Commande entre humains parfaitement normaux |
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Aventure #1 écrite Dim 25 Aoû 2013, 18:17 Ariez avait raison. Je ne pouvais l'aider efficacement en restant sous mon apparence de loup. J'avais déjà ré-acquis suffisamment de pouvoir pour utiliser mon sort de métamorphose... mais je redoutais de m'en servir. Non pas que cela me blesserait ou quelque chose dans le genre, mais je n'aimais pas vraiment me transformer en humain. Je n'étais pas vraiment à l'aise avec cette apparence, et je ne m'en étais pour ainsi dire presque jamais servi. Juste de temps à autre, où je devais me rendre dans des forêts par exemple. J'aimais beaucoup les Humains, mais je préférais mon apparence habituelle de loup.
Mais avais-je le choix ? C'était tout juste si Ariez n'avait pas recraché le mélange que je lui avais concocté. En tant que quadrupède, je n'étais guère efficace pour tous les travaux humains, nécessitant des mains et une certaine adresse. En tant qu'invocation, il était de mon devoir d'aider ma maîtresse par tous les moyens possibles. Et si cela impliquait l'utilisation de ce sort, et bien ainsi soit-il. Je n'avais pas le choix. Je devais le faire. Pas seulement pour elle, mais aussi pour moi... Pourrais-je encore me regarder en face en me disant que je n'avais pas fait tout ce qui était en mon pouvoir pour l'aider ?
- Je suppose que je n'ai pas le choix, dis-je faiblement. Puis je murmurais le sort fatidique : métamorphose...
Ma magie m'obéit aussitôt, changeant mon corps, remodelant chacune des particules de mon corps, pour former quelque chose d'autre. Mes pattes avant s'allongèrent, mes nageoires se transformant en mains, mon museau disparaissant, laissant place à un visage fin... Seuls mes yeux restaient à peu près fidèles aux anciens. Je sentis mon pouvoir me quitter peu à peu, hors de portée de mes capacités désormais...humaines.
J'eus un haut-le-cœur, et frissonnais. Un maux de crâne s'empara de moi, mais je ne fléchis pas. Je passais une main dans mes cheveux bleutés, vestiges de mon pelage, avant de me masser la nuque. Lorsque les élancements se firent plus distants, je me relevais. Mes habits étaient sobres, une veste bleue et un pantalon noir. Je tournais la tête, et observait la pièce, la trouvant...différente. Je hochais la tête en direction d'Ariez pour qu'elle ne s'inquiète pas outre mesure, et une fois qu'elle m'eut remis une bourse, je sortis avec la promesse de revenir vite avec de vrais médicaments.
Le ciel était clair, presque sans nuage après la tempête d'hier. Je fis quelques pas hésitants, manquant de trébucher plusieurs fois sur les pavés inégaux, avant d'acquérir un bon rythme. Surtout marcher droit. La tête haute. Marcher droit. Tête haute. C'est en me répétant ceci plusieurs fois que je pus continuer à avancer, sans tituber comme un ivrogne. Je m'informais de la position de l'atelier des potions auprès d'une dame sans âge, et y allais. Même ma voix avait changé. Si auparavant elle était claire et fluide, elle me semblait désormais saccadée et grave. On aurait pu la qualifier de chaude, mais je suis avant tout une invocation de l'eau, et tout ce qui est chaud me fait penser au feu.
J'entrais dans la boutique, une clochette signalant mon intrusion. J'avisais un homme, qui avait l'air d'être le propriétaire et m'avançais vers lui d'un pas incertain.
- Ma maîtresse a pris froid, elle aurait besoin de potions, pouvez-vous m'aider ? demandais-je d'un ton poli.
Pour le moment tout allait bien. Pas de panique, tu as l'air d'un humain tout à fait normal, tu n'as rien dit d'inhabituel, tout va bien se passer... ... Comment avais-je appelé Ariez ? Je ne l'avais pas qualifiée de "maîtresse" ? Non, non, ce n'était pas possible. Un souffle de panique me caressa la nuque, et je résistais de toutes mes forces à ne pas partir en courant. Soit dit entre parenthèse, aurais-je été capable de courir ? Je me raidis, je sentis ma peau blanchir de terreur, mais je m'astreignis au calme. Il n'avait peut-être pas relevé. Et puis, étais-ce si inhabituel ..?
