Elle aurait voulu être moins bête. Peut être moins folle aussi. Mais Grim rêvait si fort d'altitude, qu'elle a chuté. Grim avait des rêves pleins les yeux qui bouffaient la réalité. Les doigts se rétractant gelés par la glace de ses mots. Grim est l'esprit et le corps en perdition d'une humanité accablante. Ses masques d'argent, décrochés à la lune, aux filigranes audacieux qui s'étiolaient sur les aspérités de sa perfection. Au cœur du vide qui l’asphyxie, elle sauvait encore les apparences, daignait cacher chaque fissure qui voulait se craqueler, chez elle, chez ces autres. Elle sourit à perdre la raison, elle garde cet optimiste fallacieux maintenant. Mais profondément, trop loin en elle, chaque coup la blesse, ébranle ses maigres convictions. Elle se meurt lentement en écrasant ses regrets Grim, elle voudrait parfois tout oublier...

Grim excentrique, comédienne, dérangeante, ses paroles et ses gestes proie à l'exubérance. Tout bonnement suicidaire. Elle effraye les autres, elle les amuse parfois : elle rit trop fort,  elle a toujours des histoires et des rumeurs improbables suspendues à ses lèvres, elle terrorise volontairement les recrues et se jette à corps perdu dans les batailles. Chaque jour sert à essuyer les intentions méprisantes et les moqueries à son égard. On peut haïr son audace, on peut haïr sa nature inconstante. Parce que Grim parfois semble se tromper d'ennemi. Grim ne déteste pas les hommes, même si elle fuit leur propre chute, leur haine jusqu'aux quêtes de pouvoir qui les enrichies. Elle vit dans la peur d'être submergée par sa propre déraison, et l'insanité plus insatiable encore, pouvant la faire dérailler.

Sa respiration saccadée l'épuise, ses regards égarés cherchent encore une accroche, une main à tenir entre ses doigts gelés. Elle serre les poings pour étouffer sa rage, jusqu'à son impuissance soulignée. Mais elle est comme eux, fragile, souvent instable. Puis dans sa chute, en plongeant, les verrous de ses portes closes explosent : la fureur elle l'épouse avec élégance, elle se laisse porter par les cris désespérés et vengeurs. Et quand tout se termine, qu'elle s'éveille, alors Grim pleure son impuissance, elle étouffe sa rancoeur pour remettre un peu d'artifices sur ses yeux humides, de poudre sur ses joues. Elle fera celle qui a déjà tout oublié. Comme elle souffre de vivre un peu plus avec ses sens atrophiés, aveugle, elle qui se prétendait insaisissable...

...Elle n'a fait que se voiler la face. Ainsi elle ment, elle porte à bras le corps, ce qui s'étiole entre ses doigts, ce qu'elle essaye en vain de sauver, quand l'architecture de son univers s'écroule. Trop de questions qui se dévoilent, irrésolues. Elle cherche la porte d'une sortie propice et se perd à chaque intersection, seule, désorientée. Elle aimerait que tous ces combats intérieurs s'arrêtent, elle voudrait connaître la fin, désespérée, là où l'espoir paraît devenir impalpable. Faible et utopiste éveillée aux vaines contemplations épanouies. C'est l'échappée temporaire des oiseaux mis en cage. Ce à quoi elle aspire, en fidèle serviteur...

● Les petits plus :
- Grim est une bonne cavalière, c'est sûrement ce qui lui plait le plus dans son travail de pouvoir chevaucher une monture et d'en prendre soin.
- Grim est une piètre nageuse, malgré quelques années de pratiques bien désastreuses.- Sa mère a voulu la forcer à apprendre à jouer d'un instrument, mais même à ce niveau ce n'est pas très glorieux.
- Néanmoins Grim est une épeiste méritante qui n'a rien à envier à ses paires. Elle excelle aussi dans le tir à l'arc.
- Grim émet un avis neutre concernant toute forme de croyance, là où sa famille serait du genre partagée : père à tendance indifférentisme et mère à tendance précautionisme, elle reste particulièrement indécise à ce sujet, y ajoutant peu son avis.
- Elle déteste qu'on l'appelle Olympia qui est son premier prénom en réalité, elle fait en sorte qu'on la nomme toujours par son second Grim.
- Le désert ambré lui laisse des souvenirs néfastes, elle ne prendra jamais la peine d'y remettre les pieds.

Charmante enfant. Tout en elle clame quelque chose de radieux. Par ses lubies couvertes de sourires faussement ingénus, elle dissimule le peu de ténèbres qui l'encerclent. Elle vit dans ces beaux milieux d'or et d'argent, se laisse inviter chez les grands de ce monde. Parce qu'elle sait plaire, parce qu'elle tente l'absurde dans ses gestes avenants, pour être assise à leur tablée. On ne lui a rien appris, elle n'a fait qu'observer. Tout en elle crie instantanément ce qui sous l'harmonie des décors fastueux se mue en une fragilité palpable, quelque chose d'indécelable...

