant peu de temps après, suivi de sa femme qui ne supporta pas la perte de son mari. Ruben dut alors tenir les rênes de l'entreprise dès 18 ans. Ce qu'il fit, mais sans le génie de son père, malheureusement. Les recettes ne chutèrent pas, mais restèrent au moins constantes. Il rencontra Säde, sa femme au détour de quelques chopes à la taverne du village, presque dix ans plus tard. Il l'épousa et ils eurent un fils, Orvar l'année suivante. L'arrivée de leur premier enfant fut peut-être une révélation, car Ruben eut la merveilleuse idée d'acheter ses premiers Variquans, pour peser contre la concurrence. Certes, ce n'est pas le même genre de bêtes que les chevaux, cela ne s’entraîne, ni se monte de la même manière, quoiqu'il en soit, le pari était risqué, mais ils parvinrent sans trop de pertes financières.

Quelques années plus tard, c'est au tour de notre héroïne, Thyra, ne pointer le bout de son nez.
Son grand-frère Orvar, six ans est ravi de se voir affubler du titre honorifique de grand-frère et ses deux parents s'extasient déjà devant la mine rouge de leur petite demoiselle.  Elle grandit en courant dans les pattes de son aîné et de ses parents, charmée par la bienveillance des chevaux du Haras et fascinée par le physique atypique des Variquans qui, en nombre, dépassèrent relativement les chevaux. Cependant, comme tradition familiale, ils s'étaient décidés à continuer de vendre des chevaux, permettant aux plus pauvres des voyageurs de s'acheter une monture et même, tout simplement pour perpétuer ce que leur aïeul avait commencé. Du coup, forcément, les enfants, même jeunes étaient entraînés à monter et contrôler les montures qu'ils vendaient. Dès leur plus jeune âge, ils savaient conduire les troupeaux de chevaux, accompagnés bien sûr, ce ne serait pas responsable sinon, d'un pré aux écuries ou inversement. Les deux bambins étaient très proches, les meilleurs amis du monde, c'est donc avec un peu de jalousie qu'ils ont appréhendé l'arrivée de leur petite sœur Solveig. Puis, leur caprice passé et leur amour grandissant envers cette chose toute rouge et braillarde, ils se jurent de la protéger quoiqu'il arrive. Le temps passa bercé par les récits des voyageurs, des descriptions hyperbolées de monstres et d'Invocations, des légendes et des histoires de bandits. Les enfants, des étoiles pleins les yeux jouaient à l'aventure à cheval dans la Forêt ou dans la plaine non loin de la ferme. Ils se sentaient en sécurité. Chose tout à fait normale, sachant que leurs parents avaient engagés des hommes afin de protéger les alentours. Une telle ferme attire l’œil des prédateurs ou des voleurs peu scrupuleux, ils ne pouvaient se permettre de la laisser naïvement sans surveillance.

A 13 ans, chacun avait le droit à sa petite cérémonie, le dernier poulain né leur appartenait et ils devaient alors le dresser, l'éduquer et faire croître une certaine relation entre eux. Là était aussi le secret de la réussite de ce Haras. Ils entraînaient leurs chevaux et Variquans à avoir une confiance la plus aveugle possible envers les humains, car connaissant la couardise dont ils pouvaient faire preuve, cela ne pourrait que leur servir.
Les enfants savaient donc monter parfaitement et également avaient la meilleure des opportunités pour comprendre le fonctionnement de ces êtres magnifiques. Il le fallait car un jour, l'un d'entre eux devra reprendre les rênes de la ferme et connaissant les risques que couraient chaque personne vivant en ce monde, Ruben et Säde ne pouvaient se permettre de ne former que leur premier fils. Bien que ce soit lui qui soit pour le moment désigné pour être placé à la tête de la famille. Il avait trouvé une fiancée, il pensait l'épouser quand viendrait l'heure et avait même commencé à se faire quelques plans pour l'avenir. Il aimait cette ferme et voulait y rester, sa future femme y travaillant comme palefrenière ne refuserait donc pas d'y rester.