Je n'en savais pas grand-chose, projeté comme j'étais dans ce monde inconnu, aux coutumes inconnues, et sans indications sur la marche à suivre. Je n'avais jamais été enclin à la peur, mais il fallait avouer que je n'avais rigoureusement aucune idée de ce qu'il fallait que je fasse. Par Aqua ! Je ne savais même pas quelle était la monnaie en vigueur ! Pourvu que le marchant ne se rende pas compte que j'étais une invocation... ▼ Succès ▼▲ Succès ▲ |
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Aventure #2 écrite Dim 25 Aoû 2013, 18:19 Ce matin là j'avais ouvert ma boutique de bonne heure. Encore une fois, j'étais tombé du lit. Toujours ces cauchemars. Des gens torturés, souffrant dans un couloir sans fin et noir, il y a mieux pour se reposer. J'avais donc ouvert la boutique très tôt, l'aube n'était pas encore là. Mis à part des individus qui étaient venus de bonne heure chercher leur dose de laudanum. En tant qu'apothicaire je ne leur vendait que leur dose nécessaire. Je plains ces gens, ils attendent désespérément le lendemain pour se procurer une drogue qui ne fera effet que quelques heures avant de replonger en situation de manque. Ils vivent dans l'angoisse de ne pas avoir assez d'argent pour acheter leur dose du lendemain. C'est ça, la dépendance ; et je côtoie ça tous les jours.
A part mes drogués matinaux et une vieille venue chercher des remèdes pour ses rhumatismes, le début de journée avait été calme. Je travaillais tranquillement sur mon plan de travail en attendant d'éventuels clients".
"Aller ! Une toute petite goutte et ..."
Dling !
Il arrive au bon moment celui là ...
Je posais mes deux fioles sur l'établi et me retournai. Je vis l'homme qui s'avança dans la boutique d'un pas peu assuré, presque maladroit. L'homme a peine rentré dans la boutique balança ce qu'il avait à dire.
Ma maîtresse a pris froid, elle aurait besoin de potions, pouvez-vous m'aider ?
Il n'avait pas dit bonjour. Il m'ignorait presque. On aurait dit un texte de théâtre, qu'il avait répété plein de fois. Un timide ? L'homme était tendu, pressé. Je notais qu'il avait des reflets bleus dans les cheveux. Et son visage était pâle, très pâle. Limite blanc. Irrité, je pris mon carnet dans une des poches de ma cape et le mis à plat sur le comptoir.
Bonjour Monsieur.
J'avais accentué le bonjour. Son front brillait. Je commençais à me demander si ce nouveau venu n'était pas un drogué. Et puis ... il avait parlé de "maîtresse".
Je pourrais peut être vous aider quand vous m'aurez dit comment vous appelez. Et puis qui est cette "maîtresse" ?
Placide, je l'examinais. Il était étrange. Si c'était un drogué, lui avait au moins la décence de s'entretenir, il était impeccable. Peut être était-il seulement en état d'ébriété ... mais à cette heure ? Je ne sentais pourtant aucune odeur d'alcool. Les émanations de mes préparations embaumaient la pièce. Ça m'étais agréable, un poil suffoquant pour ceux qui rentrait dans la pièce. Enfin, peut être ... Ce personnage ne m'inspirait pas confiance, il avait quelque chose qui me dérangeait chez lui. Mais quoi ?
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Aventure #3 écrite Dim 25 Aoû 2013, 18:19 - Bonjour Monsieur.
La voix de l'homme était froide, et il accentuait sa salutation de manière à ce que je me sente coupable de ne pas lui avoir rendu la pareille. Ou plutôt de ne pas l'avoir fait dans ma précédente déclaration. Enfin, le fait était que ça marchait. Dans mon empressement, j'avais oublié la politesse la plus élémentaire qui soit. Je pâlis encore davantage -si jamais c'était possible. Au lien d'en rire et de bafouiller des excuses comme le ferait un humain normalement constitué, j'étais horrifié par ma prestation. Je devais me concentrer, mais mes maux de têtes me reprenaient, lancinants, incontrôlables.
