Alors que j'entendis des bruits de pas affolés ce diriger vers moi, je senti un bourdonement venir me vriller les oreilles. Je reconnu vaguement la voix de dagnir alors qu'une voix plus féminine semblait s'attarder autour de moi comme pour me calmer. Je senti quelques chose pousser contre mes jambes, m'obligeant à m'assoir, mais je m'en fichais. Tombant plus que m'asseyant sur ma chaise, je sentais mes joues devenir bouillonantes, ce qui était mauvais signe. Ne prenant même pas la peine d'être discrète, j'appelait ou plutot ordonnais à Dagnir de me rejoindre à ma table.

- "Dagnir! Approches..." Sussurais-je entre mes lèvres doucement mais assez fort pour que tous autour de moi l'entendent.

Attendant qu'il m'obeisse, j'ajoutais dans un sourire sinistre.

- "Dévoiles ton apparence, poursuis le, fais-lui la peur de sa vie et arranges toi pour que plus jamais il n'ose sortir de chez lui."

Soupirant, je daignais enfin regarder ce qui ce passait autour de moi, remarquant enfin la serveuse, et malgré toute la discrétion dont elle avait pu faire preuve, j'avais pu lire sur ses lèvres les quelques mots prononcés par ma nouvelle amie. Afin qu'elle comprenne qui j'étais, qu'elle comprenne que je n'étais pas assez digne pour elle, je fini.

- " Et s'il vient à sortir, fais-lui ressentir toute les souffrances possible trois jours durant. "

Tournant la tête vers Dagnir, j'ajoutais: " Aslan se fera une joie de t'accompagner dans cette tâche que sera la tienne... "
Je laissais cette phrase en suspens, laissant comprendre à mon public toute l'horreur de ce qui allait arriver. Pourtant, cet homme avait de la chance, dans son malheur. Je n'ordonnais pas sa mort... Faisant comme si de rien était, je volais sournoisement une gorgé à Atya avant de lui faire un sourire qui révélait un visage angélique mais malicieux.

2h du matin. Voilà que Imaq et son fils entrèrent dans la taverne. Imaq avait modulé son sort pour avoir une tenue plus traditionnelle et moins tape à l'oeil. Déjà que ses cheveux bicolores attiraient l'attention alors une femelle qui portaient un pantalon... Toujours dans des tons de bleus sombres, ses vêtements étaient à présent une tunique large et un jupon assortis d'un châle pour camoufler quelques peu sa chevelure unique.

Malgré la nuit plus que avancée, il y régnait une ambiance encore bien animée. Difficile à dire si elle était joyeuse, ou houleuse selon les endroits de la salle. Il y avait également quelques invocations de ci de là. Mauvaise nouvelle que celle-ci. Il allait falloir la jouer extrêmement fine pour emmener la demoiselle hors de la taverne, le plus discrètement possible. Imaq conservait les yeux baissés dans une attitude digne et humble pour ne pas attirer les regards plus qu'elle ne le faisait déjà.

Bororo identifia la forgeronne au comptoir. Le temps qu'Imaq la trouve à son tour et Bororo s'élançait déjà vers la demoiselle. Coupant court à une dernière recommandation qui venait de traverser l'esprit de la demi-déesse. Elle resta la main et la phrase en suspend.

« Attention, pense à ne pas donner ton ver... »

Le temps de faire les quelques pas qui les séparait du comptoir, Imaq laissa sa phrase mourir dans sa gorge pour plusieurs raisons. Tout d'abord par ce que avec le boucan l'humain ne semblait pas l'entendre, et aussi qu'elle remarqua deux invocations toutes proches, une boule de fourrure qui leur fila entre les jambes et un grand gaillard presque humain. Sachant qu'un enfant d'Ignis était lié à leur cible, elle ne devait rien dire qui les compromettraient. Elle se massa également l'os du nez entre pouce et index. L'apprenti pirate venait de faire exactement ce qu'elle avait essayer d'empêcher.

Avec autant d'oreilles qui traînent, ne donne pas ton vrai nom enfin... Surtout avec ce qu'on s'apprête à faire.

Pour cacher la tension de ses nerf, la demoiselle se composa un visage fatigué, donnant ainsi l'illusion qu'elle venait se changer les idées à la taverne. La demi-déesse dépassa son fils et se fraya une place au comptoir en écoutant l'échange de Bororo d'une oreille. La demoiselle enjamba l'homme à terre, alors que la serveuse de l'établissement aidait ce pauvre ère à se relever. Elle posa une mains douce sur le bras de la serveuse pour l'arrêter un instant, avant de la laisser emporter le soûlard.

« Mademoiselle, puis-je vous demander une chope de vôtre meilleure brune, lorsque vous aurez fini avec ce malandrin ? Je vous remercie. »

Le temps de se faire servir, elle ré-ajusta son châle pour dissimuler les racines trop blanches de ses cheveux. Enfin elle poussa un soupir d'aise. La soirée risquait d'être longue...

