[Event] La fin de la Procession

19/10/2017

Le pachyderme qui tirait le chariot de queue s'était avancé jusqu'à l'avant pour faire bouclier de son corps immense contre la tornade. Pendant ce temps, un geyser gigantesque jaillis du sol, apparaissant entre la tornade menaçante et le pachyderme. Dans le même temps, de grands arbres virent le jour aux côtés du geyser, le solidifiant de plusieurs branches. Tout ce stratagème suffit amplement pour dissoudre la tornade qui s'évanouit en rencontrant ce prodigieux bouclier, alors qu'un griffon blanc s'était suffisamment rapprocher pour finir de protéger tout le monde, au cas où. L'autre ne rasa finalement qu'un endroit vide de tout occupant et continua sa route sur plusieurs centaines de mètres avant de disparaître elle aussi.

Puis après la tempête, le calme. Pourtant, celui-ci n'étais pas apaisant, loin de là. On entendait un homme crier « Si quelqu'un a besoin de soins, demandez l'Ouroboros ! Je répète : si quelqu'un a besoin de soins, demandez l'Ouroboros ! ». Pourtant, à en croire la scène qui se présentait, il y avait davantage de mort que de blessé. Le couple d'érudit qui était présent dans le chariot de tête finir par être libéré de la glace avec l'aide de la milicienne Khan, leurs jambes très endolories par la morsure du froid. Le vieux soigneur Serre lui n'en menait pas large, il peinait à se tenir debout. Le cocher du chariot de tête, Sylvain Courtois, était toujours au sol avec un mal de dos foudroyant.

Pour les voyageurs à cet endroit ils n'avaient eu à subir finalement rien d'autres. La centaure et son invocateur jeune et blond avaient eu plus de peur que de mal. Le soigneur Bororo s'était rendu disponible pour toute aide et son invocation, Imaq, n'était pas blessée.

Le plus navrant était à quelques mètres. L'un des mégalithes lancé par le Golem avait purement et simplement anéantis le chariot central. En dessous de l'énorme pierre gisait les morceaux de bois détruis mais surtout les corps des passagers. La milicienne Khan s'était rapproché, l'air navré, observant ce triste tableau avant d'ordonné à son invocation, le lion de pierre, d'essayer de déblayer le rocher. Le pachyderme joignit sa force à la sienne, peut-être aussi avec le soutien des autres Demi-Dieux présents. Les corps étaient difficile à regarder, écrasé pour la plupart voir démembrés.

Plusieurs longues minutes plus tard, L'adjudant Rod revint finalement auprès de tout le monde, suivis de ses hommes et des captifs bâillonnés qu'ils tenaient derrière eux. Valion Lameblanche avait réussi lui aussi à mettre la main sur l'un d'eux. L'adjudant descendit de son demi-dieu équin et se rapprocha de tout le monde, observant rapidement la scène avant de se prononcer sur la suite, sans émotivité aucune.

" Nous sommes tous navrés de la tournure qu'ont pris les événements, nous ne nous attendions pas à une attaque fulgurante comme celle-ci. Nous allons à présent rassembler les corps et essayer de réparer le chariot de tête pour les y disposer. Le temps que cela nous prendra nous permettra surement d'être rattrapés par le second convoi. Ceux qui désirent encore rejoindre Trare se mêleront au convoi. Les autres pourront rentrer avec nous, les corps et les captifs. Jusqu'à ce qu'ils arrivent, n'importe laquelle de votre aide sera évidemment la bienvenue, que ce soit pour nos morts ou la réparation du chariot. "

Il avait regardé chacune des personnes face à lui, neutre et sûr de lui avant de finir d'un hochement de tête respectueux. Il ordonna ensuite à ses hommes de réparer le chariot pendant que l'autre partie gardaient les prisonniers bâillonnés. L'adjudant et son invocation commencèrent à déplacer les corps jusqu'au chariot, dans un silence des plus pesants.

