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La prison de la terreur
Pétunia
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Aventure #1 écrite Sam 03 Sep 2022, 08:31


La prison de la terreur


Certaines Entités sont maudites.

Dans les profondeurs du temple d'Aer, loin, très loin sous la montagne, si loin que même Terra ne s'aventurerait pas si profondément dans les entrailles du monde, se trouve les cellules oubliées. Celles destinées à n'être jamais découvertes, jamais ouvertes. Destinées à être oubliées des Dieux eux mêmes. C'est là que se trouve la mienne. Là où aucune lumière ne s'aventure, dans le domaine de l'obscurité.
L'atteindre est déjà une épreuve : un nombre tout simplement incalculable de marches, l'angoisse de la claustrophobie, de l'inconnu, du silence... Du silence...

Puis un couloir. Long, obscur. Plusieurs portes et, au fond, parmi les quelques portes les plus éloignées de la surface... La mienne. Elle est... et bien à taille humaine : deux mètres vingt de haut, un mètre de large. Noire. Avec une silhouette humaine à la bouche grande ouverte, hurlant et se débattant avec ses liens. Une porte finalement assez simple et même discrète. En revanche, certaines choses la rende incontournable. Un énorme, un colossal mécanisme destiné à cadenasser ma cellule (qui n'a rien de divin!) se trouve au sol, brisé. Il fut installé deux bons siècles plus tôt dans le but de verrouiller ma cellule, de la condamner ainsi que tout un bricolage désormais brisé. Huit pieux d'acier sont installés tout autours de ma porte. Des chaînes d'une épaisseur extraordinaire y sont accrochées. Initialement reliées au mécanisme, elles pendent désormais sans but...

Il y a des inscriptions partout devant ma porte : sur les murs, sur les chaînes, le cadenas et même la porte. « Ne la libérez pas ! », « Fuyez pauvre fou ! », « Damnée ! », « Erreur divine ! », des avertissements, des insultes, des malédictions, des exorcismes et même des prières. Enfin il y a une pancarte avec une note très officielle datant tout de même de quelques décennies, d'une organisation depuis longtemps éteinte :

« Nous, archiprêtre Francis 1er, nommé par la grâce des Dieux, vous conjurons de ne pas libérer la créature se trouvant derrière cette porte.
Habitée par la folie, il s'agit du mal incarné ! Soyez averti du danger mortel qu'elle représente pour l'humanité et pour votre âme.
Vous qui dans votre égarement vous êtes aventuré loin de la protection de nos divinités, n'ouvrez pas cette porte. Fléau des Dieux, maudite et damnée par Aer en personne, cette créature ne doit pas être relâchée sur le monde.
L'humain qui osera la libérer sera aussitôt déclaré ennemi mortel de notre Église.
Dès constatation de sa libération, toutes nos forces seront mobilisées pour neutraliser l'humain criminel, ennemi de l'humanité et des Dieux. Soyez averti : protégez votre vie, préservez l'humanité, ne corrompez pas votre âme, ne déclenchez pas le courroux de notre Église et des quatre. Laissez là croupir dans la malédiction, ne libérez pas les ténèbres sur le monde.
Par la grâce des Dieux, gloire à Aer, Aqua, Ignis et Terra, amen.
Archiprêtre Francis 1er. »


Comme c'est amusant... La porte s'ouvrira en silence sur les ténèbres avec un vent glacial et se refermera brusquement dès que l'humain sera entré. Le cerveau de ces misérables créatures est incapable d'imaginer ce qu'ils découvriront derrière :

Le silence absolu, le parfait silence. Aucun bruit, aucun son, aucun déplacement d'air. Rien. Le véritable silence. Oppressant. Générant des hallucinations, de l'angoisse. Un silence que le cerveau humain n'est pas capable de gérer.

Les ténèbres. Véritables. Le noir total. L'absence absolu de toute trace de lumière. Les yeux de l'humain deviendront totalement inutile.

La salle est un rectangle. Huit mètres de large, cinquante de long. L'humain ne peut le voir : il se trouve sur une surface absolument plate et nue. Il s'agit d'un chemin qui avance dans les ténèbres vers l'autre côté de la salle... De manière imprévisible ! Les virages sont impossibles à prévoir, tout est fait pour qu'il perde ses repères le plus rapidement possible. Chaque pas en dehors du chemin d'à peine quatre-vingt centimètres de large, entraînera l'humain dans la chute : il ne tombera pas de très haut, seulement de un mètre mais c'est suffisant pour surprendre et donner l'impression d'une chute mortelle.

Chaque chute, chaque cri déclenchera mon éclat de rire. Celui d'une femme mure, légèrement rauque, d'une femme pleine d'assurance. Un rire moqueur, un rire maléfique, un rire effrayant, un rire se nourrissant de la frayeur du candidat.

Lorsque, enfin, l'humain trouvera la sortie de la salle, il s'aventurera dans un couloir nu d'une centaine de mètres donnant l'impression d'être infini. Puis soudain, virage à angle droit (me fera t-il le plaisir de se cogner le nez contre le mur?). Une lumière fera son apparition au loin...

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Rochus
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Aventure #2 écrite Mar 06 Sep 2022, 15:30



La prison de la terreur



Rochus et Pétunia
Aer 59 ● Temple de l'Air
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« Que fait-on si... Tu ne reviens pas? »

Runvelle m'observe, la bride d'un azuryx en main. Son faciès neutre est trahit par sa voix modérément inquiète.

« Faites votre vie. Vous m'oublierez rapidement. » Mon timbre cassant clos cette inutile conversation. Qu'est-ce que je m'en branle de ce qu'ils vont pouvoir foutre sans moi. Ils sont grands non? Bren pipe pas un mot, comme toujours. Bien.

Je ceintre mon sac sans fond autour de ma taille, réajuste un rien la lourde pièce d'armure qui protège le haut de mon corps. Ma main amputée de deux doigts saisi fermement la hache à double tranchant qui trône encore sur le flanc de la monture. Sans un regard en arrière, je pénètre au cœur du temple imposant.

◈ Ѫ ◈

Mon pas résonne dans ces hauts et vastes couloirs. La lumière du jour y filtre avec aisance, j'en avais déjà marre de plisser les yeux dehors. Tout ce blanc, tout cet éclat. Encore heureux, la route n'a pas été si longue. De toute façon, nécessité fait loi. A ce rythme, on ira nulle part. J'ai besoin de récupérer une invocation. La puissance et la protection qu'il me manque. De quoi remplacer cette pauvre tache, renvoyée un an plus tôt. Et peut-être même les deux autres? Oui, être seule me sied davantage.

Un encadrement plutôt sombre attire mes prunelles métalliques. Un couloir sans lumière, dans ce fichu temple? Je fais distraitement tourner l'anneau glissé autour de mon cou. Les ténèbres m'attirent avec une aisance familière. J'esquisse un sourire mauvais et avance. Je n'ai pas fait attention, je suis déjà en train de descendre. Où? Là où je veux aller.

Si il y a des cellules dans les profondeurs, c'est forcément pas le hasard qui m'y mène. Depuis déjà un moment j'arpente ces lieux tamisés. Finalement, une obscurité plus profonde se détache à l'horizon de mon regard. Dans un réflexe je m'y engage. Des marches, ... Un nombre infini de marches. Soit. Ma patience est à toute épreuve. Quant aux ombres profondes, c'est la une compagnie qui m'est coutumière.

Il fait si calme, si noir. J'expire avec lenteur, un soupir presque apaisé traverse mes lèvres. L'atmosphère me détend bien plus que n'importe quel lieu ou paysage. J'ai la sensation d'être revenue à la maison. Dans ma tête. Avec elle...

La descente s'interrompt enfin. Un couloir -semble-t-il- ? Se profile devant moi. Les méandres obombrés laissent percer de rares encadrements. Des portes de cellules enfouies au cœur de la montagne. J'atteint l'extrémité de l'endroit, une porte siège au fond. De taille peu imposante, au motif qui m'arrache un sourire malsain amusé. Intéressant. Autant que ces mots et avertissements, gravés ou placardés alentours. Alors, on vient libérer une puissance qui nous dépasse, puis on se plaint? Pauvres petites choses humaines, vous n'étiez pas à la hauteur A votre hauteur. Lorsqu'on ne possède pas une main de fer pour tenir la laisse, il ne faut même pas essayer.

J'observe brièvement les chaînes délaissées... Un semblant de mécanisme, depuis longtemps brisé, insignifiant.

« Alors Francis... Il est temps de te retourner dans ta soutane. » Je ricane en soufflant ces quelques mots, puis pose une main sur la porte. D'une simple pression, cette dernière s'ouvre fluidement, portée par le souffle d'Aer en personne. La nuit éternelle s'offre à moi.

◈ Ѫ ◈

Immobile, au cœur de l'oubli, je laisse le battant reprendre brutalement sa place initiale dans mon dos. Le bruit ne m'arrache aucune réaction, nulle surprise. Je réfléchis déjà à ma situation. J'ai pour habitude de composer avec le noir, comme la peur... J'espère que tu seras digne de ta cellule, enfant divin.

L'angoisse qui s'insinue dans chaque parcelle de ma chair et mon esprit m'incite à rationnaliser. Être de logique pure, je ne me fie pas à grand chose d'autre. Il n'y a rien qui justifie cette peur de façon rationnelle. Aucun danger perceptible. Aucune crainte de mourir à l'instant. Rien... La seule explication est que cette sensation est magique. Aussitôt, cette déduction m'ôte le poids de l'angoisse. Elle demeure bien présente, mais n'affecte pas réellement ma pensée ou ma lucidité. Une sensation sans fondement peut être ignorée plus facilement.

Mon murmure se glisse insidieusement dans le silence oppressant. Prenant une teinte de plus en plus audible. « J'ai grandi avec la peur, je l'ai adoptée et faite mienne. C'est une nature qui m'est propre. Tes petits tours ne sont qu'une gêne provisoire... Une piqûre d'apis qui ne fait guère l'effet escompté. »

Je ne me moque nullement. La sincérité suinte de ces propos, de cette réalité qui est mienne. Runvelle serait déjà morte ou roulée en boule sur le sol dans cette... Salle? Comme beaucoup d'autres, sans doute. Il faut croire que j'ai trouvé la bonne cellule, un écho. Le mien. Et je ne le laisserai entre les mains de personne d'autre.

J'harnache mon arme au baudrier qui ceint le cuir de mon ceinturon, et m'accroupis. Mes mains tâtent le sol devant moi en premier lieu. Ensuite le vide autour, bras tendus. Rien n'est accessible. J'en reviens à la seule surface que je touche. Inutile d'avancer sans voir, à moins d'être purement idiot. Une voix douce résonne dans ma psyché. « Quels sont tes repères dans l'obscurité, Rochus? » Souvenir réel ou hallucination? Je ne serai guère surprise que l'angoisse permanente de cet endroit régurgite sans le vouloir ce qui m'a constituée plus jeune. Et qui n'est autre qu'une force, pour moi.

Sans repères, il faut en créer de nouveaux. Le noir n'est pas dérangeant, juste mal pratique. Le coup violent reçu par le passé et qui m'a rendue presqu'à moitié aveugle, m'a cloîtrée dans une période de rémission empreinte de cécité pure. Mes doigts retrouvent le sol nu, ils s'aventurent plus loin, finalement je rencontre un dénivelé. Un trou... Une bordure? De l'autre côté également. Un chemin au dessus du vide abyssal? Je me redresse et saisit un morceau de corde dans mon sac. Je noue une partie au bout de ma hache, au niveau du manche juste avant la tête. A l'autre extrémité du lien, j'attache une fiole pleine. Je prend la mesure, tend mon arme devant moi, le verre touche la surface une trentaine de centimètres devant mes pieds. Mais je laisse un rien de leste pour qu'il traîne contre cette dernière. Avec un bruit feutré. Pendant que j'avance, bras tendu. Si la corde se tend brusquement, c'est que la fiole aura basculé dans le vide.

Je marche avec lenteur, respirant profondément. Mon esprit repousse sans même le réaliser les assauts tortueux de la peur omniprésente. Ou bien les absorbe-t-ils? Les mêlant à mon être fait d'une noirceur déjà profonde? Je sens une légère variation d'ambiance. Suis-je toujours sur ce chemin étroit? J'hausse les épaules, mieux vaut jouer la prudence. Au bout d'un temps qui m'a parut interminable, mon arme heurte quelque chose. Je m'arrête, avance un bras, un mur? Je longe la matière jusqu'au sol... Oui.

J'oblique du fief instinctivement. Un lueur brille au loin, tiens? Je tourne, dénoue la corde et remballe ma fiole avec cette dernière. Je ne range pas mon arme en m'avançant de nouveau. La lumière m'inquiète bien davantage que l'obscurité...

La prison de la terreur E1un



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Aventure #3 écrite Mar 06 Sep 2022, 18:21


La prison de la terreur

Loin se trouve la lumière, profondes sont les ténèbres.