Je devais me concentrer sur ses paroles, m'y raccrocher, et ne pas perdre pied. Il le fallait. Pour Ariez. Et puis c'était une faute mineure, je pouvais encore me rattraper, ce n'était pas comme si il avait relevé...
- Je pourrais peut être vous aider quand vous m'aurez dit comment vous appelez. Et puis qui est cette "maîtresse" ?
D'accord. Il l'avait relevé finalement. Pas de panique. Surtout, pas de panique. Je me frottais nerveusement la nuque, et respirais profondément. Le premier contact semblait plutôt négatif, il avait l'air de se méfier de moi. En même temps, je ne pouvais l'en blâmer. Livide et raidi comme j'étais, je ne devais pas être du genre avenant. Il fallait que je me détende. Parler d'une voix claire et sans bredouiller. Je fermais les yeux une secondes, et quand je les rouvris, j'étais prêt.
- Veuillez m'excuser. Bien le bonjour à vous aussi, dis-je d'une voix posée avec un sourire d'excuse. Je me nomme...
Ma voix s'éteignit. Que devais-je faire ? Lui mentir sur mon nom ? Lui donner le véritable ? Au risque qu'il me pose des questions sur sa provenance et sa connotation étrange ?
Si j'avais appris quelque chose durant ma longue existence, c'était qu'un nom n'était jamais anodin. Pour preuve récente, le nom d'Ariez avait scellé notre lien. Mal utilisé, un nom, un seul, pouvait avoir des répercussions effroyables. Pouvais-je faire confiance à ce vendeur ? Dans le même temps, il était mon seul espoir de guérir ma maîtresse. Je me devais bien de lui faire confiance.
- ...Vaea, repris-je sur un ton un peu moins assuré. Celle que j'appelle ma "maîtresse" se nomme Ariez, et est la propriétaire de l'armurerie. J'ai une dette envers elle, et c'est pourquoi je l'appelle ma maîtresse. Mais vous-même ne m'avez pas dit votre nom, monsieur ?...
Personnellement, je trouvais que je m'en sortais plutôt bien. Je n'avais pas vraiment menti, juste détourner la vérité. Certes, on pouvait appeler cela un mensonge, aussi indirect soit-il, mais pouvais-je vraiment débarquer en disant "bonjour, je suis l'invocation d'Ariez, il me faut des potions de soins !" Je ne savais pas quelle serait sa réaction, parce que je ne savais pas quelle était leur place dans cette société. Étaient-elles haïes ? Craintes ? Respectées ? Tant que je n'aurais pas de réponses à mes questions, je ne pouvais m'afficher ouvertement comme étant un demi-dieu. Même si cela devait me conduire à mentir, ce que je répugnais.
En tout cas, je ne devais pas céder à la panique. Il ne me connaissait pas comme invocation, je n'avais rien à craindre. Il aurait du mal à le deviner, du moins je l’espérais. Tout allait bien se passer. Il allait me donner son nom, afin que j'ai une petite emprise sur lui, tout comme lui en avait une sur moi, il allait me donner ses potions, je paierais sans chipoter sur les prix, et partirais. C'était aussi simple que ça. Il paraît que les plans ne résistent jamais à l'action. J'espérais bien faire mentir ce proverbe... ▼ Succès ▼▲ Succès ▲ |
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Aventure #4 écrite Dim 25 Aoû 2013, 18:20 Je le trouvais vraiment anormal. Il n'y avait pas lieu d'être aussi crispé pour venir acheter une potion. Qu'il en perde ses mots est une chose, mais qu'il soit aussi blanc, je trouvais ça étrange. L'hypothèse du drogué me restait en tête. Sa transpiration et son teint livide me laissait supposer un manque physique de la drogue. Il dit soudainement bonjour. Ce n'était pas trop tôt.
Je me nomme...
Il perdait encore ses mots … Ne savait-il pas comment il s'appelait ? Cet homme était vraiment étrange. Et je ne le sentais pas.
Vaea.