Grim aime les belles choses, elle aime les vêtements soyeux et les somptueuses étoffes en échange des uniformes protocolaires de la milice, pour éviter de porter fièrement l'emblème servant d'ornement au veston de son habit. Elle regrette aussi les jours où elle s'habillait aussi simplement d'une chemise et d'un pantalon pour aller chasser. Elle se souvient encore de la texture de son arc et celle de son carquois, elle l'échange désormais pour le fer impitoyable d'une épée. Elle s'amuse aussi à vouloir donner des conseils, seulement pour l'habillement, se transformer alors en adulte avisée pour sauver le physique des autres. Mais dans le fond, le sien importe plus à ses yeux, de ses actions superficielles, pour se mêler aux quelques réceptions et autres festivités.

C'est une élégante poupée comme on voit dans ces milieux clos, qu'on garde jalousement près de soi. Elle s'accorde à échanger quelques regards pour les yeux captivés,  distraction vite effacée d'un battement de cils éphémère. Des cheveux longs et fins aux allures d'une petite marionnette blonde sage et docile, elle garde cependant se maintient droit qui lui donne une grâce naturelle, vite chassée par la lueur impertinente de ses iris foncés. Elle se moque toujours doucement, pour ensuite dissimuler ses rictus naissants. Ses airs enfantins parfois lui font perdre cette apparence de femme plus tôt, mature auprès de ses paires, dévoilant la nature profondément versatile de ses pensées. Mais elle sait parfaitement se tenir en société et faire preuve de discipline devant ses supérieurs, mais se retient difficilement de provoquer ceux qu'elle méprise ouvertement.

● Caractéristiques physiques  : 1m69, 58kg,  cheveux blonds, yeux marrons.

● Famille: Ses deux parents. Un frère ainé marié et deux adorables nièce et neveu.

● Histoire:

00. E t j' a i v u...

Lüh : 54 de l'ère Lühienne.

Tout doucement, fulgurante, la douleur irradia son corps. Ses mains devinrent rouges et peu à peu ses paupières s'alourdirent. Dans sa bouche, il y a le goût du sang diffus. Sa tête tournait, tournait sur le décor où elle s'accrochait avant de le lâcher complètement. Anéantie.

Eden. Elle revoyait son sourire. Le souvenir de son parfum, mêlé à celui des friandises des bocaux haut perchés, qui lui décrocha un rictus. Là où les oiseaux vivent en cage, il y a Eden et son sourire, d'étreinte et d'affection sincère qui vous couvre, brise une frontière figée entre les individus. Eden, elle crie ton nom dans un souffle rauque et brisé, un râle d'agonie qui ne voudrait pas voir un corps chuter dans ces rues froides et humides.

Eden et ce petit caprice d'enfant. Le sang continuera de s'égoutter de sa plaie lancinante, mais elle avait moins mal à ses réminiscences, des traces perdues d'un visage qui se floute lentement. C'est sa vision qui s'affaiblit. Eden tu étais là pour déployer grand ses ailes bridées sur le monde, sans limites. Depuis ce jour là, elle aurait répondu :

" On ne protège pas les autres avec des petits pains d'épices."

Eden se serait le paradis répandu sur un petit corps glacé.

"IL" n'était plus qu'un souvenir au creux de sa mémoire, un souvenir disparate et gâché dépossédé de son nom...

01. U n i t é

Village près de Lüh : 44 de l'ère Lühienne.

Elle avait entaché un bout d'histoire. Un prestige lointain peu à peu oublié. Ce sont les souvenirs éteints d'ancêtres enchaînés à la guerre qui se croyaient supérieurs, déterminés à recueillir toute reconnaissance et surplomber les hommes qui se déchiraient. Mais seule Grim aimait entendre ces histoires de conquête ou de rébellion. Néanmoins, sa famille était si éloignée de ses honneurs passés; il n'en restait rien qui puisse redorer un blason poussiéreux. De banalité en banalité, sans aucune gloire novatrice, les Lupinelli avaient trouvé le sommeil sans rien offrir à leur descendance.

Il était là à l'observer, dans l'attente. Grim attendait que son ennuyeux quotidien ne s’amenuise. Assise sur le perron dans l'espoir de voir surgir une silhouette. Celle d'Eden. L'amie d'enfance. Elle sourirait comme à son habitude aux villageois. Elle raconterait quelques ragots inintéressants de la capitale, qui l'enchanteraient. Elle conterait les exploits de ses dernières chasses. Lui et elle tous les deux, écouteraient attentivement et fascinés la chasseuse de sa voix apaisante.

