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● Identité
Nom : Gel’Ta
Prénom : Iwiza
Sexe : Masculin
Élément associé : Eau
● Caractère
Iwiza est avant tout un prédateur qui ne ressent presque pas la peur. Né et créé dans le but de traquer et tuer d'autres chasseurs, souvent plus gros que lui, son être est avant tout concentré sur l'idée de trouver des manières de détruire ce qui se met en travers de sa route. Il est cependant plutôt joueur avec ses proies, il tourne souvent en rond autour de ces dernières, avant de donner le coup fatal au moment où sa cible s'y attend le moins. Il est extrêmement patient et peut rester immobile pendant des jours si cela lui permet de mieux traquer sa proie. Cette caractéristique se manifeste dans un autre domaine : la méditation. Car si Iwiza est un prédateur, il reste un être cultivé et sage et en dehors des combats il est d'un naturel plutôt calme. Véritable danger sur un champ de bataille, il se transforme en conseiller en dehors des combats. Bien que ses connaissances tournent surtout autour de la mer et du combat, côtoyer les humains et avoir participé à leur création lui as donné une très bonne connaissance de leur physiologie et de leur manière de fonctionner en général.
Savoir comment les choses et les créatures fonctionnent et sans doute la plus grande passion de Iwiza. Sa soif d'en savoir toujours plus sur le fonctionnement du monde est sans limite. L'humain et pour l'instant la seule créature à laquelle il s'est intéressé qui a encore des secrets à ses yeux. Bien qu'il connaisse une grande partie de leur psychologie, leur côté imprévisible et changeant en fait des êtres bien plus passionnants que les animaux si prévisibles et si mono-dimensionnels créés par les dieux. Il adore les observer, affronter les épreuves du monde et des dieux et en ressortir gagnant malgré leur manque d'outils naturel. Il éprouve donc un profond respect pour ceux qui savent l'impressionner, pour ceux qui n'abandonnent jamais et qui se battent sans ressentir la peur. Leur ingéniosité, leur persévérance et leur résistance sont sans doute la plus grande réussite de la création. Une création dont les demi-dieux devraient tous être fiers au lieu de se morfondre sur ce qui est arrivé au monde. en effet, tout processus scientifique comporte une part de chance d'échec. Ils auraient peut-être dut agir plus tôt pour rectifier le titre, mais comment auraient-ils put savoir?
Ses frères et soeurs sont à ses yeux une source de problème. Un peu comme les humains, qui tiennent beaucoup de leurs créateurs quand on y pense, ils sont tous très différents, que ce soit en raison de leur appartenance élémentaire ou de leur vie passée. Malheureusement la plupart d'entre eux a sombré dans la folie ou dans les pires travers de la psyché tels que la haine et l'envie. Il n'éprouve pas grand chose pour eux, ils ont toujours eut une fâcheuse tendance à vouloir contrôler les humains ou les détruire au lieu de faire ce pour quoi les demi-dieux les avaient créés : les éduquer et les observer. Il éprouve donc une certaine indifférence à leur égard, même si il ne pourrait se passer de leurs contacts, car après tout, ils sont de sa famille et il ne peut lier le lien si particulier qui les unit tous.
Les humains sont pour Iwiza une source infinie d'émerveillement, il adore les voir se débattre contre un environnement qui leur est supérieur et en ça il ne leur en veux pas tant que ça de la destruction de l'ancien monde. Bien sûr il a lui aussi connu son lot de coups durs face aux humains une fois sa magie envolée, mais il rejette surtout la faute sur les invocations comme lui qui n'ont pas été capables de canaliser l'humain, qui ont parfois, et même souvent, privilégié leur tâche à l'éducation de la nouvelle race, ceux qui ont désiré se servir des humains pour leur fierté personnelle et bien sûr à ceux qui n'ont pas aidé leurs frères et leurs sœurs dans cette nouvelle tâche, aveuglés qu'ils étaient par les ordres de leurs divins parents.