Son prénom était unique. Remarque je ne lui avais pas demandé son nom complet … Quoi qu'il en soit ce nom, si peu commun, ne me rassurait pas. Je ne saurais comment dire ce que cet homme m'inspirait. Il était blafard et étrange … étrange dans le sens mal. La nouvelle herboriste que j'emploie depuis peu, Aeryalis, était elle même étrange. Mais elle c'était dans le bon sens. Je pense qu'à juste titre moi aussi je suis étrange mais pas dans le sens malsain que m'apparaissait cet homme. Tout du moins, je pense être normal … Il continua son explication, je ne l'écoutais que d'une oreille alors que je l'analysais.
Celle que j'appelle ma "maîtresse" se nomme Ariez, et est la propriétaire de l'armurerie. J'ai une dette envers elle, et c'est pourquoi je l'appelle ma maîtresse.
Ariez …
J'avais déjà entendu ce prénom, la seule armurière de Lüh … et une traître à son sang d'humain, elle côtoyait les démons. En tant que commerçant à Lüh, on sait à peu près qui tiens chaque boutique. Surtout quand celle-ci est unique comme l'armurerie.
Il ne manquerait plus que cet homme soit une de ces abominations.
Cet homme parlait naturellement de dette. S'il avait des dettes, je n'allais certainement pas lui vendre quelque chose à crédit. Enfin, il n'avait pas parlé de dette pécuniaire, ce pouvait être une dette de toute autre nature. Dans tous les cas, à partir ce ce moment, je rayais mentalement la mention « drogué » que je lui avais attribué quand il était rentré. Malgré mes doutes, je décidais de continuer cette entrevue.
Mais vous-même ne m'avez pas dit votre nom, monsieur ?...
Il me demanda mon nom. A quoi lui servirait mon nom ? Que je sache le sien m'était utile car je constituait un cahier de ma clientèle. Chaque humain rentrant dans mon atelier était noté sur le carnet que j'avais dédié à ce lieu. En plus de conserver chaque nom et dates, j'avais la mémoire des visages ; une personne qui rentrait dans ma boutique était fichée, archivée à jamais sous forme de nom, de date et de produit sur le carnet, et dans ma tête sous forme d'image. Je ne savais que faire … lui donner ou non.
Je ne lui le donnerai que s'il insiste.
Sur un ton neutre, comme je lui avais parlé jusqu'à maintenant, j'omettais sa question avec élégance en le renvoyant sur la raison de sa venue.
Cherchez vous un type de potion, d'onguent, d'infusion ou encore de drogue bien particulier ? Ou alors, dans le cas contraire, vous pourriez peut être me décrire ses symptômes et comment elle a attrapé la maladie afin que je vous donne le ou les remèdes les plus appropriés.
J'espérais sincèrement au fond de moi qu'il ne savait pas ce qu'il cherchait exactement. Je lui prescrirait des médicaments d'une petite somme rondelette ce qui ne me ferait pas perdre ma journée et cela compenserait le fait qu'il n'avait pas dit bonjour. ▼ Succès ▼▲ Succès ▲ |
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Aventure #5 écrite Dim 25 Aoû 2013, 18:22 Le regard du vendeur s'assombrit un peu plus au nom d'Ariez. Que se passait-il ? Ariez avait-elle la réputation de posséder des invocations ? Ou une autre réputation, dont elle ne m'aurait pas parlé ? Parce que clairement, mon interlocuteur avait des doutes sur ma bonne foi. Des doutes justifiés peut-être. Sûrement même. Je remarquais maintenant que j'en savais très peu sur ma maîtresse, et même si c'était justifié par le fait que nous avions passé très peu de temps ensemble, cela m'inquiétais un peu.
Que ferait-il si je lui avouais maintenant ma véritable identité ? Se mettrait-il en colère ? Aurait-il peur ? Chercherait-il à me blesser ? Ou au contraire deviendrait-il plus aimable et avenant ? Bien sûr, j'aurais préféré la dernière option, mais je n'étais pas naïf. Une chance contre des centaines que ce type le prenne bien. Je me considérais comme un demi-dieu plutôt chanceux, mais des fois, mieux valait ne pas tenter le sort. Il se pourrait bien qu'on se le reprenne en pleine tête.
