I) Identité.
Nom: Kohaku
Sexe: Mâle
Elément associé:Air
II) Caractère.
Kohaku, est le vent. Il a été créé pour représenter le vent qui souffle d'Est en Ouest à haute altitude. Comme lui, il est brutal et mordant, fonceur, bien au fait de sa puissance. Il emporte sur son passage sans se soucier des dégâts. Il souffle car il le peut. Point.
Créature prédatrice, il est pourvu d'un instinct de chasse très puissant, ne fuyez jamais devant lui, il vous pourchassera. Inutile de tenter de dissimuler vos émotions, particulièrement la peur ou la colère. Il la verra, son flair divin la sentira, et cela lui fera délicieusement bouillir le sang dans les veines. En temps normal, comme tout prédateur, il ne chassera pas plus que nécessaire, pour ne pas se fatiguer inutilement. N'ayant pas besoin de se nourrir, autant dire qu'il chasse rarement. Si il ne cherche pas à prouver sa puissance une énième fois, pour conforter son ego arrogant.
Cependant il y a une exception : l'espère humaine. Le fils d'Aër voue à ces créatures une haine des plus noires et des plus profondes. Dès qu'il ne le pourra, il tuera, détruira, des humains, par villages entiers si il le pouvait. Ils lui ont tout prit. Ce qu'avait été sa vie, le but dans le lequel il avait été créé, programmé, ils ont détruit tout cela. La colère des Dieux et l'esclavage ont été la touche finale. Lui, qui s'était totalement dévoué à sa tache, a été dépouillé de ce qu'il était par son créateur lui même. Il vécut cela comme une terrible trahison. Un sentimentalisme stupide. Pourquoi garder quelque chose d'inutile ? Il ne fait pas la différence entre la première humanité et la seconde. Un humain est un humain, et, à cause de cette espèce, son père s'est détourné de lui. Plus rien ne compte pour le Dragon de l'Est, il n'est plus que rage et fureur.
Un semblant de raison subsiste dans ce bouillonnant tempétueux. Ce semblant de logique tient en un seul mot : L'honneur. Kohaku est similaire aux guerriers samouraï de nôtre monde. Il n'a qu'un seul maître et dévoue toute sa personne, ses crocs et ses griffes, à la volonté de ce maître. Ce maître est Aër. Cet honneur est la pierre angulaire de son mental. C'est tout à la fois son honneur bafoué, qui nourrit sa haine contre l'humanité, et cette même volonté de respecter la mission donnée par Aër, qui fera de lui un gardien puissant de l'humain qui réussira à le délivrer. Car telle est la nouvelle mission ordonnée par le Dieu de l'air.
Pourtant, le délivrer ne fera pas de lui une créature servile, soumise totalement à la volonté du mortel. Il reste un demi-dieu, qui a connu la puissance, et tolérera mal de devoir plier aux caprices d'un être qu'il pouvait autrefois tuer en lui soufflant de dessus. Bien souvent, l'intégrité physique de l'invocateur ne sera garantie que par : lui même, et par le pacte qui lui conféra une autorité divine sur le dragon. Même si le pacte interdit de tuer son maître, il n'empêche pas de le blesser ou de l'épuiser mentalement pour mener l'humain à son autodestruction.
Bien naïf sera celui qui espérera l'adoucir et faire de lui un agneau. Ce n'est pas en quelques mois que l'on efface une rancœur nourrie depuis plusieurs dizaines de milliers d'années. Surtout quand celle-ci resurgit violemment au moindre comportement orgueilleux et destructeur de la part d'un humain. Aussi, dans le meilleur des cas, il portera un intérêt méprisant à son invocateur, comme on regarderait un insecte que l'on trouverait courageux dans sa besogne quotidienne. Il a déjà causé la mort de sa première invocatrice, et poussée la seconde à le renvoyer au temple, pour éviter une attaque imminente du dragon. A Bon entendeur.
III) Physique.
Kohaku est un demi-dieu du vent dépourvu d'ailes. Chose qui pourrait être surprenant au premier abord. En effet ce manque le ferait passé pour un fil de Terra si il se pose au sol, ou encore pour un fils d'Aqua si on le voit en train de se rafraîchir dans une rivière. Et vous ne seriez pas très loin du compte avec cette dernière observation.
Notre dragon a été pensé pour se mouvoir sur des courants et uniquement pour cela. Des courants aériens bien sur. Ainsi il glissera d'un vent à un autre comme un serpent marin se meut dans l'océan, à l'aide d'ondulations plus ou moins amples et sinueuses selon le besoin. Cependant, Kohaku n'est pas un fils d'Aqua mais bien un fils d'Aër, aussi est-il pourvu de quatre puissantes serres, munies de quatre griffes chacune, afin d'amortir parfaitement son corps lors de l’atterrissage. Conçu pour être quasi constamment en vol, il est doté d'un museau, long et fin, emplit de dents tranchantes et recourbées vers l'arrière pour assure une prise sure. Sa mâchoire broie ce qu'elle saisit et surtout sa dentition empêche sa proie d'échapper à cet étau implacable.
