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Ce grand temple est lieu de confinement pour toi et tes frères. Pourtant, tu ne plains pas, tu n'es pas le plus mal loti. Tu es au calme, ta cellule se trouvant a l'ecart des autres, dans l'une des parties les plus reculées du temple.
Pourtant, cela n'a pas empêché les humains de venir te libérer par le passé, la raison en étant sûrement ta porte, qui même de loin, attire les regards. Composée, de deux grandes portes en bois qui semble constamment humide, elle est décorée de plusieurs sortes de plantes marines, toutes plus colorées les unes que les autres. Mais si la beauté de l'entrée, ne convainquait pas l'humain, c'était souvent ton chant, que l'on pouvait entendre a travers les portes, qui se montrait la plupart du temps decisif.
Si un humain se decidait alors a approcher, il pourrait voir entre les plantes, ton nom ecrit en lettre brillantes.
"Corallium Gardien de la flore marine"
Pour entrer, il ne fallait pas tourner une quelconque poignée, mais se laisser guider par les algues, qui s'empareraient avec douceur des mains du visiteur pour le tirer à l'intérieur de la cellule.
L'aspirant invocateur, se trouvera alors dans l'antichambre de l'épreuve, tout aussi accueillante que la porte et ou la temperature y est clémente. Le sol est recouvert d'eau, qui arrive à la cheville d'une personne de taille moyenne. Les murs eux, son recouvert de coraux a la taille impressionnante et de mousses. Mais ce qui peut sembler le plus étrange, ce sont les petits poissons fait d'eau, qui semblent nager dans les airs.
Au fond de l'antichambre se trouve une autre porte, cette fois beaucoup plus simple que la porte d'entrée, car etant en bois simple, sans fioriture. Sur la partie superieur, il y est inscrit:
"La salle de l'epreuve se trouve derriere cette porte, si vous acceptez, veuillez deposer vos armes dans l'anemone a votre droite. Merci."
et juste en dessous en toute petites lettres, qu'il faut plisser les yeux pour pouvoir lire.
"Sinon, veuillez ficher le camps, si vous aimez trop vos armes pour vous en separer pendant quelques heures."
Si l'humain accepte cette regle, et depose toutes ses armes dans l'anemone qui semble attendre patienment a coté de la porte, alors la porte s'ouvrira, laissant entrer le candidat...
Consignes:
- Un seul candidat a la fois dans la salle de l'epreuve.
- Mais il peut y avoir plusieurs personnes dans l'antichambre en attendant que la personne qui passe l'epreuve abandonne ou echoue.
- L'echec a ces epreuves n'entraine pas la mort, le candidat sera seulement escorté a la sortie.
- Les armes sont strictement interdites.
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...
Humain
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Rang : Arcanien/Arcanienne Crédit Avatar : Kim Rukiana Date d'inscription : 28/12/2022 Messages : 98Double Compte : Amko' ꖘ Saen ꖘ Rym ꖘ Braith Liens vers la fiche : Eira Livius Journal de bord Elément : Métier : Grande Vassale ꖘ Seconde du Brumeux Inventaire : 1040 Ŧ. ≖≖≖≖≖≖≖≖≖≖≖≖≖≖≖≖≖≖≖≖ Equipement ⥤
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‡ Bien au large du temple, les voiles du Brumeux oscillent doucement sous une brise calme. Le regard bleu-gris d'Eira quitte le navire, afin de se focaliser sur la bâtisse qui se dessine avec de plus en plus de netteté. La pluie énigmatique qui ne cesse d'apposer un voile humide sur cette partie précise de l'île, constitue une curiosité des plus intéressantes. Là n'est pas l'objet de son attention cependant. Et les fines gouttelettes qui viennent perler le long de sa capuche d'un bleu profond, n'altèrent aucunement son esprit concentré.
Depuis le décès de Bragnar, son absence comme celle de sa liée à creusé un vide étrange au sein de l'équipage. Cela fait plus d'un an, mais l'impact ne s'amoindrit pas aussi vite que la jeune femme l'aurait espéré. Un équipage aussi soudé qu'il ne formait plus qu'un, désormais amputé, cela laisse des marques. Une étrange symbiose humaine, que la nordienne aurait du saisir plus tôt. Mais les fils émotionnels de ce type sont difficiles à tirer pour sa pensée si pragmatique et rationnelle.