- Cherchez vous un type de potion, d'onguent, d'infusion ou encore de drogue bien particulier ? Ou alors, dans le cas contraire, vous pourriez peut être me décrire ses symptômes et comment elle a attrapé la maladie afin que je vous donne le ou les remèdes les plus appropriés.
Je me renfrognais intérieurement. Il ne m'avait pas donné son Nom Véritable, et à cause de cela, je ne pouvais rien faire. Même si présentement sous forme humaine, je ne possédais aucun pouvoir, posséder son Nom aurait été un avantage certain... Et même sous ma forme habituelle, sans son nom, à moins de le blesser physiquement, j'étais sans pouvoir. Insister pour le savoir m'aurait trahi. Je décidais donc de passer outre en ne pouvant m'empêcher de penser que, lui, il connaissait le mien. J'avais connu des Hommes moins scrupuleux de l'utiliser. Il allait falloir que je me méfie.
Ses paroles étaient claires : il voulait que je m'en aille le plus rapidement possible. Je n'avais pas l'intention de rester, aussi, je ne m'en formalisais pas. En revanche, je n'avais aucune idée de ce que je cherchais. Toutes les plantes médicinales ou autres m'étaient inconnues sur cette île, et je ne pouvais demander un remède qui n'existait pas encore. Ce qui à coup sûr aurait éveillé les soupçons sur ma véritable nature. Or, il en était hors de question. Restez discret, telle était ma devise en ce jour. Telle serait ma devise aujourd'hui.
- Très bien, monsieur, dis-je en évitant d'accentuer le dernier mot. Je dois avouer mon inculture en matière de médecine, continuais-je en réprimant un sourire mauvais, repensant au temps où des gens accouraient pour se faire soigner par moi. Donc, tout ce que vous pourrez me donner fera l'affaire. Ariez a malheureusement connu quelques mésaventures avec l'eau... Elle est d'abord tombée dans une rivière, et alors qu'elle venait à peine de sécher, elle a été surprise par la pluie. Cette nuit, elle est tombée malade, elle a de la fièvre, des maux de tête et une toux sèche. Possédez-vous quelque chose qui puisse l'aider ?
Je regrettais tellement l'absence de mes pouvoirs. Je regrettais aussi de lui mentir. Et, en un sens, je n'appréciais pas la façon dont il m'observait, comme si il pouvait lire en moi. Si son ton restait courtois, son regard démentait ses paroles polies.
Regrets et frustrations...
Il ne fallait pas que je cède à mes pulsions. Ou je pourrais tout aussi bien déchaîner dans cette boutique le pouvoir illimité de l'eau. Je ne céderais pas. Être sous ma forme Humaine me rendait plus vulnérable aux sentiments humains, il fallait que je maintienne une attention constante pour ne pas commettre quelque chose d'irréparable. Quelque chose que ni Ariez, ni qui que ce soit d'autre -moi en premier- ne me pardonnerait. J'avais la chance d'avoir une nouvelle existence, il fallait que je m'en montre digne.
Et ce n'était pas un vendeur de potion qui allait réussir à me mettre dans un état de rage pure, là où des centaines d'adversaires avaient échoué. Je ne céderais pas à la colère. Je resterais calme, et une fois que je serais de retour auprès de ma maîtresse, je pourrais redevenir celui que j'étais vraiment, et refaire une carapace contre ces sentiments ravageurs. ▼ Succès ▼▲ Succès ▲ |
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Aventure #6 écrite Dim 25 Aoû 2013, 18:22 Il traînait dans la boutique. J'aurais préféré qu'il ne soit qu'un coup de vent dans ma journée. Mais non. Pourquoi est-ce toujours à moi que viennent les clients les plus étranges ? Tandis que l'homme au nom de Vaea réfléchissait à ce qu'il allait me demander, je ne cessais de penser à la nature de la dette qu'avait cette homme envers l'armurière. Pour qu'un homme – si homme il était – se réduise quasiment à la notion d'esclave en l'appelant maîtresse, il fallait que sa dette soit importante. Elle devait lui avoir sauvé la vie. Il n'y avait que cela pour qu'un homme soit aussi reconnaissant. Malheureusement, si cet homme était une abomination, la dette s'expliquait aussi.
Et si je vends des produits à une de ces horreurs perverses ?