Sa qualité de Demi-dieu le plaçant au plus haut maillon de la chaîne alimentaire, Kohaku n'est absolument pas prévu pour être discret. Il est la menace qui vient d'en haut. Ses serres d'un jaune-brunâtre et aux griffes d'un noir luisant sont ce qu'il y a de plus commun chez lui. Son long corps de quinze mètres est recouvert d'écailles fines et aiguisées comme des rasoirs pour l'aérodynamisme – ne pensez même pas à le chevaucher sans une selle assez solide et épaisse pour vous en protéger - aussi blanches et scintillantes que la nacre. La face ventrale de son corps est couvert, quand à lui, de très larges et très épaisses écailles d'un gris rosâtre qui peuvent rappeler les crocodiles de notre monde. Le seul point faible de cette cuirasse serait à l’aisselle, où l'écaillure s'est réduite au stricte minimum pour permettre le mouvement des pattes.
Il possède une crinière à mi chemin entre le plumage et la fourrure, couleur d'émeraude à jade. Elle court du sommet de sa tête jusqu'à ses épaules. Là, elle s'amenuise pour reprendre de plus belle au niveau des omoplates, et finir sa course jusqu'à la moitié de sa queue. Un éventail de plume termine le bout de son appendice caudale. Sur son crâne, la crinière ressemble plus à de longues et fines plumes, dans lesquelles sont dissimulées deux cornes, longues et lisses. Un observateur attentif verrait la naissance de ces dernières sur le sommet de son crâne, juste au dessus de ses oreilles mobiles, qui se dressent à l'horizontale. Ces cornes sont là au cas où il ne puisse se retourner pour se défendre par ses crocs acérés. Histoire de donner quelques chiffres encore, Kohaku mesure deux mètres cinquante au garrot, son cou mesure quatre mètres et sa queue cinq mètres.
Kohaku étant un demi-dieu doté de sens très affûtés, comme ses pairs. Son ouïe très fine lui permet d'entendre jusqu'au battement de coeur de ses proies. Sa truffe rosée lui apporte les odeur les plus tenues et lui permet de décrypter les senteurs qu’émettent les corps sous le joug d'une émotion. La vue perçante de ses iris de jade lui permet de distinguer très précisément ce qu'il se passe au sol, alors qu'il se trouve à plusieurs centaines de mètres d'altitude. Il est capable, en outre, de sentir le moindre mouvement et déplacement d'air grâce à deux longues vibrisses, qui serpentent et ondules continuellement de part et d'autres de son corps. Lorsqu'il crache la foudre, on peut voir l'amas de plasma se créer à la base de sa gorge, juste au dessus des clavicules, en une sphère lumineuse qui distant ses chaires et luit à travers l'écaillure. On verra ainsi cette boule remonter le long de son œsophage, comme si il tentait d’expulser une proie indigeste, qui ferait la taille d'une de ses serres, avant d'être crachée par sa gueule sur sa cible.
Bien qu'il sache user de la langue commune, Kohaku évitera autant que possible de se servir de sa voix grave, ne jugeant généralement pas l'humain digne de conversation. Ainsi, il préférera dévoiler ses crocs pour vous menacer, faire entendre le grondement inquiétant d'un tonnerre en approche en guise de mise en garde, siffler son agacement, ou rugir aussi violemment que la foudre frappant le sol pour exprimer sa colère et sa victoire .
IV) Vie.
Histoire: Kohaku est une incarnation du vent. Sa mission était de contrôler les vents océaniques, conjointement avec un fils d'Aqua, qui gérait les courants marins associés. Ainsi il conduisait les vent d'Est en Ouest et veillait indirectement à la pluviométrie des côtes. Le fils d'Aqua lui confiait les pluies, et lui les guidaient jusqu'aux forêts qui faisaient, par la même occasion, tampon à ses vents. Ainsi était l'équilibre pour lequel il était né. Et ainsi alla sa vie parfaite, où il n'était que pouvoir et contrôle, où il dominait les cieux les plus hauts et ordonnait aux vents les plus puissants.
Puis vint le jour où l'ennui gagna ses pairs. Chose que comprenait le dragon, mais le devoir passait avant tout. Cependant, cet ennui devint de plus en plus sérieux et la rumeur se répandit comme quoi certains enfants divins voulaient créer eux aussi. Créer une nouvelle espèce dont ils s'occuperaient, qui pourrait créer quelques désagréments histoire de pimenter un peu leurs tâches quotidiennes. A ce moment là, même déclencher des catastrophes naturelles devenait lassant pour les autres demi-dieux. Il y avait toujours un demi-dieux qui était plus ennuyé qu'un autre selon les circonstances. Et les risques entre groupuscules de demi-dieux ne devenaient jamais de véritables combats sérieux, car il y avait toujours un autre détachement d'enfants divins pour calmer le jeu, de peur de se prendre un revers perdu.
