IdentitéNom:
ViaggiatorePrénom:
Lucio Genre: Masculin
Naissance: Né en l'an 30 de l'ère Lühienne (28 ans)
Métier: Employé dans la boutique de pêche Viaggiatore; Voyageur invétéré.
Signes particuliers: Transporte de nombreux grigris et autres objets fétiches, rehausse ses lunettes d'un geste rapide, décide de ses actions à pile ou face à l'aide d'une pièce.
Ambitions: Redorer le blason de sa famille, œuvrer pour la protection des Invocations.
CaractèreLucio est un homme d’esprit. Flegmatique et quelque peu introverti, il analyse son interlocuteur avant d’engager paroles. Pensif et soucieux, il lui arrive d’avoir l’air absent, voir indifférent. Cette maladresse assure un premier contact plutôt déroutant, néanmoins mémorable. Son âge lui confère une certaine expérience de la vie, qu’il partagera avec quiconque lui montrant un peu de sympathie.
Paradoxalement, il se transforme en véritable boute-en-train, immature au possible, pour peu qu'il soit en présence de visages connus et appréciés. Son caractère bourru dissimule un personnage attachant et énergique. C’est ce goût pour la vie qui révèle des traits de sa personnalité, plus scabreux : Lucio est un parieur invétéré. Les jeux d’argents sont ses pires démons mais s’il est interrogé à ce sujet, il vous livrera surement sa maxime favorite : « Un Tsuris ne fait pas le bonheur, mais il y contribue grandement ! ».
Animé par la justice, Lucio se bat pour toutes les causes qu’il pense fondées et nécessaires. Il sait qu’aider son prochain ne lui apportera pas la gloire, il agit par pure conviction. Son éducation, stricte mais sincère, a façonné cette bonté qui lui est propre. Toutefois, il est des choses en ce monde qui peuvent froisser ce personnage atypique.
Lucio abhorre le mensonge, la traîtrise, la corruption et l’asservissement. Beaucoup de comportements, communs à une seule race : les humains. Selon lui, la plus grande menace pouvant peser sur l’Homme, c’est lui-même. C’est sans préjugés ou jugement de valeur hâtif que Lucio a appris à se méfier des gens de la haute noblesse, ou du moins, s’entourer de ceux qui en valent la peine. En outre, il est difficile de duper cet esprit vif.
La question de l’opinion Divine est un sujet peu important chez Lucio et les Viaggiatore, plus généralement. Les Dieux fondateurs des Temples divins sont-ils réels ? Ne sont-ce que des légendes, des mythes ou des fables ? Aucun écrit, aucune preuve tangible ne permettait d'infirmer ou de confirmer leur existence, et l'esprit de Lucio est fait de telle manière que ce qu'il ne voit pas n'existe pas. Ses croyances divergent en ce qui concerne les Invocations, les Viaggiatore ayant œuvrés pour leur élévation au rang de « race équivalente » à celle des humains.
PhysiqueLucio Viaggiatore est un homme convenablement bâti. Mesurant 1.83 mètres pour 76 kilos, il est robuste et endurant. Son visage allongé est dissimulé derrière des lunettes aux verres teintés de noir, qu'il porte la plus part du temps. A noter que ses yeux sont de couleur marron, lorsqu'il daigne enlever son accessoire. La partie basse de son visage est recouverte par un col masquant sa bouche, laissant toutefois apparaître une barbe quelque peu négligée. Ses cheveux, d'un noir profond, sons tranchés par quelques mèches blanches qui trahissent peu à peu son âge.
Il est vêtu d'un long manteau rouge, descendant pratiquement à ses chevilles. Divers équipements assurent sa protection: une épaisse épaulière de cuir à sa gauche, un plastron englobant son torse et enfin, une épée presque aussi longue que lui, dotée d'une garde singulièrement décorée. Un ceinturon autour de sa taille lui permet de transporter une besace et quelques grigris sans importances. De solides bottes noires remontant jusqu'au début de ses mollets lui permettent de voyager dans n'importe quel type d'environnement; des étendues désertiques aux sous-bois marécageux.
Smussato est le nom qui fut donné à son épée. Une falchion dont la taille l'oblige à la ranger dans son dos plutôt qu'à son flanc. Le poids de l’arme nécessite de la manier de ses deux mains. Smussato est transmise de génération en génération, sauf quelques rares exceptions, au sein de la famille Viaggiatore, Lucio étant le 7ème porteur.