Le temps passa. Orvar épousa sa belle et un enfant était en route. Il avait 23 ans. Thyra, 17 ans maintenant, passionnée qu'elle était, passait tout son temps avec le bétail, à les observer, les soigner, les entraîner. Elle n'avait que faire des garçons de son âge, en parfaite désintéressée, chose qui inquiétait un peu son père, car il lui trouvait trop de ressemblance avec son grand-père. Elle n'était pas aussi bourrue, beaucoup plus sociable qu'il ne l'était, mais tout aussi désintéressée que lui. Solveig, encore jeune, ne faisait pas soulever de questions, elle passait son temps à lire ou à se balader dans la forêt, accompagnée d'un palefrenier, car trop jeune pour s'évader seule.

Un soir, Ruben rentra à la maison, un sourire gigantesque vissé sur les lèvres, il agitait un bout de papier qu'il finit par plaquer sur la table. Il regarda toute sa famille et pointa Orvar du doigt :
Grande nouvelle. Un riche s'étant établi dans un petit village dans le Nord des Landes Luxuriantes du Sud ( mais au sud des Landes du Nord, m'voyez), voulait des Variquans et des chevaux du Meilleur Éleveur d'Arcane et il avait demandé cela aux Päivi. Oh quelle joie ! Tant d'argent d'un coup ! Il fallait préparer les meilleures montures et organiser le voyage ! C'était certes dangereux, mais ils payeraient des mercenaires pour les accompagner. Tout irait bien.
Ils sortirent les cartes et les compas et calculèrent, il leur faudrait plus de 30 heures de route, à pied. Entre 15 et 20 heures à cheval. En somme il leur faudrait, pour ne pas épuiser les bêtes, largement estimé, deux jours. Deux jours de trajet. Juste à l'aller. Ensuite, il leur faudrait revenir. Une semaine d'absence, en somme. Ça peut ne pas paraître bien long, mais... Les monstres vivants non loin des routes et les brigands dans les environs augmentaient relativement le risque. Mais ils ne pouvaient refuser ce contrat, car en plus de leur rapporter beaucoup d'argent, leur réputation allait également prendre du gallon.

Ils partirent dans la semaine, accompagnés de leurs mercenaires, mais malheureusement... Jamais ils n'arrivèrent à bon port. Personne ne sait ce qu'il s'est passé, on n'a retrouvé ni cadavre, ni bétail en fuite. Ils se sont tout simplement évanouis dans la nature. On soupçonne donc des bandits de leur avoir tendu un piège, certains ont même dit qu'ils se seraient retrouvés nez à nez avec un dragon et quantité d'autres affabulations du même genre.
Le Haras Päivi fut alors en deuil, le noble qui leur avait passé commande a fait envoyer un courrier pour leur présenter ses condoléances, mais réclamait quand même ses bêtes. Un courrier lui fut envoyé pour décliner la proposition. L'argent n'avait pas fait chemin, donc c'était encore possible.
Mais … En plus d'avoir perdu deux membres importants de leur famille, les Päivi avaient également un énorme trou dans leurs dépenses puisque toutes les montures envoyées avaient disparues sans l'argent qui auraient dû être échangé contre elles. Plus personne à la tête du Haras, une jeune femme enceinte qui se retrouve déjà veuve,  que pouvait-il arriver de pire ?
Tout le monde se morfondait dans son coin, même le personnel était endeuillé, car en plus d'avoir perdu des collègues, ils avaient perdu des amis.