*Cours Shase, cours ma renarde de feu* Elle jeta un dernier coup d’œil à la boule de fourrure qui partait vers l’homme en question. S’esquivant entre les gens, échappant aux pieds dangereux qui s’approchaient d’elle. La déité est agile, leur équipe va être impressionnante, sans aucun doute. Elle se retourna et nota que son verre avait diminué en quantité. Elle s’en moquait, elle ne voulait pas le terminer. L’alcool avait déjà commencé à faire effet, elle s’est rendu compte que son corps ne ressentait plus de sensation à la surface de la peau. Il était temps d’arrêter.

Un homme les accosta. Il se présenta sous le nom de Bororo Meslial. Il semblait charmant au premier abord. * Mais que fait-il à m’observer comme cela ? Il me détaille de trop près. J’aime pas ça * Atya se sentie un peu agressée par le regard du jeune homme. Et les paroles qu’il prononça ensuite ne furent pas réellement celles qu’elle attendait. La complimenter sur ses formes après l’avoir autant détaillée ne lui faisait en rien plaisir. Elle commençait même à vouloir s’échapper ou le frapper. La seconde option fleurissait de plus en plus dans son esprit.

Elle écouta l’homme attentivement et dans son dos, elle accrocha ses chaines à son marteau. Elle dut s’y reprendre à plusieurs fois, étant inhibée par l’alcool, elle eut du mal sans regarder ce qu’elle faisait, à fait passer les maillons des chaînes dans les boucles prévues, puis à les bloquer. Ce geste était pourtant un de ceux qu’elle répétait le plus. Bororo continuait de lui parler, Meiro semblait être affairée par un autre personnage bien étrange. La forgeronne espérait tout de même que Meiro restait attentive à son amie, car elle risquait d’avoir besoin d’aide. Cependant, certaines paroles ne tombèrent pas dans l’oubli et fit réagir Atya aussitôt.

« Un parent à moi, un forgeron de Lüh a entendu parler de vous. Il aimerait faire votre connaissance. Pour tout vous dire, il est vieux et recherche un ou une apprentie. Voudriez-vous me suivre ? » Le suivre maintenant ? La nuit était bien avancée, elle se déroulait très bien avec son amie, elle n’avait pas envie de le suivre. De plus, son instinct la prévenait de quelque chose. Mais quoi donc ? Avec Shase partie de l’autre côté de la taverne, elle avait une défense en moins. Et sa présence rassurante aurait peut-être aidé à mieux voir et à éclaircir les choses.

« Il est tard, ma soirée se déroule à merveille, je suis ici avec mon amie, je ne veux pas non plus la laisser seule. Indiquez-moi un moyen de vous contacter et peut-être que nous pourrions aller voir ce membre de votre famille ensemble lorsqu’il fera jour ? J’imagine qu’être réveillé en pleine nuit par une jeune femme demandant un apprentissage ne fait pas plaisir. Peu importe l’importance d’avoir un apprenti, et peu importe la grâce des formes de la jeune femme, en reprenant vos termes, et peu importe si l'on a envie de la rencontrer. Alors en conclusion je redis qu’il vaudrait peut-être mieux attendre demain matin »

Même si elle avait réussi à répondre à l’homme sans trop de soucis, elle sentait encore les effets de ses verres ingérés. Elle ne saurait où et quand, ni même comment, les paroles du guérisseur avaient l'air de sonner faux. Mais son instinct ne pouvait pas la tromper, quelque chose ne lui plaisait guère…

J'avais bu plus que de raison, je le savais, mon corps commençait à ressentir pleinement les effets de ses verres engloutis bien trop vite. Je remarquais à peine l'arrivée de l'homme et ne retînt (enfin entendit brièvement) que son prénom: Meslial Bororo. Un nom qui ne me disait absolument rien, raison pour laquelle je tentais de me concentrer un peu plus sur leur conversation, fixant sans gène aucune le jeune arrivant. J'évaluais rapidement son âge: Environ 20 ans, à tout casser. Plutot grands, cela aurait pu être un avantage de taille pour lui, s'il était sportif, mais il semblait plutot du genre à gérer les conflits par la parole qu'avec les poings, et à flaner sous un arbre un bouquin dans les mains. M'enfin, après, peut-être me trompais-je? Après tout, je n'était pas assez lucide pour me faire une véritable opinion. J'écoutais leur conversation comprenant le sens global de leur phrases seulement. Quand Atya eut finit, je me permis simplement d'ajouter 'quelques' mots, histoire de couper court à la conversation et surtout à la venue de cet importun.

- "Au cas où, et je dis bien, au cas où... Tu ne l'aurais pas remarqué, cher Mes... Mesli? Messil? Mess... Je sais plus quoi... Bref, cette femme est accompagnée. Elle est également en pleine soirée, dors ici cette nuit et donc ne t'accompagnera nul part!" Déclarais-je sur un ton que j'aurais voulu plus tranchant qu'un rasoir mais qui devait être bien moins coupant au vu de mon état.

Pinçant mes lèvres, je plissais mes yeux tout en continuant de l'observer, le détaillant de la tête au pied. Je reconnu sans peine son anneau, où plutôt il attira mon regard. Je l'avais déjà vu quelques pars... Dans un de mes livres il me semble. Je ne me rappelais malheureusement plus du tout ce qu'il signifiait. Après tout, les bijoux ne m'avaient jamais attirée... Finissant rapidement mon observation, je plantais (ou du moins, tentais) mon regard dans le sien.