Étais-je déçue ou impressionnée ? Oh un peu déçue tout de même. La très grande majorité des humains faisaient immédiatement demi-tour. Beaucoup hurlaient, piaillaient, suppliaient certes et très rares étaient ceux qui arrivaient finalement au bout. Une minuscule poignée seulement avaient surmontés avec un tel brio l'épreuve de cette première salle. Patience...

De plus en plus étroit sera le couloir si bien qu'à la fin un humain trop gras ne passera pas, obligeant à passer de profil. Lentement. Difficilement. Oui... Enfonces toi dans l'antre des ténèbres ma petite... Pénétrer n'est pas si difficile, j'aimerais même qu'il y ait une forme de soulagement à avancer, à quitter la dernière souffrance pour atteindre le nouvel endroit d'apparence plus calme... S'enfoncer semble difficile alors qu'en vérité la véritable difficulté se révèle être la fuite, le retour en arrière.

L'humaine arrivera  au sommet d'une salle immense, un boyau s'enfonçant dans les profondeurs. D'un diamètre de cent mètres, sa profondeur atteint facilement le kilomètre. Au fond, source importante de lumière, un bassin de lave.

Un chemin circulaire fera le tour au trois quart de la caverne, descendant légèrement, jusqu'à un nouveau passage. Huit immenses statues humaines à tête de chien se dresseront, regardant vers l’intérieur. Elles seront équipées de hallebardes colossales pointées à l'intérieur de la lave, comme menaçant quelque chose. Car au centre du lac rouge se trouvera une surface de roche et au centre de celui ci un bassin de liquide d'un gris pur bouillonnant. Des câbles tout recouvert de runes en sortiront s'élevant vers le sommet du boyau révélant un mécanisme complexe avec des poids. Quelque chose était maintenu sous le liquide gris...

Un nouveau couloir à traverser, de plus en plus étroit, jusqu'à une nouvelle salle. Toute simple, circulaire et petite avec en son centre une table. Délicieuse et raffinée, comme celle qui attend dans les jolis salons pour servir le thé avec à son côté un fauteuil très confortable. Sur la table une bassine rempli d'un liquide transparent. Au fond, une clef. Celle, sans aucun doute, de la porte se trouvant de l'autre côté de la salle. C'est assez facile non ? Récupérer la clef et ouvrir la porte...

Mais il sera impossible à l'humaine de glisser sa main dans le liquide. Oui... Il faut le boire... Jusqu'à la dernière goutte. Le boire à l'aide de la cuillère à soupe en argent massif... La boisson sera affreuse. Amer, puissante. Terriblement mauvaise. Chaque gorgée sera plus difficile que la précédente. Bientôt, les nausées feront leur apparition mais vomir ne sera pas possible. La maladie gagnera l'humaine, une maladie de plus en plus forte. Beaucoup d'humains meurent ici, le cœur lâche, chaque gorgée conduisant un peu plus vers la mort... Lorsque enfin la dernière goutte sera capturée et bu, l'humaine sera terriblement malade, impossible pour elle de se lever de son assise. Le monde se remplira de couleurs, deviendras flou... Puis elle sera plongée dans un cauchemars, un cauchemars terriblement réel, beaucoup trop réel pour être illusion...

Elle sera dérangée par quelque chose qui lui chatouillera sur la nuque. Elle fera alors la connaissance... Que quelque chose, pour la majorité il s'agit d'un énorme insecte. D'une créature terrible, horrible, montre moi ton imagination ma jolie... Cette chose sera là, grouillant vivement sur sa peau et résistera aux potentiels efforts pour le tuer. Soudain un autre fera son apparition de sous l'assise, grimpant sur l'humaine. D'autres viendront lui dire bonjour... Beaucoup d'autres, jusqu'à ce qu'elle soit submergée. Elle devra mener un véritable combat avec ces choses qui, quoi qu'elle face, la submergeront. Tchac ! Peut être sera t-elle piquée ! Une piqûre terriblement douloureuse injectant une forte dose de venin qu'elle pourra sentir se répandre dans ses veines jusqu'à son cœur. La scène se poursuivra cherchant à la pousser dans ses retranchements les plus extrêmes, la forçant à combattre pour survivre. Toujours plus, cherchant à la faire hurler, à la faire mourir de peur. Mon rire fera une nouvelle fois son apparition à chaque manifestation de peur, proportionnel à sa terreur.

Ce n'est qu'après de longues minutes de combat qu'enfin le cauchemars se terminera, d'un seul coup. Elle se réveillera en sursaut sur le fauteuil, aucune séquelle sinon le souvenir, indemne sinon le souvenir... Quand s'est -elle endormie ?... Si elle a été capable de dominer sa peur, il lui suffira de tendre la main pour attraper la clef. Dans le cas contraire, elle sera sévèrement défendue par la même chose de son cauchemars … Face à la peur, nous sommes toujours maître de notre destin...

Bien sur, elle peut prendre la fuite à tout moment mais elle sera alors pourchassé par une armée... de choses... jusqu'à la sortie !

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Aventure #4 écrite Dim 11 Sep 2022, 18:10



La prison de la terreur



Rochus et Pétunia
Aer 59 ● Temple de l'Air

Le couloir se rétrécit progressivement. A ce rythme, je ne vais plus pouvoir avancer. Finalement, je suis contrainte de me mettre de profil, pour passer, ma carrure surmontée de l'armure lourde n'aurait pas fait front. Je frôle presque les bords, bien, pas la peine de rayer mon équipement de façon aussi stupide. Je préfère recevoir le tranchant d'une bonne lame portée par une force singulière que me faire coincée entre deux murs. C'est long, j'avance lentement, et commence à avoir chaud. De plus, je n'y vois toujours rien.

Si ce n'est ce point lumineux au loin, qui me semble soudain inaccessible. J'espère que ce n'est pas le cas, je ne sue pas pour qu'on se joue de ma personne. Et je doute que le divin enfermé ici soit du genre blagueur. Au bout d'un temps indéfini, je débouche sur une salle... Ou quelque chose qui s'y apparente. Devant moi un énorme boyau s'enfonce dans les profondeurs. En bas, l'origine de la lumière, un bassin de lave. Quelque chose figure en son centre, difficile d'estimer de quoi il retourne exactement. Mon corps se penche un rien en avant, mon regard métallique note les marches creusées à même le boyau, dans une descente circulaire.

Sans réfléchir plus en avant, j'amorce la descente, prenant soin de longer les bords. Arrivé aux trois quart, il m'est impossible d'aller plus bas. Les statues qui se dressent devant moi ne m'inspire rien de connu, leur message, cependant, est aisé à saisir. Le fond de ce trou ne présage rien de bon. J'observe un bref instant l'espèce de chaudron empli d'un liquide argenté, maintenu par des étrange corde épaisses. Suspendu au dessus d'un rocher plat qui orne le centre de la lave. Nous verrons cela plus tard, je présume.

J'emprunte le seul passage qui s'offre à moi, d'un pas sûr, avec un bruit feutré de métal, généré par mon armure. Mon esprit attaché au seul objectif qui m'obnubile réellement, en finir et acquérir la puissance qui règne en ces lieux. Le reste, je m'en contre-fous. Rarement une épreuve en fut véritablement une, bien que rares soient celles que j'ai passé.

Un soupir s'échappe, j'ôte mon gantelet droit et de ma main effleure le mur du couloir, que j'arpente du bout des doigts en avançant. Puis, avec plus de prégnance, des ongles, dans un bruit assez désagréable pour la majorité des humains. Jouissif pour moi. Le sang perle sur ma chair ainsi entamée. Je porte le liquide vermeil à ma bouche, puis passe brièvement ma langue sur mes lèvres avec un sourire malsain. Avant de remettre le gant protecteur lorsque je débouche sur une nouvelle salle.

Un salon de thé? Je rêve... La vision de cette pièce m'arrache une grimace désabusée, ma bouche se tord. Seule la porte de l'autre côté m'intéresse. J'avance, baisse la poignée. Evidemment, elle est fermée. Mes pas me mènent directement auprès de l'objet central de l'endroit, une autre bassine. Un liquide transparent laisse apparaître une clé. Bien, du concret, enfin. Mais cela ne peut être si simple. J'approche ma main, impossible de toucher le liquide. Mes prunelles se déportent sur la louche en argent. Soit. Pas la peine d'anticiper, j'achoppe l'ustensile, le plonge avec facilité dans la soupière, et porte le liquide translucide à mes lèvres.

Rien qu'à l'odeur, je devine que cela ne sera pas du jus d'oranzine. Peu importe. J'avale une première gorgée, le goût fort et amer s'imprègne sur mes papilles. Est-ce là tout, enfant divin? Devoir avaler une mauvaise soupe jusqu'au bout, comme un môme récalcitrant. J'ai avalé des choses bien plus dégueulasses...

... Mais peut-être moins toxiques? Plus les gorgées se multiplient, plus mon corps répugne à en ingurgiter davantage. La sensation nauséeuse s'accentue, la fièvre m'étreint... Je crois? Mes jambes flanchent, ma main libre s'agrippe maladroitement à l'accoudoir du fauteuil que j'ai délaissé. Mes genoux heurtent le sol, mes entrailles subissent une torsion sans nom. Je suffoque, mais il reste... encore... du liquide... Mon bras tremble, seule ma volonté de fer arrive encore à le conduire jusqu'à mes lèvres, pour engloutir la toute dernière gorgée.

Et sombrer dans l'oubli...

◈ Ѫ ◈

...Est-ce réel? Cette sensation sur ma nuque? Suis-je toujours dans l'épreuve? Qu'essayes-tu de faire, petit dieu, m'abuser? Une patte se profile sur ma gauche, énorme, mais pas autant que la créature insectoïde à laquelle elle appartient Qu'est-ce... Premier réflexe, demeurer immobile. Si cette chose est agressive, mieux vaut ne pas lui donner du grain à moudre. Ce truc sans nom ne ressemble à rien de connu, ses contours sont flous. Le faciès abominable qui se tourne soudain dans ma direction possède un regard désagréablement familier. La vue de ce dernier est probablement la seule qui m'inspire un minimum de dégoût.

Je sens ses pattes parcourir mon corps sans pouvoir les dénombrer. Rapidement rejointe par d'autres de ses congénères, je perçois mon corps s'ensevelir sous leur multitude, bien qu'elles ne paraissent guère attaquer. Quel est le but de cette stupide épreuve? La vague d'insectes me submerge progressivement, mon sang-froid inébranlable ne me permettra malheureusement pas de respirer sous cette masse qui devient oppressante.

Réfléchis Rochus, comment te débarrasser de ces choses? J'esquisse un mouvement, arrivant à peine à remuer le bras sous la couche épaisse que constitue la masse grouillante. « Hmmf. » Mauvaise... idée... La piqûre brûle, mes membres se gorgent d'un venin qui n'a rien d'inoffensif. La... mort... déjà? Soit. Je ne crains pas... cette dernière. Mais je ne comprends pas...

Je me laisser aller à cette étreinte glaciale. Presque avec plaisir? Je n'aurai rien perdu, de toute façon. Je n'ignorais pas ce danger potentiel en m'aventurant ainsi dans un temple. Pourtant, les minutes semblent s'éterniser sans que rien ne change vraiment à la situation. Si je bouge, je risque une nouvelle offensive. Si je ne bouge pas... Et bien... Je l'ignore. Mais je peux attendre.

Attendre.

Attendre.

Soudain, tout disparaît. Mon corps s'éveille sans que je le réalise pleinement. Appuyée contre le fauteuil auprès duquel j'ai sombré quelques temps plus tôt, j'observe alentours. Rien. Les sens tout de même en alerte, je me redresse. Mon regard acier tombe sur la petite clé, offerte, au fond de cette bassine désormais vide. D'un geste avide je la saisi. Si c'est là tout ce que tu peux faire, enfant d'Aer, je risque d'être déçue.

Le bruit qui se délie lorsqu'elle tourne dans la serrure fend mes traits d'un sourire discret.

La prison de la terreur E1un



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Aventure #5 écrite Dim 11 Sep 2022, 18:38


La prison de la terreur

Face à la peur, nous sommes toujours maître de notre destin …

En voici une humaine prometteuse. J'étais invisible. Mais mon absence n'était qu'une illusion : je voyais tout, j'étais partout. Je me régalais de la voir grimacer et sombrer dans la maladie en buvant ma petite soupe. Miam, c'est douloureux n'est-ce pas ? Une pointe de déception me chatouillait tout de même : pas une once de peur, pas un seul cri de terreur, elle attendait, calmement. Je dois avouer que la chose que son imagination inventa éveilla mon intérêt. C'est une créature intéressante sans l'ombre d'un doute. Et puis soudain elle se fit piquer ! Mais nouvelle déception : elle étouffa une exclamation légère et continua à attendre la mort.  Oh je ricanais naturellement mais... Et bien c'est tout. Je fus contrainte de lui offrir la clef.

