● Nom originel: Albambre
● Nom donné par les hommes  : Kohaku ou Kouhaku bakemono
● Sexe : Masculin
● Élément : Air
● Tâche dans l'ancien monde: Guider et réguler les vents océaniques, puis chasser l'humain.
● Endurance : 65  

Albambre est un prédateur sanguinaire et un combattant féroce, acharné. Il n'a jamais aimé les humains et s'est dévoué à la tâche que son père lui a confiée. Ce demi-dieu est fier, arrogant et prend plaisir à terroriser les autres créatures. En somme, une forte tête qui sera toujours dans la menace, prêt à mordre, arracher la tête d'un pauvre humain qui lui manque de respect par maladresse. Ce dragon est une bombe à retardement permanente, à ne pas mettre entre les mains de n'importe quel mortel. Si d'ailleurs, il juge ce dernier indigne de lui, il n'y aura que le pacte pour le faire plier et le retenir de massacrer des villages entiers.  

Aer est d'ailleurs bien la seule autorité qu'il reconnaît. Si Kohaku obéit à un humain, c'est uniquement par ce que le dieu de l'Air l'a élu. Ce qui ne l'empêchera pas de tenter de le tuer indirectement... Malheureusement, sa haine des humains est aussi forte que sa dévotion à son créateur. Gagner son amitié est un rêve ambitieux, pour un mortel, pas inatteignable en soit, mais votre énergie serait bien mieux investie ailleurs, car il protégera vos intérêts selon sa perception cruelle du monde. Soit tuer ou être tué, dominer, détruire la moindre menace, répandre la terreur pour dissuader les faibles. Il a toujours fonctionné ainsi, depuis des centaines de milliers d'années, ne vous attendez pas à le changer en moins d'un siècle.  

Une petite mise en garde pour ceux qui tenteraient de le faire plier en jouant sur ses peurs ou ses rêves. Vos tentatives pour tenter de les déceler vous mèneraient à un gouffre sans fond. Du vide. Rien. Pour avoir peur, il faut avoir quelque chose à perdre, quelque chose à craindre, à redouter. Kohaku a déjà tout perdu dans sa perception. La peur de la mort ? De la colère de son père ? Rien de tout cela ne l’atteint. Il ne craint plus rien, le scénario catastrophe est déjà arrivé pour lui dans le premier monde. À quoi bon faire les choses bien quand on sera puni pour un autre quoi qu'il arrive ?

Enragé, il a perdu confiance en son créateur. Pourquoi espérerait-il quoi que ce soit de sa part ? Il n'y a aucune perspective d'avenir. Les Quatre Grands sont trop orgueilleux pour admettre qu'ils ont puni ceux qui n'avaient rien fait et trop fainéants pour créer une punition adaptée à chacun. Alors quels rêves et quel avenir peut-on espérer ainsi ? Un humain n'a rien a offrir à ce niveau... Tout ce que son existence, lui offre c'est se défouler et déverser sa rage sur les mortels, peu importe la volonté de Dieux. Ils ont échoué, il n'a aucune raison de faire plus que le minimum. Que les humains passent son épreuve, il les tuera tôt ou tard.  

En revanche, Albambre pourra sembler méconnaissable avec ses congénères. Bien que toujours orgueilleux, il pourra montrer un profond respect, de la bienveillance voire de l'attachement envers eux. Il se démènera corps et âme pour aider et protéger (parfois exagérément) ceux qu'il considère comme son clan, sa tribu, sa meute. Bien que semblant distant, parfois solitaire, il est profondément un être sensible au respect et à la prospérité de ceux qui lui sont chers.  

Albambre est ce qu'on appellerait communément un dragon. Cependant... Le décrire comme un kirin masqué à tête de lupus monstrueux, dont le front est orné de bois de licorf, et recouvert de fourrure blanche par-dessus le marché... Serait peut être plus fidèle à le décrire à première vue.

Si le demi-dieu vous toise avant de vous attaquer, vous aurez l'occasion de croiser ses iris émeraude à la pupille ronde et perçante. Ses yeux sont entourés d'une ligne épaisse et noire comme l’œil d'un lupus, à la différence qu'il possède une troisième paupière qui, elle, est d'un vert grisâtre.

Ce fils d'Aer est, en réalité, couvert de plumes ! Elles sont si fines et longues qu'elles ressemblent à de la fourrure et elles sont terriblement douces et duveteuses au grand dam du grogneur qui les porte. Ne tendez pas la main pour les toucher ! Sa gueule plus longue qu'un homme vous aura vite broyé dans son étau si les crocs ne vous ont pas déchiqueté avant. Pour ceux qui le croyaient apparenté au lupus, observez mieux la commissure de ses babines - si vous êtes toujours en vie bien sûr !- et vous constaterez que sa mâchoire s'articule plus à la manière de celle d'un cruentur, avec une membrane rose qui se déploie au niveau de ses molaires. Vous pourrez aussi voir des oreilles triangulaires à la jonction entre son crâne et sa nuque, qui s'orientent et s'agitent pour suivre le moindre son digne d’intérêt.