Ce fut Thyra la première à relever la barre. Elle se désigna elle-même en tant que « capitaine du bateau » pour l'empêcher de couler. Elle avait dit que son père aurait refusé de les voir comme ça, qu'il ne fallait pas se laisser abattre, que c'est ce qu'il aurait voulu, que l'on continue. Il y avait du travail sur la planche, car ils risquaient de perdre plus qu'un père et un frère.
Ils avaient dû renvoyer certains employés pour des raisons économiques malheureusement, mais elle était optimiste quant à l'avenir de leur ferme. Säde était inconsolable. Il lui fallut beaucoup de temps pour se remettre d'une telle perte. Maintenant, quand on la voit, elle fait tellement plus vieille que son âge et elle paraît toute frêle et fragile.
Le Haras ne s'en est pas trop mal sorti au final. Malgré le jeune âge de Thyra, elle avait réussi à faire tourner le commerce convenablement et gagnait d'autant plus de respect de ses clients quand ils comprenaient à qui ils avaient à faire. Au premier abord, cela surprend toujours, une jeune femme tout juste sortie de l'adolescence, qui se présente à vous en tant que gérante de tout un Haras.  Mais n'était-ce pas ce qu'elle avait fait toute sa vie ? De plus, elle n'était pas seule, les employés l'aidaient également à prendre des décisions et à tout faire fonctionner sans problème. Jamais elle ne s'en serait sortie sans eux. Les affaires étaient dures, mais cela forgeait la jeune femme. Elle ne pliait pas, elle s'était armée d'une bonne grande gueule, ferme et impartiale. Les clients comprenaient assez vite qu'ils ne pourraient pas embobiner ce petit bout de femme simplement parce que c'est une femme. Mais la concurrence était grande et la jeune femme, malgré les années qui passèrent ne trouvait pas d'idée pour relancer les affaires du Haras comme à sa belle époque. Sa jeune sœur, elle, malgré les conditions de la disparition de leur frère et de leur père, part souvent à l'aventure, à quelques heures de leur ferme. L'aînée aurait entendu dire que sa cadette aurait demandé à certains des mercenaires engagés pour surveiller le Haras de l'entraîner à se défendre. Ça ne peut pas lui faire du mal, cela dit, surtout si elle s'éloigne à ce point. C'est pour cela qu'elle est venue directement la voir pour lui proposer d'apprendre ensemble à se défendre auprès de ces messieurs. Sentir que sa jeune sœur lui glisse entre les doigts comme ça ne lui plaisait pas, d'autant plus qu'elle et feu son frère s'étaient promis de protéger la plus jeune. Elle s'est donc donné le devoir de s'occuper d'elle, malgré ce que la direction du Haras lui demande comme effort.
C'est d'ailleurs Solveig qui, en lui tendant un livre sur les créatures vivant sur Arcane, lui donna une idée merveilleuse. Tout le monde connaît l'histoire de cet homme qui avait réussi à dompter les Variquans et à cause de qui ceux-là étaient devenus peureux. Il serait de grande notoriété que d'approcher un autre genre d'animal sauvage pour en faire des montures, ainsi, la ferme aurait la privilégiée exclusivité de savoir maîtriser une créature que personne n'aura su dompter auparavant.  Cela ferait comme au début avec les Variquans, il y aurait tellement à faire.

● Métier: Éleveuse de chevaux et de Variquans.
● Signes particuliers: /
● Rêve, ambition: Faire grandir la notoriété de son élevage, agrandir ses effectifs et vendre à travers toute l'île. Elle aimerait aussi partir au moins une fois à l'aventure, ce, pourquoi pas pour trouver une nouvelle sorte de monture à proposer.

● Comment avez vous découvert ce forum? J'y ai été inscrite il y aaaa longtemps ! Je croyais même qu'il avait fermé depuis le temps ! Genre, ça doit bien faire 4 ou 5 ans. Un truc du genre XD Ou alors 3 ans... Non, 4/5 ans x)
● Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum? Je l'aime toujours autant !
● Comment trouvez vous le design de ce forum? Carrément mieux que ceux que j'ai pu voir ! Il donne vachement envie de venir jouer ~
● Avez vous lu le règlement? [Validé par Ririne ♥ ]
● Avez vous vu le tchat? Ah vuii. En bas à gauche. Et ça bouuuuge ! Haha.
● Savez vous comment voter pour le forum? Si je me souviens bien comment on fait... il doit y avoir des boutons pour cela ~ Et ils sont en haut à droite !