Un long couloir sombre, lui aussi de plus en plus étroit, jusqu'à l'impossible pour le claustrophobe, jusqu'à une fente permettant tout juste le passage. L'humaine arrivera à mi hauteur du boyau. Elle sera forcée d'en faire les trois quart de tour jusqu'à un autre tunnel de plus en plus étroit. Elle débouchera dans un couloir dans la pénombre éclairé à la bougie par plusieurs lanternes au mur. Ceux ci seront couverts de vieux papier peint noir et le sol d'un tapis rouge sombre d'assez mauvais goût. Le tout largement défraîchis par le temps. Vaste mais agréablement aménagée contenant tout ce qu'il faut pour le quotidien. Un rideau, sale et lourd, cachera les fenêtres. Tout au fond un grand rideau rouge cachant de toute évidence le reste de la pièce. L'odeur sera difficile à soutenir pour le nez délicat : une odeur piquante de maladie. Le tout dans un taux d'humidité élevé, presque tropical.
Fauteuil, canapé, petit salon avec sa table, petite cuisine, bibliothèque,  petit bureau et sa chaise et même un lit. Quelqu'un est installé ici... Ou plutôt : quelqu'un a vécu ici ? Car un cadavre se trouve dans le lit, celui d'une femme indubitablement dévorée par une maladie ressemblant à la lèpre. Maladie qui flotte encore dans l'air, tout autour du visiteur...

Peut être remarquera t-elle le vieux livre ouvert sur la table. Il présentera très précisément la maladie qui a tué la femme : extrêmement contagieuse, elle se transmet par le simple contact et n'a aucun temps d'incubation, se déclarant immédiatement et infectant dans tous les cas. Son issue est indubitablement mortelle. Certains symptômes varient en fonction des individus : forte fièvre soudaine, migraine à en déchirer le crâne, puissantes nausées, terribles et incontrôlables diarrhées, érection inexplicable et douloureuse pour les mâles, infection urinaire soudaine pour les femelles, toux à s'en déchirer la gorge... Et surtout, une nécrose des tissus et apparitions de gigantesques verrues, se rependant presque à vue d’œil. L'issue ? Une mort certaine, dans la souffrance, étouffée par les verrues qui finiront par se propager à l’intérieur de son corps... Elle n'avait qu'à inspecter le corps de la femme pour constater les dégâts...  

Soudain du mouvement ! Du fauteuil, un homme à peine reconnaissable se lèvera. Son visage sera terriblement déformé : il sera indubitablement atteins par la maladie ! Demandant de l'aide en levant la main, il commencera à tituber vers la candidate. Le moindre contact et c'est l'infection... Qu'elle se débrouille avec lui !

Si elle choisira de franchir le rideau, le calme laissera soudainement place à un brouhaha désagréable. Elle se retrouvera dans une immense salle d’hôpital très vivante. Partout, des malades titubants de ci de là, partout des râles de douleurs, de détresse et d'agonie, partout des mains tendues demandant de l'aide. Un nombre malades tout simplement incalculable et beaucoup de regards se tourneront vers l'humaine, bientôt la majorité se dirigeront, main tendue, vers la candidate. Le moindre contact et c'est l'infection... et la mort.

Une poignée d'infirmières seront là, retranchées dans des tenues de protection intégral. Mais elles seront toute minuscules, des naines, bien trop petites et débordées pour pouvoir venir en aide à cette misérable mortelle qui s'est introduite chez moi et sera bientôt débordée par le nombre... Car elle n'a que deux issues : la fuite ou la porte de l'autre côté de cette immense salle pleine de malades. Et bien sur la clef de la porte se trouve au cou de l'une des infirmières s'occupant des malades, en contact direct... Le moindre contact et c'est l'infection et la mort... Dans la souffrance ! Me feras-tu le plaisir d'assister à ton agonie pauvre petite chose ?

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Aventure #6 écrite Mar 11 Oct 2022, 20:49



La prison de la terreur



Rochus et Pétunia
Aer 59 ● Temple de l'Air

Encore un couloir dans l'obscurité? Je refoule un ricanement. Quel manque d'originalité. Enfin, soit. Je n'ai rien de mieux à faire, au fond. D'un pas un peu plus rapide je m'enfonce dans les ténèbres, dont les murs s'étrécissent à nouveau. Vers la fin je suis à nouveau de profil, pour réussir à passer. J'entends le crissement du métal sous mon visage cette fois. L'avant de mon armure frôle la pierre froide. Une grimace. Pas pour le bruit strident dont je me fiche totalement, mais pour les frais inutiles qui vont en découler. Cela attendra tout de même qu'elle soit plus amochée... Pour une fois.

Le boyau m'accueille à nouveau, je constate avoir descendu de plusieurs mètres dans les profondeurs. J'ignore comment est foutue cette cellule, mais la magie défie aisément les lois physiques. Seule option qui se profile à l'horizon, une autre entrée, à laquelle j'accède après avoir presque fait le tour du conduit.

Nouveau couloir. Aux proportions nettement trop larges pour le coup, et doucement éclairé par des lanternes fixées aux parois. Mes bottes rencontrent un sol plus souple, à l'évidence. L'acier de mes prunelles avise un tapis sombre, d'un rouge profond. La décoration globale est d'un mauvais goût. Guère mieux que l'espèce de salon de thé, mais dans un tout autre style. Le lieu empeste... Mais ce n'est pas tout. Il y a quelque chose dans l'air d'étrangement putride et indéfinissable. Il fait chaud et humide. Des perles de sueurs apparaissent sur mon visage. Engoncée dans mon armure lourde, une telle atmosphère n'est pas des plus confortables. C'est sans importance.

Le mobilier présent m'interpelle. Mon regard valse d'un meuble à l'autre, l'endroit semble aménagé comme pièce de vie... Ou de mort. Mes yeux viennent d'accrocher le cadavre qui repose au creux du lit. C'en est un, indubitablement. J'approche à peine, la carcasse est dégueulasse. La mort ne semble pas naturelle, et le corps ne représente aucune trace de coup porté par une arme... Je recule rapidement. C'est ça qui empeste et alourdit l'environnement. La maladie. Une crasse quelconque a bouffé cet être humain, et si la saloperie qui en est responsable flotte dans l'air, je l'ai déjà respirée... Merde!

Je pivote, opère une observation plus détaillée de l'endroit. Mon regard tombe sur un bouquin ouvert sur la table. Vieux, miteux, j'avance, veillant à ne rien toucher. Pour obtenir une confirmation très précise. A en juger les croquis et descriptifs qui encrent le parchemin, je me félicite de porter une armure quasi intégrale. Seul mon visage est exposé au contact. Je devrais peut-être le couvrir? En d'autres circonstances, j'aurai trouvé la lecture très divertissante, mais là je n'ai pas le loisir d'un tel amusement.

◈ Ѫ ◈

Un bruit feutré retentit dans mon dos, je vais volteface aussitôt. La masse sur le fauteuil n'est donc pas inanimée. C'est un homme, à priori, encore en vie et de toute évidence. Il titube, se meut avec difficulté, rongé par la saleté qui l'a contaminé. Trop lent. La petite dague trouve immédiatement place au creux de ma main, d'un geste fluide je l'envoie dans sa direction. La lame se plante directement au niveau du cœur, à cette distance, difficile de le louper. Ma puissance brute, insufflée dans le lancer, projette à l'impact l'homme vers l'arrière. D'un geste brutal, je m'avance pour le repousser complètement avec ma botte. Il crève dans un râle étouffé par le bruit mat de son corps retombant mollement dans le siège.

Sur mes gardes, j'observe les alentours. Le silence parcourt la pièce, rien d'autre ne semble se manifester. Pas de porte de sortie? J'avise le rideau un peu sur ma gauche. Avant de toucher quoi que ce soit, même avec mes gantelets, autant prendre une précaution supplémentaire. Ma main plonge dans le sac magique, pour en ressortir une cape de voyage légère. Je l'enfile afin de couvrir mon fief et fait tourner un pan de la cape autour de mon cou, et du bas de mon visage, de sorte que seul une fente pour mes yeux demeure. Le fil de ma hache vient trancher le tissu qui pend encore, pas la peine que cela m'encombre ou constitue une prise pour quelqu'un. Je transpire comme un agnausore maintenant avec ce truc, tant pis.

◈ Ѫ ◈

D'un geste je soulève un morceau du rideau, ne voyant pas grand-chose d'autre à faire. Une salle... Du bruit, des gens qui s'agitent en tous sens, des râles, une odeur encore plus pestilentielle... Les lits m'indiquent rapidement la nature de l'endroit. A peine je pose le pied dans la pièce, que déjà des regards moribonds se tournent vers moi.

Certains souffreteux en sont à un stade nettement moins avancé que d'autres. Ce qui les rend d'autant plus réactifs et dangereux. D'un regard circulaire rapide je cherche une sortie quelconque. Le métal acéré perçoit des... Nains? Non, des infirmières... Naines. Elles sont totalement protégées, elles aussi. Et s'affairent à traiter les patients. Je doute que leurs soins aient une utilité quelconque. Soudain, mes yeux accrochent une porte, à l'opposé de ma position, évidemment.

Il faut que je l'atteigne, mais si c'est encore fermé? J'ai plus le temps de la réflexion, deux mourants se rapproche dangereusement de moi. Je les évite, ceux qui suivent également. La masse enfle, combien sont-ils putain? Je sors ma hache. Au bout d'un temps ça devient compliqué d'esquiver chaque main crasseuse qui tente de m'agripper, alors je taille dedans. Encore heureux que je porte une armure lourde. Et que les plus maladifs ne sont guère solides. Certains se mangent mes poings, les gantelets bardés de renforts en carapace de galeatus font des dégâts. S'enfoncent dans les chairs, brisent quelques membres. D'autres sont littéralement coupés en deux, leur sang suinte sur le fil de mon arme.

Une naine me passe sous le nez, un éclat d'argent capte aussitôt mon regard. Tout ce qui brille capte toujours mon regard. Elle porte une clé autour du cou? Tu me la refiles quand, pétasse? Je me dégage de deux prises soudaines sur chacune de mes épaules, d'un geste brusque et violent. Mon poing droit assène un coup au menton d'un boiteux qui en perd la mâchoire. L'autre se mange mon genou dans les burnes et se plie en deux.

J'essaie de rejoindre la naine qui court partout, elle se faufile entre les malades avec beaucoup plus d'aisance vu sa taille. Finalement je la rejoins près d'un lit et achoppe le tissu de sa protection à hauteur de sa nuque. Je la soulève d'une traite, ses petites jambes se débattent dans le vide, et sa voix nasillarde éructe un couinement quand j'arrache d'un coup sec la clé à son cou, brisant le lien qui la retenait.

La cape qui me recouvre bouge alors dans un tiraillement. Je relâche directement ma prise. Ces bâtards ont compris où se situait le point faible. Mon coude vient percuter un homme... Ou une femme malade.

« Lâche ça enflure! » Ils sont trop nombreux, la porte est encore à quatre ou cinq bons mètres. Un truc s'est agrippé à ma jambe droite. Un corps qui rampe dans mon sillage alors que j'essaye de me frayer un passage vers la sortie. Plus qu'un mètre, presque rien, allez... Impossible de manier mon arme, j'ai plus la place pour faire d'amples mouvements.

La main putride qui surgit devant mes yeux induit un réflexe de survie instantané. L'adrénaline grimpe, je me jette sur la porte, enfonce la clé dans la serrure. Les doigts suppurants saisissent le tissu qui, malmené depuis un moment, se détache et glisse de mon visage. Lorsqu'un vent empli de miasme caresse ma peau, le battant s'ouvre et la seconde d'après je suis dos au panneau boisé, refermé d'un claquement violent.

J'expire dans un souffle rauque, haletant. Pose mes paumes sur mes genoux en me penchant vers l'avant. Rien ne se passe... Pas de douleur, de signes caractéristiques de mal-être. C'était à deux doigts près. Un ricanement nerveux s'extirpe de mes lèvres. Ouai, on ne pourrait dire mieux les choses.

Mon souffle s'allonge progressivement, je récupère un peu, me laisse le temps avant de poursuivre. Quelque chose me dit que ça va être de pire en pire.

La prison de la terreur E1un



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Aventure #7 écrite Mar 11 Oct 2022, 22:17


La prison de la terreur

Quelques humains sont arrivés jusqu'à moi bien sur. Beaucoup ont poussés ma porte et la majorité de ceux qui sont entrés dans cette salle n'en est jamais ressorti. J'ai vu un peu de tout. Je fus réellement surprise quand une dague se matérialisa dans la main de cette humaine et fut projetée droit dans le cœur du malade. J'en ri. Oh rien de bien sonore mais j'en ri. J'eus soudain hâte de la voir passer le rideau.

Je fus très heureuse qu'elle prenne le temps de lire le livre : oui ma petite tu as compris. La mort t'attends derrière ce rideau, l'horreur est là. La hache de l'humain s'abattit et le massacre commença. Dès le début j'éclatais d'un grand rire surpris : Oh que c'était bon ! Que c'était délicieux ! Je jubilais véritablement et je ne pus plus m'arrêter de rire. Je me régalais du massacre, riant au éclat, commentant par mon hilarité. Peu à peu, l'humaine se retrouva débordée sous le nombre. Plus la situation était délicate pour elle, plus elle rependait le sang, plus je riais. Mon intérêt grimpait de plus en plus : elle allait être contaminée ! Je ne perdais pas une miette et montait de plus en plus en excitation mais elle réussit à passer. Est-ce que ce fut une déception ? Non car j'avais vraiment bien ri. Un rire qui s'éteignit pour enfermer de nouveau la candidate dans le silence...