Ceux à qui il en veut les plus, ce sont les dieux, ses parents bien aimés qui ont puni leurs enfants sans même chercher à comprendre ou à aider ces derniers quand ils en avaient le plus besoin. Les punissant de manière sévère et injustifiée pour une simple divergence d'opinion en les jetant dans des geôles et en les faisant esclaves de leurs monstre de Frankenstein au lieu de la détruire, preuve qu'ils sont faibles. La seule chose pour laquelle il les remercie et sans doute la limitation technologique dont les humains ont été affublés, quelque chose auquel les invocations auraient du penser en premier lieu mais que personne n'aurait pu prévoir pour être honnête. Son but est simple : prouver aux dieux qu'ils ont torts et qu'ils ont toujours eu tort au sujet des humains. Que cette création sera la plus belle de toutes au point de les rendre jaloux du succès de leurs enfants une fois qu'ils auront été proprement éduqués.
● Physique
Ce qui frappe chez Iwiza, c'est d'abord sa taille imposante. Haut de deux mètres vingt, l'invocation est une vision purement terrifiante pour l'humain moyen. Iwiza est une savant mélange de créatures de Terra et Aqua. Cela n'a pour seule et unique but que de lui permettre plus d'options d'attaque. Il est également aussi à l'aise en milieu aquatique que n'importe quelle autre créature ou invocation de cet élément. Aidé lorsqu'il nage grâce aux palmures situées entre ses doigts, de pied et de main, et sa peau, grise parcourue de bandes oranges, composée comme celle du requin. En effet,
sa peau est un assemblage de denticules qui facilitent la glisse de l'eau en facilitant la circulation de cette dernière le long du corps. Cette peau est également une armure épaisse, mais pas infranchissable, doublée d'une arme, car si passer sa main dans le sens des écailles ne causera aucun dommage, tenter d'aller à contre sens inflige des abrasions pouvant se révéler très douloureuses. Pour qu'elle se forment sur la peau, il faut que l'appui soit puissant accompagné d'un mouvement long et rapide. Ses dents sont de terrifiantes pointes aussi dangereuses que des lames de rasoir et aussi dures que le diamant et ses doigts se terminent par des griffes acérées capables de pénétrer la chaire avec une grande facilité. Dépourvu d'yeux, Iwiza est doté d'un sonar, semblables à celui du dauphin, lui permettant de percevoir son environnement devant lui à 30 mètres de distance grâce à des séries de cliquetis qu'il émet en permanence pouvant monter jusqu'à 600 clics par seconde et lui permettant même de sonder la vase et les fonds sablonneux marins à la recherche de ses proies. Il est également doté d'un appendice caudal préhensile aussi grand que lui et parcouru d'excroissances osseuses aussi tranchantes que des lames de rasoir dont il peut se servir pour frapper ou enserrer tout en lacérant. En forme de pointe de lame, elles sont espacées les unes des autres d'une dizaine de centimètres.
Iwiza est un véritable prédateur, qu'il s'agisse de ses caractéristiques physiques ou de sa manière d'agir. Iwiza inspire souvent la peur et il sait en profiter, même sa voix est une promesse de mort, sifflante et inquiétante, doublée de ses cliquetis incessants qu'il émet pour localiser ses adversaires. En tant qu'arme vivante, il sait très bien se battre et avoir côtoyé les humains pendants des siècles lui en as beaucoup appris sur leurs techniques de combat et leurs armes. Il est même à l'origine d'un art martial : le Kalarippayatt qu'il a développé dans le premier royaume qu'il a habité. Cet art martial se base sur le maniement de plusieurs armes, en plus du combat au corps à corps, allant de la dague à la lance en passant par la très étrange épée flexible urumi. Le but est simple, frapper les points vitaux les plus connus et plus facilement identifiables : nuque, pomme d'adam, tempes, sternum, thorax, estomac, base du nez et articulations. Bien que n'usant d'armes que si il est sous forme humaine, le combat au corps à corps et également pris en compte et alterne entre garde basse et saut en fonction de la situation. Il est à la base d'un autre art martial : le kung-fu.