Haku, comme ce surnom des humains de l'Ancien Monde le suggère, est majoritairement d'un blanc immaculé pour se fondre dans les nuages. La crinière, qui naît sur le haut de son crâne, entre ses yeux, puis court le long de sa colonne vertébrale jusqu'à finir en panache sur le bout de sa queue, est iridescente. Selon l'angle et la luminosité, elle passera du gris cendré, au blanc, puis au bleu et parfois au vert. Plus la lumière du jour est vive plus ces couleurs s'affirmeront vers le vert intense, tandis qu'un manque de lumière les ternira jusqu'à un gris terne et maussade.

Dans tout ce gris et blanc, il y a tout de même quelques touches de noir : la ligne qui longe le rebord de ses babines, celle qui entoure ses yeux et la truffe canine qui lui assure un excellent flair.

Les bois sur son crâne sont en ivoire, armés d'un andouiller de massacre et d'une enfourchure. Si ses crocs sont pris, ses bois et les griffes sombres de ses quatre pattes, longues et arquées comme celles d'un oiseau de proie, iront grièvement blesser de multiples adversaires.

Albambre est un demi-dieu au corps serpentiforme, long de 20 m du bout de la gueule à la croupe. Son long cou s'enroule avec élégance comme celui d'une haridelle, et sa queue, aussi longue que son corps, ondule paresseusement, mais peut également claquer tel un fouet. Ses pattes sont à l'image de l'ensemble de sa musculature : fines et sèches, avec une poigne d'acier capable de briser la roche. Elles se terminent par quatre doigts disposés en croix, tel les serres des griffons, mais en plus épais telles les pattes d'un sanza. Il a accessoirement une hauteur au garrot de 4 m, quand il déploie pleinement ses pattes. Il les garde généralement repliées pour garder en souplesse, ce qui lui donne une hauteur autour des 2m50/3m.

Ce demi-dieu rechigne assez souvent à laisser entendre sa voix grave au ton profond. Il va, le plus clair du temps, produire des grondements qui pourraient être confondus avec un orage en approche, des sifflements similaires à ceux du Calarius ou encore faire surgir des rugissements qui claquent soudainement dans l'air comme la foudre.

Kohaku fait partie de ses enfants d'Aer qui ondulent et nagent gracieusement dans les vents comme les enfants d'Aqua dans les eaux. Ainsi, le chevaucher n'est pas inenvisageable avec un ordre de son invocateur, il faudra – juste - bien s'accrocher et réussir à ne pas glisser sur ces plumes si douces, et, donc, peu adhérentes !

● Histoire:

Albambre.

Kohaku.

Deux noms, et pourtant un seul demi-dieu.

Albambre est le fier fils d'Aer régnant sur les hautes altitudes du domaine céleste. Kohaku est ce qu'il est devenu avec l'expansion des humains et la destruction du Premier Monde.

Albambre était un gardien qui guidait les vents océaniques. Il travaillait de concert avec les fils d'Aqua et les enfants de Terra pour faire circuler les masses d'air, répartir des pluies et les orages. Pouvoir contribuer à maintenir l’œuvre des Quatre Grand dans sa perfection était un honneur, avoir été créé dans ce seul but était sa fierté. Il était consciencieux, dévoué. Il discutait autant que nécessaire avec ses pairs pour répartir pluies et sécheresses le plus judicieusement selon les rapports de ses cousins, de ses frères.

Il ne voyait que très, peut être trop, rarement la surface du monde. Sa tâche ne le nécessitant pas forcément, il parcourrait inlassablement le monde parmi les nuages immenses. Ses grandes étendues de neiges cotonneuses, ses courses contre l'astre d'Ignis pour mieux le laisser disparaître à l'horizon, ses vols paisibles sous la douceur des étoiles. Tout ceci était un quotidien dont il ne se lassa jamais.

Aussi, quand les rumeurs de créer une nouvelle espèce commencèrent à lui parvenir, il trouva cela incompréhensible, ridicule et inutile. Qui étaient ces enfants divins pour se croire capable de faire aussi bien que les Dieux ?! Étaient-ils des ingrats ? Et pour créer quoi ? Une créature sans queue ni tête ? Voyant les longues discussions et débats que causait ce nouveau projet parmi les demi-dieux. Albambre préféra s'en détacher et se consacrer à sa tâche. Il pensait que le sujet serait insoluble. Il semblait difficile de satisfaire tant de visions différentes pour une seule et même espèce. Il s'attendait à ce que cette idée soit abandonnée en fin de compte, car insoluble.