De nouveau, le couloir se rétrécira jusqu'à ce que le passage soit très difficile. Elle arrivera encore dans la salle du boyau, plus bas. Cette fois-ci elle pourra parfaitement distinguer le bassin gris bouillonnant. Avait-elle assez de connaissance pour la reconnaître ? Il s'agissait de l'une des substances les plus toxiques du monde : le mercure ! Du mercure en fusion. C'est dans un bassin de mercure en fusion qu'était noyé ce que les statues gardaient.

Sous le même modèle, elle fera le tour au trois quart de la salle en descendant avant de devoir s'enfoncer dans un couloir de plus en plus étroit. Elle émergera cette fois ci dans une grande salle de pierre froide : une église ! En forme de croix, la salle principale est un immense rectangle. Soixante mètres de long, dix de large, quarante de haut. Au deux tiers, deux salles plus petites sans séparation. Partout des sculptures, des peintures, toutes mettant en scène la peur, l'horreur et ma haine. Au sol proche des murs, elle pourra peut être remarquer des gisants plats : seules traces de leur présence des inscriptions dans une langue inconnue. Il n'y aura rien d'autre dans la salle à l'exception d'un autel vide face à elle... Et le silence.

Il ne se passera rien. Absolument rien. Jusqu'à ce qu'elle s'intéresse à l'autel. Alors le bruit d'une pierre qui bouge : l'un des gisants s'ouvrira et un cadavre en sortira. Puis un autre gisant, et encore un. Bientôt une dizaine de cadavres, un nombre grandissant. Tous se dirigeront vers elle, menaçants. Elle aura beau les réduire en miettes, le nombre semblera illimité. Bientôt elle sera dépassée par le nombre. J'éclaterais de rire dès les premiers signes de détresse. Car j'allais la harceler jusqu'à ce qu'elle cède cette fois ci, jusqu'à ce qu'elle s'écroule sous le nombre, qu'elle soit littéralement ensevelie sous une armée de cadavres puants qui lui feront perdre connaissance, d'une manière ou d'une autre...

Elle se réveillera attachée sur la table, immobilisée. Complètement nue. Un chiffon enfoncé dans la bouche pour lui imposer le silence. L'église lui semblera vide mais dès son premier mouvement elle remarquera qu'une dizaine de cadavres sont encore là, à ses côtés. Une porte dans la pierre s'ouvrira et une silhouette féminine fera son apparition. Une belle silhouette, nue. Tout ce qu'il faut pour éveiller le désir d'un mâle à l'exception de la pâleur légèrement bleue de sa peau et de son odeur de mort.

« Et bien et bien... » Dira t-elle, tranquillement.  « On dirait que nous avons de la visite. »

Elle s'approchera et tournera lentement autour de la table avec un sourire délicieux. L'un de ses doigts griffu se posera sur la peau de l'humain et la caressera. Il sera glacial. Cette créature avait une allure divine, était visiblement vénérée par les cadavres. Elle s'approchera du tas d'objets posés sur une chaise.

« Voyons... »

Elle donnera la hache à un cadavre qui partira avec, disparaissant dans les profondeurs. Peu à peu, chaque bien de l'humain sera distribué. Tout disparaîtra, absolument tout. Jusqu'au dernier... La créature s'approchera, souriante, en montrant la bague et son lien en cuir. Elle la laissera pendre jusque devant le nez de l'humaine.

« Tu aimes cet objet n'est-ce pas ? Il était ta possession la plus précieuse et désormais mien. »

Lentement, en fixant la candidate droit dans les yeux, elle tendra le bras vers un cadavre et sa main ouverte. L'anneau tombera et disparaîtra à son tour par la porte sous le regard gourmand de la femelle. La créature grimpera sur la table. Sa langue, bleue, se posera sur la cuisse de l'humaine et y déposera une affreuse trace de bave. Elle se glissera jusqu'à son sexe puis se promènera autour de son nombril avant de remonter jusqu'à son oreille dans laquelle elle chuchotera :

« Est-ce que tu as peur de la mort ? »

Puis elle se retirera, descendant de la table.

« Tuez là. »

Puis elle lui tournera le dos et commencera à s'éloigner. Aussitôt, les cadavres reviendront. Ils seront une grosse dizaine...


Consignes :

-Considère que la totalité de ton équipement est perdu, absolument tout (tu récupéreras tout à la sortie de la cellule!). Même tes sous vêtements !

-Tu auras un minuscule créneau, une possibilité infime de t'échapper qu'il faudra saisir. Trois possibilités s'offrent à toi :

1 -> Mourir ici
2 -> Réussir à franchir la porte pour continuer (tu trouveras des vêtements sales d'aspect douteux si tu le souhaite mais aucune véritable arme!)
3 -> Réussir à prendre la fuite (dans ce cas ta fuite sera tout simplement cauchemardesque, à la limite de l'impossible. Tu seras traquée, les malades seront là à t'attendre (ressuscités!), les insectes aussi en grand nombre).

-Le rire de Pétunia accompagnera ta détresse naturellement...

-Tu retrouveras la créature de l'autre côté de la porte. Tu es libre de lui faire ce que tu veux... Tout ce que tu veux...

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Aventure #8 écrite Jeu 22 Déc 2022, 16:51
Qui doit se casser le cou trouve un escalier dans les ténèbres.


Traiter avec les sauvages du nord était une parfaite épreuve, et une perte d'argent - qu'il pouvait largement se permettre, bien que l'idée même de donner quoi que ce soit à ces sauvages le dégoûtait -, le cygne noir avait prestement été abandonné aux griffes du Roc d'Eluan, et avec un peu de chance il s'en sortirait avec tous ses vêtements et peut-être même un restant de dignité, de même que la bête rousse sauvage et insoumise qui lui servait de femme, deux soucis piaillant sans cesse et qui rendant le silence des couloirs du temple d'Aer parfaitement salutaire.

S'enfoncer toujours plus profond dans l'obscurité n'était pas quelque chose d'effrayant ni même de désagréable. Ce n'était pas des couloirs descendant dans les ténèbres qui allaient lui faire faire demi-tour. Et pourtant il ne recherchait rien de spécial, se contentant de satisfaire son désir d'exploration. Se questionnant sur jusqu'où descendait les marches. Certain d'en avoir fait le tour, torche à la main, une porte en particulier visiblement de tout temps les hommes avaient largement fantasmé sur son contenu.

Et que ça geignait aux vues des écrits laissés par les précédents visiteurs.. Il imaginait parfaitement quel genre d'individus avaient pu écrire ce ramassis de conneries. Quant à ce Francis, c'était visiblement un con qui a été terrorisé par une bête déjà rendue moribonde par les dieux. Et visiblement les mises en garde n'avaient pas suffi, quoi de plus étonnant ? L'Homme avait un goût prononcé dans l'art de ne pas respecter les règles, par simple esprit de contrariété il aurait pu pousser la porte. De tout temps Soren aimait le risque et il ne vivait que pour lui.

Qu'est-ce qui le retenait dans ce cas-là ? Son sérieux, on ne se jetait pas dans une geôle divine sans la moindre préparation, combien de stupides naïfs étaient morts de faim ou de soif dans ces épreuves ? Il avait pris de quoi faire durer ses pérégrinations quelque temps, de quoi s'éclairer aussi, bref, le parfait kit de l'aventurier en herbe. Il s'estimait donc largement assez équipé pour tenter le coup.

Les ténèbres, un léger manque d'inspiration, ce n'était pas comme s'ils avaient eu le temps de poncer leurs épreuves, enfin, il en fallait pour tous les goûts. Encore plus de silence que dans le couloir, ses yeux ne lui seraient d'aucune utilité. Un ricanement lui échappait. « Tu ne dois vraiment pas avoir une tronche de porte-bonheur pour te cacher ainsi. » Il provoquait espérant une réaction quelconque, les sens aux aguets à l'affût de la moindre réaction de la créature. L'obscurité n'était pas vraiment le problème, ce qui pouvait se terrer à l'intérieur par contre..

Pas de réaction visiblement, on attendait quelque chose d'autre de sa part, et lui était joueur. Tirant son épée il traçait au sol un cercle ou plutôt il tentait, les deux côtés du chemin donnaient sur le vide. « Petite futée, tu aimerais bien que je me casse la gueule. » Se guider à la pointe de son épée était assez facile, une arme était le prolongement de son bras et la canne de l'aveugle dans l'obscurité. Néanmoins, il ne baissa pas sa garde pour autant, une dague reposait dans sa main libre prête à frapper.

Ce mince couloir lui parut être une éternité, mais il n'avait pas eu l'impression d'avancer tant que ça, c'était tortueux pour pousser à la faute et donc la chute. La sortie de la pièce se présentant à lui, mais il savait que le calvaire était loin d'être terminé, laissant la lame de son arme frotter le long de la pierre, lui-même longeant le mur de près.

Sa lame finissait par buter contre ce qui se trouvait devant lui. « Vraiment ? » Il levait les yeux au ciel, dissimulant un sourire crispé sur ses lèvres fines, sa suffisance exposée à l'extrême. Au moins il y avait enfin de la lumière, et il laissait ses yeux se réhabituer à sa présence.

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Aventure #9 écrite Jeu 22 Déc 2022, 18:22


La prison de la terreur

Loin se trouve la lumière, profondes sont les ténèbres.

Étais-je déçue ou impressionnée ? Oh un peu déçue tout de même. La très grande majorité des humains faisaient immédiatement demi-tour. Beaucoup hurlaient, piaillaient, suppliaient certes et très rares étaient ceux qui arrivaient finalement au bout. Beaucoup essayaient d'allumer simplement une torche et se mettait à pleurer devant leur échec. Une minuscule poignée seulement avaient surmontés ainsi l'épreuve de cette première salle. Patience...

Le contexte de l'épreuve m'interdisait de lui répondre. Il n'était pas question de tomber dans le piège, de tout gâcher... Pourtant je failli me trahir quand il me traita de petite futée. Cet humain avait un petit peu trop confiance en lui. Il était insolent, hautain. Ouiiiii... Il me plaisait déjà beaucoup. C'est d'ailleurs pour cela que je répondis à sa dernière question sous la forme d'un seul mot : je ricanais. Quatre vocalises. Celles d'une femme mure, à la voix rauque. Un ricanement amusé certes mais transpirant la malveillance.

De plus en plus étroit sera le couloir si bien qu'à la fin un humain trop gras ne passera pas, obligeant à passer de profil. Lentement. Difficilement. Oui... Enfonces toi dans l'antre des ténèbres mon petit... Pénétrer n'est pas si difficile, j'aimerais même qu'il y ait une forme de soulagement à avancer, à quitter la dernière souffrance pour atteindre le nouvel endroit d'apparence plus calme... S'enfoncer semble difficile alors qu'en vérité la véritable difficulté se révèle être la fuite, le retour en arrière.

L'humain arrivera  au sommet d'une salle immense, un boyau s'enfonçant dans les profondeurs. D'un diamètre de cent mètres, sa profondeur atteint facilement le kilomètre. Au fond, source importante de lumière, un bassin de lave.

Un chemin circulaire fera le tour au trois quart de la caverne, descendant légèrement, jusqu'à un nouveau passage. Huit immenses statues humaines à tête de chien se dresseront, regardant vers l’intérieur. Elles seront équipées de hallebardes colossales pointées à l'intérieur de la lave, comme menaçant quelque chose. Car au centre du lac rouge se trouvera une surface de roche et au centre de celui ci un bassin de liquide d'un gris pur bouillonnant. Des câbles tout recouvert de runes en sortiront s'élevant vers le sommet du boyau révélant un mécanisme complexe avec des poids. Quelque chose était maintenu sous le liquide gris...

Un nouveau couloir à traverser, de plus en plus étroit, jusqu'à une nouvelle salle. Toute simple, circulaire et petite avec en son centre une table. Délicieuse et raffinée, comme celle qui attend dans les jolis salons pour servir le thé avec à son côté un fauteuil très confortable. Sur la table une bassine rempli d'un liquide transparent. Au fond, une clef. Celle, sans aucun doute, de la porte se trouvant de l'autre côté de la salle. C'est assez facile non ? Récupérer la clef et ouvrir la porte...

Mais il sera impossible à l'humain de glisser sa main dans le liquide. Oui... Il faut le boire... Jusqu'à la dernière goutte. Le boire à l'aide de la cuillère à soupe en argent massif... La boisson sera affreuse. Amer, puissante. Terriblement mauvaise. Chaque gorgée sera plus difficile que la précédente. Bientôt, les nausées feront leur apparition mais vomir ne sera pas possible. La maladie gagnera l'humaine, une maladie de plus en plus forte. Beaucoup d'humains meurent ici, le cœur lâche, chaque gorgée conduisant un peu plus vers la mort... Lorsque enfin la dernière goutte sera capturée et bu, l'humain sera terriblement malade, impossible pour lui de se lever de son assise. Le monde se remplira de couleurs, deviendras flou... Puis il sera plongé dans un cauchemars, un cauchemars terriblement réel, beaucoup trop réel pour être illusion...

