I) Identité.Nom : Aucun
Prénom: Vaea
Sexe: Masculin
Élément associé: Eau
II) Caractère.Vaea est un demi-dieu rêveur, qui adore regarder la pluie tomber au-dessus de lui, surtout lorsqu’il est sous l’eau. Il aime par-dessus tout nager, et son emprisonnement ne lui laissant que peu de place a tendance à le rendre nerveux et colérique.
Néanmoins, dans la plupart des cas, Vaea se refuse à céder à la colère, source selon lui de la corruption de l’espèce Humaine. Il est très réfléchi, et prend en compte toutes les implications avant de faire un choix important.
Il apprécie énormément se cultiver, et fait partie de ces êtres capables de passer une éternité dans une bibliothèque à flâner entre les rayonnages, feuilleter divers livres, et en lire des dizaines à la fois. Sa soif de connaissance pourrait s'apparenter à une quête effrénée pour en apprendre toujours davantage.
Il apprécie laisser ses pensées vagabonder dans tous les sens, surtout lors d’une averse. Il peut passer des heures à observer des phénomènes que la plupart des personnes sensées trouveraient inutiles (comme admirer le vol d’un papillon). Il apprécie la compagnie d’autres invocations ou même d’humains.
Il n’aime pas qu’on lui donne des ordres qu’il ne comprend pas, mais est obéissant vis-à-vis de l’autorité supérieure. Il ne ressent aucune joie particulière lors de combats, et a toujours tenté de les éviter au maximum.
Il a un sens aigu du devoir et de l’honneur.
Lorsqu’une situation lui déplaît fortement, il a tendance à retrousser la lèvre supérieure pour montrer les crocs, sans toutefois grogner, mais il lui arrive également de le faire devant certaines tâches qui lui sont ordonnées (comme, par exemple, courir).
Il est très rapide dans l’eau, mais rechigne à aller sur la terre ferme quand ce n’est pas strictement nécessaire.
Vaea a en revanche une peur bleue des forêts, et des invocations de terre en général. S’il lui arrive d’en croiser une, il deviendra nerveux très rapidement.
Il n'aime pas également se métamorphoser en humain. Ce n'est pas par haine des Hommes -bien au contraire même- mais l'idée de devenir l'un d'entre eux lui donne une impression étrange de honte. Également, il est anxieux et très nerveux sous cette forme, et cela se voit dans sa démarche pas très assurée parfois. Il a l'impression perpétuelle de mentir, par refus d'afficher ce qu'il est réellement. C'est évidemment faux, mais Vaea n'en démords pas. De plus, lorsqu'il a "choisi" cette apparence humaine, il ne l'a pas fait au hasard, et c'est sûrement de ce choix qu'en découle ses sentiments vis-à-vis de cette forme.
Son but dans la vie ? Servir les Dieux en servant les Humains. Il a accepté sa peine, mais aspirerait en secret à la liberté.
III) Physique.Vaea ressemble à un loup, mais en est en même temps très différent. Ses pattes sont en réalité plus des nageoires que des pattes, et sa queue lui sert de propulsion dans l'eau. Ses yeux sont d’un bleu tirant sur le vert, comme lorsque le soleil se reflète sur la mer… Différence majeure avec le loup : il déteste marcher ou courir. Néanmoins, lorsqu’il marche, il marche avec une certaine raideur certes, mais il marche droit.
Vaea est plutôt grand, 1 mètre 70 au garrot, pour environ 95 kilos. Il possède un pelage noir et un long museau. Sur sa fourrure sont dessinées des glyphes bleues-vertes qui montrent son appartenance au milieu marin. Elles lui encerclent les yeux, en formant un losange sur son front, ainsi que sur ses pattes et sa queue.
Il tente de garder la gueule haute en toutes circonstances, que ce soit dans le sens moral ou physique de l’expression.
- Forme normale:
Forme Humaine : 1 mètre 70 également, pour une soixantaine de kilos. Ses cheveux courts sont bleus, toujours coiffés en bataille, comme son pelage d'une certaine façon, son visage est fin, ses mains allongées, et ses yeux sont d'un jaune clair. Vaea n'appréciant généralement pas énormément utiliser cette apparence, ses mouvements seront de temps à autres saccadés ou illogiques. Cela peut lui arriver de se masser fréquemment la nuque pour d'une part se rassurer et d'autre part faire disparaître d’insaisissables maux de tête, revenant le hanter à chaque fois qu'il devient humain. Il est habillé presque toujours de la même manière, soit une veste bleue, et un pantalon et bas noir. Il s'agit pour lui de se faire discret. Sa force physique -bien moindre que celle qu'il possède lorsqu'il est loup- est assez faible, mais il était autrefois endurant, il lui faudra donc se ré-entraîner. Cette apparence n'est pas la sienne et cache un lourd secret...
- Forme Humaine:
IV) Vie.L'attente.