HRP:

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22/01/2014

La jeune femme inspira doucement, alors que ses yeux se posaient sur la tornade, qui avançait vers sa cible. Il n’y avait pas grand-chose à y faire, n’est-ce-pas ? Le mal était fait, et était d’ailleurs déjà parti. Et s’il y avait des victimes supplémentaires, n’avaient-ils pas mérité cela, une fois dans leur vie ? Sûrement, tout comme elle. Steesha s’élança vers la tornade.

La jeune noble s’agrippait du mieux qu’elle le pouvait à son plumage, alors que la fille d’Aer descendait en piquée. Elle sentait son corps se soulever, se détacher peu à peu, presque en chute libre. Une sensation effrayante, son invocation ne lui menait pas la vie facile ; et c’est ce qui l’amusait, aussi. Mais l’instant d’après, ce fut réellement la chute libre. Ses mains avaient glissé, volontairement. Nérée avait bien compris en voyant Shakahm en contre-bas qu’elle songeait à quelque chose, mais l’éjecter de son dos était une manière étonnante de faire les choses. Un bref cri étouffé par le vent fouettant son visage, un à-coup lorsque son petit corps se fut agrippé par l’une des pattes pour se faire lâcher une seconde fois, cette fois-ci avec moins de vitesse.

Fort heureusement, Shakahm l’accueilli avec une agréable douceur. Nérée, sur son épaule suivie du regard Steesha qui tentait de s’interposer entre la tornade et le premier chariot du convoi. Elle soupira faiblement, se remettant peu à peu de cette petite chute plus ou moins contrôlée.

« Sa gentillesse finira par me coûter… »

Cher, comme la vie ? Très peu, finalement, et la jeune femme n’allait pas brider ce qu’elle était. Les deux spectateurs virent alors la première partie de la tornade se faire anéantir par les actions des différentes invocations présentes, tandis que l’autre fini sa course dans la plaine. Cette dernière fut tout d’un coup calme, alors que le voile sombre de la nuit devenait de plus en plus présent. Le groupe en vie près du chariot encore debout semblait s’activer, mais d’ici, le duo ne pouvait entendre grand-chose ; du moins c’était le cas pour la duchesse. Après un moment de réflexion face à tout ces événements, elle soupira une seconde fois, plus pensive que fatiguée.

« Même si l’envie s’est un peu dissipée, je pense que nous devons rejoindre le convoi, puis Trare. Je ne peux guère montrer un quelconque signe d’inquiétude, je suppose. »

Le Prince pouvait tous les protéger, comme il l’avait montré en cette douce soirée. C’était sûrement l’une des raisons qui l’avait poussée à franchir les portes des différents temples divins. Une allégeance passive qui n’allait plus durer éternellement. Mais les choix qu’elle devait faire, ne les fuyait-elle pas depuis longtemps ? C’était même l’un des points qu’avait soulevé le demi-dieu sur lequel elle se trouvait. La jeune femme laissa Shakahm rejoindre Steesha, regardant un instant dans le ciel pour trouver Kohaku et Eleanör. En vain ; il faisait trop sombre, tout d’un coup.

Nérée ne fit pas de remarque à la fille d’Aer, bien qu’elle y reviendrait sûrement un jour, pour la taquiner. L’adjudant Rod était en train de déplacer les débris du deuxième chariot écrasé, tandis que chacun essayait de se rendre plus ou moins utile.

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25/08/2013

[Event] La fin de la Procession – réponse n°1

Comment était-ce possible ?

Bororo était complètement anéanti par la tragédie dont il avait été le témoin. Il l'avait subi sans rien pouvoir faire pour en changer le cours. Et maintenant, il y avait tant de souffrance...

Alors l'Ouroboros courait dans tous les sens. Il allait d'un homme allongé par terre, prodiguant quelques mots pour essayer de dissiper son état de choc. Puis il allait à cette femme qui avait reçu un débri de pierre et lui avait écrabouiller une partie de son bras gauche. Le guérisseur avait soulagé ses maux comme il avait pu. Son sac en bandoulière n'étant pas équipé pour aider toutes ces personnes.

