I) Identité●
Nom : Amko’Unn (am-ko-oun)
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Sexe : Asexué
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Pronom(s) : Forme originelle : Il / Forme humaine : Elle
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Élément associé : Lumière (feu)
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Endurance : 61
II) CaractèreMystère et boule de singe !
Ne cherche guère et vois, du regard qui se pose et ne donne encore sens. Le flou est primal, à ta naissance, ta vision opacifiée ne distingue aucun contours. Enfant de chair ou d’entité, fusion et confusion sont tes primes sensations…
Mon corps s’est un jour individualisé, sans mon accord, la perdition de cette sensation d’appartenir à un tout, de ne point m’en dissocier, a volé en éclats étincelants. Lumière, te voilà qui m’accueille au sein de mes propres ténèbres, nuances éphémères… Ignis, redonne-moi cette autre part de moi-même que tes mains créatrices ont gardé, ancrée à ta substance éthérienne, mure cette béance, je ne puis servir ton dessein sans faire corps avec ton être.
Morcelé, je suis en bien des lieux, idées éparses, envies disparates… Pourquoi se fixer, seule l’immanence aurait pu me combler, je crois ? Elle passe, à travers, au travers, en travers. Lumière, le champ de tes possibles accentue mon évanescence, mon incorporéité psychique.
Je te vois, être qui vis de bien des façons, je te sens, à travers mes propres résonances, je ne cherche guère, mon regard se pose, encore dénué de sens. Ne souhaite pas un symbole à mettre sur mon âme, mes faits, mes gestes, … c’en sont déjà là bien trop, prend cet état d’être brut et inconsistant tel qu’il se présente, ne sois pas dans l’attente, tu souffrirais des miennes qui ne t’apparaîtront pourtant en aucune manière.
Oui, que crois-tu, que je suis vide ou indifférent ? Détaché… délié, j’ai des multitudes qui se potentialisent sous les visions d’autrui et au travers des miennes.
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Son comportement vis à vis des autres Invocations, des Humains, de la Nature ~ Pour chacun d’entre eux, selon mes envies, mes pulsions, mes propres incompréhensions, intéressé ou non, nuancé, … mystérieux et versatile ? Plus que probablement !
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Ses qualités/ ses défauts ~ Enigmatique et imperméable, rien ne semble faire sens, il me sied de choisir au gré des teintes d’une situation, celles qui m’apparaissent. J’ai tout en moi, joie ou colère, rage et douceur, optimisme, déraison, sincérité, déloyauté, fidélité, vivacité ou lenteur d’esprit, curiosité, certaines particularités se découvrent ou se redécouvrent, émergent, ou échouent … Je t’avais pourtant prévenu, de voir, sans poser un sens, au risque de te perdre en cherchant ce que tu ne désires pas trouver.
Seul un mot peut me résumer : Authenticité. Mais, en saisirais-tu seulement la complexité multiple ? Je suis authentique dans ma colère ou ma joie, comme authentique lorsque je manipule ou trompe… Je suis brut d’émotions et d’intentions, seul le fait que tu ne puisses considérer l’alliage de celles-ci en une seule singularité pourra se jouer de ta perception à mon égard.
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Ses rêves/ses peurs ~ Je ne rêve que lorsque le sommeil m’emporte, d’indescriptibles songes à l’absurdité bienveillante, qui me narrent ce subtile mélange d’un quotidien millénaire… Et mes peurs sont absentes, cette absence qui est sans nul doute la plus grande de toute. L’absence est insaisissable, peut-être ai-je peur que l’on m’appose des contours et des cadres…
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Ses goûts ~ Pluriels, indéfinis, selon mon état d’esprit, rien ne me répugne et tout, sous un angle de vue approprié, puis me satisfaire.
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Son point de vue sur les humains, la décision des Dieux ~ Own, sérieusement ? Un point de vue, un seul ? J’ai déjà au moins deux yeux, pourquoi devraient-ils voir la même chose ? Je m’en moque, il me semble… je fais avec ce qu’ils ont été, ce qu’ils sont devenus, et de même en ce qui me concerne.
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Son vécu de l'enfermement ~ Et bien je le vis, ce vécu… que voudriez-vous que j’en fasse d’autre ? Bien sûr, la conception de la « vie » en soi, me parait quelques peu altérée dans une telle situation. Oui, je suis moi-même altéré, décousu, cela m’importe guère. J’ai autant hâte de sortir que de rester.
III) PhysiqueJe suis un grand macaque... Grand, peut-être bien, où se situe le modèle référent ? Nul n'existe pour un être singulier quel qu'il soit.
Qu'importe, mais singe me paraît mieux me paraître que d'autres, s'il vous sied tant d'y mettre des idées et des formes sans me voir... La grandeur, disais-je, s'exprime toute en hauteur sur 3m13, lorsque mon corps s'étend depuis les griffes de mes pattes arrières au sommet poilu de ma tête. Courbé naturellement par une démarche simiesque, je mue quelques 45 cm dans un arc dorsal et par ailleurs dans une flexion des jambes. Me voilà alors à hauteur intermédiaire, pas loin des 2m68, pour un poids avoisinant 260kg.
