❖ Identité
   

   ● Prénom : Rets
   ● Sexe : Asexué
   ● Élément associé : Feu
   ● Endurance : 60

   
   ❖ Caractère
   

Contrairement à mes frères et sœurs nés au cœur du Feu éternel, mon âme n'est aucunement animée par la fougue des flammes et le crépitement impétueux des braises. Je suis la douceur des rayons du soleil par une journée de printemps, la caresse d'une brise chaude, l'enlacement d'un feu de cheminée. Auprès de mes frères et sœurs, je suis la quiétude, celui qui observe en silence, celui qui apaise et qui calme, la sérénité face à l'ardeur. C'est en réalité cela qui fait de moi ce que je suis, mon cœur couve un feu puissant qui s'exprime au travers d'un aura chaleureux et rassurant. D'un naturel curieux, je me plais à apprendre de nouvelles choses, peu importe d'où elles me viennent. J'aime à me prélasser au soleil, me ressourcer au bord d'une rivière ou courir au milieu d'une forêt dense. Nos pères nous ont offert avec bonté cette nature qui pour moi est comme un mère, que nous nous devons de protéger à tout prix et bien mal leur en a prit à ces frères qui l'ont précipitée dans l'oubli. Je ne ressens pas de haine, pour qui que ce soit, si responsables ils sont. Mais cet enfermement est un véritable supplice, je ne sais vivre sans Mère Nature, je sens que mon feu se consume à chaque fois que je retrouve ces murs froids et perturbants. Les hommes ont révélés quelque chose en moi, où ils l'ont brisé. Si c'est là leur nature, je ne saurais leur en vouloir mais l'Histoire, mon histoire, à fait qu'aujourd'hui je me méfie de la race humaine. Bien plus que je ne l'aurais imaginé et je crois même pouvoir dire que j'en ai peur, réellement.

   ❖ Physique
   

A première vue, je suis d'une allure lupine quant à ma morphologie mais surtout à ma figure ressemblant trait pour trait à celle d'un loup aux oreilles allongées et au regard d'un blanc saisissant sur fond noir, ma truffe s'harmonisant à cette première couleur. Ce qui fait pourtant ma particularité c'est mon métissage avec une physionomie aviaire, mon pelage pourpre se confondant parfois avec un plumage, associant de petites plumes discrètes à de plus grandes et imposantes formant tantôt une crête surmontant mon crâne et mon encolure, tantôt de majestueuses épaulettes puis enfin une longue queue qui flirte souvent avec le sol d'une tendre caresse. Mes pattes quand à elles sont sans conteste empruntées aux oiseaux, telles des serres sensiblement plus sombres que mon pelage, robustes, acérées et puissantes. Des lignes écrues balayent mon pelage, prenant naissance auprès de ma truffe et de mes yeux. Pour finir, mesurant environs 1m70 au garrot je peux aisément être face à un homme en conservant mon regard à hauteur du sien.
◈ Image

J'ai pu souvent arborer les traits d'humain divers et variés et au fil du temps et des âges, une affection toute particulière s'est profilée pour l'apparence d'une jeune femme à la peau hâlée, d'un visage doux et charmant au yeux nacarats et à la chevelure anglaise.
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   ❖ Vie
   

● Histoire : Mon caractère étant issu de mon rôle, ou peut-être était-ce l'inverse, celui-ci était tout trouvé : je me devais de préserver une harmonieuse entente entre mes frères et sœurs nés du Feu tumultueux et explosif. Tâche qui se révélait parfois pesante, quant à sa difficulté, mais aussi étrangement enrichissante. Je pouvais ainsi rencontrer maints semblables, m’enquérir de leur vie et personnalité, observer leur tâche respective dans ce monde si beau. J'aimais ce rôle, il m'allait bien, vraiment. Nos Pères alors nous confièrent leur oeuvre et s'en allèrent, je prenait alors ma tâche d'autant plus au sérieux.

Le Temps passant, je ressentis inévitablement l'ennuie dans les cœurs de mes semblables, tourment de leurs âmes qui créait de nouvelles querelles. Pourtant, ce fut à l'unisson que certains vinrent à ma rencontre me parlant de ces « Humains » qui pourraient sans nul doute, selon eux, leur apporter de la nouveauté. A ce moment, je n'y voyais aucune objection et si cela pouvait apaiser les tensions, grand bien leur fasse. Et pourtant aujourd'hui, je m'en veux encore de ne pas avoir pressentis la catastrophe.

Pourtant à leur début, les Humains étaient prometteurs, s'aidant de la nature pour survivre, avec respect et modération. Je fus moi même intrigué et intéressé par cette race que je m'aventurais à observer. Parfois d'un peu trop près, faisant naître chez eux une peur compréhensible qui les firent me repousser plus d'une fois. Ce qui me décida, après une observation suffisante, à me fondre parmi eux, arborant les traits de cette nouvelle espèce. A partir de cet instant, j'en appris énormément à travers les âges et les siècles. Tous avaient quelques choses à apporter, des découvertes simples comme le feu ou encore des inventions tout droit sorties de leur imagination débordante. Diverses langues, diverses coutumes aussi, je ressentais ce besoin d'en connaître le plus possible. Un jour j’eus même l'audace de leur montrer ce dont j'étais capable, mais ils avaient ce tempérament méfiant et peureux face à l'étranger qui me fis encore une fois repoussé. Sous d'autres traits je revenais, n'abusant pas de cette expérience peu concluante.

