I) Identité● Nom: Imaq
● surnom : Mama
● Sexe : Féminin
● Élément associé : Eau
II) CaractèreMon tout petit si tu savais comme je suis fière de toi. Tu es tout ce que j'ai de plus cher, à la fois ma plus grande joie et mon plus grand désespoir, petit humain. Toujours, je te guiderai pour te faire grandir. Je tente de faire comprendre les choses en douceur, mais si tu m'y forces, je sais aussi me montrer dure. Il faut que je sois ferme aussi sinon tu deviendrais capricieux. Tu me dirais cruelle, dévastatrice, pourtant je t'ai appris que nager contre le courant de la Loi, te fera couler à pic. Tu passes toujours avant moi, je suis ta mère, mon petit, ne l'oublie pas. Jamais je ne laisserais quelqu'un te faire du mal. Tu sais combien une mère peut être redoutable pour protéger sa progéniture, peu importe que les forces soient égales ou non. J'apprécie ta compagnie, et rien ne me fait plus plaisir que te voir évoluer paisiblement dans ta courte vie de mortel. Je ne m'imposerais que rarement, seulement lorsque je vois que tu n'y arriveras pas tout seul. Et que l'on ne te manque pas respect devant moi, car comme vous dites si bien « n'éveille pas l'eau qui dort... »
III) Physique- Version 1:
- Version 2017:
Tout comme toi, je suis un bipède, j'ai deux pattes arrières, deux pattes avant et une tête; plus une queue. Je serais plutôt un petit gabarit à l'échelle des certains de mes gigantesques frères, en effet je ne mesure que deux petits mètres de hauteur, pour une centaine de kilos. Mon physique est à mi chemin entre le félin et l'amphibie. Je suis une déesse mineure, mon territoire était les rivières des forêts de très hautes montagnes. Tout mon corps est recouvert d'une fourrure blanche,longue et soyeuse, légèrement teintée de beige et parsemée de rosettes. Mon cousin à quatre pattes le plus proche est le léopard des neiges. Néanmoins, un cousin est un cousin, nôtre dissemblance est importante.
Mon visage à quelques trait en commun avec le tien mon chéri. J'ai des yeux perçants, d'un bleu nuancé de pastel et de bleu profond, placés à l'avant de mon crâne. Ce que tu prends pour un canal lacrymal est en réalité une troisième paupière bleu roi, qui, lorsqu'elle est complètement repliée, prend une teinte noire humide. Mes « sourcils » sont composés par trois petites rosettes alignées à cet effet. Mon nez s'apparente clairement à celui d'un félin, droit et terminé par une truffe sombre dont le flair est assez fin. Cependant je ne possède pas de véritables babines, mais plutôt des lèvres douces et chaudes. Ce qui s'apparente à des oreilles sont des membranes qui s'articulent comme une nageoire de poisson, cela me sert à me sustenter en oxygène une fois immergée. Mes oreilles sont très sensibles en milieu humide, car je capte la moindre vibration reçue par un corps aqueux. A l'opposé, en milieux aride, je perds très vite tout sens de l'orientation et deviens sourde . Plus ma surdité est grave, plus mon état de déshydratation est avancé. Ne va pas croire que la moindre chaleur m'affaiblis ! Il s'agit surtout du taux d'humidité de l'air ambiant, si ce taux est correct je peux supporter de hautes températures sans la moindre gène. Après tout je suis faite pour vivre aux abords des rivières. Mes mains semblent aussi veloutées que le pelage d'un chaton grâce aux poils duveteux qui recouvre mes coussinets.
La fourrure de mon crane s'étire et s'allonge pour devenir une chevelure lisse et scintillante comme la neige. Elle me fait penser au manteau des fouines l'hiver, d'un blanc pur aux racines pour se changer brusquement en un noir d'ébène sur les pointes. Malgré la fourrure, les griffes rétractable et acérées, je suis une déesse aquatique; aussi mes pattes sont, elles, toutes palmées. De mes omoplates se hérisse une nageoire dorsale qui se prolonge jusqu'au bout de ma queue,qui mesure à elle seule 1m60, m'assurant ainsi une aisance gracieuse dans mon élément. Je ne porte que deux vêtements: une cape de cuire et de fourrure, me permettant de conserver l'humidité de mon corps et une tunique de soie azurée brodée de fil blanc. Un cadeau de l'esprit de l'air qui est mon compagnon et que je n'ai jamais revu depuis ma captivité.