Grim était là : petite et invisible les yeux éblouis. Ils scintillaient devant les jeunes prodiges adulés par leurs aînés. Elle ne connaissait pas l'exigence qui forçait l'excellence et le dépassement de soi. Elle ignorait la déception des adultes devant l'échec de leur progéniture. Elle voulait seulement qu'Eden lui reparle de ces histoires, jusqu'aux légendes plus anciennes. Elle la laisserait suspendue à ses lèvres en narrant encore le récit des temples et de leurs innombrables invocations piégées en leur sein. Eden parlait toujours des invocations, souhaitant en rencontrer une, se lier à jamais avec, une promesse infinie. C'était un rêve uni et partagé entre elles.

02. R i v a l

La capitale : 47 de l'ère Lühienne.

S'écoule vigoureux le temps et ses présences avec l'âge grandissant se raréfiaient. Le coeur de Grim se serrait au creux de poitrine, contracté en douleur muette. Car les choses importantes du monde adulte reprenaient leur droit de plein gré dans l'espace confiné et protecteur qu'ils avaient créé. Naïvement. Elle le regardait, lui s'agacer, se révolter face à une injustice dont elle ne mesurait nullement les nuances. Elle savait qu'elle le suivrait pour revoir la personne qui lui inspirait tant d'admiration et de respect. Idiote, elle épouserait le même chemin comme un serment inaudible entre eux. Et il pouvait se moquer, la mépriser gentiment de ses airs supérieurs, enfant candide, elle riait à chaque fois sans se blesser sur ses sarcasmes incessants. Elle le saurait trop tard, que c'était son erreur...

- Pourquoi tu leur obéis ? demanda-il.

Ce jour-là, Eden souriait mais le coeur n'y était pas. Un pincement contracta le sien, silencieux. Elle se contenta d'être simple spectatrice d'une querelle entre la colère et l'indifférence soumise aux caprices étrangers.

- Parce que c'est mon devoir. Répondit Eden.

Tout se scella sur l'instant.
Lui ne parlait plus, aigre.
Elle ne souriait plus, distante.
Et Grim présente qui ne comprenait pas. Elle se dit simplement qu'elle ne le permettrait pas : une victoire facile de sa part, chez ce drôle d'adversaire étouffé par la rancoeur. Mais elle aurait dû lire au-delà de son jeu puéril, voir à travers les lignes; elle persévérait à tout ignorer...

03. C h u t e

Désert ambré: 53 de l'ère Lühienne.

Elle se souvient de la chaleur accablante. De sa respiration saccadée. Son visage recouvert par un fin tissu qui n'empêchait pas le soleil ardent de lui mordre la peau. L'excitation bouillonnait en elle, tel un feu qui embrasait toutes les parties de son corps. Elle était heureuse d'avoir pu l'accompagner dans sa chasse. Lui n'était pas là, on ne savait plus ce qu'il entreprenait en solitaire, l'âme aussi froide que ses regards impitoyables, le sang qui entacherait sans cesse son épée pour prôner la justice des leurs. Un beau mensonge...

Grim lui ressemblait. Elle portait élégamment l'épée dans ses mains enfantines devenues l'extension meurtrière de ses bras. Il ne s'agissait pas de tuer, ni d'abattre des ennemis, elle n'en avait jamais réellement rencontré. Hors des entraînements périlleux, Grim préférait se fondre dans les murs de la capitale, en devenir un précieux élément parmi ses habitants et ses riches concitoyens. Elle avait cette politesse aux allures extravagantes et futiles accrochées au visage. Elle se voulait indispensable, elle n'était qu'une distraction qui savait plaire. On disait que cela serait profitable à sa famille, qu'on poserait un peu les yeux sur leur affaire pour les rendre fructueuses. Mais le délassement auprès des jeunes nobles l'occupait plus que le reste quand elle accompagnait Eden. Eden prodige et promise à l'un deux, à ces héritiers confortablement assis parmi l'élite de cette ville.

Elle en avala les grains amers. L'eau poisseuse qui coula dans ses poumons. Elle suffoqua. Ses yeux happés par des ombres, son corps lymphatique dont les cris ne réussissaient pas à se ruer en dehors de leur prison. L'obscurité se chargea d'happer la flamme qui aurait daigné s'épanouir, le restant de lumière qui lui brouillait la vue. Les crocs et les grognements sauvages la stoppèrent nette, contemplation de la mort et de sa palpable insignifiance. Elle ne gagnerait pas. Elle sentie leurs mains l’entraîner vers l'arrière, quand les siennes perdaient en vigueur sur son arme. Elle poussa un ultime et pitoyable aboiement : de désespoir, de résistance vaine. Et les yeux de chacun se baissèrent douloureusement meurtris, comme les siens.

Eden...
Elle n'a pas su.
Te protéger.

