● Prénom : Minarîa
● Sexe : Féminin
● Élément associé : Lumière (Feu)
● Endurance : 59

Minerîa est une invocation au sens des valeurs du bien et du mal très arrêtées. Plus exactement, elle juge quelque chose, quelqu'un ou quoi que ce soit, bons ou mauvais très... Vite. Elle attend bien sûr d'avoir assez de preuves -à ses yeux- pour arrêter son jugement. Avant cela, elle reste spectatrice jusqu'à faire son choix puis agit en conséquence. Si par exemple elle juge une invocation bonne ou un humain bon, elle sera clémente, gentille, généreuse, loyale, attentionée avec eux mais si elle les juge mauvais, ce sera l'inverse ou pire si cet individu n'est pas son maître. Car elle n'aime pas ce qui est mauvais.

À cause d'un traumatisme du temps des humains majoritairement mauvais créés par les demi-dieux, elle a tendance à perdre ses moyens quand elle n'a plus aucune maîtrise de la situation et cela peut prendre des formes plus ou moins... Cocasses.

Elle ne fait pourtant pas de généralité sur les humains actuels et attend toujours de voir chacun d'entre eux de ses propres yeux, ce qui fait qu'elle est en surface plutôt d'accord avec la décision des dieux qu'elle craint par peur et par respect bien qu'ils soient les seules créatures dont elle n'arrive pas à trancher entre bonnes ou mauvaises. Elle attend donc patiemment dans le temple du feu un bon maître, jusqu'au jour où ses créateurs lui accorderont leur miséricorde dans la réalité et pas seulement dans ses rêves.

Elle est timide de par son temps passé uniquement avec la nature à l'époque où elle était encore un demi-dieu, car elle adore cette nature qui a tendance à s'épanouir à la lumière du soleil -qu'elle aime aussi-, dont elle était si proche avant. Même si elle ne l'aide plus à s'épanouir, elle aura toujours pour elle une tendre affection. Elle n'aime pourtant pas la pluie et les nuages qui vont avec.

Un peu plus grande qu'un humain moyen, Minarîa a un corps de minotaure femelle avec des mains aux doigts crochus ainsi que des jambes bovines qui se terminent par des sabots. Sur sa tête sur trouvent deux cornes et des fils de lumière partant dans tous les sens à l'arrière. Son duvet et son pelage -présent sur ses jambes- sont blancs lumineux, comme ses yeux ronds mais moins que la sphère de lumière posée sur ses cornes. Cette dernière rend le fait de regarder sa tête difficile pour les humains : en plein jour, il suffit de plisser les yeux pour certains mais dans un espace fermé ou de nuit cela est plus difficile et risque de heurter un peu leurs yeux. Posséder des verres teintés ou quelque chose du genre, rend la tâche plus aisée. Malgré cela, sa luminosité naturelle n'éclaire pas et surtout, lorsqu'elle se trouve dans son temple, elle est terne, sans aucune lumière. Elle la retrouve en sortant mais d'abord faiblement et petit à petit au fur et à mesure qu'elle réapprend les sorts de son sphérier.

Enfin elle porte une cape et un masque qu'elle a gardé du temps de son précédent invocateur, car celui-ci n'aimait pas qu'elle soit si lumineuse, trouvant cela malsain et la forçait donc à se cacher en partie. Elle les garde toujours de peur que le prochain pense la même chose...
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Sa forme humaine, quand elle pourra se métamorphoser, est en contre partie pas lumineuse du tout. Elle a la peau noire, les cheveux bruns mais pas noirs et les yeux bleus marine. Elle a cette fois la taille d'une humaine moyenne et dispose de légères formes féminines.

● Histoire : Minarîa fut créée par Ignis dans le but de s'assurer que la nature reçoive toute la lumière et l'amour du soleil dont elle a besoin et qu'elle puisse s'épanouir en toute circonstance. Elle prenait son travail très à cœur et s'assurait qu'il y ait toujours assez de lumière, parfois trop, ce qui créait régulièrement des différends entre elle et certains demi-dieux créés par Aqua et Aer -bien qu'elle ne les côtoyait pas souvent- qui ont pour but d'emmener les nuages, les orages et la pluie sur toute la terre. Ils se contestèrent longtemps les besoin de la nature et ce que le ciel devait être, jusqu'au jour où on ne sait pas comment (les avaient-ils entendu ou un des leurs les avaient prévenus ?) certains des sous-dieux créés par Terra vinrent donner leurs avis, étant les plus légitimes pour savoir ce dont la nature, la terre avait besoin. Ceux-ci donnant raison aux deux partis, Minarïa dû se résoudre à laisser la pluie tomber, car elle était bonne aussi, essayant d'apprendre le bon équilibre entre lumière et pluie pour que ce ne soit jamais trop ni pas assez.