Il n'en fut rien. Et il constata, d'abord avec agacement, que plus les « humains » prospéraient, moins il pouvait accomplir sa tâche correctement. Son agacement se mua en colère, envers ces traîtres dont les dégâts collatéraux de leurs infamies le forçaient à faillir malgré tout ses efforts. Il trahissait Aer malgré lui, cela le révulsait au plus au point. Puis vint le jour où les vents refusèrent de l'écouter, où les nuages n'acceptaient plus de le suivre, où les premières rumeurs de demi-dieu disparus l'atteignirent. Ces misérables rebuts d'ingrats avaient réussi à le chasser de son propre domaine.  

Albambre entra dans une colère noire que plus rien ne put apaiser, ni le retour de son père et surtout pas la punition qu'il dut subir en récompense pour son travail acharné, pour sa tentative de réparer les choses.

Il n'était plus que massacre. Détruisant ville après ville, humain après humain, il rougissait les rivières de leur sang, laissait des charniers partiellement calcinés sur son passage. Tant et si bien que les hommes lui donnèrent un autre nom : Kouhaku Bakemono, le Monstre Rouge et Blanc.

Ce nom, le demi-dieu s'en empara, le fit sien et le porta fièrement. Il ne répondit plus que par celui-ci, tant il faisait écho à sa nouvelle nature. Quelque part, le nom d'Albambre, il ne s'y reconnaissait plus. Il n'avait plus de place dans ce monde pour Albambre le paisible guide des nuages. Albambre ne pouvait plus exister tant qu'un humain respirait et menaçait ce monde. Ses souvenirs passés semblaient presque appartenir à un étranger qui lui racontait son histoire. Les humains avaient réussi l'impensable : Albambre était mort, disparu à jamais.

Kohaku combattit le feu par le feu. La destruction que les hommes apportaient par la destruction qu'il rependait dans les rangs de l'humanité. Sa colère, se teinta d'une grande tristesse quand des demi-dieux rejoignirent le camp mortel. Pourquoi trahir, leurs pères, leurs frères et soeurs pour des choses si nocives, vouées à disparaître ? Pourquoi encourager ce qui rongeait et détruisait le monde autrefois si beau qu'était le leur ?

Cette tristesse se mua en une froide détermination. Il n'y eut plus que l'épuisement physique pour donner un quelconque répit aux hommes face au dragon blanc. Ses belles plumes duveteuses devenaient alors poisseuses, écarlates, plaquées dans des pâtés visqueux qui lui donnaient une apparence noueuse, comme écorché vif. Il ne savait parfois plus si le sang qui le couvrait était celui de ses victimes ou celui de ses blessures, tout ce qui comptait, c'était tuer le plus d'humains possibles, tant qu'il pouvait voler, tant qu'il pouvait tenir debout, tant qu'il pouvait brandir une patte, déchiqueter avec sa gueule un mortel, faucher de sa queue une de leur création.

Entraver cet ennemi autant que possible. Oui entraver. Il n'est ni naïf ni stupide, il savait que son combat ne suffirait jamais à stopper les hommes, mais il était hors de question de se terrer dans une grotte pour attendre une mort qui ne pouvait venir. Quand la magie l'abandonna à son tour, que son corps devenait trop lourd à maintenir, il prit seulement alors une forme humaine qu'il utilisa pour tenter de détruire encore et toujours plus de mortels. Mercenaire, espion, assassin tout était pour bon pour se noyer dans la colère et s'en prendre à ces ennemis éternels.

Kohaku tenta désespérément d'enrailler la domination des humains jusqu'à l'épuisement total, jusqu'au retour des Quatre.

L'histoire de Kohaku ne s'arrête cependant pas à son enfermement dans le temple d'Aer. En effet, ce dragon eut plusieurs fois la possibilité de voler dans ce nouveau monde prison au côté d'un humain. Mais chaque fois, il ne se plia pas suffisamment à la sentence des dieux, et chaque fois sa puissance retrouvée lui fut retirée en représailles à la mort du mortel choisit par le Dieu de l'Air. Il se savait si son père se montrait simplement injuste ou infiniment cruel.

Il aperçut ainsi brièvement la rigueur d'Edmond d'Aspéra. Puis il sema la destruction en Terre de Non-Droit contre l'autorité du Roi suivant. Plus récemment, il fut libéré pendant le règne du Prince Reyson, mais son invocateur voulu contribuer à l'exploration de la fameuse Île Inconnue. Ils rencontrèrent les Kouroukas, balbutièrent leur langue, avant que le mortel ne décède face aux menaces étranges de l'île sans le dragon ne puissent rien faire.

Il est depuis dans sa cellule, prêt à tuer le prochain mortel qui en franchira le seuil et ainsi l'empêcher de tenter son épreuve.

● Comment avez vous découvert ce forum ? Je le hante depuis bien trop longtemps...  
● Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum ? Haku téléphone maison.  
● Comment trouvez vous le design de ce forum ? Capou tu gères !    
● Avez vous lu le règlement ? Pire que ça ! J'ai mis ma patte dessus.
● Avez vous vu le Discord ? Bruh
● Savez vous comment voter pour le forum ? Les top sites savent encore comment ils marchent ?