FamilleLucio Viaggiatore est le fils de Otavio Viaggiatore et Marzia Viaggiatore. Autrefois, les Viaggiatore étaient une famille discrète mais puissante en Arcane, basée à Lüh dans une imposante bâtisse. Cette famille, délaissant les deux principaux mouvements religieux de son époque, pensait avant tout que les invocations ne devaient pas être asservies ni employées dans les tâches humaines. Les Viaggiatore perdirent de leur influence à mesure que les Invocations se multiplièrent sur Arcane. Ils pensaient que les Temples Divins ne devaient en aucun cas être violés par des humains avides de pouvoir. Ainsi, cette famille ne considère pas les Dieux fondateurs et pense que les Invocations sont une race d’intelligence supérieure, équivalente à la race humaine. Le combat acharné mené par les Viaggiatore s’articule autour de la défense et de la protection des Invocations assujetties, affront intolérable qui ne se paye que par le prix du sang.
Les Viaggiatore firent forger Smussato: l'épée emblème de leurs idéaux. Plusieurs membres de cette famille furent tués en essayant de "délivrer" certaines Invocations vilement asservies ou exploitées par des maîtres malveillants ou dangereux. Porter cette épée est un véritable honneur pour un Viaggiatore et, encore aujourd'hui, certains habitants en Lüh sont capable de la reconnaître.
Aujourd’hui, sa mère Marzia est décédée et Otavio, le père de Lucio, a cessé toute activité liée aux Viaggiatore. En vendant leur ancienne propriété, il a acheté un navire de pêche et une boutique; il y vend sa marchandise ainsi que du matériel de pêche tel que des lignes, filets et harpons... Cette fameuse boutique ne se résume donc pas à une simple poissonnerie, mais à un commerce suffisamment important pour engranger quelques bénéfices.
HistoireLucio Viaggiatore a une histoire peu mouvementée, néanmoins singulière. Il naît alors que sa famille est en déclin, les Viaggiatore s'éparpillent aux quatre coins d'Arcane en voyant le nombre d’Invocations croître, pensant défendre une cause perdue. Sa mère, Marzia Viaggiatore, meurt lorsqu'il a 13 ans, d'une maladie inconnue qui lui sera fatale. Son père, Otavio, est rapatrié à la capitale pour s'occuper de son enfant. Tous deux quittent la demeure familiale pour s'installer dans les quartiers portuaires de Luh.
Guérit de la peine infligée par le décès de la figure maternelle, Lucio et son père devinrent rapidement complices. Le jeune homme apprend à pêcher, entretenir le bateau, préparer une sortie en mer. Parallèlement, son père lui fait suivre un entraînement physique rigoureux dans l’espoir que son fils prenne le relais dans l’entreprise des Viaggiatore. Eprouvants, ces exercices étaient centrés sur le bouleau de pêcheur d’Otavio : il portait les caisses de glace pilée pour entreposer le poisson, remontait les filets hors de l’eau, ramait lorsque la voile et le vent ne s’entendait pas.
Lassé par la routine dans laquelle il était entraînée, Lucio décide d’entreprendre un voyage initiatique dans sa 21ième année. Il entame un périple jusqu’aux montagnes Zan Sud pour apprendre à manier Smussato, mais surtout, apprendre ce qu’est un Viaggiatore. Plusieurs années passent et Lucio finit par rentrer sur Luh alors qu’il a 25 ans. Toujours en manque de réponses sur ses origines et sur les Invocations, il entreprend plusieurs pèlerinages jusqu’au Temple de la Terre.
Aujourd'hui, Lucio n'a qu'un but ultime à atteindre: revoir sa famille sous son heure de gloire et redonner un sens au nom des Viaggiatore. Cette pensée l'obsède depuis le premier contact qu'il a pu avoir avec une Invocation…
Un jour tragique. Une bête d’une magnificence indescriptible, semblable à un cerf, réduite à la tâche grotesque de tirer le chariot d'un maître trop bien portant. L'animal, croulant sous le poids des marchandises et de celui du bourreau, peinait à avancer, ce qui lui coûta le fouet. Ce jour fut le point de départ du combat que mènerait Lucio Viaggiatore pour mettre sur un pied d'égalité l'Homme et ces êtres divins que sont les Invocations. Il accepta l'insigne de sa famille peu de temps après l'incident et raviva la mince étincelle endormie dans l’âtre d’un feu, presque éteint.
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