Identité
Prénom: Nabrialès
Sexe: Asexué, a tendance très masculine tout de même
Élément associé : Feu
Personnalité
Le Nabrialès d'aujourd'hui est en complète antinomie avec l'âme qui résidait autrefois dans son corps. Le malheur et l'Ancien monde assombri a peu à peu consumé son âme, dévoré ses valeurs, anéantis ses espoirs et l'a changé de façon définitive, au plus grand désarroi de tout être vivant dans ce monde. Nabrialès, le Lumineux
Nabrialès le Lumineux était un être inaltéré, inspiré d'une grande pureté égale à celle de la lumière et d'un sens de la justice appuyé. Une entité guidée par la raison, réfléchie, posée et d'un calme olympien, peu importait les circonstances se dressant face à lui. Il pouvait sembler froid en certain instant, mais cela n'était que l'expression de son sérieux inflexible et il n'était aucunement distant avec ses frères et sœurs. Doté d'une profonde bonté qui animait son âme à chaque seconde, il gratifiait les Demis-Dieux d'une sollicitude personnelle et unique à chacun, percevant et s'alimentant toujours de la bonté présente en chacun d'eux.
La simplicité le caractérisait en tout temps, que ce soit par sa personnalité ou ses goûts divers. Les plaisirs simples, telle que la singularité de la solitude, avaient une grande importance pour lui et ravivait avec une grande facilité sa jovialité. Le doux bruissement du vent, la beauté du ciel étoilé, la chaleur des rayons du soleil, la pureté de l'eau (bien qu'il ne s'en approchait que peu) étaient pour lui des biens précieux et d'une grande puissance. La nature, dans tous ses aspects, détenait une place importante et nécessaire dans son cœur et dans son âme. La paix et la quiétude qu'elle lui offrait était une grande source d'inspiration pour lui, il tenait à en être l'expression la plus profonde et la plus complète. Elle représentait tout pour lui, elle était comme son oxygène et sa raison de vivre. Mais tout cela appartenait malheureusement au passé, à son passé et au passé du monde..
… Car les hommes virent le jour ...
Nabrialès, le Corrompu
Le Lumineux est aujourd'hui assombri par le malheur accompagnant la création des humains et est devenu Nabrialès le Corrompu. Son cœur est en souffrance perpétuelle et empli d'une colère tout aussi intense que la pureté de l'âme qui l'habitait en des temps reculés. Son âme oui, il crains de l'avoir perdu à jamais, volée par la nature des hommes, détruite par leur impureté profonde. Nabrialès le Corrompu est un être sombre, ses frères et sœurs ne le reconnaissent plus à vrai dire, il est aujourd'hui quasi inabordable, froid et distant, parfois même méprisant envers certains de ceux à l'origine de cette brillante idée de faire naître une espèce aussi destructrice. Il est furieux et impétueux, instable et caractériel, une rage ardente l'anime et ne demande qu'à s'exprimer à la moindre occasion. Le Corrompu vit un combat de tous les instants duquel il sort souvent perdant, s'évertuant à canaliser cette fureur, du mieux qu'il le peut. Mais elle est trop grande et trop puissante pour son âme rongée et détruite. La nature demeure pour lui un refuge, même si il est aujourd'hui bien difficile pour elle de le rassurer ou de le calmer. Elle est devenu pour lui seulement une sorte de catalyseur et n'a plus la faculté de soigner son âme ou de raviver sa joie comme à l'accoutumé. Sa beauté ne résonne plus de la même manière et ne résonne même plus du tout dans son cœur, même si son désir de la préserver reste indélébile et inflexible, peut-être comme une habitude qui est présente sans qu'il sache réellement pourquoi, un ancrage dans son cœur qu'il n'explique pas.
La faute aux humains et à leurs âmes impures et foncièrement dévorées par une noirceur grandissante. La colère de Nabrialès est entièrement tournée vers cette espèce qu'il considère répugnante, horriblement mauvaise et inférieure, les excréments d'une mouche ont plus de valeurs à ses yeux empli de colère. Cette impureté à fini par le consumer lui aussi, le rendant vil et aveuglé par sa fureur grandissante. Il n'a d'aucune manière participé à la conception de cette espèce qu'il hait mais la culpabilité de n'avoir rien stoppé ronge un peu plus son cœur embrumé. Il n'a pas encore eu à faire aux « nouveaux » humains, mais à vrai dire, sa colère semble inflexible et incontrôlable. Il souhaite simplement que l'une de ces fourmis le libère, qu'il puisse exprimer sa colère autre part que dans cette cellule qui ne fait qu'alimenter sa haine. Et son enfermement n'a fait que nourrir sa fureur qui, au fil des années, s'orienta également vers les Dieux.