Ma peau est d'un rouge un peu pâle, laissant saillir des muscles dessinés de façon assez brute, à peine recouverte d'un ou deux centimètres de pilosité, presque rêche. Contrairement à mes autres poils, d'un gris-blanc faiblement ondulé et assez doux. Y'en a partout, éparpillés avec force de symétrie en terme de position racinaire. La longueur varie, mais guère trop, si ce n'est pour la crinière. Crinière qui me parcoure toute la dorsale, et se modélise en une queue touffue, blanche et longue fort pratique, qui peut saisir des objets aussi bien que mes mains !
J'ai le faciès d’un grain buriné, martelé, légèrement plus écarlate que le reste. Et deux iris aussi argenté pâle que l’argenté est argenté et le pâle est pâle, au milieu d’orbites fichées dans ma face de primate.
Faut voir ce que l'oeil pose, le tiens ou celui d'un autre, pour passer sur le mode de la subjectivité esthétique... Doux, ça m'a déjà collé à la peau. Mystérieux, je l'aime encore bien celui-ci ! Beau, elle m'a qualifié un jour de la sorte. Repoussant, ouep ça parle pas à tout l'monde cette allure. Voilà bien de quoi me mettre là ou j'm'en cogne.
Mes trait demeurent marqués par le simien et pourtant... Éthérés par le divin, on ne capte pas, ça échappe par moment, on ne sait plus et c'est ça qui est bien, car on peut déconstruire ses croyances et remodeler son regard. Tu ne me verras jamais réellement, mais tu me verras toujours avec la perception qui est tienne.
Saches que j’observe et ressens le monde tel l’enfant curieux de tout et sans idées préconçues, mais qui pourtant se posera là où s’en faut. Si tu m’ordonnes, humain, quels que soient tes desseins, j’obtempérerais sans nul questionnement, sois certain.
Caractéristiques humaines : L'un et l'autre, point de dualité pour un être asexué. J'aime autant ! Les carnations féminines rencontrent la meilleure des complémentarités... Je m'y perçois une autre moi même qui n'est, jamais, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend... Olé !
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Nom : Maok / Ko’un
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Âge : 29 ans
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Sexe : ♀
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Taille : 1m73
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Poids : 65 kg
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Endurance : 10
IV) VieFlammes et lumière, je suis né enfant de l’astre solaire. L’ombre éthérée de faisceaux étincelants, mon corps prit forme entre les mains d’Ignis tout puissant.
Je naquis avec une tâche primordiale, au caractère à la fois régulateur et protecteur. Veilleurs des lumières, j’avais pour but d’observer, diriger et réguler la réverbération de l’astre qui nous éclaire, en un lieu de sable et de pierres. Ceci afin de préserver la faune et la flore présentes d’une atmosphère inadéquate à leur épanouissement en ces terres.
Une vie offerte, également à mon caprice, pour créer, du bout des doigts de multiples images. Père, tu m’as octroyé le don de lumière pour bercer les sables de mirages fantasques et pourtant si authentiques. J’ai pu nourrir les dunes de vagues bleues, caresser la mer jaune de l’or verdoyant d’un printemps en fleurs… Les mirages sont d’une pureté sans nom, stratifiés de ma lumière, ils se déploient sous toutes les formes et les décors, ils existent plus que l’ont toujours crut les hommes que mes semblables ont crées.
J’ai bercé bien des frères et des sœurs de passage, de contes fleurissant d’étranges paysages. Offrir arbres et rivières aux yeux fascinés, apporter de l’ailleurs, ici. Voilà une activité pleinement délectable, dont je me suis détourné amèrement, telle ma tâche primaire.
Les bouts d’hommes ont grandi, et la Terre s’est meurtrie sous leur influence. Tous n’ont pas été doux avec la nature. Aussi individualisés que nous, ils n’avaient aucun but et aucun sens de vie précis, comment ne pouvaient-ils se perdre un jour ? J’ai compris trop tard leur mode de pensées, leur psychisme parfois si complexe… et pourtant si simple à la fois. Leur besoin de créer du sens par eux-mêmes, et donc pour certains d’être guidés. Je crois ? Que sais-je réellement de ces petits êtres qui ont évolué à leur propre manière ? Comment juger, lorsqu’on a l’habitude de voir, sans définir, d’observer avec curiosité le monde, sans le délimiter ? Les humains, à mes yeux, ne savaient pas souvent ‘voir’, et mes tendres mirages, égaraient leur sens, alors que je ne le souhaitais guère.
