I) Identité.Prénom: Ne (prononcez "nez")
Sexe: Masculin
Elément associé: Terre
II) Caractère. Fier serait le mot. Ne ne supporte pas le fait d'être dirigé, et son changement à l'état d'invocation a été un véritable choc pour lui, après des centaines d'années à s'être fait passer pour un dieu. Susceptible également. Violent même par moment. On arrive parfois à se demander s'il n'a que des défauts, mais ce n'est pas vrai. Il sait se montrer intelligent et de bon conseil lorsqu'on veut bien l'accepter. Le coyote est totalement imprévisible. Il n'est pas compréhensif des besoins des hommes, qu'il juge trop futiles. C'est en partie pour cela qu'il ne parvient vraiment qu'à s'entendre avec les créatures de son espèce. Son plus grand regret est l'usage qu'il a fait des créations humaines, c'est pour cette raison qu'il évite le plus possible d'en prendre la forme. De plus, cette forme peu pratique ne lui permet pas de se déplacer dans les grands espaces qu'il chérit tant.
III) Physique. Certains se plaisent à le qualifier de faible, mais le coyote est agile et souple. Il est fin, un peu plus petit qu'un loup. Sa fourrure épaisse et rendue sèche par des siècles passés dans le désert, est de la couleur du sable. Son regard orange brille dans la nuit, et effraie souvent ceux qui croisent sa route dans le noir. Rien ne le différencie physiquement d'un coyote normal, bien qu'il semble faible voire malade à cause de sa maigreur.
Le peu qu'il laisse entrevoir de sa forme humaine n'est pas des plus attrayant. L'humain est tout aussi chétif que le coyote, à tel point que l'on pourrait le confondre avec un enfant de douze années. Il parle peu et se contente de baisser le regard. Il possède des longs cheveux d'ébène et le même regard orange et troublant que sa forme animale.
IV) Vie.Le vent sec du désert sur sa fourrure. Les graviers rouges qui crissent sous ses pattes. Le coyote halète mais ne peut s'arrêter de courir, il est trop heureux d'être vivant. Il vient tout juste de se réveiller d'un sommeil infini au beau milieu d'une vision merveilleuse, et imagine quelles autres merveilles se trouvent au delà des montagnes à l'horizon. Soudainement, il est appelé. Le Dieu de la terre le charge de veiller sur les troupeaux de bisons vivant dans les plaines rouges. Les faire traverser le désert après chaque été. Il doit également veiller sur les créatures du désert. Tout cela est facile, et il voyagera de cette façon. Alors le coyote veille. Et ce pendant des centaines d'années, qui deviennent des milliers.
Puis vient le concept de création. Au début, cela n'atteint pas le coyote et les autres esprits qui s'occupent du désert. Mais lentement, irrémédiablement, le mal les atteint tous. Tous créent des Hommes, et le coyote, aussi. Les tribus qui sortent des expérimentations des gardiens du déserts sont semblables et pourtant se haïssent. De cette haine résulte une compétition entre les gardiens. Mais les Hommes sont faibles. Ils se blessent et meurent comme les autres créatures. Le coyote ne peut comprendre la résignation des Hommes lorsque l'un des leurs les quitte et ne peut l'accepter. Il entreprend alors de rendre les Hommes de sa tribu invincibles et immortels de telle façon qu'ils dominent les autres tribus. Les autres gardiens, dont le plus sage d'entre eux, Loup, exprime son désaccord, car si les Hommes ne mourraient pas il y aurait trop de personnes dans le désert et pas assez de place pour tous. "Non, dit-il, laissons les gens mourir, laissons pourrir leur chair et que leurs esprits s'en aillent emportés par le vent de sorte que seuls subsistent leurs os asséchés".
Loup parvient à convaincre le coyote d'abandonner sa folie. Tous les Hommes devront donc mourir, ceux de Loup les premiers. Aussitôt qu'il le pense, les Hommes de Loup sont ravagés par une maladie qu'aucun gardien ne parvient à guérir. Et pendant que ceux-ci sont occupés à tenter de sauver cette tribu, les autres, entraînés par un élan meurtrier, partent en guerre. Sept journées après, plus aucune des créations d'aucun gardien du désert ne vit. Le coyote, comme tous ses semblables, est ravagé. Ils se font la promesse de recréer un peuple sage et guidé par la voix de tous les gardiens.