De façon certes moindre, à n'en pas douter, mais elle était là et elle grandissait. Pourquoi donner pareille punition à ses propres enfants, en réponse à une faute à laquelle ils n'avaient pas tous participé ? Une erreur infantile, qui ne justifiait pas l'enfermement et l'asservissement par ces humains répugnants. C'est humiliant et outrageant pour la grandeur des Demis-Dieux. Une libération offensante attend Nabrialès, mais entre rester enfermé pour l'éternité dans cette cellule sombre et silencieuse, et vivre asservi, il a malheureusement fait son choix. Au début de son enfermement, l'idée même d'être l'esclave d'un insecte le répugnait et il préférait rester là pour l'éternité plutôt que d'accepter cette alternative. Mais les siècles passant, son avis changea. Il devenait fou dans cette prison, pas un fou malade, un fou furieux. Mais la peur de la folie est bien présente dans son esprit et ne le quitte pas, peut-être que cette peur le protège d'être rongé par celle-ci, mais il craignait que cela ne suffise pas, en tout cas pas encore très longtemps.
Physique
- Apparence de Nabrialès:
Apparence d'une âme perdue
Nabrialès est un Demi-Dieu bipède dont la couleur noire de sa peau reflète la corruption de son cœur rongé par la colère. Elle est sombre, robuste et épaisse, mais à l'épicentre de son corps, elle devient d'un aspect filandreux et laisse apparaître le feu qui brûle en lui, d'un rouge sanguinaire aussi intense que le cœur d'un volcan en éruption dont la lueur croit et crépite à hauteur de sa colère, mais la chaleur qui l'animait n'est plus aujourd'hui depuis la perte de ses pouvoirs. Il surplombe tous les humains de sa hauteur atteignant les 3 mètres et bien qu'il ne soit pas de la trempe des Demis-Dieux les plus imposants de part sa physionomie fine et taillée pour la vitesse, il n'en reste pas moins impressionnant, voir dantesque. La grande particularité qui peint notre enfant d'Ignis de façon singulière est sans conteste le nombre de ses bras qui s'élève à six, voir huit à y regarder de plus près. Les deux premiers se positionnent au niveau de ses épaules et sont d'une musculature dessinée à merveille, ils sont ceux que l'on pourrait qualifier de principaux et se divisent en deux avant-bras à la jointure des coudes. Deux autres plus fins sont implantés à hauteur égale mais plus en retrait, dans son dos. Et enfin les deux derniers, aussi minces que les précédents, prennent racine juste au dessus des ses hanches. Tout cet attirail le gratifie d'une grande polyvalence, ayant la faculté de diriger chacun de ses bras de manière tout à fait distincte et unique.
Il y a aussi quelques détails de l'apparence de l'enfant d'Ignis qui lui confère un aspect quelques peu draconique et agressif de surcroît. De longs pics tranchants viennent se lier à son dos s'alignant avec sa colonne, glissant jusqu'à ses reins pour finalement donner naissance à une longue queue tout aussi dangereuse et puissante. Au niveau de ses coudes et genoux, toujours en alerte et prêts à bondir au moindre danger, on distingue des excroissances acérées, ainsi que de nouvelles pointes marquant ses épaules avec une certaine pugnacité. Pour parfaire le tout, ses pattes semblent avoir été empruntées à un dragon lui même tant leur aspect est semblable à celles de l'un de ces êtres menaçants.
Pour finir, venons en à sa tête ou se dresse de longues cornes effilées et sensiblement courbées. Elles sont aux nombres de quatre, deux grandes surplombent son front avec une grande acerbité et deux autres plus petites à l'arrière de sa tête complètent les premières, dont la courbure leur est tout à fait antagoniste. Les éléments qui dessinent son visage sont d'un aspect singulier également et ne sont en réalité que des orifices laissant entrevoir eux aussi le feu qui brûle en son cœur. Sa bouche est filandreuse sur les bords de cette cavité, aucune dent ni même de langue ne l'apparentant à quelconque animal. Elle est simplement là pour laisser s'échapper sa voix ténébreuse et roque. Son nez n'est finalement rien de plus qu'une légère absence de peau, tout comme ses yeux, au nombre de trois orifices ardents. Le troisième lui octroi une vue perçante, discernant la chaleur brûlant dans chaque être vivant qu'il croise sur son chemin empli de colère.