Puis l'humain derrière le guérisseur refaisait surface. Il s'arrêtait, s'immobilisait et prenait compte du drame. Plus il progressait et plus il se rendait compte du nombre de morts. Alors les larmes coulaient le long de ses joues. Il était triste pour ce frère qui avait perdu sa sœur, pour cette femme qui avait perdu son père.

Puis on appelait de nouveau l'Ouroboros. Alors il accourrait pour délivrer quelques baumes et quelques mixtures naturelles.

Son chemin croisa alors celui d'une personne qui avait déterminante dans la nouvelle vie qu'il avait. Lui et Mama.

« Bonjour. Est-ce que vous allez bien ? Je veux dire, est-ce que vous êtes blessés ? Si c'est le cas, j'ai peut-être encore quelques fioles ou quelques plantes pour vous soulager. Car malheureusement, mes ressources sont partis très vite... »

Bororo n'avait plus fait attention à Mama. Elle devait probablement épauler une autre déité ou utiliser sa magie pour soigner ceux qui étaient encore vie. Non, en fait, elle était surement sur tous les fronts à la fois.

« C'est une tragédie et je me sens si inutile. Je m'en veux de ne pas avoir pu agir. Je m'en veux de ne pas pouvoir supprimer toutes les douleurs de tous ces gens. Si seulement mes travaux avançaient plus rapidement. Si seulement j'étais parvenu à décrypter au moins une fraction du mystère de l'immortalité des déités... »

De nouveau, des larmes coulèrent sur son visage. Tandis que de nouveaux appels demandaient l'aide de l'Ouroboros.

*Que faire après ? Continuer ou revenir ?... *

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27/01/2018

Valion revint aux côtés de l'Adjudant Rod et ses hommes. Il avait réussi à plaquer l'un des fugitifs au sol, en lui atterrissant plus ou moins dessus. Le criminel avait ainsi été remis aux bons soins de la Garde et bâillonné au même titre que ses comparses, avant que tous ne regagnent le convoi. Le spectacle désolant qui s'y déroulait pesait sur ses épaules, probablement comme sur celles de certains soldats présents. Personne n'avait été en mesure de protéger la population. Tout ce qu'ils avaient pu faire, c'était limiter les dégâts face à la puissance dévastatrice du Golem.

Seuls les individus liés à des demi-dieux avaient constitué une défense efficace. Fallait-il en conséquence inciter l'escouade d'élite princière à délivrer toutes les invocations des temples ? Le combat et la force étaient-elles vraiment la seule solution ? Valion demeurait perplexe. Après avoir écouté le discours du plus haut gradé présent, sa respiration se relâcha, évacuant toute la tension qui avait secoué ses muscles. Il rangea les bottes magiques dans son sac plein et remis les siennes. Puis, il se dirigea vers le deuxième chariot complètement détruit.

Alors que les fils de Terra s'évertuaient à déplacer le rocher meurtrier, il vit un jeune homme s'agiter non loin auprès des personnes blessées. Le fils de forgeron l'observa du coin de l’œil. Il semblait un peu dépassé par les événements, mais après tout, qui ne le serait pas ? Il était maintenant en train de discuter avec quelqu'un. Souhaitant apporter son aide autant que possible, Valion se dirigea vers eux. Il allait s'excuser de s'immiscer ainsi dans la conversation mais s'aperçut en se rapprochant que l'inconnu portant un chapeau plutôt original encaissait difficilement le coup. Adressant un signe de tête poli à l'autre personne, il posa une main encourageante sur l'épaule du brun.

« Gardez courage, ces gens ont encore besoin de vous. »

Il retira sa main pour la plonger dans son sac et en tira la fiole sanguine et le mètre de pansement coagulant que lui avaient donné Yuurei.

« Tenez, c'est malheureusement tout ce que j'ai mais j'espère que cela pourra aider. Ma tâche est ailleurs. Désolé de vous avoir interrompu. »

La réponse entendue, il s'inclina légèrement avant de rejoindre avec regret mais nécessité les restes du chariot maintenant dégagés. Il viendrait un temps plus agréable pour la discussion, du moins c'est ce qu'il espérait. Sa carrure et sa débrouillardise auraient sans doute été utiles à la réparation, mais porter les corps des victimes était un travail nettement plus déplaisant. Malheureusement, avec ses années de service au sein de la Milice, il n'en était pas à son premier cadavre.