- "Donc si tu n'as pas comprise..." Fis-je sur un ton mielleux tout en esquissant un léger rictus. "Ca veut dire que tu peu partir... Tu reviendras demain si tu veux, mais... En attendant.." Continuais-je avant de laisser ma phrase en suspens tout en m'expliquant par un geste qui signifiait: Aller hop, dégage, cou-couches panier.

Pensant qu'il allait partir sans faire de tapage, mon sang ne fit qu'un tour lorsque je vis sa bouche s'entrouvrir pour laisser échapper quelques mots hésitant. Son hésitation m'amusa quelques peu, me calmant instantanément. Un grand timide, comme c'est mignon!?! Après un court temps de silence, il reprit avec comme un certain... Entrain. Mordillant ma lèvre je m'astreignais au silence tout en l'observant dans chacun de ses mouvements de faciès, tout en buvant une petite gorgé de temps à autre distraitement. Etait-il sérieux? Ou mentait-il sans vergogne? Son allusion à son arc me fit rire malgré moi. Etait-il stupide au point de croire que je goberais un mensonge aussi grossier? Puis il parla cette fois-ci à Atya, expliquant la beauté des armes que son oncle forgeait et (je le pris ainsi) quelle chance elle aurait de travailler avec lui, tout en ce permettant d'insister pour qu'elle le suive ce soir même. Son histoire ne tenait pas debout. Ayant forgé moi-même mes armes, je savais parfaitement que le jour était le meilleur moment pour forgé les plus belles armes. La nuit, on ne voit pas assez, même avec une cinquantaine de lampe torche pour éclairer. La flamme est bien trop vacillante pour qu'on y voit assez... Enfin, il se présenta, de façon plus complète.

- "Bororo... L'ouroboros... Mais oui! Je m'en rappel! Voila eeenfiiiin quelques chose de vrai dans tout ces conneries que tu viens là de nous débiter, très cher!" M'exclamais-je en éclatant de ce rire cristallin sortit du plus profond de ma gorge, du plus profond de mes tripes. "Tu manies le mensonge aussi bien que moi je tien l'alcool!" Continuais-je en souriant de toute mes dents. "On ne forge pas la nuit, tu sais? Et si ton oncle forge la nuit, alors ses armes doivent être de bien piètre qualité!" M'exclamais-je.

Posant un coude sur la table et plaçant une main sous mon menton, je me rapprochais de lui tout en arborant une expression qui se voulu charmeuse.

- "Alors, dis-moi tout beau gosse... Comment la connais-tu? Mais surtout, que lui veux-tu vraiment?" Le questionnais-je.

Me levant brusquement, je m'exclamais comme prise d'une idée soudaine.  

- "Ah! Une bonne assiette de charcuterie tavernier! Et un bon grand verre de ton alcool le plus fort!
Au nom de monsieur!"

Désignant monsieur comme étant notre charmant invité, je me rassis avec la grâce d'une vache.

- "Bah quoi? Ça creuse de boire!" M'exclamais-je en riant avant de m'amuser avec une de mes lames, la faisant voler au dessus de ma tête, testant ma dextérité sous l'emprise de l'alcool.

Quelle chance il avait... La boisson m'avait bien attaquée et quand j'ai bu, je suis joyeuse. En d'autre temps, je l'aurais menacé, ou encore torturé jusqu'à ce qu'il me livre tout ses secrets mais voila, ce vieil homme avait vraiment réussi à me faire voir la vie d'une autre manière!

Imaq sirotait sa bière tranquillement en laissant ses oreilles traîner vers la conversation. Cela semblait mal parti, La demi-déesse réfléchissait à un moyen de l'aider sans lâcher sa forme humaine, car la transformation pouvait autant choquer que émerveiller. Il lui fallait donc rebondir sur son histoire et y apporter l'accent de la vérité... Sans compter les deux enfants d'Ignis qu'elle sentait non loin.

La demoiselle s'éloigna presque jusqu'à l'entrée de la taverne, abandonnant sa chope sur le comptoir, et rabattit son châle de façon à laisser sa chevelure immaculée bien visible. Elle s'annonçait ainsi de loin, dans ce monde d'hommes et d'armure de cuir. Elle se composa une mine éperdue et innocente et se mit regarder partout avec panique. Elle aperçut Bororo et sembla au bord des larmes et se jeta sur lui.

« Maître Meslial ! Vous m'avez fait une peur bleue !! Vous êtes un méchant garçon de m'avoir laissée ainsi ! Que me dira votre Oncle si il vous arrivait malheur ! Non non non ! » se plaignit-t-elle avec fougue. « Vous deviez me laisser parler, vous savez très bien qu'un jeune homme qui aborde une jeune fille à cette heure n'est pas convenable ! »

Puis ses iris couleur ciel d'été se posèrent sur Atya. Ses yeux s'agrandirent de surprise et elle porta sa main à sa bouche.  Finalement elle toussota pour se donner une contenance.