Un bruit sourd se fait entendre lorsque la petite embarcation heurte la jetée qui borde l'île du temple. Elle met pied à terre, laissant des instructions claires et simples aux deux personnes qui l'accompagnent. Son retour n'est nullement garanti. Mais seuls les Quatre savent ce qu'il adviendra de sa personne.
Le pas s'arrête momentanément devant la haute entrée qui lui fait face. Les épreuves divines... Un mystère dont elle n'avait pas envisagé de faire la connaissance si tôt. Mais l'urgence de la situation parle d'elle-même. Qu'il s'agisse du moral de l'équipage, comme de son propre rôle personnel. Si un divin accepte de marcher à ses côtés, sa capacité à défendre et protéger les siens s'en verra autrement renforcée. Par ailleurs, le lien avec Méphélys lui fait peut-être défaut? Même s'il n'était guère magique, il existait bel et bien.
Une humidité prégnante règne dans le lieu tamisé. Comme une lente plongée dans les eaux océaniques, la jeune femme s'avance le long d'un large couloir. Des portes sont présentes depuis son entrée. De gabarits et d'aspects variés, sur quoi baser son choix? Les prunelles mêlées arpentent chaque relief perceptible, mais sans s'attarder. Lorsque la logique ne peut être employée, elle tente de se fier à son instinct. Une accroche, une lumière, des couleurs... Le moindre détail susceptible d'attirer son attention sans raison évidente. Ou compréhensible de prime abord.
C'est aux rives d'une mer miniature que son attention accoste. Celle de son regard, mais aussi de ses oreilles. Un doux chant paraît émaner de l'autre côté de l'accès à la cellule. Les grandes portes semblent étrangement humides. D'une façon qui côtoie l'éternité. Telle l'existence des êtres enchaînés ici bas. Voilà une sorte de logique toute personnelle à laquelle elle souhaite adhérer. Et c'est confiante qu'elle ôte ses gants de cuir, pour tendre doucement sa main vers le panneau fait d'une flore marine particulière. La magie restera-t-elle toujours hermétique à la compréhension de l'être l'humain? Et la sienne, plus précisément?
La végétation mouvante laisse percevoir, une fois plus proche, le détail d'une inscription. Un nom, assorti d'une tâche. Les mots ont tout juste le temps de s'ancrer dans son esprit, avant qu'elle se sente happée délicatement vers la porte. Qu'elle traverse, probablement, comme si elle parcourait un bref chemin fait d'algues qui l'enveloppent toute entière l'espace d'un instant.
‡ Une atmosphère au climat bien plus doux l'accueille tandis qu'elle fait redescendre sa capuche. Ses bottes sont partiellement immergées. Les parois sont garnies d'immenses coraux et de mousse. De petits poissons constitués d'eau nagent au gré de l'air ambiant.
Tachant de ne pas chercher une raison logique à tout ceci, la jeune nordienne se contente d'accepter avec une simple curiosité le spectacle qui s'offre à elle. Cette abstraction pourrait lui permettre d'apprécier la beauté du lieu, à défaut d'en saisir le sens. Cependant, elle n'est pas dupe. Ceci reste une épreuve, un lieu possible de dangers et de mort. La garde de son épée demeure recouverte par sa main droite. Ses traits impassibles reflètent le sang-froid caractéristique dont elle est généralement investie.
L'esprit tourné vers son objectif, ainsi qu'aux aguets, elle observe plus assidûment les alentours. Au loin, une autre porte se dessine. Rien dans la salle actuelle ne manifeste quelconque hostilité. Rien de prévisible, du moins. Elle s'avance donc avec précaution et vigilance. Pour arriver devant une entrée plus sobre que la précédente. Portant deux inscriptions.
Deux demandes, plus exactement. Liées étroitement aux intentions de l'humain qui se présenterait ici.
Soit, un choix évident en ce qui la concerne. Elle n'est pas venue pour rebrousser chemin. Avec des gestes agiles et précis, Eira se déleste du fourreau garni de son épée, ainsi que de la petite hache, glissée dans le baudrier situé sur son autre flanc. Maintenant désarmée, elle pousse le battant de la porte devant elle.
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C'est avec joie que tu vois la candidate se plier à tes règles et déposer ses armes dans l'anémone. Si au départ, tu avais peur en voyant l'armure de la femme, tu ne sais pourquoi tu sentais qu'elle n'était pas là pour de mauvaises raisons. Malgré l'armure qu'elle portait, ses doux traits et son regard déterminé te mettais en confiance. Elle te plaisait bien pour le moment, mais tu attendais de voir comment les choses allaient évoluer.