L'odeur du sang saisit ses narines. Ses traits se crispèrent mais il remplit sans rechigner ce qui, il y a peu, constituait son devoir en hissant en premier corps sur son dos.

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19/08/2013

Il s’était enfuit ! Le lâche ! Le misérable ! Vermine infâme ! Fulminant de rage et haine il rugit dans la direction où l’ennemi se trouvait avant de disparaître. Fracassant les airs comme le tonnerre d’un éclair s’écrasant dans les environs très très proches. Après cela, le dragon des vents vola simplement en cercle autour des restes du convoi, grondant bassement contre sa cible disparue. Cette fuite trop prompte laissait l’entendre comme prévu, ils n’avaient vaincu et mis l’ennemi en fuite, mais c’était eux qui avaient été vaincu. Cette amertume rendait le dragon acariâtre.

Le brouillard sombre s’était dissipé, et à présent il pouvait constater les dégâts causés par l’attaque au convoi des mortels. L’odeur de sang, qu’il percevait trouva enfin une origine qui tira un rictus mauvais au demi-dieu. Il pouvait reconnaître que ce Wrath avait eu la bonne idée de retirer quelques nuisibles de cette île. Cette vision eu au moins l’avantage de le contenter quelque peu.

C’est alors qu’il se rappela de la présence d’Eleanor entre ses cornes. Celle-ci ne s’étant pas manifester jusqu’à présent, il en déduisit qu’elle devait être trop effrayée par l’altitude pour dire quoi que ce soit. Aussi il en profita pour simplement voler librement, et décrire et larges boucles, au dessus de ce spectacle qui le ravissait d’avantage à mesure qu’il l’observait.

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06/10/2017

Serindë avait largement puisé dans ses ressources au cours de cette attaque et si physiquement elle était indemne, elle se sentait un peu fanée à l’intérieur, fatiguée, comme si on avait aspiré son énergie.

Soulagée que leur protection ai suffit, elle relacha son étreinte autour de Simon aussitôt que tout danger fut écarté mais resta près de lui le temps que les utilisateurs du chariot de queue ne les rejoignent et que l’insupportable Adjudant Rod ne leur serve un discours banal, distant et froid. La Brodeuse des Forêt renâcla discrètement de dédain avant de s’approcher du chariot du milieu, en miettes, laissant son Invocateur la suivre ou non.

Devant elle les morts étaient étalés, certains sur le deux, d’autres les yeux fixés pour toujours vers les étoiles… D’autres disparaissaient à moitié sous l’énorme mégalithe qui avait explosé le véhicule. Elle n’avait pas la force magique nécessaire pour obliger le rocher à se déplacer de lui-même aussi devrait elle se contenter de le soulever à la force des bras, aidée par les autres Invocations qui souhaiteraient l’aider.

Près d’elle, elle laissait l’humain au chapeau bizarre de son chariot soigner les blessés, et un autre qu’elle ne connaissait pas ramasser les corps par encore coincés par le rocher.
Fléchissant les deux pattes avant, elle attrapa le roche par en-dessous et au signal, banda ses muscles et fournit l’effort nécessaire à soulever la masse de roche inerte.

Voir les corps humains ne lui suscita qu’une peine conséquente pour toutes ces vies gachées. Elle n’aimait pas spécialement les Hommes, et se tenait aussi loin d’eux que possible car son domaine était la nature. Malgré tout son coeur tendre de protectrice de la vie saignait devant toutes ces morts qui sonnaient étrangement comme un échec dans son coeur.

Le visage grave, elle ne dit mot et se contenta de soulever la roche aussi longtemps que nécessaire pour permettre l’extraction des victimes de Wrath et sa clique.

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19/10/2017

Les trois jours étant passés pour tous, voici ma dernière intervention pour la procession.