« Je suis confuse, vous devez être Mademoiselle Atya. Maître Kader m'envoie vous quérir, j'étais chargée de vous trouvée depuis le début de la journée mais j'ai échoué, et maître Meslial m'a proposer son aide. Puis je l'ai perdu de vue. »

Elle se tordit les mains, morte d'inquiétude et de trac. Elle baissa les yeux un court instant et pris une grande inspiration. Elle leva des yeux plein d'espoir vers Edvah, et joignit ses mains en une prière.

« Écoutez, je sais que cette histoire peut vous paraître étonnante, et je ne sais pas ce que vous savez de la bouche de maître Meslial, mais écoutez ma version des faits avant de nous dire non d'accord ? »

Imaq attendit une seconde comme si Atya, lui avait donné un accord muet. Elle s'approcha de la forgeronne avec un air plein de secret et jeta un œil autour d'elle pour veiller à ce que des oreilles indiscrète n'écoutaient pas ses futures révélations. Elle baissa d'un ton.

« Maître Kader est le forgeron de la haute noblesse, très peu connu du petit peuple car il forge des lames avec le savoir des enfants divin ainsi que leur puissance ancestrale. Les alliages qui obtient sont connus de lui seul, mais on dit que seul le diamant peut en émousser le tranchant. Nous parlons  de objets uniques dont le prix contient cinq zéro.  D'habitude il forge seul avec l'aide de Rahan et Kagustsuchi des fils d'Ignis, ainsi que de la mienne, je suis Nymphea, fille d'Aqua. »

Elle gratifia Atya d'un sourire entendu et reprit son récit, un air affligé venant se nicher sur dans ses yeux et s'étendre sur tout son doux visage.  

« Il se trouve qu'un grand seigneur des Plaines Glacées à commander six lames pour un temps très court. Nous avons beau être trois demi-dieux pour l'aider à forger jouer et nuit grâce à nôtre magie, nous ne réussiront pas à honorer notre commande,sorts de régénération ou pas, et cela n'est pas envisageable. Nous perdrions trop en crédibilité auprès de nôtre clientèle. Vous savez comme le client peut se montrer ignorant des « détails » techniques... Alors quand la rumeur disait qu'une forgeronne avec un enfant divin à son service arrivait en ville, Maître Kader m'a aussitôt mise sur vos traces. »

La demoiselle éperdue prit les mains de la forgeronne avec beaucoup d'espérance, mais aussi de la détermination.

« Je suis vraiment désolée de vous arracher à vôtre détente, mais nous avons besoin de vous immédiatement. S'il vous plaît venez en aide à mon Maître ! Grâce à vous nous pourrions finir en temps et en heure, vous pouvez demander tout ce qu'il vous plaira en échange de ce travail, une somme rondelette, devenir son apprentie si vous le souhaitez ! Mais venez à notre aide, la réputation de l'art de mon maître est en jeu et elle n'a pas de prix !! »

Dagnir aurait bien accepté d'éviter de faire une esclandre dans la taverne mais les ordres de Meiro faisaient loi. Même si ce qu'elle demandait n'était ni discret ni très sage, car s'il voulait suivre ses ordres à la lettre il devrait surveiller tout les jours l'ivrogne. Cette décision était dû à son état d'ébriété, Dagnir lui demandera des modifications à son ordre quand elle se sera remis de la soirée.

Il jetait un regard peiné à ses compagnons de boisson, soupirant et haussant les épaules pour montrer qu'il n'avait vraiment pas le choix. Certes sa forme naturelle n'était pas repoussante et les habitués du lieu le connaissait essentiellement comme ça. Mais faire trois mètres de haut et être d'un rouge sang restait impressionnant, même s'il est bien plus humanoïde que la plupart de ses confrère et consoeur.

La comparse de Meiro fut plus rapide en envoyant sa propre invocation, une fille d'ignis qu'il avait croisé de loin dans les temps anciens. Dagnir avait toujours une furieuse envie de l'attraper par l'une de ses neuf queues pour la caresser comme une peluche. Mais l'invocation se doutait de la réaction qu'elle aurait.

La serveuse fut prompte à régler le risque de dégâts dans la taverne, en faisant sortir la source du problème. Pas de soucis, cela arrangeait même Dagnir, comme ça il ne fera pas peur aux habitués de la taverne. Mais en se tournant vers la sortie il vit une d'humaine entrer, cela n'aurait pas du l'intéresser plus que ça s'il ne ressentait une énergie divine dans cette femme. C'était donc une invocation mais il ne pouvait pas savoir de quel élément.

Pour le demi dieu, deux invocations au même endroit et au même moment peuvent être une coïncidence mais trois cela faisait vraiment beaucoup. Il allait devoir employer la méthode rapide pour se débarrasser du poivrot et revenir voir ce qu'il en était de cet étrange duo.

L'ivrogne peinait à se relever devant la porte de la taverne quand Dagnir l'attrapait par le col et l'amener dans une ruelle à coté. Sans fioriture il utilisa sa magie pour créer une peur sans nom au poivrot. De ses yeux sortaient des flammes, sa voix se fit grondante et caverneuse, il exsudait de la chaleur pouvant faire rosir les poils de l'homme.