Tu laissa donc la porte s'ouvrir devant elle, lui permettant d'admirer la salle qui se présentait à elle, ainsi que sa première épreuve.
À peine entrée dans la salle, la candidate se retrouve entourée de deux murs végétaux. Si elle pouvait voler, elle aurait remarqué qu'elle se trouvait à l'entrer d'un grand labyrinthe. À sa droite, il y avait une pancarte en bois ou a été inscrit les modalités de l'épreuve.
"Toi qui as accepté de continuer. Écoute et ressent mon chant, il te mènera à la sortie. Seuls ceux qui savent suivre leurs instinct pourrons atteindre la deuxième partie de l'épreuve."
Cette épreuve test les sens du candidat, sa concentration ainsi que son instinct. Car en effet, ton chant, que l'on pouvait entendre distinctement dans l'antichambre, s'en retrouve ténue dans la salle de la première épreuve, de plus les poissons aqueux sont bien plus nombreux et leur nage n'est pas vraiment silencieuse et ils prennent un malin plaisir à rester aux côtés des candidats qui s'essayent à l'épreuve.
De plus, il faut faire attention aux murs, certains d'entre eux prennent un malin plaisir à jouer des tours, particulièrement ceux ou poussent des algues rouges. Si l'un des candidats a le malheur de toucher l'un de ces murs, il sera directement transporté à l'entrée du labyrinthe, il faut alors tout recommencer.
S'il n'y a pas de limites de temps à l'épreuve, la plupart des abandons se font à cause de la fatigue ou juste du désespoir de ne pas trouver la sortie.
Avec une certaine impatience, tu observes ce que va faire ta candidate.
Consignes:
- Un seul candidat a la fois dans la salle de l'epreuve.
- Mais il peut y avoir plusieurs personnes dans l'antichambre en attendant que la personne qui passe l'epreuve abandonne ou echoue.
- L'echec a ces epreuves n'entraine pas la mort, le candidat sera seulement escorté a la sortie.
- Les armes sont strictement interdites.
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‡ Lorsqu'elle pénètre dans le nouvel espace, deux murs fait de végétations marines l'entourent. Et se profilent plus loin sur quelques mètres, formant un couloir. Une pancarte attire immédiatement le regard avisé, qui étudie déjà l'ensemble des lieux à sa portée. Un guide et une sortie. L'évidence se décline avec aisance, il doit s'agir d'un labyrinthe. D'autant que les parois végétales sont assez hautes, impossible d'envisager de les escalader.
L'indication la laisse pensive un bref instant. Le chant se fait moins prégnant que dans la précédente pièce. Quant à son propre instinct... C'est une donnée qui pourrait s'avérer problématique. Autant ne pas miser trop dessus. Si la voix qui s'égraine dans l'atmosphère peut la guider, Eira fera alors essentiellement appelle à ses sens et la logique qui peut en découler. Pas forcément une logique totalement fiable, mais en réunissant suffisamment d'informations et en identifiant les facteurs de troubles susceptibles de l'induire en erreur, elle peut se dégager une voie.
Mais avant de concentrer sa réflexion sur les éléments qui lui sont donnés par l'inscription, elle prend un moment pour observer les murs proches d'elle. Constituent-ils de simples remparts végétaux? Où une donnée importante à prendre également en compte? Pour une raison qui lui échappe encore. D'un geste précautionneux, elle avance une main vers les algues d'un brun mauve qui tapissent la muraille. Le bout de ses doigts effleure ces dernières, fluides, douces, ... Apparemment inoffensives. Elle ne peut rien en déduire de particulier, malheureusement. Est-ce utile de s'y attarder? Non, ce serait un temps perdu en conjectures futiles.
‡ Le premier problème manifeste se trouve sous son nez. Autour d'elle, constamment, de petits poissons comme dans l'autre salle nagent. Ils sont plus nombreux, et leur activité davantage bruyante. Il paraît inutile d'essayer de les écarter, à moins de prendre le risque de leur nuire en tentant quoi que ce soit. Sans parler du fait qu'elle ignore comment ces créatures arcaniques peuvent réagir. Ils ne sont pas normalement constitués, contrairement aux poissons de l'océan.
Voilà un défi intéressant. Qui esquisse un très discret sourire au coin de ses lèvres. Une solution transparaît doucement dans sa psyché. La jeune femme s'assied, jambes en tailleur, mains posées sur ses genoux et paumes ouvertes vers un ciel invisible. Ses yeux se ferment, sa respiration ralenti. Son esprit tache de se concentrer exclusivement sur les mouvements aqueux alentours. Elle prend le temps qui lui est nécessaire, afin que le chant se fonde en arrière plan, suffisamment émoussé pour en faire abstraction.
