Prénom: Syriane
Sexe: Femelle
Élément associé: Eau
Syriane était une demi-déesse discrète, timide et réservée avant la destruction de la race humaine. Souvent seule, elle ne participait pas aux réunions et discussions des enfants de Dieux et séchait les fêtes et autres cérémonies quand elle le pouvait. Sa plus grande phobie était le monde, le manque d’air et cette sensation de ne plus avoir d’espace vital. Une autre des raisons pour laquelle elle évitait les grands événements. Elle avait la réputation d’être ennuyante et asociale… Tant mieux. Solitude était son amie et cela lui convenait parfaitement.
Son existence n'avait rien de passionnant. La vie des Dieux et demi-dieux était en soi, rien de bien originale, dépourvue de tout besoins vitaux comme manger, dormir et se reproduire tel le feraient les espèces vivantes. Leurs existences n’étaient pas même rythmées par le temps, leurs traits restants figés au fur et à mesure des millénaires. Syriane s'entraînait donc quand elle le pouvait au combat et essayait de maitriser son élément. La puissance ne l’intéressait pas, c'était plus un passe-temps qu'autre chose. Son arme favorite qui ne quittait jamais sa taille, était un lasso d’écailles tranchantes, qui déchiquetait la chair avec une facilité et une rapidité époustouflante. Elle aimait cet objet, il lui permettait d’éviter tout contact physique avec son adversaire et avec un peu d’habilité, cela devenait une arme redoutable. Autrement, la mission qui lui était attribuée sur cette terre se limitait à garder un œil sur la vie marine, afin d’assurer un développement égal et naturel des animaux et autres sources de vies aquatiques.
Mise à part ça, elle était tout ce qu’il y avait de plus simplette, et n'avait pas de traits de caractères particuliers. Elle répondait simplement quand on lui adressait la parole, d'une voix faible et douce comme le pouvait avoir une petite enfant. Néanmoins, en elle dansait une flamme de grande volonté. Derrière une timidité certaine, se trouvait une grande détermination qu’elle ne pouvait pas exploiter dans son quotidien de divinité… Secrètement, elle était lassée et déçue.
Puis arriva le jour où les hommes commencèrent à dénaturer le monde des Dieux. Quel sacrilège ! Ce fût à ce moment là que la personnalité de Syriane changea du jour au lendemain. Elle ne s’était jamais investie dans le travail de ses frères et sœurs de sang, mais elle ne pouvait rester indifférente à cette race – qu’elle avait toujours regarder d’un mauvais œil – qui saccageait le travail des créateurs célestes. Une haine avait grandi en elle. Sa voix devint plus forte lors du premier rassemblement de tous les demi-dieux et elle savait désormais se faire entendre. Et qu’est-ce qu’elle se faisait entendre ! Ce fut un grand étonnement que de voir Syriane, femme poisson auparavant en retrait et seule, devenir stricte et imposante. Il fallait faire quelque chose. Punir cette race, quitte à l’exterminer, pour préserver à tout prix la beauté de la création de leurs pères. Et pour cela, il était temps pour Syriane de dévoiler sa flamme de volonté...
Cette créature aquatique était grande et élancée. Elle se déplaçait grâce à une grande queue de poisson, qui avait la particularité de pouvoir se diviser, ceci lui permettant de se déplacer sans trop de problèmes sur terre.
Son corps était recouvert d'écailles d’un gris métallique prenant à la lumière des reflets azurs : une armure naturelle grimpant jusqu’à son cou, fort utile autant dans les combats que dans son confort personnel. Une nageoire dorsale longeait le long de sa colonne vertébrale, et de petites, plus discrètes que la première, se trouvaient à l’arrière de ses avant-bras et de ses mollets. Tous ses attributs lui permettaient d'avoir une aisance et une rapidité incroyable dans son élément, l'eau.
Le visage de Syriane avait une forme allongée. Ses yeux ovales noirs, l'iris comme la pupille, lui faisaient des yeux de merlans frits… Ses cheveux n'étaient autres que de longs filaments argentés, légèrement rougeâtres, qui tombaient sur sa poitrine. Elle n'avait pas de nez visible, seulement de petites narines pour respirer sur terre. A cela s'ajoutait des branchies dans ses joues creuses. Enfin, les doigts de ses membres étaient reliés, des sortes de palmes, facilitant là encore ses déplacements en milieu aquatique.
La capacité physique de Syriane était plutôt faiblarde. Peu endurante, c’était un handicap sur la terre ferme quand il fallait fuir ou même durant de longs combats acharnés. Tout comme la force physique. Si Syriane se battait avec un lasso plutôt léger, c'est bien car une épée était trop volumineuse et encombrante à manipuler. Néanmoins, un atout compensait ces failles : elle était très intelligente et réfléchissait à une vitesse déconcertante autant dans les combats que dans des situations périlleuses. Aussi, Syriane était très souple et habile.
Histoire: Syriane, fille d’Aqua, ne s’était jamais intéressée au projet des demi-dieux, ce projet de créer une race intelligente, les Hommes. Elle se contentait de regarder, avec un peu de curiosité certes mais sans investissements de sa part, l’évolution de cette espèce nouvelle.
Jusque là, sa vie n’avait pas changé… Les Hommes étaient totalement autonomes et se développaient incroyablement vite. Syriane n’aimait pas cette espèce. Elle y sentait au fond d’elle une menace, mais s’en fichait et ignorait ses mauvais pressentiments. Elle n’était nullement concernée par leur projet, ses frères et sœurs seraient responsables de l’avenir de cette création. Elle aura eu raison de se méfier.