Il sera dérangé par quelque chose qui lui chatouillera sur la nuque. Il fera alors la connaissance de la plus terrible créature qu'elle puisse imaginer, du plus gros insecte ou ce qu'elle voudra, de la plus affreuse, de la plus cauchemardesque, montre moi ton imagination mon joli... Elle sera là, grouillante vivement sur sa peau et résistera aux potentiels efforts pour la tuer. Soudain une autre fera son apparition de sous l'assise, grimpant sur l'humain. D'autres viendront lui dire bonjour... Beaucoup d'autres, jusqu'à ce qu'il soit submergé. Il devra mener un véritable combat avec ces insectes qui, quoi qu'il face, le submergeront. Tchac ! Peut être sera t-il piqué ! Une piqûre terriblement douloureuse injectant une forte dose de venin qu'il pourra sentir se répandre dans ses veines jusqu'à son cœur. La scène se poursuivra cherchant à le pousser dans ses retranchements les plus extrêmes, le forçant à combattre pour survivre. Toujours plus, cherchant à le faire hurler, à le faire mourir de peur. Mon rire fera une nouvelle fois son apparition à chaque manifestation de peur, proportionnel à sa terreur.

Ce n'est qu'après de longues minutes de combat qu'enfin le cauchemars se terminera, d'un seul coup. Il se réveillera en sursaut sur le fauteuil, aucune séquelle sinon le souvenir, indemne sinon le souvenir... Quand s'est -il endormi ?... Si il a été capable de dominer sa peur, il lui suffira de tendre la main pour attraper la clef. Dans le cas contraire, elle sera sévèrement défendue par le même insecte de son cauchemars … Face à la peur, nous sommes toujours maître de notre destin...

Bien sur, il peut prendre la fuite à tout moment mais il sera alors pourchassé par une armée d'insectes/de créature... jusqu'à la sortie !

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Aventure #10 écrite Jeu 22 Déc 2022, 21:35
C'est vraiment un plaisir de bavarder avec vous.


Un frémissement courrait de son dos jusqu'à sa nuque en entendant le ricanement. Mais cela n'abaissa pas sa confiance pour autant, il continuait d'avancer par chance, il était plus fin que ses frères, et pouvait passer de profil, prêtant une attention toute particulière au moindre détail. Aussi bien pour pouvoir s'enfuir en cas de besoin ou bien de trouver un indice, n'importe quoi. Pour le moment il n'y avait rien d'autre qu'un enchaînement de pièces sans sens particulier, mais aucun de ses pas n’était hésitant.

Il faisait une révérence parfaitement moqueuse une fois dans la pièce tenant un chapeau imaginaire. « Madame. » Bien qu'il était tristement seul, il savait que la créature observait tapie derrière les illusions de sont épreuves. Ses yeux mordorés fouinant dans chaque coin de la pièce, c'était cosy et agréable comme endroit, mais il savait que c'était trompeur. « Et avec ceci, si on pouvait avoir une ou deux jolies filles, ce ne serait pas de refus. » S'il n'avait que ça à faire, il aurait posé les pieds sur la table et aurait fait une petite sieste juste pour faire enrager la créature, mais quelque chose lui disait que ce n'était pas vraiment l'idée du siècle. Et puis il préférait en finir rapidement.

Soren considérait avec une certaine attention la bassine ainsi que son contenu, cette épreuve-là était aussi limpide que son contenu. « Santé ! » Levant sa cuillère comme pour porter un toast. De toute manière, ça ne pouvait pas être aussi infâme ou désagréable que la cuisine de la dernière des Val.. En fait si, ça pouvait être bien pire.. Pas du poison vu les nausées et l'envie de vomir, aucun poison n’avait intérêt à agir ainsi. Autre chose.. Une véritable torture, mais il ne perdait pas de vue son but.

L'homme possédait une intrigante maîtrise de soi, bien que clairement ingurgiter cette chose était un supplice dont il se passerait volontiers, la pire cuillère n'était ni la première, ni la vingtième, c'était la dernière, celle où le cœur pouvait céder et l'esprit abandonner. Mais il y parvint non sans récalcitrance. Les nobles débordaient d'imagination pour tout ce qui était de s'amuser ou de se faire peur avec diverses substances, l'idée lui vint rapidement à la vue des couleurs et sa vision qui se brouillait. Hallucination ?

Un instant de battement et il pouvait observer un étrange insecte déplier ses longues pattes, ça, ce n'était pas vraiment bon, il était cloué sur son fauteuil. Mais plus que les membres interminables de la créature et ses fines ailes c'était davantage l'énorme rostre de la créature qui était particulièrement intimidant. Une chose était certaine, ce n'était pas pour butiner les fleurs. Il jetait un regard noir à la chose, difficile de savoir s'il la méprisait où s'il avait envie de lui mettre un coup de tête. Pas de peur juste un profond mépris.

Bien sûr qu'il n'était pas ravi d'être cloué à cette chaise en si mauvaise compagnie, un autre encore plus impressionnant se déplier. S'il y avait bien un type de créature qui le répugnait tout particulièrement c'était les insectes, inutiles, désagréables à l'œil et quelques fois dangereux. Encore plus quand ceux-ci en veulent à notre sang, de toute évidence. La mâchoire serrée, d'autres arrivaient toujours plus nombreux. Il avait été éduqué en parfait guerrier de la noblesse capable d'endurer n'importe quelle situation même les plus humiliante ou désagréable. Il observait les créatures n'avaient pas l'air particulièrement menaçantes en dehors de leur taille et de leur nombre, ils attendaient quelque chose, un signal peut-être ? L'un des deux protagonistes finirait par se lasser de ce petit jeu, en tout cas lui était agacé, il chassait toute pensée de son esprit tandis que les créatures affluaient toujours en plus grand nombre.

Il revenait péniblement d'un coup à lui, sentant encore les pattes épineuses des insectes sur lui, du frottement de leurs corps et du bourdonnement incessant. Nul doute qu'il s'en souviendra un moment. Il avait triomphé, il méritait donc la clé. « C'est un peu léger comme récompense, Fléau des Dieux. Cela nous fait un point commun, la déception. » Et il trouvait encore moyen de fanfaronner, bien qu'il n'en avait pas mené bien large.

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Aventure #11 écrite Jeu 22 Déc 2022, 21:54


La prison de la terreur

Face à la peur, nous sommes toujours maître de notre destin …

Je ne pu me retenir de pouffer à la fois de mépris et d'amusement (bien sur je lui cachait) : madame, révérence... Et il avait le culot de lui réclamer deux jolies filles, rien que ça ! Ah mais tu vas les avoir tes jolies filles mon petit.
Et je fus déçue. Terriblement déçue. Il fut malade certes mais il n'y eut pas de pleurs, pas de cris, pas de geignements. Sa créature fut très intéressante certes, je notais soigneusement qu'il n'aimait pas les insectes. Mais … Et bien il ne se passa rien. Pfff.

Il affirma que nous avions un point commun : la déception. J'éclatais alors de rire ! Un grand rire sur le ton du « ha ». Je me moquais ouvertement de lui. Mon rire résonna comme dans une pièce vide, impossible à localiser. Cet humain m'amusait beaucoup! Mais je n'étais pas, plus, une petite rigolote bienveillante. Non... Il allait mourir ici... Ou me lâcher sur le monde. Après un rire bref, je le plaquais là. Le silence s'installera à nouveau autour de lui.

Un long couloir sombre, lui aussi de plus en plus étroit, jusqu'à l'impossible pour le claustrophobe, jusqu'à une fente permettant tout juste le passage. L'humain arrivera à mi hauteur du boyau. Il sera forcé d'en faire les trois quart de tour jusqu'à un autre tunnel de plus en plus étroit. Il débouchera dans un couloir dans la pénombre éclairé à la bougie par plusieurs lanternes au mur. Ceux ci seront couverts de vieux papier peint noir et le sol d'un tapis rouge sombre d'assez mauvais goût. Le tout largement défraîchis par le temps. Vaste mais agréablement aménagée contenant tout ce qu'il faut pour le quotidien. Un rideau, sale et lourd, cachera les fenêtres. Tout au fond un grand rideau rouge cachant de toute évidence le reste de la pièce. L'odeur sera difficile à soutenir pour le nez délicat : une odeur piquante de maladie. Le tout dans un taux d'humidité élevé, presque tropical.
Fauteuil, canapé, petit salon avec sa table, petite cuisine, bibliothèque,  petit bureau et sa chaise et même un lit. Quelqu'un est installé ici... Ou plutôt : quelqu'un a vécu ici ? Car un cadavre se trouve dans le lit, celui d'une femme indubitablement dévorée par une maladie ressemblant à la lèpre. Maladie qui flotte encore dans l'air, tout autour du visiteur...

Peut être remarquera t-il le vieux livre ouvert sur la table. Il présentera très précisément la maladie qui a tué la femme : extrêmement contagieuse, elle se transmet par le simple contact et n'a aucun temps d'incubation, se déclarant immédiatement et infectant dans tous les cas. Son issue est indubitablement mortelle. Certains symptômes varient en fonction des individus : forte fièvre soudaine, migraine à en déchirer le crâne, puissantes nausées, terribles et incontrôlables diarrhées, érection inexplicable et douloureuse pour les mâles, infection urinaire soudaine pour les femelles, toux à s'en déchirer la gorge... Et surtout, une nécrose des tissus et apparitions de gigantesques verrues, se rependant presque à vue d’œil. L'issue ? Une mort certaine, dans la souffrance, étouffée par les verrues qui finiront par se propager à l’intérieur de son corps... Il n'avait qu'à inspecter le corps de la femme pour constater les dégâts...  

Soudain du mouvement ! Du fauteuil, un homme à peine reconnaissable se lèvera. Son visage sera terriblement déformé : il sera indubitablement atteins par la maladie ! Demandant de l'aide en levant la main, il commencera à tituber vers le candidat. Le moindre contact et c'est l'infection... Qu'il se débrouille avec lui !

Si il choisira de franchir le rideau, le calme laissera soudainement place à un brouhaha désagréable. Il se retrouvera dans une immense salle d’hôpital très vivante. Partout, des malades titubants de ci de là, partout des râles de douleurs, de détresse et d'agonie, partout des mains tendues demandant de l'aide. Un nombre malades tout simplement incalculable et beaucoup de regards se tourneront vers l'humain, bientôt la majorité se dirigeront, main tendue, vers le candidat. Le moindre contact et c'est l'infection... et la mort.

Une poignée d'infirmières seront là, retranchées dans des tenues de protection intégrale. Mais elles seront toute minuscules, des naines, bien trop petites et débordées pour pouvoir venir en aide à ce misérable mortel qui s'est introduit chez moi et sera bientôt débordé par le nombre... Car il n'a que deux issues : la fuite ou la porte de l'autre côté de cette immense salle pleine de malades. Et bien sur la clef de la porte se trouve au cou de l'une des infirmières s'occupant des malades, en contact direct... Le moindre contact et c'est l'infection et la mort... Dans la souffrance ! Me feras-tu le plaisir d'assister à ton agonie pauvre petite chose ?

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Aventure #12 écrite Ven 23 Déc 2022, 18:16
Il faut être cruel rien que pour être humain.

En réalité il avait été de toute sa vie une déception, piètre chevalier, piètre mari, piètre frère, piètre protecteur. Et même la parfaite et innocente Sintharia commençait à s'en rendre compte. Et pour le coup la créature se foutait ouvertement de sa gueule. « Un peu soupe au lait en plus de ça. Je commence à me lasser de tes tours de passe-passe, cesse de glousser comme une dinde et finissons-en. » En réalité, il n'était pas si pressé, elle l'amusait, en lui résistant, lui qui avait l’habitude d'obtenir facilement tout ce qu'il désirait. Voilà quelqu'un qui savait se faire désirer.

Il vibrait au rythme qu'elle lui imposait. Elle se moquait franchement de lui, piétinant son ego de simple mortel comme si ce n'était qu'un vulgaire insecte, et au contraire de le faire reculer il s'en nourrissait. Il continuait son exploration de plus belle. Non pas que pénétrer dans des conduits de plus en plus étroits était l'une de ses activités favorites, il ne grognait pas, ne soupirait pas non plus, se contentant de se plier à ce jeu. Pourvu que la récompense soit à la hauteur de l'effort fourni.

Une nouvelle pièce, puant le miasme et la crasse, on aurait dit la meilleure maison d'abattage du Roc. Il jetait un œil au cadavre, lisant rapidement le contenu du livre. Retenant l'information capitale : pas de contact physique, et il avait bien de la chance, seule la peau de son visage était atteignable. « Charmant programme. Tout ça ressemble aux pires cauchemars des hygiénistes de la capitale. Je commence à voir où tu veux en venir, on aime faire frissonner ? » Les ténèbres, les passages étroits, les insectes.. Le fond commençait à devenir plus clair. Il affichait un sourire triomphant, quoique mauvais. Voilà qu'ils avaient plus de points communs que ce qu'il pensait.