J'étais en colère. Je n'avais aucun moyen de vérifier si cet homme était une bête sous forme humaine ! Maintes fois je me suis contrôlé car je ne pouvais pas refuser de gros clients mais à la vue de mes croyances d'aujourd'hui je ne sais pas si je pourrais encore supporter le contact, même sans le savoir, avec une créature impie. Ces créatures sont le mal incarné sur Arcane et les humains avides de pouvoir les utilisent. Je le sais, il faut les enfermer et peu importe les moyens. Je ne pense pas être un fanatique mais plutôt un élu, envoyé par les Dieux.
Terra, venez moi en aide.
L'homme paraissait plus contrarié que stressé à présent, bien qu'il semblait atteint de sueurs froides, sa mine assez renfrognée lui donnait un air presque sauvage. J'espérais vraiment qu'il ne connaisse rien à la médecine ou tout du moins en potions afin que je fasse une bonne recette pour aujourd'hui.
Je dois avouer mon inculture en matière de médecine.
Il commençait très bien sa phrase le livide. Même si la colère me rongeait, j'essayais de penser à la compensation financière ; bien qu'au fond de moi je savais que l'argent n'était qu'apparat comparé à mes convictions les plus profondes.
Donc, tout ce que vous pourrez me donner fera l'affaire. Ariez a malheureusement connu quelques mésaventures avec l'eau... Elle est d'abord tombée dans une rivière, et alors qu'elle venait à peine de sécher, elle a été surprise par la pluie. Cette nuit, elle est tombée malade, elle a de la fièvre, des maux de tête et une toux sèche. Possédez-vous quelque chose qui puisse l'aider ?
Un diagnostic assez simple. Bien que si elle a attrapé froid dans l'eau son état ne doit surtout pas empirer. La fièvre est un synonyme d'infection et, à coup sûr, ce doit être les poumons qui sont touchés. Les maux de tête viennent de la fièvre et la toux viennent des poumons. De toute manière je ne suis pas un guérisseur ce qui me laisse une marge d'erreur plus importante. Bien que je me trompais rarement et même si soigner une détentrice d'abominations ne me plaisait guère, c'était tout de même ma réputation qui était en jeu.
Je me dirigeais vers les étagères prit un pot dans lequel se trouvait un onguent à base d'eucalyptus, de thym et de genièvre puis contournant l'homme j'allais chercher dans une petite armoire, une bouteille de taille moyenne en verre ainsi qu'une petite fiole qui permettait de verser au goutte à goutte. La bouteille de taille moyenne contenait une décoction de tilleul, de sureau associé à une légère dose d'acide acétylsalicylique qui permet de faire descendre la fièvre et la petite fiole contenait un extrait d'essence de valériane, plante qui permet l'endormissement mais administrée ainsi en extrait permettait de plonger la personne dans un sommeil très récupérateur. La valériane était, certes, accompagnée d'un peu d'opium mais c'était pour renforcé l'effet de la valériane.
Très bien … Donc voici cet onguent aux plantes à appliquer sur sa poitrine, au niveau de ses poumons, pour libérer ses poumons et sa toux. Prenez cette potion qui contient des antipyrétiques afin de faire baisser sa fièvre et prenez cette petite fiole. 3 gouttes dans un verre d'eau et cela l'aidera à récupérer dans un sommeil artificiel et récupérateur le temps que les autres produits agissent. Cela fera 270 tsuris.
Finalement, je ne l'avais pas trop escroqué sur le prix. C'était légèrement en hausse mais sans trop, disons que je me remboursais un peu plus que le prix des bouteilles en verre ainsi que le temps que j'y avais consacré. Heureusement que j'avais du stock. Ma production était continuelle ce qui me permettait de ne jamais tombé à cours de produits. J'attendais qu'il me donne l'argent, je lui donnerai les médicaments et il repartirait. La colère s'était un peu apaisée en moi et je priais sans cesse pour que cette homme aux cheveux bleus n'était pas une abomination. ▼ Succès ▼▲ Succès ▲ |
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Aventure #7 écrite Dim 25 Aoû 2013, 18:22 Le vendeur réfléchit un instant, avant de chercher des fioles et divers ingrédients. Apparemment, il avait reconnu les symptômes, et savait contre quoi il luttait. A moins qu'il ne me vende n'importe quoi, et qu'il soit un pur charlatan. Même si il n'en avait pas l'air, on n'était sûr de rien... Mais par nature, je faisais confiance aux Hommes, et je pouvais toujours revenir dans sa boutique sous ma forme originelle pour tout casser si jamais il m'avait vendu du vent.