Apparence d'une âme pure
Mais à sa naissance, Nabrialès n'était pas tout à fait comme il peut l'être aujourd'hui. Son père Ignis l'avait voulu comme l'expression d'une certaine pureté, cette pureté qui le caractérisait tant en des temps reculés. Avant la corruption de son cœur, la peau de notre Demi-Dieu était à l'antipode de celle qu'il revêt aujourd'hui, d'un blanc immaculé et doux inspirant la bonté dont il pouvait faire preuve à chaque instant. Mais la colère, la corruption de son âme à entaché son apparence et dévoré de l'intérieur. Là est la résultante d'une blessure si profonde et intense que son corps tout entier s'en est vue maculé. Une blessure irréversible, insoignable et qui le caractérise aujourd'hui d'une bien malheureuse façon.
Apparence d'un humain répugnant
Sous l'emprise d'une métamorphose, qui ne lui procurerait rien d'autre qu'un gigantesque sentiment de dégoût de devoir s’apparenter à cette espèce qu'il dénigre tant, Nabrialès endosse les traits d'un homme à la carrure puissante, mesurant un peu plus d'1m90 pour 85 kilos, souhaitant par tout les moyens conserver la supériorité dont il dispose face à ces immondices. Une longue chevelure rouge sang tombant sur ses reins domine un visage sévère aux traits bien dessinés et suffisamment fins pour lui accorder une certaine beauté. Son regard est tout aussi brûlant qu'une flamme dévorant du bois, son iris est rouge et ses yeux semblent injectés de sang de façon continuelle et ininterrompu, marqués par des sourcils sombres froncés de manière tout aussi pérenne. Jamais ils ne se détendent, toujours ils sont l'illustration de sa haine.
Sa peau est claire et douce, d'un teint sensiblement rosé qui ne lui ôte pourtant pas cette allure guerrière que lui confère sa musculature très présente et dessinée comme celle de grands combattants
(vous pouvez noter des tétons toujours aux aguets). Il déambule le torse nu, son bras gauche sensiblement rougi à son extrémité et le bras droit équipé d'une armure solide, faisant office de décoration plus qu'autre chose d'ailleurs, tant ses lignes sont subtilement et joliment profilées. Cette pièce de métal est liée à un pantalon ample, taillé dans un tissu sombre et épais qui ne se divise au dessus de ses genoux, à l'aide d'une sangle de cuir robuste attachée par une dernière pièce de métal à sa hanche gauche. Pour en finir avec tout cela, il porte des bottes d'un cuir aussi sombre que la sangle.
- Apparence humaine de Nabrialès:
Histoire
Prélude
Comme nous le savons tous maintenant, les quatre Dieux Aqua, Terra, Aer et Ignis créèrent un vaste monde aussi pur que beau, aussi simple que merveilleux. Et pour prendre soin de leur œuvre, ils donnèrent naissance à des enfants auxquels ils attribuèrent à chacun un rôle nécessaire à la bonne poursuite de ce monde durant leur absence. Nabrialès était l'un deux, fils d'Ignis, il vit le jour près d'un volcan puissant. Le rôle qui allait régir son existence était le suivant : prendre soin d'une espèce en particulier, les petits Obiros, qui ne pouvaient survivre que stimulés par une chaleur suffisamment haute et intense. Et c'est précisément ce à quoi s'attelait en tout temps Nabrialès, il avait de ce fait la faculté de manier la température de ces petits êtres et d'ainsi sauvegarder leur existence.
- Les Obiros:
Ils sont des êtres quadrupèdes mesurant une petite vingtaine de centimètres au garrot pour quarante centimètres de longueur. Bicolore, le ventre clair et le dos plus foncé qui est surplombé de petites épines, ainsi que de quelques flammes crépitantes. Si elles viennent à s'éteindre, la mort est assurée pour eux. Ce sont des petits bêtes aveugles se fiant essentiellement à une appréciation accrue de la chaleur.