Ainsi ils recréent, et apprennent à la nouvelle génération d'Hommes la sagesse et la paix. Tous vivent ainsi en harmonie. Mais le coyote ne peut oublier le comportement des anciens Hommes et s'exile peu à peu. Il est persuadé que les nouveaux Hommes, comme ceux qui les ont précédés, vont finir par s'auto détruire. Il les surveille de loin, derrière une colline. Et les nouveaux Hommes vivent en paix, ne s'inquiétant pas outre mesure de son comportement absurde. Le coyote reçoit parfois la visite des gardiens du désert mais ne veut pas supporter la présence des Hommes. Tous pourtant essaient de le convaincre de revenir parmi eux. Poussé par la méfiance, il ne cède pas, et regarde le peuple grandir en nombre et en connaissance. Des générations passent, et le peuple continue de grandir sans s'arrêter. Le village de la tribu devient une ville toujours plus grande, se fermant toujours plus aux anciens gardiens qui ne deviennent que des légendes que l'on raconte aux jeunes pour les effrayer. Peu à peu, les gardiens, tristes et affaiblis, rejoignent le coyote sur la colline, et assistent, silencieux, à l'évolution de ce peuple qu'ils ne contrôlent plus. Le coyote aussi sent sa force s'en aller, cette force qui auparavant avait fait de lui un demi-dieu. A mesure que sa force diminue, la haine envahit son coeur. Tout comme ceux d'autres gardiens avec lui. Mais ils sont trop faibles, ils le savent, et trop peu nombreux. Et d'autres encore restent dans la ville, tentant de raisonner les Hommes qui ont cessés de les écouter.
Tous finissent par le rejoindre. Le désespoir ronge les gardiens tandis que le beau désert disparaît sous les grandes maisons grises. Ce si beau désert rouge qu'ils étaient chargés de protéger et qu'ils aimaient tant. Ces insectes pullulent partout. Le désert devient gris. Le vent ne souffle plus, ne reste que le vacarme incessant des moteurs et les cris des Hommes.
Au crépuscule du monde, la Terre s'ouvre sous leurs voix. Et le vent et l'eau balaient la ville pour ne laisser plus rien. Et enfin le feu, pour ajouter à la désolation, recouvre le paysage infernal. Les Dieux reviennent pour punir l'audace des gardiens. Et tous attendent, tranquillement sur la colline, leur châtiment. Ils savent qu'il n'y a plus d'espoir. Beaucoup attendent la mort. Certains ont peur, et pleurent des larmes de honte. Le coyote, lui, est tranquille. Il se souvient qu'il y a longtemps, il a lui même condamné plusieurs de ses créations. Ils l'ont tous fait. Ce n'est que la justice. Lentement, une sombre fumée les entoure, cachant le paysage de désolation. Et le sommeil les prend tous un par un. Le coyote ferme les yeux, apaisé.
Il ne sait combien de temps a duré son sommeil. Plusieurs heures, plusieurs années? Il se redresse lentement sur ses pattes et regarde aux alentours. C'est un grand bâtiment, joliment sculpté. Rien qui ne lui soit connu. Il y a beaucoup de ses semblables avec lui. Beaucoup qu'il ne connait pas. Certains étaient avec lui dans le désert, d'autres ont croisés sa route en traversant le désert. Ils lui racontent. L'Ile, l'ancien monde partit en cendres. Les Dieux, les invocations, les Hommes. Les Hommes, ces créatures abjectes, les Dieux les ont recréés, et pour quoi? Pour voir le monde partir en cendres encore une fois? Pour les punir? Le coyote ne comprend pas; et il rit, de cette douloureuse ironie. Il aurait sans doute préféré mourir que d'en être réduit à servir les Hommes, mais les voies des Dieux sont impénétrables, n'est-ce pas? Et bien soit, il recevra un invocateur, si il parvient jusqu'à lui.
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