Quand il revêt
sa forme humaine principale, Iwiza en profite pour reprendre les caractéristiques du premier peuple qu'il a fréquenté. Sa peau est brune, une épaisse barbe parfaitement entretenue et des cheveux soyeux, tout deux noirs, encadrent son visage sévère et il est très costaud bien que sa taille tombe à 1 mètre 70. Il porte des vêtements amples surmontés de protections de cuir et de métal. Ses armes de prédilection sont ses poings, la lance, le sabre large, l'urumi et les chakrams. Armé de ces armes, il devient un tourbillon de métal tranchant et rugissant.
●Vie
Histoire: C'est au plus profond des ténèbres des fosses marines qu'Iwiza a vu le jour. Quand Aqua eut terminé de peupler les mers de l'ancien monde, elle vit que cela était bon. Malgré tout, elle avait peur que l'avantage des prédateurs sur leur proies ne vienne mettre en péril l'équilibre si fragile qui existait entre eux. Voir les prédateurs devenir les seuls habitants des océans lui causait une horreur indicible à ce moment. c'est dans le but de s'assurer que cet équilibre soit à jamais préservé qu'elle créa Iwiza. Elle le dota des meilleures caractéristiques dont pouvait rêver un tueur, un corps anthropomorphique et des armes naturelles redoutables. Avec sa force seule, son fils pouvait tuer sans trop de mal n'importe laquelle de ses créations, qu'il s'agisse des grands squales ou bien des petits, mais nombreux, piranhas. Afin de lui permettre de s'orienter quel que soit la luminosité et de pouvoir trouver ses proies où qu'elles se cachent, elle le priva du don de la vue et, en échange, le dota d'un sonar. Iwiza ne vit d'abord le monde que comme la réflexion d'ondes sonores, comme des calculs complexes faits pas son cerveau. Malgré tout il le trouvait magnifique, bien sûr certaines invocations se moquaient de cela, mais il n'en avait cure, eux ne sauraient jamais ce que c'était que de voir le monde comme lui le voyait.
Malgré la beauté du monde et la complexité de sa tâche, Iwiza s'ennuya vite, car si Aqua l'avait doté d'un esprit de déduction, les créatures marines devinrent très vite d'un ennui mortel. Ce petit jeu de chasse devenait trop simple, même sans pouvoirs il pouvait prévoir leur moindre mouvement, leur moindre réaction, qu'il s'agisse d'imposants monstres marins ou de petits poissons voraces. En discutant avec ses frères, il finit par entendre une rumeur. D'après ses dires, certains voulaient créer une nouvelle race, une race plus évoluée que les primitives premières créations de leurs parents. Iwiza fut tout de suite séduit par l'idée, il décida de s'incruster dans la joyeuse assemblée, tout n'était encore qu'au stade d'idée, mais déjà personne ne semblait pouvoir se mettre d'accord. Certains voulaient une super race capable de dominer toutes les autres quelque soit le milieu naturel. Ce qui était stupide d'ailleurs si on excluait toute possibilité de magie comme le postulat de base le supposait. D'autres, dont Iwiza faisait partie, avait une préférence pour un focus sur la psyché et l'intelligence. Après des débats houleux, un accord fut trouvé, cet être serait adaptable, mais point suprême, il serait libre et doté de la pensée, mais son intelligence ne serait pas supérieure, sauf hasard génétique.
Quand l'homme fut créé, il était magnifique, une véritable oeuvre d'art. Iwiza loua les dieux d'avoir pu participer à une telle création, si il avait connu le futur, peut-être aurait-il été moins enthousiaste.
Il emmena une petite tribu dans un territoire loin de celui des autres, il leur appris à chasser, à pêcher dans le respect de leur écosystème et les protégeât contre la plupart des créatures qui voulaient s'en prendre à eux. Très vite, les humains évoluèrent dans leurs techniques, les bâtons ornées d'une pointe en pierre ne leur suffisait pas et l'un d'entre eux se servi de la puissance du feu d'Ignis et des minéraux de Terra pour créer le métal. Iwiza était contrarié, mais il était fasciné par cette nouvelle invention. Les humains faisaient des merveilles et savaient comment adapter leur environnement à leurs besoins. Le demi-dieu était impressionné par leur passion et leurs différences, impossible de croiser deux humains identiques dans le comportement, leurs petites différences et leur bizarrerie faisait leur richesse et il adorait ça. L'un d'eux l'éleva au statut de dieu sans qu'il y vois d'objection, si cela leur permettait de mieux suivre ses instructions, peut-être pourrait-il contrôler leur évolution et en faire des êtres exemplaires dont les dieux seraient fiers, peut-être récompenseraient-ils leurs enfants pour cela. Il continua à les instruire, s'inspirant des animaux de terra il développa des techniques de combat avec les humains, car il avait trop délaissé sa tâche et qu'il devait partir pour un long voyage dans les mers. Il leur fit des adieux déchirant et leur promis de revenir quand il se serait occupé de son domaine.