Adorable Labeur
Nabrialès le Lumineux se tenait là, dominant les petits Obiros de toute sa hauteur et pourtant très humble face à ces petites bêtes qu'il aimait et auxquels il tenait tant. Leur territoire se situait dans une vallée calme et silencieuse, lit de leur existence sereine. Le Lumineux s'agenouilla alors au milieu des petits Obiros qui sautillaient dans tous les sens à sa seule présence et s'attroupaient autour de lui en quête d'attention, on pouvait même entendre une cacophonie pleine de petits couinements et autres sorte de ronronnements. Rappelez vous que ces petites boules de poils se repéraient très bien grâce à leur appréciation de la chaleur et Nabrialès en était une source très intense et agréable, elle était aussi un peu comme son identité dans le cœur des Obiros qui lui portaient une affection débordante et sans égale, une affection réciproque qui nourrissait le cœur du Lumineux. Il se tenait là, agenouillé au milieu de tout ce petit attroupement vif et bondissant qui le menaçait de s'écrouler à chaque instant, mais bien ancré dans le sol, Nabrialès empoigna avec une grande délicatesse un Obiros dans chacune de ses mains et les souleva du sol pour les faire virevolter doucement, il pouvait s'amuser ainsi avec eux pendant des heures, un large sourire étirant sa bouche et laissant entrevoir le bleu intense qui l'animait. C'est en effet au contact de ses mains que les Obiros pouvait se nourrir de la chaleur du Demi-Dieu qui sauvegardait leur existence dans ce vaste monde qu'était le leur.
Création
Le jour vint où certains de ses frère et sœurs se présentèrent à Nabrialès en quête de soutien dans une démarche qu'il ne comprenait pas : la création incompréhensible d'une nouvelle espèce, les humains. Ils avaient l'audace de venir quémander la bénédiction du Lumineux pour leur dessein auquel il n’adhérait en aucun cas. N'étaient t-ils pas heureux ainsi ? Dans ce monde si paisible et si parfaitement façonné par leurs Pères. Mais à y réfléchir davantage, Nabrialès faisait parti des Demis-Dieux dont la tâche leur apportait beaucoup de bonheur et de satisfaction, peut-être que certains autres ressentaient un ennui sans nom à chaque seconde s'écoulant, peut-être leur fallait-il de quoi animer leur existence. Après un peu de réflexion, il ne leur accorda pas sa bénédiction mais leur pria de croire qu'il ne ferait rien pour les en empêcher, en espérant que tout se déroulerait sans embûche. Après cette visite impromptue, il reprit sa tâche avec tout autant de gaieté et de plaisir qu'à l'accoutumé.
Le début de la fin
Et le pire que le Lumineux pouvait imaginer arriva, ces fameux humains évoluèrent de façon manifestement très rapide, trop précipitée pour parvenir à vivre en harmonie avec la nature dans laquelle ils prirent place. Et cette pauvre nature déclinait à mesure que les humains se développaient, amplifiaient leurs villes et leur technologie jusqu'à consumer la nature qui les avaient accueilli. Mais cela ne s'arrêtait malheureusement pas là, le Lumineux se sentait dépérir et perdre de sa puissance peu à peu. Il ne s'était jamais approché d'une quelconque ville d'humain, mais sa petite vallée n'était pas suffisamment éloignée de l'une d'entre elles pour être protégé de l'immonde pollution qu'engendrait cette espèce. Mais ce n'était que le début du désespoir de notre enfant d'Ignis...
Un jour où il s'approcha de ses petits Obiros, ceux-ci ne vinrent pas à sa rencontre, au contraire, ils semblaient même en avoir peur. Son pouvoir dépérissait, sa chaleur ne se dégageait plus de la même manière, plus avec autant d'intensité et de douceur pour l'appréciation de ces petites bêtes. Et le Lumineux n'y pouvait malheureusement rien, il restait impuissant face à ce désastre sans nom, il s'agenouilla à sa place habituelle, attendant sagement que les Obiros viennent à sa rencontre. Certains s'aventurèrent à s'approcher de lui attirés par la chaleur, mais aucun ne le reconnaissait, la peur au ventre et au moindre de ses mouvements ils reculaient de plus belle. Pour autant, ils ne fuirent pas l'endroit, mais restaient retranchés et cachés.