Un mouvement dans le coin de son œil attirait son attention, il n'en fallut pas plus pour éveiller ses instincts prédateurs, il clouait prestement à la pointe de son épée le mourant - ou le cadavre dépendant du point de vue - à son fauteuil, directement en plein cœur. Il n'avait aucune pitié, pas d'empathie non plus. Il tirait brusquement son épée et le sang se répandait en arc de cercle. Il regardait ensuite un coin de la pièce, cherchant l'approbation de la créature, en faisant mine de s'étirer les épaules.

Il avait toujours tué avec une facilité déconcertante, n'importe qui, n'importe quoi. Il avait fait du fratricide un art et s'en tirait avec une facilité déconcertante, loin de tout soupçon. Les femmes ne faisaient pas exceptions bien entendu. Il fallait bien que le cinquième fils de la maison du Val se fasse une place dans le monde et puisque ses aînés avaient une carrière militaire brillante.. Lui œuvrerait dans l'ombre, pour son propre bien.

De son épée, il repoussait le rideau. Dans cette nouvelle pièce, l'odeur était pratiquement insupportable, le spectacle qui s'offrait à lui était digne des plus mauvais hôpitaux de campagne. Un véritable taudis où il n'y avait plus vraiment d'espoir. Il tirait de nouveau sa dague qui lui servirait de main gauche, il avançait, son regard fouinant dans toute la pièce, cherchant son indice qu'il trouva bien rapidement. Ces petits machins, courant entre les lits des malades, reste à trouver laquelle portait la précieuse clé. Il avançait, l'immobilité c'était la mort, les créatures étaient lentes, mais dans un surnombre qui leur offrait tous les avantages, ce qui ne l'empêchait pas d'en calmer quelques-unes en quelques coups d'épée bien placés dans le crâne, vu qu'elles ne se défendaient pas, ne laissant qu'une traînée sanglante derrière lui. Le sang couvrait largement l'odeur des miasmes, âcre et métallique. Il en tirait une satisfaction certaine, se laissant pleinement aller à ses pulsions de violence. Il n'entendait plus que les battements de son cœur jusque dans ses tympans.

Il était prestement en train de massacrer l'une des infirmières - le terme étant parfaitement adapté -, quand un éclat attirait son attention. Il ne voulait pas perdre davantage de temps. Il s'arrangeait pour qu'ils se croisent, marquant l'appui de sa jambe forte et en profita pour la délester de sa tête. Un sourire satisfait. Néanmoins il n'était pas réellement convaincu qu'un simple gant l'empêche de contracter cette maladie. Mais il était futé et avait toujours un tour dans sa manche, plus précisément un mouchoir, pour une fois qu'un présent de la courtisane pouvait se rendre utile.. Cela dit, il devait encore atteindre la porte.

La chose fut plutôt simple, il était rapide, les malades plus lents, il n'eut qu'à attirer leur attention plus loin avant d'ouvrir la porte.

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Aventure #13 écrite Ven 23 Déc 2022, 19:48


La prison de la terreur

Venait-il de me traiter de dinde ? Avait-il eut le culot de m'accuser de glousser comme une dinde au cœur de mon propre domaine, là où je me trouvais à l'apogée de ma puissance ? Là où je n'avais aucune limite ? Peut être avais-je mal entendu. La bête en moi se mit en colère : comment osait-il me manquer de respect de la sorte chez moi ?! Mais dans le même temps... Quel délicieux culot que d'oser me tenir tête ainsi.

Je fus surprise qu'il tue cet homme. J'exprimais une vocalise de surprise avant d'éclater de rire.

« Oooh ! Ha ha ha ha ha ha ! »

C'était un rire de joie. Il venait de répandre le sang ! De tuer sans l'ombre d'une hésitation ! Oh que j'en étais heureuse. Et il continua. Ce fut un massacre. Un véritable massacre pour mon plus grand plaisir ! Et je le manifestais en riant, répondant à chacun de ses coups avec un nouvel éclat. Oui ! C'est humain me plaisait ! Il laissa derrière lui une traînée de sang, un champ de cadavres. Il ne se freina pas avec un stratagème compliqué : il tua, s'empara et franchi la porte. Mon rire fini pas s'éteindre, l'enfermant de nouveau dans le silence...

De nouveau, le couloir se rétrécira jusqu'à ce que le passage soit très difficile. Il arrivera encore dans la salle du boyau, plus bas. Cette fois-ci il pourra parfaitement distinguer le bassin gris bouillonnant. Avait-il assez de connaissance pour la reconnaître ? Il s'agissait de l'une des substances les plus toxiques du monde : le mercure ! Du mercure en fusion. C'est dans un bassin de mercure en fusion qu'était noyé ce que les statues gardaient.

Sous le même modèle, il fera le tour au trois quart de la salle en descendant avant de devoir s'enfoncer dans un couloir de plus en plus étroit. Il émergera cette fois ci dans une grande salle de pierre froide : une église ! En forme de croix, la salle principale est un immense rectangle. Soixante mètres de long, dix de large, quarante de haut. Au deux tiers, deux salles plus petites sans séparation. Partout des sculptures, des peintures, toutes mettant en scène la peur, l'horreur et ma haine. Au sol proche des murs, il pourra peut être remarquer des gisants plats : seules traces de leur présence des inscriptions dans une langue inconnue. Il n'y aura rien d'autre dans la salle à l'exception d'un autel vide face à lui... Et le silence.

Il ne se passera rien. Absolument rien. Jusqu'à ce qu'il s'intéresse à l'autel. Alors le bruit d'une pierre qui bouge : l'un des gisants s'ouvrira et un cadavre en sortira. Puis un autre gisant, et encore un. Bientôt une dizaine de cadavres, un nombre grandissant. Tous se dirigeront vers lui, menaçants. Il aura beau les réduire en miettes, le nombre semblera illimité. Bientôt il sera dépassé par le nombre. J'éclaterais de rire dès les premiers signes de détresse. Car j'allais le harceler jusqu'à ce qu'il cède cette fois ci, jusqu'à ce qu'il s'écroule sous le nombre, qu'il soit littéralement ensevelie sous une armée de cadavres puants qui lui feront perdre connaissance, d'une manière ou d'une autre...

Il se réveillera attaché sur la table, immobilisé. Complètement nu. Un chiffon enfoncé dans la bouche pour lui imposer le silence. L'église lui semblera vide mais dès son premier mouvement il remarquera qu'une dizaine de cadavres sont encore là, à ses côtés. Une porte dans la pierre s'ouvrira et une silhouette féminine fera son apparition. Une belle silhouette, nue. Tout ce qu'il faut pour éveiller le désir d'un mâle à l'exception de la pâleur légèrement bleue de sa peau et de son odeur de mort.

« Et bien et bien... » Dira t-elle, tranquillement.  « On dirait que nous avons de la visite. »

Elle s'approchera et tournera lentement autour de la table avec un sourire délicieux. L'un de ses doigts griffu se posera sur la peau de l'humain et la caressera. Il sera glacial. Cette créature avait une allure divine, était visiblement vénérée par les cadavres. Elle s'approchera du tas d'objets posés sur une chaise.

« Voyons... »

Peu à peu, chaque bien de l'humain sera distribué. Tout disparaîtra, absolument tout. Jusqu'au dernier... La créature s'approchera, souriante. Un doigt, doux, glacial, séducteur viendra caresser la joue de l'humain qui ne pourra rien faire. Très aguicheuse, la créature sourira en se penchant, plaçant ses petits seins sous le nez de l'humain :

« Le destin nous offre aujourd'hui un beau mâle... Est-il délicieux ? »

La créature grimpera sur la table. Sa langue, bleue, se posera sur la cuisse de l'humain et y déposera une affreuse trace de bave. Elle se glissera jusqu'à son sexe avec lequel elle s'amusera quelques instants, juste assez pour le goûter, pour réveiller la mécanique du mâle, pour réveiller le désir instinctif qu'elle ne satisfit pas... Sa langue se promènera autour de son nombril avant de remonter jusqu'à son oreille dans laquelle elle chuchotera :

« Est-ce que tu as peur de la mort ? »

Puis elle se retirera, descendant de la table.

« Tuez le. »

Puis elle lui tournera le dos et commencera à s'éloigner. Aussitôt, les cadavres reviendront. Ils seront une grosse dizaine...


Consignes :

-Considère que la totalité de ton équipement est perdu, absolument tout (tu récupéreras tout à la sortie de la cellule!). Même tes sous vêtements ! Tu n'as plus rien. Plus rien.

-Tu auras un minuscule créneau, une possibilité infime de t'échapper qu'il faudra saisir. Trois possibilités s'offrent à toi :

1 -> Mourir ici
2 -> Réussir à franchir la porte pour continuer (tu trouveras des vêtements sales d'aspect douteux si tu le souhaite mais aucune véritable arme!)
3 -> Réussir à prendre la fuite (dans ce cas ta fuite sera tout simplement cauchemardesque, à la limite de l'impossible. Tu seras traquée, les malades seront là à t'attendre (ressuscités!), les insectes aussi en grand nombre).

-Le rire de Pétunia accompagnera ta détresse naturellement... Tu comprendras ainsi très vite, en comparant les voix ou de la manière de ton choix, que la créature n'est pas Pétunia.

-Tu retrouveras la créature de l'autre côté de la porte. Tu es libre de lui faire ce que tu veux... Tout ce que tu veux...

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Aventure #14 écrite Dim 25 Déc 2022, 01:24
Une bonne terreur, de temps en temps, vous remet les idées en perspective.


Les rires de l'entité faisaient office d'encouragement, le poussant à aller toujours plus loin dans l'horreur, et cela marchait de toute évidence puisqu'il avait triomphé de cette salle. Et même si sa réussite n'était pas garantie pour la suite, il y avait une forme de satisfaction à trouver quelqu'un de si similaire à lui et une forme de routine s'installait entre eux, elle le testait et lui roulait des mécaniques pour lui faire plaisir.

S'avancer dans ce couloir fut une difficulté supplémentaire, ce fut un peu plus long et complexe, mais il ne geint pas pour autant, il espérait juste que les morts étaient incapables d'ouvrir les portes et de se glisser là-dedans. Mais la maîtresse des lieux ne semblait pas être du genre piégeuse. Il ne craignait pas d'échouer, mais de s'enfuir, là plus jamais il n'oserait ouvrir sa belle gueule, il préférerait mourir ici, de toute évidence.

Une église, il étouffait un sourire de mépris, l'on faisait difficilement plus mécréant que lui, il n'avait aucun attrait pour la religion, sauf quand on le payait pour faire mine de.. Peut-être qu'il pourrait changer d'avis. Les Dieux étaient une vaste plaisanterie, incapables de punir les bonnes personnes, le sort de leurs enfants en était la preuve. Il ne craignait donc pas grand-chose.

Des gisants au sol, une langue parfaitement inconnue ? Rien n'interdisait aux demi-dieux d'avoir la leur. Des peintures et autres statues, toutes plus sordides les unes que les autres, presque en dehors de sa compréhension humaine, mais le ressentit l'atteignait. Il ressentait un certain malaise. Son attention se portait ensuite sur l'autel, un mécanisme s'activait, un de nouveau, un mort, puis d'autres.

Il n'en fallut pas plus pour le convaincre de tirer une nouvelle fois son épée, il ne s'encombrait pas de techniques martiales, il se contentait de trancher dans le vif une nouvelle fois. Il y avait une haine innée en lui qui le poussait vers la violence et il était attiré par elle comme un papillon par la flamme d'une bougie. Néanmoins, il fatiguait et se retrouvait rapidement submergé, mais il n'abandonnait pas avant que les créatures aient le dernier mot. Et malgré l'adrénaline qui brûlait ses veines, il commençait à penser que c'était foutu et qu'il allait mourir ici.

Le monde s'en serait porté mieux, de toute évidence. Mais l'invocation ne semblait pas déterminée à le laisser partir comme ça. Et le voilà parfaitement nu, muselé, et attaché. Décidément, les choses allaient bien vite entre eux, il se surprenait lui-même à fanfaronner dans une telle situation. Les macchabées étaient toujours là, mais ils semblaient attendre quelque chose et il ne cachait pas vraiment sa surprise en voyant une superbe créature - qui avait certes l'air d'être tout aussi morte que les autres -, il n'y avait pas de raison qui l'empêchait de se rincer l'œil avant de mourir après tout, il était un simple mâle, ses plaisirs étaient terre-à-terre.

Il laissait faire la déesse de ce curieux temple - qui n'était pas la maîtresse des lieux de toute évidence -, cédant sans difficulté sous les caresses. Mais son calme était trompeur, discrètement il commençait déjà à chercher à se détacher. Douche froide, ce n'était de toute évidence qu'une allumeuse, la frustration sexuelle était un moteur aussi performant que sa soif de sang.

Puis une question, étrange, avait-il peur de la mort ? L'inconnu était effrayant, la souffrance aussi, la mort, elle, n'était qu'un paisible retour au silence et au foyer. Il n'était pas aussi romantique que sa sœur, il ne philosophait pas et n'idéalisait pas des concepts bien trop flous pour les mortels.