Quelques minutes supplémentaires lui permettent d'identifier un pattern dans les sons et mouvements, à priori aléatoires, des petits nageurs. Une tonalité plus nette se dessine dans son esprit. Lorsqu'elle rouvre les yeux, et s'attarde de nouveau sur le chant, elle le perçoit se détacher avec plus d'aisance, parmi les sons aqueux qui l'entourent.
Une fois redressée, son pas la porte dans les allées labyrinthiques. Les murs environnant semblent par instant plus mouvants qu'il n'y paraît. Sur le plan auditif, ils constituent une gêne différente, moindre. La flore marine variant sur plusieurs mètres, les sons qui la composent sont tout aussi changeant. Leurs coloris, comme leurs reliefs, sont attentivement étudié par l'esprit aiguisé d'Eira. Parfois, certaines teintes ressortent plus, accompagnées de motifs particuliers. L'ensemble s'imprime dans sa mémoire visuelle et auditive. Outre la voix qui se rapproche où s'éloignent selon les directions empruntées, sa mémoire est ici une de ses meilleures armes en cas d'égarement.
Si elle s'est aventurée à frôler les habitants aqueux qui l'accompagnent, elle s'est jusqu'alors bien gardée de toucher les murs, exceptions faite au début. Similaires à l'entrée de la cellule, ceux-ci recèlent possiblement des propriétés magiques hors de ses connaissances. Cependant, des reflets amarantes brillants sur les parois qui longent le nouveau couloir qu'elle emprunte, attirent indéniablement son attention. Une couleur absente jusqu'alors, dans l'itinéraire choisi avec intelligence. Une couleur symbolique d'avertissement. Celle du sang, comme de la colère. Mais peut-on attribuer des signifiants humains aux conceptions divines?
Le miroitement accapare davantage ses pensées que son sens esthétique, habituellement très formel ou peu développé disent certains. Depuis son entrée dans cette salle, le désir grandissant d'examiner et d'observer plus attentivement le fonctionnement de cette flore particulière se tapisse dans l'ombre de sa détermination et de son objectif. Mais sa curiosité intellectuelle la porte finalement auprès d'un des murs, tandis qu'elle continue d'avancer, de plus en plus lentement. Comme un microcosme fascinant, la matière vivante attise son souhait intarissable de compréhension. Cette attraction prend alors le dessus pendant l'espace d'une seconde. Seconde où elle tend une main désireuse de connaître la texture dont sont faite ses algues pourpres. Y'a t-il une différence avec celles affleurées plus tôt?
Une bien mauvaise idée.
‡ L'étrange sensation lui rappelle la façon dont elle a été aspirée à l'intérieur de la cellule. Elle demeure d'un calme impassible, lorsque, sans surprise, le mur s'empare d'elle, pour la mener... A son point de départ. L'entrée du labyrinthe. Une fine pensée traverse la jeune femme. Voilà une erreur qu'elle ne commettra plus. Avec une vigilance nouvelle, elle inspire doucement et se rapproche directement des parois. Avant de reprendre son chemin, elle examine davantage les composants présents sur les murs. Puis se résout à toucher brièvement plusieurs d'entre eux. Tous ceux qui ne ressemblent pas aux algues écarlates rencontrées plus loin.
Rien ne se produit, cette fois. Bien, elle fera donc attention. Fort heureusement, le trajet précédemment effectué n'était pas si long. Et elle ne prend pas beaucoup de temps à rejoindre le dernier carrefour atteint. Guidée par le chant subtil, ainsi que les dessins muraux inscrits dans sa mémoire, au même titre que le cheminement spatial, gravé de façon similaire.
‡ Eira ignore la durée exacte écoulée, quand enfin, la sortie lui apparaît. Depuis quelques minutes, le doux chant s'est graduellement intensifié, confirmant la justesse de ses choix. Malgré plusieurs détours effectués, résultant d'impasses végétales. Les culs de sac font partie intégrante des labyrinthes, rien d'insurmontable pour un esprit aussi logique et sagace que le sien. Une clairvoyance susceptible de palier, voire contourner, son instinct, rarement et difficilement exploité.
Et maintenant? Que lui faut-il faire? Les traits imperturbables, elle commence à observer les alentours.
ꖘ Lancer de dé :
La curiosité intellectuelle peut également être un défaut... Résultat : 1