Néanmoins, quelques siècles plus tard, Ils devenaient menaçants, créant ce qu'ils appelaient des armes, usant et abusant de la nature pour leur seul profit, se querellant entre eux de façon violente et meurtrière. J'assistais à tout cela de l’intérieur et essayait tant bien que mal d'appliquer mon rôle de Gardien de l'Harmonie jusqu'à eux, mais sans succès. Je ne voulais pas abandonner, mais ils devenaient destructeurs. Il y eut les guerres, horribles et affligeantes. La nature périssait, diminuait à vue d’œil. Je me sentais dépérir à mon tour, mes forces me quittant. Cet affaiblissement si dérangeant ne me permettait même plus de prendre les traits de ces humains qui devenaient fous à mes yeux. Je fus à nouveau chassé, bien plus violemment que la première fois. Ce fut finalement à une autre guerre que j’assistai plus tard : celle opposant les Humains aux Demi-Dieux. Ils nous avaient débusqué, nous traquais, voulaient anéantir cette menace qu'ils percevaient en nous. En réponse, mes frères et sœurs souhaitaient en faire de même et exterminer cette menace qu'ils étaient évidemment devenus. Je combattais encore à ma manière, tentant de faire entendre raison dans nos rangs. Mais c'est finalement les Hommes eux même qui me donnaient tord. Je n'y pouvais plus rien, personne n'y pouvait plus rien. Il m'aura fallu un temps considérable pour me décider à céder, à abandonner ce rôle que je m'étais octroyé, celui de restaurer une harmonie entre les humains et la nature, entre les humains et les Demi-Dieux.

Ce fut finalement mon amour pour Mère Nature et mes frères qui me fit agir. Je ne pouvais décemment pas rester impuissant. Je me battis donc contre les Humains, car si il y avait un choix à faire, il était évident. J'optais donc pour le tumulte cette fois-ci et participa à la Grande Guerre. Mais c'était peine perdue. Je me suis retiré, ai trouvé un endroit reculé encore sauf, attendant la fin de ce monde, ma fin, dans un mutisme et une frustration totale.

Mais elle ne vint pas, à sa place ce fut Ignis qui se présenta à moi, à la fois comme un sauveur mais aussi comme celui qui allait m'ôter quelque chose d'essentiel : la liberté. Tout le monde connaît cette histoire, celle qui veut les Demi-Dieux asservis par ces nouveaux Humains. J'étais alors devenu méfiant à leur égard. D'avoir assisté à l'horreur dont ils pouvaient être capable avait même fait de cette méfiance une peur. Mais à cause de tout cela, me voilà donc cloîtré entre des mur froids et étouffants. Plusieurs humains m'en sortir mais seuls deux marquèrent ma mémoire. La première me redonnant un peu confiance en eux, elle était aimable, aimante et attendrissante. J'ai été profondément touché quand la mort me l'a enlevée.  Le deuxième humain était complètement différent, vile et sombre, il m'a fait faire des choses d'une bassesse et d'une cruauté insoutenable. Je préfère les oublier. Mais ces deux humains aussi différents soit-ils ont fait naître une énorme doute dans mon cœur, doute dont je n'arrive aujourd'hui pas à me défaire.

   ❖ Hors Jeu
   

   ● Comment avez vous découvert ce forum ? DC Suhaila
   ● Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum ? Ben bien, sinon je ferais pas un deuxième compte t'as vu
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Rets a écrit:

Il y eut les guerres, horribles et affligeantes. La nature périssait, diminuait à vue d’œil. Je me sentais dépérir à mon tour, mes forces me quittant. Cet affaiblissement si dérangeant ne me permettait même plus de prendre les traits de ces humains qui devenaient fous à mes yeux. Je fus à nouveau chassé, bien plus violemment que la première fois. Ce fut finalement à une autre guerre que j’assistai plus tard : celle opposant les Humains aux Demi-Dieux. Ils nous avaient débusqué, nous traquaient, voulaient anéantir cette menace qu'ils percevaient en nous. En réponse, mes frères et sœurs souhaitaient en faire de même et exterminer cette menace qu'ils étaient évidemment devenus. Je combattais encore à ma manière, tentant de faire entendre raison dans nos rangs. Mais c'est finalement les Hommes eux même qui me donnaient tord. Je n'y pouvais plus rien, personne n'y pouvait plus rien. Il m'aura fallu un temps considérable pour me décider à céder, à abandonner ce rôle que je m'étais octroyé, celui de restaurer une harmonie entre les humains et la nature, entre les humains et les Demi-Dieux.

Ce fut finalement mon amour pour Mère Nature et mes frères qui me fit agir. Je ne pouvais décemment pas rester impuissant. Je me battis donc contre les Humains, car si il y avait un choix à faire, il était évident. J'optais donc pour le tumulte cette fois-ci et participa à la Grande Guerre. Mais c'était peine perdue. Je me suis retiré, ai trouvé un endroit reculé encore sauf, attendant la fin de ce monde, ma fin, dans un mutisme et une frustration totale.

Niup ~
J'ai cité ci-dessus les ajouts que j'ai fais pour répondre à ta remarque ! J'espère que ça te conviendra