Tu n'as peut être pas entendu ma maitresse quand tu as eu la présomption de la bousculer. Sache que si jamais tu reviens ici je te déchiquetterai couche par couche, que je te ferai subir des douleurs inhumaines si tu as même l'audace de sortir de ta maison. As tu seulement compris petit mortel? Sois encore heureux que je n'ai pas décidé de m'occuper de ta petite âme vermine!

Il lâchait l'humain qui ne demandait pas son reste, dégrisé sur l'instant, n'ayant que pour seul objectif que de se cacher sous les couvertures de son plumard.

Dagnir était embêté de s'épuiser sur des choses aussi triviales mais il n'avait pas le temps pour le faire de façon orthodoxe. Quand il rentrait dans la taverne, il remarqua que le couple était séparé. Le femme se trouvait au bar sirotant sa bière en épiant la conversation de l'homme avec la comparse de Meiro.

L'histoire que balançait l'humain était abracadabrant, il se rassurait en voyant la présence de la fille d'Ignis sous la table, protégeant du même coup Meiro en surveillant la forgeronne. Dagnir se contentait de rester près de l'entrée, assez près pour surveiller l'invocation étrangère, elle était bien plus dangereuse qu'un vulgaire baratineur. Il n'avait pas besoin de regarder cette consoeur car il pouvait facilement repérer son énergie maintenant qu'il l'avait repéré. Mais rapidement cet être divin décidait d'entrer dans la conversation puisqu'il semblait que l'homme ne savait pas du tout être convainquant.

Elle s'approcha de l'humaine pour lui lancer une histoire s'approchant au mieux de ce qu'avait dit le jeune homme. Dagnir commençait à avoir de gros soupçons sur cette personne, pourquoi elle soutenait cette humains comme ça? L'humain mentait si mal que ça en était comique, ses efforts n'allait pas en sa faveur pour qu'on puisse la croire. Elle tentait de discuter assez discrètement à partir d'un certain point. Mais celui qui les surveillait avait une très longue expérience dans l'espionnage. Écouter une conversation à voix basse dans une taverne rempli lui demandait certes de la concentration, mais c'était tout à fait possible pour l'invocation.

Quand elle semblait avoir fini avec son discours, Dagnir se permit d'élever la voix en étant juste à portée pour dégainer ses épées et la toucher dans le même mouvement.

Très intéressant votre histoire à tous les deux, sauf qu'il y a plusieurs points qui me tarabuste. Je me demande qui peut bien être votre client, les grands seigneurs de guerre de la plaine glacé ne se trouvent pas sous un traineau et j'ai voyagé dans la région il n'y a pas si longtemps.

Quel peut bien être cette commande de six épées pour mettre à mal deux enfant d'ignis, surement très expérimenté, une fille d'aqua et un maitre forgeron? Si le temps imparti est inférieur à trois jours je pourrai comprendre. Mais vu qu'il faut vingt deux heures pour faire l'aller, ça nous fait trois jours de voyage au minimum en comptant les bivouacs pour les humains. Où serait l’intérêt d'amener une forgeronne puisque ça serait une perte de temps dans ce cas? Si vous avez plus de temps je ne vois pas le problème, si vous avez l'expérience que vous dites.

De plus, qu'a t'il demandé pour les épées? Dans l'ancien temps j'ai appris à forger et vous me dites avoir de l'entrainement dans le domaine. Je suppose dans ce cas que vous pouvez me dire en partie l'alliage que vous utilisez, le type de trempe, si c'est une lame pleine ou feuilleté, si elles ont une gouttière....Cela doit être quelque chose pour donner des difficultés à deux artisans comme moi qui doivent créer le métal des lames pour gagner du temps

Puis même s'il ne travaille que pour la noblesse, surtout si c'est dans cette couche de société, je suis très étonné de ne pas avoir entendu parler d'un tel maitre artisan. Qu'il sache que cette personne est une excellente forgeronne avec une fille d'Ignis est digne de louange, ou alors cela veut dire que pour une artisane qui s'est installé depuis pas si longtemps elle a une réputation presque légendaire!

[H.RP : Avec l'accord d'Atya, je réponds aussitôt à Dagnir pour garder une spontanéité dans le dialogue. L'ordre des post reprends comme si de rien n'était avec Atya. ^^]

Nymphéa mit ses mains sur ses hanches et s'apprêta sortir un chapelet de juron sur qui osait insulter son maître. Cependant le son resta bloqué dans sa gorge et la demoiselle aux cheveux blancs sourît avec amusement, cependant elle n'éleva pas la voix, sachant pertinemment que l'intervention maladroite du fils d'Ignis avait rivé toute les oreilles sur eux.