Las de leurs perditions dont je me sentais responsable avec mes créations, j’ai abandonné ce doux plaisir, soudain devenu mortellement dangereux. Ennuyé d’accomplir ma simple et prime mission sans ce plaisir à côté, je l’ai aussi abandonnée, afin d’approcher les hommes. J’ai côtoyé avec candeur et curiosité, sans me mêler vraiment… Certains m’ont apprécié, d’autres révéré parfois, puis rejeté, selon. Quels étranges bipèdes avons-nous modelé là ?
Les flux de la vie se sont tarit doucement, ma magie s’effritant au gré des tempêtes de l’évolution humaine. Est-ce là encore évoluer ? Trop de questionnements, pour le grand singe sans avis incisif que je suis. Reclus, j’ai évité soigneusement de poser la patte dans cette drôle d’histoire plus longtemps, peiné par l’absence de mes créations, par la faiblesse de mon âme et mon corps, j’ai erré un temps infini.
Nos pères sont revenus, leur déchaînement fut terrible… du moins, peut-être ? Ah ! Je n’ai jamais vraiment rien saisi, les choses se sont passées, et moi, je me suis laissé porté car je n’avais nul pouvoir de résister. Pourquoi donc ? Cela est ainsi, cela sera encore.
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Une cellule ? Certes, peu me chaut ! La magie du temple me permet de redonner à mes souvenirs une nouvelle consistance. C’est étrange, mais guère dérangeant en réalité. Mon absence sur la Terre durait déjà depuis un temps, avant cet enfermement qui ne me semble en être un. Je me plais ou ne me déplais guère ici. Je suis là, plutôt qu’ailleurs, quelle importance ?
Cette petite humaine qui s’aventure dans ma cellule me fixe avec une profondeur verdoyante spectaculaire. C’est intriguant, curieux… voilà qu’elle m’emmène au dehors. La première, le lien m’a parut si particulier, si dense et nullement astreignant. Oh je crois avoir apprécié cette sortie, elle fut longue et pleine de découvertes. Jusqu’à sa mort, un peu trop tendre un peu trop amer… Les humains sont si éphémères, que dois-je faire de cette donnée immuable ?
D’autres sont venus, je n’ai guère compté, car cela n’a plus vraiment compté, ais-je l’impression. Je me suis plus à décliner ‘mes’ existences sous bien des formes et des chemins de vie.
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Néanmoins, en voici un qui comptera à sa manière ! Je l’ai décidé, en voyant son œil brun un peu doré me dévisager seul, son jumeau assez horriblement balafré. Un type aux regards pourtant multiples et au fond bienveillant. Un certain Fajarim Haleb. Le bistre de son teint fait ressortir cet unique œil, éclatant, comme la lumière d’Ignis. Tandis qu’une chevelure brune, longue et entrelacée de nattes lui tombe jusqu’au creux du dos.
Cet aventurier originaire du Désert Ambré se dit désireux de parcourir l’île, d’en arpenter le moindre centimètre carré, avant de rendre son dernier souffle. L’idée m’a plu de suite. Je l’ai suivi, et chose fut à moitié faite… L’amour, m’voyez ? Un truc pas si humain, à bien me regarder par moment, mais je tairais tout trait informatif à ce sujet. Bref ! La donzelle, Imana, était douce et sauvage à la fois, un subtile mélange pour mon Fajar, qui s’est posé dans son désir de gambader en long et en travers juste par goût de l’aventure. L’est devenu marchand, sur les routes, et y ont pondu des mômes par-dessus le lot. Sans parler de Scaelle… Une sœur d’Aer, liée à Imana, qui faisait son bout de chemin avec le reste de la famille.
L’idée m’est venue qu’avec eux, je pouvais m’émanciper d’une autre façon, et lorsqu’il fut temps pour moi de retourner dans ma cellule, un autre pacte se scella. J’avais protégé et veillé sur cette famille pendant des dizaines d’années, et leur avait offert de prospérer dignement. Selon mon souhait, ils ont accepté de transmettre un devoir d’accueil à mon égard à leur descendance. Les générations à venir, à supposer qu'il en existe encore longtemps, ouvriront toujours leur porte à mon incarnation humaine, afin de m’offrir le strict minimum pour déployer certaines de mes idées de vie…
En dehors de cela, il m’est arrivé un paquet de trucs différents, j’ai tout pris et rien rejeté… Je prendrais toujours tout, toujours. Je n’ai aucun besoin de réfléchir, je n’ai aucun moyen d’y réfléchir, je, est présent, présence, maintenant et main tenante.
V) Hors Jeu●
Comment avez vous découvert ce forum ? Reboot Amsyn
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Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum ? Bah c’te question aussi !
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Comment trouvez vous le design de ce forum ? Capourdinaire !
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Avez vous lu le règlement ? Au moins ça !
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Avez vous vu la ChatBox ? Cépamoi .__.
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Savez vous comment voter pour le forum ? Voui.
- Sphérier:
Les sorts entouré d'un cercle noir sont ceux acquis.