Et voilà que la créature voulait sa mort, décidément elle avait tout pour plaire. Son cœur ratait un battement, le stress grandissait, mais il ne tremblait pas comme un agneau face au loup. Sur ce coup-là, il y avait vraiment échappé de peu, parvenant à se libérer au tout dernier moment avant de se faire croquer. Et tout cas ça avait l'air de bien faire rire son hôte, il se contentait de grogner en réponse.

Il parvint à atteindre une nouvelle fois la porte, trouva de quoi se mettre sur le dos, ça le répugnait un peu - ce serait toujours mieux que de fuir des morts les parties à l'air comme un amant pris sur le fait -. Il faisait un peu moins le fier sans son équipement.

Et maintenant il devait s'occuper de l'allumeuse, ses yeux mordorés affichaient maintenant une expression sombre et sans fond. Il était furieux et transpirait l'agacement. Il avait le sang chaud - et la détermination allant de pair - comme tous les mâles de sa lignée, ce qui expliquait l'habitude qu'ils avaient à mourir prématurément. Mais il fut étonnamment sobre pour cette fois-ci. Se contentant d'un crochet directement dans la tempe de la créature - l'une des parties les plus fines du crâne -, par-derrière, il se satisfaisait du craquement de l'os sous la pointe de ses métacarpes. Il s'économisait, mais s'offrait une petite vengeance, gardant tout de même un œil sur la créature, il commençait à prendre l'habitude des morts qui ne tiennent pas en place.

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Aventure #15 écrite Dim 25 Déc 2022, 09:16


La prison de la terreur

Tuez-le. La mort réunie toutes les peurs des êtres humains. La solitude, l'oublie, l'inconnu, la souffrance, la fin, le néant...

Dès l'ordre distribué, je me désintéressais complètement de ce mâle. Je n'avais plus qu'à attendre tranquillement sa mort pour venir me régaler de sa viande. Qu'il se débrouille et meurs ici. Seuls une minuscule poignée d'humains réussissent à survivre ici et l'immense majorité choisi de fuir la queue entre les jambes. Je devais reconnaître que celui-ci m'avait amusé quelques minute, qu'il avait été particulièrement intéressant. Mais il s'agissait d'un humain : il ne devait pas vivre.

Je dû avouer ma surprise quand ma jolie créature reçu un coup violent sur la tempe. J'en poussais une nouvelle exclamation... Puis je m'étranglais de rire. Il avait survécu ! Il avait réussi à s'échapper je ne sais comment, à survivre à mes cadavres et avait choisi de continuer. Ouiiii hahahaha ! Il était en colère. Aller mon petit, viens me rencontrer... Viens affronter l'épreuve véritable...

Il serpenta dans un couloir glauque très étroit qui descendait... de plus en plus bas, de plus en plus sombre. Puis un trait de lumière. Une simple fente à franchir. En la franchissant, il arrivera tout au fond de ma cellule, au niveau de la lave, des pieds des gardiens de pierre. Le chemin rocheux le force à faire le tour de la salle. Il n'est pas large, le moindre faux pas et le pied glissera dans la lave qui ne pardonnera pas. Oh aller, c'est facile non ? …

Au centre se trouve une plate-forme rocheuse de trente mètres de diamètre. Sans aucune sécurité pour se protéger de la lave. Et au centre de celle ci, un bassin de mercure chaud. Les hallebardes des gardiens de pierre y sont pointés. Quatre chaînes épaisses remontent vers le plafond. Un mécanisme certes rudimentaire fait de chaînes, de cordes et de poulies maintiens quelque chose dans le mercure. En étudiant un peu, l'humain comprendra peut être qu'il lui suffira de briser le mécanisme pour qu'il se mette en mouvement. Dans un concert de bruits sinistres, quelque chose sortira du bassin de mercure. Ce quelque chose se révélera être un grand sarcophage noir avec le même motif que celui de ma porte.

Avec une lenteur exaspérante, il s’élèvera jusqu'à trois mètres du sol puis soudain, il s'ouvrira sans cesser de s'élever. Un flot de mercure en sortira, forçant l'humain à bouger pour ne pas être éclaboussé. Et j'en tombais. Je glissais et tombais lourdement comme un excrément. Slurp, bom. Le tout dans une exclamation pitoyable.

Au sol, je semblerai véritablement à l'agonie pendant un instant puis je m'animais. Je fus pris de terribles nausées, crachant des flots et des flots de mercure. Puis d'une toux affreusement rauque et humide. Cette scène pitoyable s'étalera sur une grosse vingtaine de secondes avant qu'enfin je me calme.

Alors je me tournais, bavant de mercure. Je ne cherchais pas à me relever. J'étais pitoyable, tout simplement pitoyable. Et je parlais. Ma voix était brisée, terriblement rauque... et faible :

« Vois ce que les Dieux ont fait de moi. Moi qui était si belle... si puissante... si craint... J'ai consacré toute ma vie à la tâche qu'Aer m'a confié et regarde la récompense qu'elle m'a offerte. »

Mon air se fit rare, ma voix s'éteignit. Une nouvelle nausée s'empara de mon corps se terminant par une quinte de toux si terrible qu'elle aurait sans aucun doute vaincu un humain. Il n'y avait aucun doute : j'étais celle qui avait ri de ses malheurs.

« Toi qui a affronté les épreuves divines. Toi qui a tout perdu pour moi. Qui es-tu ? »

Je me trouvais au centre d'une flaque de mercure si bien que l'humain ne pouvait pas s'approcher de moi. Je m'affichais douce, gentille et en détresse face à lui. Ce n'était qu'un masque bien sur. Mais ça, il n'avait pas besoin de le savoir...

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Aventure #16 écrite Mar 27 Déc 2022, 00:10
L'arme des humiliés : la vengeance.

Son corps et son mental étaient mis à rude épreuve, elle ne lui épargnait rien, et il fallait encore s'enfoncer plus profondément dans les entrailles de la terre. Il n'hésitait pas, agissant à l'instinct, il ne reculerait pas maintenant, pas aussi proche du but. L'homme s'éraflait aux parois et il s'étonnait de la chaleur grandissant, était-il déjà parvenu à la pièce qu'il avait remarquée plus tôt ?

La chaleur était écrasante, et bien qu'il n'eut jamais connu de magma, il savait que ce n'était pas une bonne idée de plonger dedans. Il fallait faire vite, ou l'hyperthermie le terrasserait. Une mince bande servait de chemin et le moindre faux pas serait fatal. Il repérait rapidement le mécanisme, mais hésitait quelques secondes et finissait par le briser d'un preste coup de talon et la machine primitive se mettait en marche, lentement mais sûrement.

Son instinct se remettait en marche un peu plus à chaque cliquetis et finalement le cercueil s'ouvrit, libérant une créature infâme qui n'avait plus grand-chose de divin, dont la chute provoqua un flot de mercure, il s'écartait prestement. Il se sentit presque nauséeux en voyant la créature s'étrangler et vomir le métal liquide.

« Les dieux n'ont pas de pitié, c'est pour ça que ce sont des dieux. » Répondit-il le plus simplement du monde, que pouvait-il répondre d'autre ? Le sort des enfants ne concernait personne d'autre que leurs parents. « Soren Aldwin. »

Restant à distance respectable loin du vif-argent qui s'était déversé sur le sol, ses yeux dorés ne quittaient pas la créature semi-divine. Il jaugeait et voyait ce qu'il pouvait se permettre. Elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs et il se doutait du piège. Il était sur ses gardes, les muscles tendus, il n'était pas prêt de tomber dans ce traquenard de la prétendue faiblesse, il savait que les demi-dieux étaient maîtres absolus en leurs épreuves, l'occasion pour eux de retrouver leur gloire et puissance d'antan. Il ne croyait pas à cette comédie.

Dans un souffle il rajoutait, la voix mielleuse et lourde de promesses, entamant les négociations. « Je ne peux pas te rendre ce qu'Aer t'a pris, mais je peux t'offrir la vengeance si c'est ce que tu désires, ce monde le mérite amplement. » L'on ne se venge que de ceux que l'on estime, la trahison ne vient jamais de nos ennemis, le constat de vingt-cinq années de vie parmi les mortels, ça ne devait pas être si différent entre les dieux.

Il avait suffisamment expérimenté la haine de l'autre pour savoir qu'elle s'apprenait au gré des expériences, ce n'était pas un trait de personnalité. À cette pensée il retenait un grondement entre ses dents, la colère et la violence étaient dans son sang, elles pulsaient au même rythme que son cœur. Il comprenait pourquoi la création l'avant tant éprouvé dans les précédentes salles.
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Aventure #17 écrite Mar 27 Déc 2022, 14:44


La prison de la terreur

Les dieux n'ont pas de pitié. Une lueur maléfique passa dans mes yeux : moi non plus je n'ai pas de pitié... Suis-je de fait un déesse ? Me suis élevée au dessus de ces misérables créatures qui ont osés me trahir ? Oui. Oui j'étais supérieure à tout ces idiots qui se prenaient pour les maîtres du monde. Je leur inspirais tellement de crainte qu'ils se sont mis à cent pour me vaincre, cent !

Soren Aldwin. Vas-tu mourir ici ou libérer un fléau sur le monde, Soren Aldwin ? Il ne tombait pas dans le piège. Non, non je n'étais pas faible. Il ne fit pas preuve de pitié avec moi. Et puis il me fit une promesse : la vengeance. Que le monde le méritait. Il dit tout cela d'une voix mielleuse. J'en restais muette. Je le regardais, l'air stupéfaite. Puis le rire apparu. Léger, presque timide. Je commençais à rire doucement... Puis il m'emporta crescendo jusqu'à ce que je m'en étrangle sous l'hilarité. Encore une fois je me moquais de lui. Je ne pouvais interrompre cette hilarité, j'en pleurais.

Cela dura de longues secondes avant qu'enfin je me calme. Je lui répondis d'une voix aguicheuse :

« Que sais-tu de ma vengeance ? Que sais-tu de moi ? »

Je me redressais sur mes mains, laissant le bas de mon corps sans jambes traîner pitoyablement sur le sol. Je lui crachais les mots suivants au visage :

« Tu es l'un d'eux. Un misérable humain. Je te hais. Si tu me lâches sur le monde, je tuerais les tiens ! »

La suite fut extrêmement spectaculaire pour un humain. Je me redressais et m'élevais dans les airs. Dans le même temps, des colonnes de lave s'élevèrent soudain vers le plafond en même temps qu'un puissant tremblement de terre. Les gardiens de pierre se brisèrent, le chaos fit rage tout autour de l'humain. Et je riais, riais aux éclats.

« Je suis Pétunia, fleur de la terreur ! Incarnation de la malveillance ! »

La lumière, la chaleur, le bruit. Tout cela devint à la limite de l'insupportable pour les sens humains quand soudain tout disparu, laissant place à l'obscurité à l'exception d'un rail de lumière mettant mon corps en valeur. Il pouvait parfaitement voir la mutilation imposée par ma malédiction. Soudain, ma cape se posa délicatement sur mes épaules. Avec grâce et tendresse, elle s'installa sur mon corps, cachant le bas mutilé.

Bougeant beaucoup trop vite pour que l'humain ne puisse voir mon geste, j'attrapais le corps de ce mâle entre mes doigts et le soulevait du sol. Et je serrais. Je serrais jusqu'à ce qu'il en ressente de la douleurs mais sans lui faire véritablement du mal. Je l'approchais de mon visage et lui hurlais dessus :

« Tu te crois capable de comprendre ma vengeance ! Tu te crois capable de contrôler ma colère ! Que sais-tu de la vengeance et de la colère ?! Tu te crois assez précieux pour avoir le droit de me soumettre ? Tu crois être assez fou pour être capable de me soumettre à ta volonté ? RIEN ! TU N'ES RIEN ! LES DIEUX EUX MEMES ME CRAIGNENT ET TOI TU VOUDRAIS ME SOUMETTRE ? »

Je le jetais au sol, sans aucune douceur. Rageusement, avec haine.

« Cent. Ils se sont réunis à cent pour me vaincre. Cent demis-dieux. Et toi, misérable humain, tu te présente avec l'insolence de ton espèce. Je vous hais ! Tous ! »

Je crachais violemment par terre. Un cracha fumant, indubitablement dangereux pour le corps de cet humain. Avais-je abîmé son corps en le jetant au sol ? Mes yeux assassins se posèrent sur lui. Dans la seconde, je fus tout proche de lui, mes griffes enserrant douloureusement sa gorge.

« Convaincs moi de ne pas te tuer, la maintenant. Soumets la terreur, force la malveillance à s'incliner face à toi... Ou meurs ! »

La folie brillait dans mes yeux, la colère, la rage dans ma voix. Il n'y avait aucun doute : j'allais prendre plaisir à la tuer s'il commettait la moindre erreur.

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Aventure #18 écrite Mar 27 Déc 2022, 19:21
Depuis combien de temps la violence est devenue normale ?