Et en effet il avait une masse incroyable de travail, il perdit rapidement le compte du temps qu’il passât à remettre de l’ordre dans les mers. Demandant l’aide de quelques invocations au travail similaire, il écuma les mers pendant un long moment, rétablissant l’équilibre dans le domaine d’Aqua sans se rendre compte qu’en son absence les humains progressaient.
A son retour, sa première surprise fut les nombreux débris qu'il trouva à proximité des côtes, des constructions de bois jonchaient le fond des océans ainsi que des squelettes d'humain, il ne comprenait pas. Lorsqu'il refit surface, le monde avait profondément changé, les bâtisses de bois étaient devenues des forteresses de pierre imposante. Le demi-dieu senti pour la première fois du regret, il se métamorphosa et décida d'infiltrer son ancien clan. Ils croyaient toujours en lui, mais leurs croyances étaient pervertis, son apparence avait été modifiée et ses paroles détournées. Il excusa ses enfants, après tout ils étaient faillibles, ils ne vivaient pas si longtemps que cela. Il repris sa place parmi eux, mais ils n'écoutaient plus, ils refusaient de revenir en arrière, ils le prirent pour un imposteur, un démon venu pour les détourner de la voie. Iwiza sentis sa patience se flétrir, cette rébellion n'était pas du tout à son goût. Mais les humains avaient une nouvelle surprise pour eux, ils nommaient cela de la poudre noir, et il fallait bien reconnaître que cela faisait un mal de chien. Il fut repoussé dans les mers, obligé de ruminer sa haine et sa rancoeur contre des enfants insolents qui avaient osé le trahir, lui qui leur avait tout donné. visiblement il y avait eut une faute grave de commise lors de leur conception. Un défaut qu'aucun d'entre eux n'aurait pu soupçonner, à moins que cela était voulu par l'un d'entre eux. Avaient-ils été trahis?
Une fois ses forces récupérées, il tenta de lutter, mais l'évolution des humains était de plus en plus rapide, sa magie se flétrissait et son corps ne suffisait pas, il tenta de rallier des invocations mais leur faiblesse commune les força à reconnaître la défaite, il rassembla ce qu'il lui restait de magie et partit s'isoler dans les profondeurs de l'océan, dans les fosses qui l'avait vu naître. Priant Aqua de revenir aider ses enfants. Et son voeux fut exaucé, malheureusement pour lui, pas exactement de la manière qu'il voulait. Les dieux étaient en colère et ils le firent savoir, rasant tout pendant que les demi-dieux observaient sans rien pouvoir faire. Iwiza aurait du se sentir heureux, mais il ne ressentait qu'un vide infini, tout ce qu'il avait fait venait d'être détruit, comme ça, sur un coup de colère. Pour la première fois de sa vie il ressentit de la tristesse. Puis les dieux reconstruisirent, jetant les demi-dieux en cellule et les promettant à une vie d'esclavage au service des hommes qu'ils avaient créés.
Depuis sa cellule sombre et froide, Iwiza attend. Il attend qu'un prétendant soit capable de passer ses épreuves. Il attend qu'un de ses enfants se montre digne de sa puissance. Il attend qu'un invocateur soit en mesure de mériter son aide. Car une chose et sûre, seul un être ayant le courage et la puissance pourra oser prétendre avoir une quelconque forme de pouvoir sur lui. Il est le prédateur ultime et il entend bien être traité comme tel. Les quatorze squelettes qui jonche le sol de sa cellule sont là pour le prouver.
●Hors Jeu
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