04. S i l e n c e

Son regard s'est teinté de dégoût, sous ses paupières lourdes, derrière des mèches sombres de ses cheveux qu'elle réussit à discerner. Elle sentit ses yeux fauves au tranchant glacé se figer sur ses membres. Elle avait ces allures de reines solitaires qui ne daignent pas s'excuser de leur impertinence. Elle n'osa pas. Les doigts sur le tissu encerclant solidement sa peau; elle compris qu'il était déjà trop tard. Les silences s'encraient en elle, carapace impénétrable contre les murmures qui s'y frayaient un chemin. Grim resta pétrifiée devant une sourde colère, comme si elle essayait d'enterrer ses erreurs. De les faire disparaître.

Il est des hommes qui n'ont d'autre obsession que de faire baisser les yeux. Puis de les crever.

Il s'éloignait, elle le savait. Ses doutes et ses peines comme unique lot de consolation. Elle ne se souvient pas d'avoir crié en voyant son ombre disparaître. Ils n'avaient jamais été proches et leur seul amour pour la même personne, les avait un peu rattachés par une étreinte éphémère. Elle ne l'a pas retenu, jusqu'à s'en mordre les doigts à sang. La haine l'avait habitée, transpercée lentement. Grim s'était mise à haïr, viscéralement toute affliction, apathie, quand elle essayait de sortir la tête hors de l'eau. Fatiguée de supporter un fardeau pour deux, quand le sien lui suffisait. Sa peau collée contre la sienne, pour le consoler, pour lui faire oublier cette douloureuse perte. De vivre, de survivre au chagrin. Elle entendait seulement son coeur se vider peu à peu. Sa vision s'obscurcir au monde et le rendre sourd à tout appel. Tout était déjà tracé, il ne restait plus qu'à savoir lequel des deux pousserait l'autre en premier pour qu'il dégringole.

Elle ne peut pas le dire, elle ne peut plus rien prononcer sur ses actes. Sous les regards interrogateurs, elle est sûre qu'on ne lui a jamais pardonné. Elle se saoulera toute seule avec ses remords pour avoir préféré le silence.

05. C i c a t r i c e

Lüh : 54 de l'ère Lühienne.

Elle voulu mordre dans sa chair pour l'empoisonner. Le briser sur son tombeau de désespérances. Déchue. La grisaille de ses pupilles s'illumina d'une nuance accusatrice. Elle l'interrogea.

"Qui est le monstre ?"

Il lui sourit amusé. Il s'était détourné de leur chemin. De son chemin. Elle ne le reconnaissait plus pour décrire les angles et les mimiques de ce visage déformé par ses colères dévastatrices. La perte qu'ils ont signée d'un accord tactique. Elle n'avait aucune chance de lutter, consciente, elle plongea, tendant ses doigts diaphanes vers lui, l'épée à la main.

Nos massacres, jusqu'à nos rancœurs secrètes cesseront. Nous sommes les deux bouts d'un mensonge qui éructe des horreurs dans l'ombre. Nos apparences fallacieuses et désormais nos monstrueuses triches démesurées, il n'en restera rien.

Son coeur battrait pour la vie avant de battre pour le rêve. Malgré ses crimes, elle remercia son bourreau. Ses entrailles noyées par un filet vermeille, jusqu'à caresser le creux de sa bouche, elle entendra le martelant du fer contre sa peau, l'entailler, l'effleurer aux organes, soulagée d'un fardeau inhérent. Si il ne pouvait tuer l'enfant, il l'arracherait en elle, lui prendrait d'avantage les rêves et les espoirs avant même une misérable vie. La sienne.

06. E n f a n t

Village près de Lüh : 56 de l'ère Lühienne.

Elle sentit ses petits doigts s'agiter dans ses mains, les rires stridents du nourrisson. Deux grands yeux bleus qui la contemplaient. Elle sourit à son frère et à leur héritier. Son innocence adorable réveillait en elle une blessure endormie. Elle posa ses doigts sur cette balafre dissimulée par sa sobre étoffe. Il souriait et il était beau. Pour elle, c'était là où devait être la vie, et l'espoir qui coulerait dans ses veines. Elle se relèverait alors pour eux, en murmurant, en n'étant plus Grim, la gamine qui y croyait trop fort. Ses souvenirs contre les siens, elle rêvera encore aux mots de l'Eden.

● Métier: Milicienne de la brigade nord.
● Signes particuliers: Elle porte une cicatrice assez large sur l'abdomen. Grim est incapable d'enfanter.
● Rêve, ambition: Grim n'a plus assez d'ambition pour subvenir à ses propres rêves. Elle envisage seulement par convoitise et lubie personnelle de s'aventurer dans un de ces fameux temples pour en ramener une invocation.

● Comment avez vous découvert ce forum? Ca fait un moment que je stalke les rp des membres dans l'ombre, like a ninja masqué.
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