J'ai la démarche chaloupée et discrète des félins, ma queue se balance nonchalamment à chacun de mes pas. Malgré la grande puissance de mes membres, je m'en sers essentiellement pour étreindre avec délicatesse. Je n'ai pas cette aura de danger que dégage bon nombre de mes frères et sœurs, je suis une mère avant d'être une tueuse. Beaucoup savent, ou se doutent, que je ne peux être violente et féroce sans raison valable. Ma bienveillance, et mes manières maternelles peuvent parfois t'agacer, mais une mère ne te le dira jamais assez : enfant ou adulte tu es et resteras son petit. Mon cher enfant, tu recherches bien souvent mon regard pour y trouver du réconfort, mes bras te fourniront toujours un abri contre tes soucis, et ma voix chaleureuse et ronronnante apaisera ton cœur chagriné.
IV) Vie
● Histoire : Je t'ai dit qui je suis, t'ai expliqué mes humeurs et décris mon apparence. A présent je vais te conter mon existence. Comme tu l'as compris je ne suis pas une déesse représentant un principe puissant de l'essence eau, tel que l'océan, le courant abyssal ou encore les grandes étendues glacées. Je suis une humble déesse des rivières. Ton grand père souhaitait un être suffisamment aimant pour concilier eau et terre, alors il m'a doté de ce que tu nommes l'instinct maternel. Je veille sur mes protégés avec justesse pour sa bonne évolution. J'ai permis aux berges de demeurer fertiles en saison chaude et de se régénérer correctement en saison froide. Et ce depuis la nuit des temps. Cependant je me suis mise à sentir un vide, une étrange solitude que mes pairs ne réussissaient pas à chasser. Je ne sais comme nous est venu l'idée, mais nous avons décidé d'honorer nos pères en les imitant, les animaux perpétraient leurs races en donnant naissance à de nouveau individus alors pourquoi pas nous ? Cela semblait être une si grande joie!
Nous mettre d'accord sur ta future apparence ne fut pas aisé mon petit, cela nous pris plusieurs milliers d'années même. Nous nous étions mis d'accord pour ne créer qu'une seule race, mais à qui devait elle ressembler ? Combien de pattes devaient-elle avoir ? Devaient-elle avoir une fourrure ? Un plumage? Une écaillure ? Nous sommes donc tombés sur un commun accord pour te déterminer une apparence neutre, qui s'adaptera très lentement à l'environnement du demi-dieu qui veillerais sur ses petits. Tu as donc une fourrure très maigre sur l'ensemble de ton corps afin que nous t'apprenions à te parer selon les moeurs de chacun, des dents qui peuvent se nourrir de viande ou de végétaux, des sens moyennement aiguisés pour que aucun ne se voit répudié dans ta conception. Il fallait par exemple un équilibre entre l'esprit du serpent qui te souhaitait peu auditif et celui du loup qui souhaitait le contraire. Entre la myopie de la taupe et la vue perçante de l'aigle. Certaines concessions durent être faites au fur et à mesure, tu vivrais sur la terre, respirerais l'air, serais en grande partie composé d'eau et aurais besoin d'une certaine chaleur pour survivre. Ta pigmentation pourrait être très variée mais ne devait jamais trop s'éloigner des tons de la terre pour te permettre de survivre si tu étais isolé.
Tout cela était ce qui fut décidé au début. Puis nous avons constitué plusieurs portées et chacun a affiné ton apparence au gré de son climat, car si tout le monde était d'accord sur un point s'était de te doter une formidable intelligence afin que tu puisse t'adapter le plus rapidement possible aux exigences de ton tuteur. Oui, ma chère humanité, à ton origine nous avions décidé d'êtres des divinités tutélaires afin de t'éduquer comme il le fallait. Je t'ai appris l'instinct maternel, le sens du sacrifice et la dévotion à sa descendance tant que celle-ci n'était pas apte à se débrouiller seule. Bien que mon climat soit rude l'hiver, tu bénéficiais d'étés douillets quoique un peu frais. Surtout je t'ai enseigné que ta force réside dans ta solidarité, seul tu n'étais qu'une proie comme une autre, en famille tu devenais capable de belles choses. Ma tendre enfant, ce que je te compte là est ce qui équivaudrait à ton enfance. J'étais heureuse à cette époque. Tu nous prenais, mon compagnon et moi, pour de grands esprits initiateurs d'un panthéon qui créa le monde. Nous trouvions cela attendrissant, et nous nous étions promis de tout t'expliquer lorsque ton savoir serait suffisamment avancé pour comprendre notre véritable lignée.