Au bout d'un temps, elle entendit que plusieurs de ses semblables songeaient à créer une autre espèce. Elle essaya de les en dissuader, pensant que le monde était parfait comme il était et que de le forcer à accueillir les humains alors qu'il n'avait pas été créé pour eux, ne serait pas bénéfique pour lui. Faisant partie d'une minorité en désaccord, elle fut créée sans sa participation. Elle tourna d'abord le dos à l'humanité, s'exilant pendant un millénaire, les envisageant avec méfiance.

Un jour, un semblable du même avis qu'elle vint lui avouer qu'il s'était mis à observer les humains et commençait à se dire qu'ils n'étaient peut-être pas si néfastes pour le monde. La curiosité s'empara alors d'elle et elle les observa à son tour. Elle en fut agréablement surprise et commença même à s'attacher à eux, les aidant même parfois avec sa lumière pour essayer de toujours les guider vers le bien mais sa luminosité étant trop forte, elle pouvait leur faire du mal ou même les tuer, elle resta donc à bonne distance d'eux tout en étant contre le fait que certains subalternes de dieux se fassent adorer par eux.

Petit à petit l'humain agressa la nature et la planète de plus en plus, tout en entreprenant de multiples guerres, ce qui la rendit morose. Elle essaya pourtant d'user de ses pouvoirs, en vain, pour redonner à la nature sa splendeur d'antan et ceci lui fit prendre conscience que ses pouvoirs, sa lumière commençaient à faiblir sans qu'elle ne comprenne pourquoi. Elle s'acharna, s'éloignant de ces vils humains et leur technologie horrible et se rapprochant des parties les plus pures de la terre, espérant y trouver une réponse ainsi que pouvoir sauver la terre plus assurément en partant de là. Elle se trompait, et la nature comme ses pouvoirs continuaient à décliner. Quand elle pensait avoir sauvé une petite partie, une plus grosse était détruite. Elle vit dans son malheur d'autre demi-dieux aussi impuissants qu'elle, leur regard se croisant sans s'arrêter, continuant leur route semée d'épines. Un jour, des humains bons croisèrent son chemin avant qu'elle se souviennent trop tard qu'elle pouvait leur faire du mal. Mais non il s'émerveillèrent devant elle et la nature presque pure autour d'elle. Brillait-elle déjà si peu ? Avait-elle encore moins de pouvoir qu'elle ne le soupçonnait ? Une impression de respirer de moins en moins bien s'empara d'elle. Elle préféra tout de même rester loin de ces bons humains, ne voulant pas être adorée ou quoi que ce soit de ce genre. Elle n'était de toute façon pas à sa place et sentait qu'ils avaient une certaine crainte envers elle. Au fil des années, elle trouva d'autres bonnes tribus qu'elle essaya d'aider même si ce n'était plus beaucoup, elle ne brillerait plus, elle le savait. Et bien des années plus tard elle retourna voir la toute première tribu et tomba sur un champ de squelettes, il n'y avait plus rien et tout était dénaturé. Elle suivit des vieilles traces pour remonter à ce qui avait produit ce désastre et comprit que c'était la faute à ces humains qui usait de technologie mauvaise.
Elle entra alors dans une rage incontrôlée et tenta de tous les exterminer mais ce fut avec grand peine. Ils se rebellèrent vite et contrattaquèrent, elle fut gravement blessée, sans pour autant mourir, ironie du sort. Elle fuit alors, autant qu'elle put et se terra sous terre loin de cette civilisation qui lui faisait peur à présent ; elle n'avait plus aucun pouvoir et se sentait dépourvue de sens.

Quand les dieux refirent surface en annihilant la terre entière, Minarîa fut prise d'un chagrin infini et d'une certaine rancune envers eux bien qu'elle savait qu'ils avaient raison. Elle accepta son enfermement sans se plaindre, c'était le moins pire à ses yeux dans cette histoire, comparé à perdre tout ce qu'elle chérissait. Elle avait faillit à "ses" missions, c'était normal qu'elle soit punie.

Un homme est déjà venu la libérer par le passé, il était mauvais et se plaignait tout le temps de sa -pourtant faible à présent- lumière. Il mourut peu de temps après au combat, oubliant le fait qu'il pouvait lui ordonner de prendre les coups à sa place et ce n'est pas elle qui allait s'interposer pour lui. Elle fut de retour dans son temple presque heureuse par ce dénouement. Avoir vécu cela lui permit de renforcer son épreuve qu'elle pensait trop facile pour qu'un mauvais y arrive. Elle attend maintenant un humain bon qu'elle pourra aider de tout son cœur et qui l'aidera en retour à éradiquer tout le mauvais sur cette île.

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