Évidemment, c'était une solution que je ne prendrais pas, je le savais. Sous ma forme de loup, je perdrais cette sorte de rancœur qui m'habitait sous ma forme humaine. Du moins, l’espérais-je. Si il y avait une chose que j'aurais voulu supprimer à tout jamais de mon caractère, cela aurait été le sentiment de colère. Source de conflits, de disputes, et de souffrance, il était le terreau de la violence en ce monde, ou l'ancien.
Donc, pas de déchaînement de violence. Au contraire. On pouvait résoudre beaucoup de choses avec la simple parole. Et le tout, dans le calme. Inutile de céder à ses pulsions, elles ne pouvaient nous mener que vers le gouffre. Et ce gouffre était sans fin.
Le fabricant de potion revint, et déposa ses produits sur la petite table.
Très bien … Donc voici cet onguent aux plantes à appliquer sur sa poitrine, au niveau de ses poumons, pour libérer ses poumons et sa toux. Prenez cette potion qui contient des antipyrétiques afin de faire baisser sa fièvre et prenez cette petite fiole. 3 gouttes dans un verre d'eau et cela l'aidera à récupérer dans un sommeil artificiel et récupérateur le temps que les autres produits agissent. Cela fera 270 tsuris.
270 quoi ? Tsu-ri. Tsuris. Je me répétais mentalement le mot pour le comprendre. J’acquiesçais pour gagner du temps. Bon, pas de doute, cela devait être la monnaie en cours. En revanche, 270 ? Était-ce un prix raisonnable ? Démesuré ? C'était peut-être même une sorte de test. Destiné à savoir ce que j'étais vraiment ? Invocation, vagabond, étranger, qu'importe ? Encore une preuve de mon ignorance sur ce qui se passait ici. Et si je détestais aussi le fait de ne pas savoir, cela me réconfortait plus que ne me mettait en colère. En effet, la perspective d'avoir à apprendre de nouveaux savoirs me réjouissait.
Mais il fallait que je reste concentré. Je sortis lentement la bourse que m'avait confié Ariez pour compter les pièces. Au moins, leur valeur était indiquée par des chiffres que je reconnaissais. J'en aurais hurlé de soulagement. Tâchant cependant de me contenir, je cherchais fébrilement le compte exact, histoire qu'il n'ait pas à me rendre la monnaie, puis fini par dénicher deux pièces de 100, une de 50, et une de 20, que je fit tomber sur la table avec un tintement. Je soupirais pour calmer l'excitation montant en moi : j'avais réussi ma "mission" ! Je récupérais les ustensiles en en prenant bien soin, et me forçais à sourire aimablement.
- Merci beaucoup, monsieur. J'ai été content de faire affaire avec vous.
Mon soulagement était palpable, et pendant une seconde, une très longue seconde, je perdis le contrôle de mon sort de métamorphose. Pendant une seconde, ma fourrure réapparut, mon visage reprit les traits d'un loup, et mes pattes reprirent leur apparence.
Une seconde. Une seule. Voire même moins.
Puis je me contins, le sortilège d'inversement n'étant pas achevé, je n'utilisais pas de pouvoir supplémentaire pour reprendre ma forme humaine. Je n'avais même pas fait tomber les médicaments. Tout allait pour le mieux. En disant cela, je savais que ça n'était pas vrai. Rien que sur mon visage devait se peindre l'horreur la plus complète. Sans oser regarder le vendeur dans les yeux pour savoir si il avait vu, je tournais les talons pour sortir de la boutique. Je fis un pas. Un deuxième. J'avançais lentement, le visage fermé, en répétant inlassablement et silencieusement : Par pitié Aqua, faites qu'il n'ait rien vu, par pitié Aqua... ▼ Succès ▼▲ Succès ▲ |
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