Mais tu as grandi trop vite. Tu es trop vite devenu, un être destructeur croyant que nous t'avions donné ce monde pour en faire usage comme bon te semble. Tu t'es mis à ignorer toutes nos lois, sur l'équilibre, les cycles, les chaînes alimentaires. Tu ne voulais plus nous entendre au point de nous oublier. Tu peux à peine imaginer comme cela m'a fendu le cœur. Moi, ta mère, celle qui avait tant donner pour toi, qui t'avais tant aimé, tu me balayais de ta vie pour ravager tous mes efforts. Je ne savais plus comment te faire comprendre que tu te devais d'arrêter la folie qui te consumait. Mon cher petit, comme je regrette la décision que nous avons du prendre. La tristesse m'étouffe rien que d'y repenser. Nous étions tes parents, nous devions assumer tes erreurs. Tu étais sous nôtre responsabilité. Nos mises en gardes ne t'effleuraient même pas, alors nous dûment te réprimer. Te punir. Et cela signifiait rendre ta vie la plus insupportable possible, cataclysme et pandémies se déclenchèrent. Nous rendions les vivres de moins en moins comestibles, mais rien n'y fit. Tes actions détruisaient nôtre milieu naturel et nous affaiblissaient, nous déséquilibraient mentalement ou physiquement. Mon compagnon devint un esprit malsain, sa raison l'avait quitté pour laisser place à une implacable rancune. Il ne vivait plus que pour la vengeance. Le déséquilibre avaient atteint son paroxysme lorsque ton grand-père se rendit enfin compte de ce qu'il se passait. Moi même je n'étais plus en état de penser, je réussissait tout juste à maintenir une vie très précaires sur mon domaine, de nombreuses espèces avaient disparues, certaines proies proliféraient et véhiculaient des maladies que je n'avais plus la force d'enrayer.
Ma maigre consolation fut qu'une poignée de tes frères et sœurs m'aient entendu et tentaient vainement de t'apaiser, ma chère humanité. Je suis amèrement fière de toi car tu as réalisé la plus grande œuvre de destruction de ce monde, et même une armée de demi-dieu n'a pu t'empêcher d'atteindre ton but. Oui, je suis profondément déçue que tu ais favorisé tant de facilités, que tu te sois voilé la face par tant d'orgueil. Nous t'avions créé pour vivre et évoluer paisiblement et tu as cherché à devenir aussi puissante que nous sans en avoir la moindre capacité. J'ai accueillis la captivité avec soulagement. Bien que mon corps et mes pouvoirs soient diminués, mon esprit est redevenu clair. Ma vie est devenue simple. Peut être avons-nous voulut aller trop vite avec tes grands frères et sœurs ? Peut être fallait-il n'éduquer qu'une poignée d'entre vous et laisser notre savoir se propager lentement dans vos traditions ? Vous rendre un peu moins fertiles ? Nous avions tellement hâte que chacun d'entre nous puisse vous côtoyer de part le monde... Je ne regrette rien, c'est inutile. Nous ne savions pas à l'époque. Après tout, nous aussi à nôtre échelle, nous sommes des enfants qui doivent être éduqués. Mon père aurait pu tout détruire, mais ne l'a pas fait. C'est que dans leur infinie sagesse nos pères ont décidé de nous donner une leçon également. Avec les millénaires je t'ai pardonné, mon tout petit, mon amour pour toi à estomper ma tristesse, car malgré tout tu es toujours en vie quelque part. Alors je t'attends avec nostalgie. Cela fait si longtemps que je n'ai pas vu ton sourire, ma précieuse humanité.
V) Hors Jeu
● Comment avez vous découvert ce forum? Je suis un double-compte
● Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum? Je l'ai adoptée !
● Comment trouvez vous le design de ce forum ? De mieux en mieux à chaque version.
● Avez vous lu le règlement ? [Validé par le loup bleu]
● Avez vous vu le tchat? Oui
● Savez vous comment voter pour le forum? Oui
- Sphérier:
Les sorts entourés d'un cercle noir sont ceux acquis.