« Je suis désolée, j'entrerais volontiers dans cette joute verbale pour étaler mes connaissances en matière de lames et de forge mais les ordres de maître Kader sont très stricts. Je ne peux divulguer d'informations précises sur notre méthode de travail ou ne serait-ce que son nom complet, "peut importe ce que cela coûte" selon ses propres mots. Il s'agit de politique, dans les sphères avec lesquelles nous travaillons, les murs et ont des yeux et des oreilles, à fortiori dans une taverne. » Dit-elle en présentant les lieux et la foule d'un geste de ample de la mains

«  Vous me décevez, fils d'Ignis quelqu'un de votre trempe n'ignore rien de la délicatesse de la politique et vous semblez encore moins ignorer quelle méthode et quel alliage peut contraindre trois enfants divin à ne pas respecter un délai si court. J'en ai déjà suffisamment dit en annonçant qu'un grand seigneurs des Plaines Glacées était en train de s'armer. Surtout que l'avantage militaire que fournissent nos lames n'est pas des moindres, alors quiconque connaît le nom de mon maître connaît le seigneur qui l'emploie et donc sait quel camps est susceptible de devenir dangereux ou gênant. »

Elle leva le menton en bonne maîtresse de maison fière de son savoir faire qu'un importun vient insulter sans vergogne.

« De plus nôtre condition et ce nouveau monde font que nous pouvons nous affranchir des détails du temps de livraison grâce aux enfants de Terra et leur téléportation. Enfin j'ai dit que nous devions forger six lames en un temps très court, je n'ai pas dit ces lames étaient nôtre seule commande de la part de ce seigneur, ou la seule commande que nous devons honorer tout court d'ailleurs !»

Elle se tourna à nouveau vers Atya.

« Quand à vôtre venue, aussi sôt que cela puisse vous paraître, nous l'avons appris par un coup de chance, l'un de vos compagnons de voyages s'est trouvé être un intermédiaire de qui nous recevons une partie de nos commandes. Je m'excuse une nouvelle fois de vous presser mademoiselle, mais je vous en prie de perdez pas bêtement une profiter d'une opportunité pareille qui vous vaudra la reconnaissance d'un maître forgeron. Vous pourrez retrouver votre amie ici dans les 48h si vous le souhaitez.»Dit-elle indiquant Meiro de son regard de soie.

Dagnir O Naur sentait une odeur de brulé, il se tournait dans la direction de l’origine de l’odeur. Une partie du plancher commencer à fumer et quelques flammèches en sortaient même. C’était ce que le demi dieu pouvait craindre de pire, il n’avait pas encore réapprit la pyrokinésie vu que c’est une technique très épuisante et qui n‘est guère utile pour le combat. Déjà ses compagnons de boissons commençait à s’inquiétait est regardait avec angoisse Dagnir. Soudain le fils d’Ignis se rappelait ce qu’il y avait en dessous des planches.

La réserve de saké ! noooooon !

S’il y a bien une chose qu’il ne fallait pas faire, c’est de mettre en danger son alcool favori. Il n’y avait qu’une autre invocation en dehors de lui qui était capable de le faire ici. Il se tournait vers la renarde qui émettait encore un peu de fumé blanche dû à la chaleur de son corps.

Toi…

Des flammes rouges sortir des ses yeux apparaissait sur ses épaules et ses bras. Sa voix devenait de plus en plus grave au moment où il invectivait Shase.

Tu vas m’éteindre cet incendie que tu as démarré fissa ! Si tu veux cramer quelque chose tu le fais en dehors !

Puis il se tournait vers l’autre invocation qui était avec ce stupide humain qui était la cause de tout ce bordel. Les flammes enveloppèrent un peu plus son corps, lui faisant sur la tête comme une chevelure. La couleur des flammes changeait, devenant bleu puis se transformant en un blanc presque aveuglant. Des veines blanches apparaissaient aux coins de ses yeux et sur ses bras.

Quant à toi… Je ne sais pas ce que vous voulez à cette forgeronne mais elle ne souhaite visiblement pas vous suivre. Par votre insistance vous la forcer à faire appelle à son invocation pour se défendre et vous mettez en danger ce lieu. Donc…tu va prendre ton humain et te barrer de MA taverne ! A moins que tu ne veuilles subir l’ire du vieux forgeron divin !

Il sortait lentement ses deux katana qui se nimbèrent rapidement de flamme blanche. Il continuait toujours à regarder l’invocation, il l’éjecterai de la taverne et se déchainerait sur elle si les deux « forgerons » ne partaient pas.

intimidation 3 sur Shase
intimidation 5 sur Imaq

mana : 12/20

ps : dsl pour le retard j'ai eu une panne d'idée

« ÇA FUME PAR LA TAVERNIER ! » Le premier cri qu’entendit Atya. Shase avait réussi. Un bon feu venait de commencer dans la taverne, les gens commençaient à courir partout pour essayer de l’éteindre. On entendait des gens crier pour avoir des verres d’eau des bols, des seaux. Un idiot soûl tenta d'arrêter le feu avec son verre de rhum, mais la tentative ne fut pas très concluante. Voir même pire.

Le cri d’un homme désespéré se fit entendre « La réserve de saké ! Nooooon ! » Visiblement, l’intérêt se portait uniquement sur l’alcool et non sur le fait de s’échapper. Atya sentit sa renarde sauter sur son épaule et se lover dans son cou. Elle lui dit que tout était bon pour la diversion, bien que la forgeronne le sentit et le vit rapidement.

