● Nom: De Camina
● Prénom: Simon
● Sexe: Masculin
● Age/date de naissance: 17 ans - an 41 de l'ère Lühienne
● Endurance : 10

Simon est un phénomène. Toujours souriant et de bonne humeur, c'est la parfaite caricature du mec gentil un peu bonne poire qu'on aimerait tous connaitre. Bonne poire mais pas complètement bête non plus ! Il est certes naïf sur beaucoup de choses en raison de son âge encore jeune mais il sait se servir de sa tête pour parvenir à ses fins. Bien que cette phrase semble très calculatrice, l'humanité n'a rien à craindre de ce jeune homme bien trop gentil.
En effet, Simon est un grand rêveur mais surtout un homme d'action. Il connait la peur mais sait se montrer courageux quand il le faut. Bercé par des rêves de grandeur, il  est prêt à tout pour parvenir à ses fins. Tout ce qui est bon bien évidemment ! Aider les vieux à faire le ménage... Cultiver les champs avant la jachère...  Dératiser une auberge infestée... Un vrai larbin ! Mais un larbin qui demande quand même le sou avant de partir.
Car avant d'être un larbin, Simon est avant tout un noble bien élevé et savant autant que faire se peut. Loin d'être pour autant un mordu de littérature ou un savant accompli, il connait les rudiment des domaines primaires. Curieux de nature et particulièrement observateur, il aime se poser des questions et en trouver les réponses. A la question "pourquoi rends tu tes services payants ?" sa réponse est "parce que si je veux vivre longtemps hors de chez moi, je dois savoir me débrouiller seul !"
Très responsable pour son âge, il n'a pas peur de commettre des erreurs si cela peut lui permettre d'avancer. Bien qu'il ait connu des échecs cuisants, le jeune noble a toujours réussi à relever la tête après chaque taulée. Très jeune déjà, le cadet de la famille De Camina s'était mis Martel en tête et gonflait ses proches à longueur de journée en posant toutes sortes de questions sur son futur mode de vie. Il a appris à coudre les étoffes, à fondre le métal, à couper le cuir, à vider un animal mort, à reconnaître les points d'eau et le nord dans les étoiles, à panser ses plaies, à monter un camp et à traquer le gibier. Bien qu'il ne soit pas un génie dans ces domaines, il en connait l'aspect théorique et sait se débrouiller de façon "correcte" sur des choses simples.

Il y a tout de même un point noir au tableau. Sans manquer d'humilité, le blondinet pourrait paraître hautain si on pouvait lire dans ses pensées.
Simon ne trouve pas les gens méchants ou indignes de lui... Il les trouve pour la plupart inférieurs. Par certains aspects, il se pense supérieur car il se sait capable d'accomplir des choses que les autres ne pourraient pas. Sa gentillesse n'est pourtant pas une façade : si une personne âgée ne peut pas faire ses courses, il ne faut pas la laisser mourir de faim pour autant. Cela cause notamment une certaine solitude intérieure qu'il ne veut pas combler par n'importe qui ou n'importe quoi.
Ce que veut Simon, ce sont des gens comme lui. Des gens doués, des gens capables, des gens sur qui il pourrait compter et confier sa vie sans avoir peur, des gens pour qui les services ne seraient pas payants car réciproques.

Sans transition, Monsieur Je-Me-La-Pète-Pas-Mais-J'en-Pense-Pas-Moins a un avis assez "ouvert" sur les dieux d'Arcane, citons donc ce jeune blanc-bec : "Qu'ils existent ou pas c'est pareil, je ferai de ce monde quelque chose de bon, quelque chose dont je pourrai être fier et si ça ne leur plait pas, je leur expliquerai mes motivations". Car oui ce qu'il aime, c'est ce qu'il fait. La nourriture ? Les animaux ? Oui il aime bien, mais il n'aime rien de plus que de voir le sourire sincère des habitants et la paix dans les villes. A l'opposé, il exècre les personnes malhonnêtes et sans valeurs, ceux qui manquent de respects aux autres sous prétexte qu'ils le peuvent. Malheureusement, il ne peut foncer tête baissée dans le tas, il est bien conscient d'être un humain banal, fait de chair et d'os. Tout danger naturel se doit d'être évité car rien ne serait plus tragique à ses yeux pour le monde que de perdre son héros de lumière.

Notre bon samaritain est loin d'être la caricature de l'homme macho et tout en muscle. Un visage digne de ceux dont les traits ne quittent pas l'adolescence, des yeux noisette brillant comme ceux d'un enfant, un sourire accentuant le côté jeune de son visage, Simon est destiné à garder toute sa vie le fardeau d'être recalé dans les auberges après dix neuf heures. Ses cheveux courts, bien que coiffés le matin, sont souvent ébouriffés en fin de journée, transformant le blond platine en gris poussiéreux à cause de la sueur et de la crasse accumulée.
On dit souvent que les apparences sont trompeuses, il ne serait pas de trop de dire que c'est le cas pour Simon. Gringalet chétif par rapport aux soldats de son âge, sa carrure est à l'image de son visage, fragile et enfantine. Cependant, à l'instar de son mental, son corps est aguerri à force de s’entraîner à toutes sortes d'activités depuis l'enfance. Sous ses parures et ses armures fines, le héros en devenir est aussi musclé que les travailleurs des champs. Il n'est pourtant pas sans dire qu'il aime entretenir cette image chétive. Sa mère lui répétant sans cesse que l'apparence d'un homme est aussi importante que ces capacités pour être apprécié en société, il essaie de garder une ligne esthétique irréprochable pendant les soirées mondaines. Tuniques larges sur les parties les plus musclées de son corps, il entretien de mythe de sa fébrilité en cintrant sa taille fine et ses cuisses fermes. Il est également très commun de le voir porter des mitaines ou des gants afin de cacher les cals sur ses paumes.
Armé d'une rapière sertie d'un saphir magnifique qu'il ne quitte presque jamais, Simon ne se détache pas physiquement des autres nobles par une quelconque extravagance notable. S'il veut effectivement se faire bien voir, c'est avant tout pour ne pas se faire mal voir. Un noble qui aide dans les champs, voilà de quoi en écœurer plus d'un ! C'est donc sans surprise que le jeune homme passe son temps de "travail" affublé d'une vulgaire pardosse aux coutures grossières, revêtant de vilaines bottes rapidement crottées par la boue et la crasse.
Bien que la plupart des gens soient au courant de ses "hobbies", l'homme à l'éternel visage enfantin essaie de se faire discret lors de ses changements de style. Attirer l'attention des autres oui mais seulement si ça ne joue pas contre lui ! Après tout, le grand héros d'Arcane se doit de se faire aimer du peuple et de la noblesse pour parvenir à faire de ce monde un monde meilleur.