C'est long d'attendre. Surtout quand on a rien d'autre à faire que d'observer la vie qui continue là-haut, là-bas, sans vous. Mes rares moments de distraction ? Entendre,
entendre, même pas voir ! la pluie qui tombe sur l'eau au-dessus de moi. Cette distraction n'étant pas rare, on s'en lasse au bout d'un moment. Surtout quand ce moment dure depuis. . . Depuis combien de temps ? Un millénaire ? Deux ? Plus encore ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Cela fait si longtemps que je n'ai pas voyagé dans les profondeurs abyssales de l'océan...
Tout ça à cause de la création des Humains ? C'est ce qu'ont dit la plupart de mes frères et sœurs. Néanmoins, je n'en suis pas sûr. Il me semble, et cela me coûte de l'admettre, mais il me semble que les Dieux avaient raison. Je pense que c'est de notre faute si on est là aujourd'hui. Parce que nous n'avons pas su guider les Humains. Je pense que nous aurions dû diriger par l’exemple, et non en nous imposant comme souverains suprêmes de ce monde.
On arrive à ces conclusions après des siècles de réflexion. Croyez-moi, au début, j’en suis arrivé à haïr ces petits êtres qui nous avaient discrédités auprès des Dieux. Mais après, les années passant, toutes plus longues les unes que les autres, j’ai réfléchi. Ce n’était après tout pas leur faute. C’était à nous de les aider, de leur montrer l’exemple. Et nous avions échoué. Désormais les Hommes s’élevaient comme des monuments, symboles de toutes nos fautes. Et quelles fautes ! Je me rappelle encore du temps où nous étions insouciants face à notre œuvre. Il m’était arrivé de parler et de deviser avec certains d’entre eux. Nous comptions ensemble les étoiles, parlions poésie, et admirions le soleil couchant sur l’horizon. C’était la gloire. La liberté. La complexité d’un monde désormais à l’agonie.
Je ne sais même pas ce qui se passe dehors. Peut-être que les Humains ont peur de nous approcher et de nous rendre notre liberté ? Je n’en sais strictement rien, vu que je n’ai aucun contact depuis mon emprisonnement dans cette salle. Cette salle. Ce n’est même pas une salle. C’est une sorte d’oubliette ténébreuse d’où je ne vois pas le fond d’ici. Il y a un petit peu d’espace entre le plafond et la hauteur de l’eau. A peine. Et surtout, pas la place pour nager ! En face de moi, je sais qu’il y a la porte. La porte par laquelle devrait jaillir ma liberté !
Ma liberté… Depuis si longtemps je t’ai perdue… Je me souviens…
J’étais jeune, j’étais libre. Libre comme l’eau. Je circulais parmi des bancs de poissons qui s’égaillaient quand je passais près d’eux. Je me faufilais entre des créatures marine de taille gigantesque, je virevoltais dans les courants, parfois je remontais les rivières… Rarement, j’allais voir les Hommes d’une tribu sauvage et devisais longuement avec eux.
Je me souviens plus loin encore…
J’étais créé, j’étais impétueux. Impétueux comme les orages que je voyais parfois au loin. Je me disais que rien,
rien ne m’arrêterais, et que je serais libre de toute souveraineté. Ma vie m’appartenait, et j’avais l’impression d’être semblable à un Dieu. Aussi lorsque lors d’une réunion des demi-dieux on proposa une création d’êtres vivants, les premiers du genre, je me montrais enthousiaste. Je me disais, que c’était un travail à la hauteur de mon talent. Quelle vanité j’avais… Mais cependant quelle réussite ! Les Humains nous comblaient. C’est à cette époque que j’allais le plus de fois les voir. Mais lorsque la corruption et les guerres firent leurs œuvres de mort et de destruction, l’Humanité me terrifia. Il me semblait qu’un jour, les Hommes se souviendraient de nous, et viendraient nous exterminer.
J’avais peur, et j’avais raison. Lorsque les Hommes commencèrent à empoisonner les eaux, je me réfugiais dans les plus profondes cavernes. Je n’en sortais que rarement, pour voir ce qu’ils avaient accompli. Et quel accomplissement ! Le monde était en ruine, les forêts, les eaux, les êtres vivants avaient disparu ! Il ne restait que l’Homme, et l’Homme était le pire fléau que notre Terre eut jamais porté.
Lorsque les Dieux intervinrent, ce fut presque un soulagement. Soulagement illusoire. Je ne savais pas ce qu’ils nous réservaient, mais je me doutais que ce serait un sort pire que la mort…
L’Emprisonnement. La Honte. Le Déshonneur. La Servitude. Voilà ce que nous avions récolté. Désormais, du fond de mon oubliette, je désespérais qu’un Homme vienne un jour me libérer…
V) Hors Jeu.Comment avez vous découvert ce forum? Par Jill Skael
Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum? Excellente, hâte de m'y replonger !
Comment trouvez vous le design de ce forum? Encore meilleur !
Avez vous lu le règlement? Relu, même, c'était pas un
[Validé par la tigresse sadique].
Avez vous vu le tchat? Tout à fait.
Savez vous comment voter pour le forum ? Evidemment.
Sphérier :- Spoiler:
Les sorts entourés d'un cercle noir sont ceux acquis.