La demi-déesse lui crachait sa haine des mortels au visage, comme une créature blessée qui avait souffert d'un manque, il savait que l'humain est la pire des espèces, aucune ne pouvait la surpasser dans l'horreur.. Sauf la terreur elle-même. L'enfermement pouvait briser la foi des plus humbles, les détruire. Mais là il manquait toute la moitié arrière du corps de la malheureuse fille d'Aer. Et si les autres demi-dieux en était la cause comme elle disait alors il n'en éprouvait que davantage de colère envers eux.

Son chaos se répercuta dans toute la salle, il eut l'impression que son corps tout entier allait exploser face aux éléments qu'elle éveillait, une douleur assourdissante le prenait tendis qu'elle se présentait à lui dans toute sa superbe et pourtant il ne la quittait pas des yeux.

Elle le jetait un sol comme un simple fétu de paille, respiration coupée par l'impact, puis de la douleur, peut-être quelques côtes fêlées, néanmoins il n'abandonnait pas pour autant, il ne suppliait pas et s'il le faisait elle se moquerait de lui, le tuant sur le champ ou le jetant dans la lave. Soren avait éveillé la colère de la créature et il devait en assumer les conséquences. Il était admiratif du monstre qui se trouvait devant lui, il n'aurait pas su la décrire autrement. Ni même expliquer ce qui l'empêchait de fuir, mais ce n'était pas la peur qui bloquait son corps, mais il la désirait elle par-dessus tout. « Accepte et je t'offrirais l'humanité sur un autel, je te construirais un empire bâti sur les cadavres de tes ennemis, je lèverais une armée en ton nom. Tu seras ma Reine et tous te craindront.. » Elle n'avait qu'à sonder son esprit pour voir qu'il n'y avait aucun mensonge dans ses paroles, elle en avait le pouvoir et le droit, il ne flattait pas, il haïssait tout autant l'humanité et peut-être davantage. La vie même ?

L'esprit du mortel était un chaos de sang et de haine qui aurait été insupportable pour beaucoup de demis-dieux, de meurtres et d'intrigues. Par deux fois il avait commis l'un des crimes les plus abjects : le fratricide. Vendu sa propre sœur sur l'autel de la luxure, sans qu’elle n'en imagine les conséquences. Et tout cela uniquement par ce qu'il aimait le pouvoir et la souffrance qu'il infligeait, dominer l'autre était ce qui le faisait vibrer. Il avait trahit, menti, violenter, tué sans regrets ni remords et ses réussites laissaient une traînée de cadavre derrière lui.

Encore à terre la demi-créature fondait sur lui, menaçant sa gorge de ses griffes acérées, il ne tentait pas de s'en libérer ç'aurait été parfaitement vain. Il étouffait pratiquement, son cou abîmé par cette étreinte. Dans un souffle il ajouta : « Ou tu peux me laisser mourir et rester ici pour l'éternité.. Une Déesse oubliée.. » Il lui laissait le choix, le choix d'être une esclave captive de sa malédiction, ou être libre de se venger sur le monde. Le choix des mots avait son importance, il la considérait au même niveau que les quatre, peut-être même plus encore.
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Aventure #19 écrite Mer 28 Déc 2022, 13:42


La prison de la terreur

Accepte et je t'offrirais l'humanité sur un autel, je te construirais un empire bâti sur les cadavres de tes ennemis, je lèverais une armée en ton nom. Tu seras ma Reine et tous te craindront. Que voilà une offre alléchante mais elle m'inspira également un profond dégoût : ce misérable mâle humain me courtisait ! Il tentait de me séduire, je lisais le désir dans ses yeux. J'allais le tuer. Lui déchirer le corps, déverser ses entrailles sur le sol, briser ses os. J'utiliserais ma magie pour l'empêcher de mourir, ne lui offrirais le répit que lorsque la folie aura emportée son esprit.

Mais il marqua un point : si je le tuais, j'allais rester ici. Une Déesse oubliée... Le calme frappa, s'imposa sur nos épaules tel un choc soudain. Je lâchais et reculais. Qu'il tente de me séduire me dégouttais profondément. Il y a très longtemps, des millénaires avant la fin de l'ancien monde, quand la folie ne m'avait pas encore emporté, je me serais réfugié dans ses bras. Mes larmes auraient coulé à flots, je me serais offert pleinement à lui. Mais je n'étais plus cette Pétunia là. Celle ci était morte, la rage, la haine et la folie avaient trop d'emprise.

Je reculais et durant une dizaine de secondes il ne se passa rien. Puis je crachais de dégoût. Je lui dis d'une voix sombre, pleine de colère :

« Tu oses tenter de me séduire. Tu m'élèves au rang de Déesse et tu oses te croire assez grand pour obtenir mes faveurs. Penses-tu pouvoir me satisfaire avec tes misérables capacités physiques ? »

Je ricanais. Je le méprisais.

« Tu te crois assez fort pour me faire tienne ? Assez fort pour me contrôler ? Et bien prouve le … OU MEURS ! »

Je me précipitais soudain sur lui... Mais je fus gentille : à vitesse humaine ! Je levais la main droite. Le coup que je préparais serais indubitablement mortel pour un corps humain. J'allais le briser, le déchirer, l'étriper. Et je frappais...

Modération

Tu es ici à l'épreuve finale. Ton choix décidera tout et l'erreur est éliminatoire.
Peu importe ce que tu feras, note que Pétunia ne te tueras pas : si tu choisis de la laisser te toucher, elle arrêtera son coup à quelques millimètres de toi ou te blessera grièvement et te jettera dehors.
Aller débrouille toi.

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Aventure #20 écrite Lun 02 Jan 2023, 19:11
Le désir de dominer est une passion dévorante qui étouffe tout sentiment.


Un silence cruel et désagréable suite à sa proposition, elle reculait et lui avançait d'un pas sûr de lui, l'attitude prédatrice, son sang pulsait dans ses veines, et durant le long silence, l'adrénaline grimpait en flèche, conditionnant son prochain coup sur l'échiquier. A ce jeu l'instinct était son meilleur allié.

Il étirait un sourire sardonique à ses paroles, l'écoutant attentivement ses yeux pétillants d'une lueur mauvaise, le reprocher aurait pu le blesser s'il n'était pas un homme libre, il pouvait même décider de la laisser croupir là s'il en avait envie. Elle ne se laissait pas séduire du tout et lui savait qu'il en était capable, sa confiance soumise à l'excès. Finalement il était peut-être celui qui avait le plus de pouvoir ici. Et le monstre attaquait de plus belle, à vitesse humaine cette fois-ci ? « Je t'ordonne de te soumettre ! Obéis ! » Les deux ordres sont d'une violence inouïe, le mâle était rempli de haine et d'une soif de pouvoir rarement égalée chez ses semblables surmontées d'un instinct combatif hors des normes. Combien parvenaient à atteindre la fille d'Aer ? Probablement bien peu. Et il jouait avec sa chance insolente.

Il ne bougea pas d'un pouce, non pas qu'il soit certain que cela fonctionne, la magie de pacte était assez obscure pour lui, mais parce qu'il était bien trop tard pour reculer. Et même si ça ne fonctionnait pas et qu'il devait mourir de son erreur et bien il resterait libre, quoi qu'il arrive. La créature par contre.., rien n’était moins sûr. Son avenir reposait entièrement entre ses pattes griffues et acérées. Libre à elle de s'en saisir ou de le dévorer par frustration. Que va faire la fleur de la terreur ? Lui fera-t-elle payer son insolence ?

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Aventure #21 écrite Mar 03 Jan 2023, 18:25


La prison de la terreur

Ce misérable mâle allait mourir ! Dans quelques secondes le sol de ma cellule allait se colorer de vermeil. Oui ce monde allait être débarrassé d'un humain de plus ! De l'un de ces parasites destructeurs créé par ceux qui se nomment mes frères et cousins. Les millisecondes s'écoulèrent, nourrissant ma rage meurtrière. Rage qui alimentait une joie maléfique en moi. Allait-il hurler ? Allait-il gémir ? Hahahaha allait-il me supplier ?

Mais soudain il cria. Il m'ordonna de me soumettre. Il m'ordonna de lui obéir. Mes yeux s'écarquillèrent. Non mais quel culot ! Comment osait-il me donner des ordres ? Mais aussitôt je me figeais. Mon geste fut arrêté soudainement. Mes griffes n'étaient qu'à quelques centimètres de sa tête. Je le fixais droit dans les yeux avec haine, avec rage... Je retirais mon bras pour mieux le frapper à nouveau mais une force invisible retint mon geste. Je recommençais, encore, encore et encore. Chaque fois, mon geste était interrompu. J'étais incapable de le frapper, incapable de lui faire du mal, incapable de lever la main sur lui.

La folie véritable apparu dans mes yeux, les remplissant de larmes. Je me battis de toutes mes forces contre ses ordres durant cinq secondes en grondant de rage. Puis je jetais ma tête vers le ciel et je hurlais :

« NON ! AAAARGH ! »

C'était un véritable cri de détresse. Celui d'une créature hantée par des dizaines de millénaires de tourments inimaginables pour un humain. Je me laissais emporter par cette folle colère. J'offris un impressionnant spectacle à cet humain, je le défiais de le qualifier de lamentable. Je hurlais, frappais les murs, frappais le sol, griffais ce dernier. Il était évident que je tentais d'échapper à la malédiction des Dieux, que je me luttais contre la puissance du Pacte divin. Je me recroquevillais comme un insecte, grognais, m'étranglais. Puis je poussais un dernier hurlement. Il fut tout simplement inhumain. J'y mis toute la puissance ma voix. Puis le silence et le calme.

Après de longues secondes, je m'approchais de Soren. Je lui dis avec un sombre sérieux, avec un immense mépris :

« Tu viens de libérer un fléau sur le monde, j'espère que tu en es fier. Je suis désormais ton esclave. Maintenant VA T'EN ! »

Je lui crachais ces trois derniers mots au visage avant de lui tourner le dos.

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Aventure #22 écrite Mer 04 Jan 2023, 14:17
Le désir de dominer est une passion dévorante qui étouffe tout sentiment.


Et lorsque le coup de la demi-déesse fut stoppé en plein vol, il savait qu'il avait gagné, il alla même jusqu'à la défier du regard, mais c'était de bonne guerre, elle ne l'avait pas épargné, loin de là. Il reculait d'un pas quand elle se mit à hurler à la mort, et le reste qui suivit aurait pu prêter à rire. Il grimaçait face à ses hurlements, s'écartant prestement, non sans lâcher un soupir agacé face à ce spectacle.

Il ne pouvait voir autrement ce déchaînement de colère que comme un simple caprice, enfin les femelles, vous savez.. Monstres d'émotions incontrôlables qu'importe la nature vraisemblablement. « Ma parole tient toujours, j'aurais besoin de toi bien assez tôt. Reste ici si ça te chante, mais fais-moi sortir de là. » Il était une montagne de suffisance poussée à l'excès, et oui, il semblait tout à fait fier de lui à cet instant puisqu'il avait accompli en une journée plus que ses frères. Que l'immonde créature veuille resté tapie dans son entre ne regardait qu'elle et tant mieux cela arrangeait ses plans, il allait devoir faire preuve d'une finesse et d'une discrétion à toute épreuve.

Et il repartait, un peu difficilement, elle ne lui avait pas fait de cadeau sur la fin et il lui faudrait quelque temps pour se remettre pleinement, la laissant seule à ses ténèbres. Retrouvant tout son équipement et le reste. Les choses seraient bien différentes à présent avec cette nouvelle carte dans son jeu..

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Aventure #23 écrite Mer 04 Jan 2023, 20:00


La prison de la terreur

Je lui tournais le dos, obstinément. Déjà je ne supportais plus cet humain. Déjà j'avais envie de revenir en arrière et de le tuer. Mais c'était trop tard, il avait désormais tout pouvoir sur moi. Misérable créature. Une telle situation me rendait malade. Mais c'était la condition pour me venger. Alors je ruminais, en silence, en lui tournant le dos.

Il aura besoin de moi bien assez tôt dit-il. Ha ! Je ne lui répondis pas, je ne me retournais pas. Je l'ignorais avec mépris. Restez ici si ça me chante. Pfff ! Rien ne me chante sinon tuer des humains ! En revanche je réagis à sa dernière phrase. « Fais moi sortir de là », était-ce un ordre ? Je me retournais brusquement, le regard impitoyable.

« Es-tu crétin au point d'être incapable de te retourner et faire quelques pas jusqu'à atteindre la porte ? »

Et soudain j'éclatais de rire. Un rire dément. Dans la seconde je fus sur lui.

« Tes désirs son des ordres, maître ! »

L’œil brillant d'une joie haineuse, je l'attrapais sans douceur et le soulevais du sol. Ma main le serrais fermement. Je ne le blessais pas, je ne lui fis pas de mal mais je ne fus pas douce, je fus désagréable. Je fis à peine trois mètres, j'ouvris la porte et je hurlais :

« DEHORS ! »

Et je le jetais dehors sans pitié avant de claquer la porte de toute ma force. Je me retrouvais de nouveau seule dans le noir, grondant sourdement de colère...

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