En effet, quelques millénaires plus tard, l’état déplorable de ce monde, souillé par la guerre, la haine, la destruction et l’avidité de puissance était désormais hors de contrôle, même les demi-dieux restaient impuissants face à leurs armes… Et Syriane mettait désormais du sien et participait aux concertations de ses frères. Dire que plus tôt, elle serait sortie jeter un œil au monde des hommes en prétextant des activités anormales dans l’océan pour ne pas assister à leurs réunions… Et elle se trouvait maintenant là, à discuter, analyser, contester et approuver de façon énergique et déterminée, chaque proposition qu’avançait quelqu’un.
Plus les années de discutions et de recherches de solutions passaient, et plus l’état de cette terre divine empirait. Chaque secondes rendaient l’Homme plus puissant, et l’heure devenait gravissime.
- Et si nous faisions appel à nos pères ?
La question que venait de lancer Syriane fit taire le brouhaha dans l’assemblée. Un silence lourd s’installa. C’était en effet une des seules solutions, les Dieux étant les seuls êtres capables de les arrêter. Tout le monde en était conscient… Mais si personne jusque maintenant n’avait osé amener cette solution, c’est bien car les sentences seraient très lourdes. Lourdes à un point que leurs immortalités étaient en jeu.
Or, avant même qu’ils puissent exploiter la question, ceux-ci s’étaient manifestés…
Une deuxième ère commença.
~
Syriane ne comptait plus les années qu’elle passait à moisir dans cette cellule humide et mousseuse, à l’odeur nauséabonde imprégnée dans les murs scellés. Désormais esclave, sa haine envers les humains avait pris des proportions telles que la femme aquatique imaginait toutes sortes de tortures, de meurtres les plus horribles et douloureux qu’ils puissent exister.
Jusqu’au jour où l’on fit appel à elle. Invitée à quitter sa prison après tant d’années, Syriane n’eut sur le moment aucun intérêt pour le nouveau monde qui avait été créé, seul sa proie comptait. Un homme d’une trentaine d’années. Une musculature incroyable malgré son aspect négligé et sa barbe mal rasé, une énorme cicatrice barrait son torse. L’homme arborait un grand sourire, d’une grande perversité que détecta tout de suite la femme poisson. Il la dévisagea, la regarda de haut en bas, s’attardant sur ses formes et sa poitrine moulée dans son armure d’écailles.
- Quelle chance ! Je vais pouvoir faire quelque chose de bien avec cette marchandise… Comment t’appelles-tu, esclave ?
Syriane arbora un sourire qu’elle espérait chaleureux, n’ayant plus eu de contacts avec quelconque espèce douée de parole durant une poignée de milliers d’années. Étonnamment et à sa plus grande surprise, sa voix sortit sans difficulté :
- Je m’appelle Syriane… répondit celle-ci en se penchant légèrement en guise de soumission.
- Bien, très bien… Suis-moi, et appelle moi Maître. Ton travail ne sera pas pénible crois moi…
Ce sourire malsain n’avait pas quitté son visage. Syriane évalua le milieu où elle se trouvait : une pièce humide, sombre… Bon sang ! Avait-elle vraiment quittée sa cellule ? Après tout peu importe. Il l’amena à l’arrière de la demeure, là encore dans un endroit glauque. Tant mieux, elle pourra donc le torturer de la manière la plus discrète qu’il soit. Elle savait bien que ses actions entraineraient sa mort. Ou pire encore, mais elle n’osait pas imaginer quoi.
Les accessoires accrochés au mur une fois entrée dans la pièce ne fit qu’attiser la haine de Syriane pour ces Hommes. Des cages se trouvaient dans la pièce, contenant des animaux qu’elle n’avait encore jamais vu. Elle devina rapidement que ces êtres grognant et affamés étaient destinés à l’amusement des humains. Quelle infamie. Aussitôt le dos tourné, la rage et la peur rythmant les battements de son cœur, Syriane s’élança vers l’homme.
~
Des filets de sang coulaient le long de la lame qui était figée dans le ventre de son « Maître ». Maître dont les mains sales avaient fini par perdre sa vie. Enfin. Ses ennemis avaient fini par le retrouver, et l’achever. Syriane était elle aussi grièvement blessée, mais ce n’était rien comparé à la douleur qu’elle avait subit auprès de cet homme qui désormais gisait au sol. Mort ! Il était mort ! Syriane fermait les yeux, sentant son corps doucement se dématérialisé vers le temple qui étonnamment lui avait manqué. Libre. Elle allait retourner dans sa cellule, mais elle était libérée, et libre. C’était un paradoxe bien étrange, peut-être avait-elle trouvée une définition de ce sentiment qu’elle n’aurait jamais connu auparavant.
~ Quelques mois plus tôt…Six mois étaient passés et dans les millénaires d’existence que Syriane eut avant, ceux-ci ne furent jamais aussi longs que ce temps passé auprès de cet homme… Homme qui l’avait torturée, utilisée comme bête de foire dans des combats illégaux et comme jouet sexuel à ses heures. Elle haïssait le monde. Les Hommes, ses pères, et même ses frères… Eux qui étaient heureux en accomplissant gentiment des quêtes auprès d’hommes avides d’argent ! Tandis que ses pères… Elle n’avait pas envisagé la possibilité du sort d’obéissance. Si seulement elle avait pu le tuer ! Elle n’aurait pas eu à faire à ce calvaire. Enfin, tel était leurs sentences… Sentences dont Syriane se sentait la seule à en subir le courroux.
Désormais, recroquevillée sur elle au fond de sa cellule, elle attendait le jour où on l’appellerait à nouveau. Elle servirait les Hommes soit, mais en elle crépitera toujours cette flamme de haine, de désir de vengeance inassouvi.
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