Une caresse rapide sur la tête de sa renarde et elle se leva. Elle allait profiter du moment pour s’échapper. L’occasion parfaite créée par son invocation. On peut se moquer de sa petite taille, mais au final aucun doute ne peut être fait sur son efficacité. Atya se retourna pour se diriger vers la porte, elle prenait une expression terrifiée sur son visage pour sembler crédible. * Le moment de partir ! Plus rien pour m’en empêcher ! Je vais peut-être même crier pour être dans le rôle ! * « AAAAAH »

Un homme était juste devant elle. La surprise venait de la faire crier ! Il avait compris que Shase avait commencé le feu. Il était en train de lui ordonner d’éteindre le feu. Il semblait terriblement convaincant. Cependant, personne n’ordonne à son demi-dieu de faire quoi que ce soit à part Atya. Alors qu’il semblait tenter d’intimider l’autre personne qui était avec lui, et laissant sa colère s’exprimer, Atya partie en courant, bousculant Dagnir au passage et elle prit la porte, sans oubier de dire en partant à voix haute « PERSONNE! N’ordonne à ma fille d’Ignis, ma renarde de feu, ma déesse aux neuf queues ! » La porte claquée derrière la forgeronne alors qu’elle sortait caressant du bout des doigts sa renarde.

Cela s'annonçait mal. La demoiselle n'étais pas vraiment disposée à les suivre hors de la taverne, et ce fils d'Ignis qui se mêlait de ce qui ne le regardait pas... Puis tout s'emballa. Imaq sentit Bororo les hisser sur la pointe des pieds pour lui murmurer ses doutes à l'oreille. Alors qu'elle l'écoutait La forgeronne en profita pour donner des ordres à son invocation. La fille d'Aqua avait aperçu la renarde car elle baissait ses yeux d'azur sur le sol pour se concentrer sur le murmure de son fils. Tout en suivant le petit canidé blanc du regard, elle fit un non de la tête adressé à Bororo.

« Ne t'inquiète pas. Je ferais tout mon possible. » Lui murmura-t-elle retour.

Et les événements continuèrent leur course folle. Atya parla fort pour discréditer le guérisseur. Il y eu un départ de feu qui jeta la panique dans la taverne. Et le fils d'Ignis ne fit rien pour arranger les choses dans sa panique, son premier soucis était l'alcool du tavernier. Quel drôle d'uluberlu ! Cependant, Imaq jugea bon de relacher le sort de métamorphose. Alors que le demi-dieu rouge se dirigeait vers elle, la fille d'Aqua prit trente bon centimètres, car ses pieds étaient à présent les membres postérieurs d'une d'un panthère des neige. Ses cheveux s'allongèrent, ses traits se firent félins, un fin duvet tacheté recouvrit son corps, ses oreilles se déployèrent jusqu'à devenir deux nageoires qui s'articulaient comme des éventails, une nageoire dorsale fleurit le long de l'intégralité de sa colonne vertébrale jusqu'à l'extrémité de la queue qui émergeait du bas de son dos. Ses vêtements aussi se transformèrent, son châle et et son jupon se rétractèrent comme un rideau que l'on tire, pour se redéployer en une longue cape de cuir épais au col généreusement fourré, sous laquelle une tunique de soie brodée lui faisait office d'unique vêtement.

Le fils d'Ignis usa de magie d'intimidation pour menacer Imaq et son fils. Si il y avait une chose à ne pas faire s'était bien de menacer sa progéniture. Ne jamais menacer une mère, elle protégera ses petits peu importe le prix. Ses oreilles de replièrent et se couchèrent sur crâne, sa queue battit l'air furieusement alors que sa nageoire dorsale se hérissait totalement. Ses pupilles se dilatèrent en deux gouffres de ténèbres entourés de glace. La demi déesse feula, elle était à deux doigts d'attaquer ce moribond. Visiblement les humains qui assistaient à la scène jugèrent bon de s'éloigner du passage potentiel des deux demi-dieux. L'onca s'approcha jusqu'à l'invocation de feu d'une démarche calme et froide, c'était presque si des vapeurs de gel n'émanait pas d'elle. Elle s'arrêta à quelques pas de lui.

«  Ne menace pas la mère des hommes, fils d'Ignis, ou ton ire ne sera que feux de paille face au blizzard. »

Elle tourna la tête d'un mouvement lent vers la demoiselle qui était vraisemblablement l'invocatrice du beuglant enflammé. Puis elle revint à ce dernier de cette même lenteur.

« Tu devrais plus de te soucier d'elle que de ta boisson. »

D'un geste vif elle leva sa main entre elle et le fils d'Ignis, de sa main fusa un rayon de magie droit sur sa cible. La magie  Apathique allait le frapper et le rendre simple spectateur du reste des événements. Une fois son sort lancé, Imaq fit volte face et s'empara du bras de Bororo pour sortir de la taverne au trot. Atya avait profité de l'échange entre les demi-dieux pour s'enfuir, il fallait la rattraper et vite !