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L'atmosphère était lourde et pesante. Il y avait, ça et là, quelques indications, quelques échanges mais un silence palpable entourait la procession. Comme si la nature elle même contemplait la mort qui y siégeait. Le rocher fut soutenu assez longtemps par les déités pour récupérer les morts qui n'avaient de corps que le nom, tant ils avaient souffert de l'attaque. Relâchant la pression, le rocher retomba à nouveau, brisant l'herbe sous son poids.

Au loin, on pouvait discerner les torches allumées provenant du convois suivant. Il ne leur fallu que quelques minutes pour rejoindre le premier, alors que les corps avaient eu le temps d'être recouvert avant cela, positionné dans la chariot presque remit sur ses roues. Les passagers du second convois ne pouvaient qu'observer avec détresse ce qui venait de se dérouler, osant à peine parler. Aucun d'eux ne quittèrent leur place, restant tous inerte et troublés.

L'organisation fut rapidement décidée : les passagers allaient devoir se serrer dans le troisième chariot qui était resté intact, ou ce qui le désiraient étaient invité à voyager sur le dos de leur compagnon divin. L'adjudant Rod et sa brigade était sur le point de retourner vers Lüh, la chariot transportant les corps tiré par le grand équidé, invocation de Rod. Sylvain Courtois avait choisi de rebrousser chemin lui aussi, prenant place aux côtés de l'adjudant. Meera Khan préféra rester et protéger le convoi, enfourchant son lion de pierre soigné par l'énorme pachyderme qui escorterait son invocateur sur le retour. Le vieux soigneur, Jonas Serre, se joignit à eux également tandis que le couple d'érudit, prirent place dans le chariot qui se dirigeait vers Trare.

Les deux convois étaient sur le point de se séparer. L'adjudant Rod se tourna vers ses anciens passagers. Il s'inclina, silencieux et respectueux, avant de se détourner et d'ordonner à sa troupe de partir. La procession reprit alors son cours, engageant sa route vers Trare, dans un silence des plus pesants.

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C'est ici que s'achève ce topic de la procession. Vous pouvez à présent poster un dernier post chacun pour clôturer à votre tour. Ceux n'ayant pas/pu poster peuvent le faire et écrire leurs réactions pour leur(s) tour(s) manqué(s)si ils le souhaitent.Postez dans l'ordre que vous voulez ! On vous en voudra pas de ne pas attendre si vous êtes pressés de rp à la dernière étape de l'évent qui arrive sous peu !

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Se sentir impuissant était un sentiment que Simon côtoyait de plus en plus ces derniers temps. Sans surprise, ce n'était pas quelque chose qu'il appréciait. Essayant de se rendre utile là où il le pouvait, manquant difficilement de vomir face aux corps mutilés et broyés par le rocher géant que Serindë aidait à dégager.
Ne possédant aucun objet médicinal, il ne put qu'assister tristement aux déplacements urgents des survivants. Reculant de quelques pas en voyant la scène dans son ensemble, il avait l'impression d'assister à une de ces scènes dont les livres parlaient. Monstres, invocations, bandits, civils, soldats... Il manquait un héros à cette scène et il n'en avait pas encore l'étoffe apparemment.
Fronçant les sourcils, il se dirigea vers les survivants et blessés avec une volonté inébranlable d'être présent et actif là où il y en avait besoin. Il y en avait qu'il avait aidé en hiver pour la jachère, d'autres dont il avait retrouvé le dulcius domestique en vadrouille, certains qu'il aidait fréquemment pour porter les courses ou surveiller les enfants... Tous ces visages terrifiés ou en larme lui fendirent le cœur et au fond de lui, il sentit plus que jamais la nécessité de briller dans l'obscurité présente.
Comment ? En s'adressant à chacun avec compassion et humilité, partageant leur peine, proposant son aide, écoutant les discours bercés de larme de ceux ayant perdu un proche, pleurant à l'unisson avec chaque âme en peine dans ce convois funeste.
Il ne pouvait pas changer les choses comme le héros qu'il souhait être mais il pouvait sans doute faire un pas en avant tel le héros dont les gens avaient besoin.

▼ Succès ▼▲ Succès ▲

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