● Famille: Roland de Camina, père de Simon. Sergent cavalier dans la garde dorée de Lüh et bon bougre, c'est un homme discret mais altruiste, très juste dans ses choix malgré un certain aspect bougon. Bien plus tolérant et cultivé que la moyenne, il est très difficile de remettre en cause ses connaissances quasi exhaustives dans bien des domaines.
Adeline de Camina, mère de Simon. Femme au foyer aux mille et une facettes, cette blonde est indéniablement à l'image de son fils d'un point de vue physique. Petite, blonde, enfantine et dotée d'une curiosité sans bornes, elle essaie de dissuader Simon de se mettre dans des situations pouvant le mettre en danger physiquement et socialement, en l'encourageant tout de même à réaliser son rêve d'enfant.
Sédric De Camina, frère aîné de Simon. Homme de vingt quatre ans profitant pleinement de la vie. Habitué des patrouilles hors de la ville et des roustes urbaines, c'est un homme bien bâti ayant davantage hérité de son père que de sa mère physiquement parlant. Apprécié dans la ville, il fait de l'ombre à son frère socialement parlant bien qu'ils soient tous deux satisfaits de leur relation amicale actuelle.

● Histoire: On ne peut pas qualifier la vie de Simon comme "trépidante" ni "extraordinaire". Il a reçu une éducation classique en plus des enseignements qu'il souhaitait acquérir par lui même. Les parents De Camina, riches sans aller dans l'excès grâce à leur lignage noble de naissance, ont toujours tout fait pour permettre à leurs enfant de s'épanouir pleinement et d'atteindre leurs objectifs tant qu'ils ne sont pas dangereux. Cela vient du fait qu'ils ne considèrent pas l'argent comme un but en soit mais comme une étape à franchir pour leur but final : rendre leurs enfants heureux.
Simon a donc toujours pu se développer sans contraintes réelles. Toujours friand de contes et légendes, le cadet des De Camina a rapidement eu les étoiles dans les yeux à l'énonciation des batailles épiques et des invocations, ces créatures magiques capables de plonger le monde dans le bien comme dans le mal selon la volonté de leur maître. Observant toujours son père de loin, son invocation à l'apparence proche d'un rhinocéros et au caractère très bridé par les ordres de son maître suscitait l'émerveillement pour le gamin. Lorsque Sédric, frère de Simon, alla chercher le sien, Simon l'encouragea de toutes ses forces, loin d'être jaloux car il savait que son tour viendrait. Il ne se passait pas un jour sans qu'il ne pense à sa destinée ultime. Dès lors, les poings serrés et le cœur battant, il fut résolu à mener ce monde vers ce qu'il y avait à ses yeux de meilleur.

Fidèle à lui même au travers des âges, il n'a jamais hésité à demander aux grandes personnes, aux commerçants, au religieux, aux guerriers, aux aventuriers de passage, toutes les questions qui traversaient son esprit et dont les réponses pouvaient le guider sur le chemin qu'il avait choisi.
La raison de cet entrain et de cette détermination vient sans conteste de son éducation familiale. Toujours soutenu et disposant des moyens nécessaires à son évolution, Simon a tous les atouts dans sa manche pour réaliser ses rêves les plus fous.
Dans ces rêves, Simon se voit inonder la terre d'un rayon de lumière aveuglant, balayant toute source maléfique à perte de vue grâce à son fidèle compagnon invoqué et à sa Lance de Lumière, la fière Transcendance.

En terme de projets, l'épéiste aux mains caleuses a déjà préparé le terrain jusqu'à ses dix sept ans : il a économisé assez d'argent pour pouvoir partir de la demeure et se rendre au temple du feu, la première étape de son pèlerinage de héros, sans manquer d'argent jusqu'au retour. Après cela, il a prévu d'en apprendre autant que possible auprès de sa future invocation ; car en effet, il ne compte pas repartir sans avoir son invocation. Après avoir acquis assez de connaissances pour assouvir sa curiosité, il lui faudrait trouver son arme attitrée et donc remuer ciel et terre pour s'octroyer sa Transcendance. Une fois cela fait... Ce ne serait qu'une question de temps et d'entrainement, il progresserait prudemment vers des zones toujours plus sombres afin d'apporter la lumière sur ce monde fantastique.

● Métier: Héros ? Aventurier ? Noble ?
● Signes particuliers: Son physique d'ado pré-pubère.
● Rêve, ambition: Devenir le héros qui rétablira la paix sur le monde ; s'octroyer sa lance de lumière, "Transcendance", arme de ses rêves d'enfant qui lui permettra de réaliser sa tâche (selon lui).
●Arme : Malaise, sa rapière. Une dague à la ceinture.

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