Les jours passaient, les semaines, sans leur ange gardien pour les nourrir, les Obiros dépérissaient à leur tour, un à un ils perdaient la vie sous le regard désespéré et désabusé d'un Nabrialès impuissant. Jusqu'au moment où cette jolie petite espèce disparue définitivement. Le Lumineux se dirigea vers leurs dépouilles et s'écroula à genoux face à ce tableau d'une profonde tristesse. Il prit alors entre ses mains l'un de ces petits êtres dont la flamme ne brûlait plus, il le regarda un instant ainsi, ne discernant plus aucune chaleur émanant ce petit corps inerte. Il sentit alors une force emplir son corps tout entier, une colère qui grandissait à chaque seconde, contractant chacun de ses muscles avant d'exploser dans un cri d'un désespoir assourdissant. La flamme pure qu'abritait son corps éclata telle un diamant pour déflagrer en un brasier intense d'un rouge sanglant.
Elle vibrait en lui comme il ne l'avait jamais ressenti auparavant. Il déposa délicatement la dépouille de l'un de ses anciens compagnons, se redressa violemment et dans une folie sans nom se mit à courir à une vitesse folle vers la ville humaine qui se tenait non loin de là.
Belligérance
L'effet de surprise était là, tant pour les humains habitant cette ville que pour Nabrialès, le Lumineux en déclin. La folie animait son âme et il entra dans une véritable et innommable vengeance, pleine de violence et de brutalité. Les premiers humains rencontrés perdaient la vie un à un à une rapidité folle et de bien des manières, aussi cruelle les unes que les autres. Les cris perpétuels de Nabrialès retentissaient dans les rues mêlés aux cris de détresse des humains qui tentaient de se retrancher dans leurs maisons. A mesure que les vies quittaient les corps, celui du Demi-Dieu changeait. La violence et la folie dont il faisait preuve n'était pas le Lumineux non, ça n'était plus son esprit qui animait ce corps en cette instant. Son âme si pure sombrait peu à peu dans une folie vengeresse et meurtrière, que son enveloppe charnelle ne connaissait pas, qu'elle ne pouvait pas contenir et contrôler. Le brasier qu'elle renfermait était d'une force et d'une intensité telles, qu'elles semblaient mordre sa peau à chaque seconde, nécrosant ses tissus, brûlant sa chair, assombrissant ses traits jusqu'à la teinte la plus noire et opaque. Sa souffrance était monstrueuse et colossale, sa fureur grandissante et titanesque. Et finalement, ces deux blessures de cœur et d'âme, ces deux plaies béantes étaient un traumatisme moral, psychologique et psychique tel qu'il altéra son corps, devenant ainsi bien plus qu'une blessure d'esprit, mais aussi une cicatrice somatique, irréversible et incurable, peu importe la façon. Nabrialès était corrompu d'âme et de corps, rongé jusqu'à la moelle par ce trop plein de noirceur.
Cette scène immonde et d'une violence inouïe dura plusieurs heures pour finir par épuiser le Demi-Dieu qui s'écroula à genoux au milieu de la Mort elle même. Il avait visiblement puisé dans ses dernières forces de manière intense et unique, qui le quittèrent de façons tout aussi brutale qu'elles l'avaient habité il y a de ça quelques heures. Il tomba à la renverse, son corps étalé de tout son long sur le sol alors que la marre de sang, qui maculait le sol, le rejoignit lentement avant qu'il ne perde connaissance.
Douloureux réveil
Personne ne serait dire combien de temps Nabrialès resta inerte au milieu du carnage résultant de sa fureur, mais il fut réveillé face à son père Ignis qui l'enferma, tout comme ses frères et sœurs, dans une cellule des plus sombres et mortellement silencieuse. La raison était celle d'une punition pour la création de ces immondices qui avaient détruit la nature, les Obiros et l'âme de Nabrialès. La sanction était légitime tant l'affront était grand d'avoir mis au monde ce virus infâme. Nabrialès acceptait la sentence tant la culpabilité le rongeait de n'avoir rien fait pour empêcher tout cela et sans un mot, éreinté, il se laissa enfermer avant que les années ne défilent dans cette sombre cellule aussi terne et opaque que son cœur.
Hors Jeu
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