Dehors Bororo se mit à balbutier. Imaq leva un index palmé pour l'inviter au silence. Les oreilles totalement déployées, elle profitait du silence de la nuit et de l'humidité qui saturait l'air pour repérer la forgeronne en fuite. Elle demeurait la tête étrangement penchée sur côté, sa troisième paupière couvrant ses yeux d'un écran saphir, comme si elle écoutait une mélodie qu'elle seule percevait. Un clapotit métallique et régulier, quoique maladroit, résonna dans l'une des rues adjacente. Bororo lui demandais si ils allaient la poursuivre, cependant la fille d'Aqua était trop tendue sur la forgeronne pour se montrer aimable.  Le temps pressait. Elle attrapa Bororo par la mains et l’entraîna à la poursuite de la forgeronne

 « En route ! Elle est partie par là ! »  lança-t-elle en dévoilant à nouveau ses iris de glace.

Apathie : 3
Mana restant : 17


(Atya et shasha : je vous laisse ouvrir le topic dans les rues de la ville pour qu'on fasse enfin cette course poursuite ? xD)

Pour le coup, je me tu écoutant attentivement ce qui se disait. Je remarquait que mess machin semblait vraiment mal a l'aise. Atya quand a elle semblait effrayée. J'avais devine dès le début ses intentions de fuir, mais j'avais bêtement espéré réussir a les convaincre de nous laisser tranquilles pour qu'on puisse finir notre petite soiree tranquillement.

Borori semblait douter et meme prêt a fuir quand atya fit une chose insencee. Elle ce leva d'un coup et cria sur lui, le faisant passer aux yeux de tous pour un harceleur sexuel. Malheureusement, coïncidence ou non, allez savoir, un homme cria au feu, ne laissant pas le temps a quiconque de réagir a ce qu'avait dit atya.

Dagnir intervint soudain, fou de rage, parce que son précieux alcool allait partir en fumé en même temps que l'établissement. Il accusa l'invocation de mon amie, puis s'ennerva sur une seconde. cette dernière s'ennerva a son tour et la petite femme a l'allure fragile ce transforma en un énorme monstre marin! Elle le menaça puis lui rappela a quel point j'étais facilement cassable. Alors qu'elle ce tournait vers dagnir a nouveau, je me levait et m'approchais doucement. Quand je vis sa main ce lever, mon cerveau ne fit qu'un tour et sans réfléchir, je m'interposait entre les deux recevant le sort de plein fouet. Un sort d'apathie. Et moi qui avait craint parce que c'était une invocation d'eau...

Tout ce passa soudainement de manière étrange. Tombant a genoux, le regard vide, jobservais les choses telle une spectatrice. Les gens fuyaient la taverne. La bestiole des mers était déjà partie sans meme regarder si le sort avait touché sa cible ou non, persuadée que le louper était impossible. Je vis la fumée envahir la taverne. Je criais intérieurement a mes mebres de bouger, de fuir, mais c'était comme ci mon corps ne mappartenait plus. Alors que je voyais les flammes devenir plus importantes, je me dis que c'était la fin pour moi. Une pensee réconfortante me rassura. Mon idiot d'alcoolique allait bien.


Hrp : désolée du retard, voila, j'essaie de faire mon retour en douceur, je vous fait de gros bisous a tous! Dagnir, je te laisse le bon soin detre mon prince charmant qui me sauvera d'une mort certaine!

Dagnir n'avait pas réagit au mouvement de sa maîtresse car il était totalement inconcevable pour lui qu'un humain s'interpose dans un combat divin. Ce fut l'étonnement le plus totalement pour le serviteur quand il vit Meiro s'insérer dans le combat, pour le protéger ! Heureusement que les deux demi divinité n'ont envoyé que des sorts agissant sur le comportement. Si elle avait été touché par des sorts d'attaque cela aurait été la catastrophe et la fin pour Dagnir qui n'aurait pu supporter une nouvelle perte d'une personne qui lui était cher.

Il ne s'occupait plus de l'invocation qui était partie, certaine de l'avoir touché et non l'humaine. Dagnir avait arrêté immédiatement son sort quand ce fut meiro qui se mit dans la ligne de lancé. L'invocation regardait tout autour de lui, l'incendie se propageait et malheureusement Dagnir n'avait pas encore retrouvé tout ses capacités. Le contrôle de l'intensité des flammes n'en faisait malheureusement pas partie. Il était triste pour son auberge préféré mais la priorité était la sauvegarde de Meiro, autant pour des raisons pragmatique que des raison sentimentales.

Heureusement que tous les autres occupants avaient évacué en attendant l'arrivé des pompiers qui allaient rapidement restreindre les flammes. Même si la taverne n'allait pas échapper à une restauration en règle. Dagnir portait sa maîtresse dans ses bras et cherchait un autre lieu pour qu'elle puisse se reposer tranquillement. Au bout d'une quinzaine de minutes il trouva une auberge plutôt correct, il paya avec le peu de tsuri qui lui restait de son ancienne maîtresse pour un chambre à l'étage. L'invocation déposait Meiro avec une extrême délicatesse, puis il attendait qu'elle se remette complètement du sort d’apathie qu'avait lancé cette ennemie.

Dagnir se jurait qu'il se vengerait de ce coup là. Elle avait menacé sa maîtresse en parlant de sa fragilité ? Alors elle devrait faire attention à son maître, surtout en mettant en colère un assassin semi divin qui avait des millénaire d'expérience dans le domaine.

HRP: J'ai continué dans un autre topic taverne car celle-ci a brulé! Nouveau lieu et rp à deux!