Alors vint la création des hommes, et Kohaku regarda cela d'un mauvais œil. L'idée était séduisante, en théorie, mais, dans la pratique, aucun n'était d'accord. A qui voulait en faire une proie, à qui un prédateur, à qui le voulait d'un régime alimentaire et pas d'un autre. Au final, il en est sortir une chose hideuse, nue comme un vers, ni stupide, ni très intelligente, dépourvue de griffes, avec une dentition faible, et à la fourrure si clairsemée qu'on pouvait la croire atteinte de gale. Pour couronner le tout, ces créatures ne se reproduisaient pas vite, et mettaient au monde des petits incapables de survire seul à la naissance, comme des embryons imparfait. Leurs enfants n'étaient pas capable de tenir sur leur jambes avant les deux premières années de leurs vies. Un véritable fiasco auquel le fils d'Aër se réjouissait de ne pas avoir participé.
Il se détourna ainsi du domaine de Terra. Les accrochages permanent avec les demi-dieux de la roche et des végétaux l’agaçait. Il passa ainsi plusieurs milliers d'années plongé dans sa mission depuis les très hautes altitudes. Petit à petit, contrairement à d'autres, la puissance des vents que le dragon guidait se renforçaient. Alors qu'il crut contenir une puissante rafale pour qu'elle souffle comme une brise, déplaçant simplement un amas de nuages. Le souffle dégagea totalement un trou là où devait demeurer une nappe de brouillard épaisse. Effaré par cette erreur improbable, il redescendit à plus basse altitude pour voir ce qu'il s'y passait.
A sa grande surprise, l'espèce humaine n'avait pas disparue, lui qui la croyait oubliée en un siècle ou deux. Pire, à en juger par leur savoir architectural et leur domestication du feu, les demi-dieux avaient veillé à ce que ces choses galeuses survivent et comblent leur nudité par des tissages complexes. Ils s'étaient appropriés des territoires en faisant fit des créatures déjà établies ici avant eux, avaient rasé des forêts entières et asséchés des marais par centaines pour mieux s'établir le long des côtés et des rives de fleuves. Et Kohaku comprit l'origine de la perte de contrôle sur son élément, sans les forêts pour équilibrer la pression de l'air, la moindre pichenette aérienne devenait dévastatrice.
Il alla alors à la rencontre de ses frères, sœurs et cousins pour voir ce dans quels états ils se trouvaient. Certains ne répondaient plus à l'appel. Cette horreur, de cette perte de puissance magique générale le frappa. Si il n'était plus capable de se contrôler, donc de commander aux vents qui soufflaient, les Tornades et Typhon s’abattraient sur les terres et feraient bien trop de dégâts. Il fut alors de ceux qui tirèrent la sonnette d'alarme, qui appela à l'éradication de ces nuisibles.
Ce fut le début des guerres entres demi-dieux. Ceux qui voulaient le retour de la situation originelle et ceux qui voulaient sauver l'espèce humaine. Pendant ce temps, cette dernière prospéra et fit de plus en plus de mal au fur et à mesure qu'elle se développait. Être dépourvue de magie ne l'empêchait pas de détourner des demi-dieux aux bord de l'épuisement pour en faire de choses obéissantes. Des invocations avant l'heure. Les affrontements s'avèrent être un impasse, les humains ne disparaissait pas, et les demi-dieux s’entre-déchiraient sans pour autant réussir à signer l'arrêt de mort de l'espèce humaine.
Alors Kohaku,contrôlant de moins en moins les vents, partit en croisade contre les humains. Il inondait les villes par les pluies, rasait les côtes par les tempêtes qui auraient dues rester en mer, mais cela ne suffisait pas. Et plus le temps passait plus le dragon était rongé par la haine, humilié d'être mi en déroute pas des choses si insignifiante, redoublant de violence. Il finit pas se perdre lui même, devenu l'esclave de sa rage et de ce contrôle impossible à retrouver. Il n'était plus fureur aspirant à la destruction. La raison l'avait quitté et il orientait des tempête toujours plus terribles les unes que les autres doit sur les habitations, déviait des typhon titanesques, qui auraient du servir à aider réguler des courants marins, sur les mégapole des côtes. Rien n'y fit. L'humain trouvait toujours un moyen de survivre, de devenir plus destructeur et faisait disparaître toujours plus d'enfant divins, allant parfois jusqu'à exploiter ces derniers en les maintenant au bord de l'évanescence. Et Kohaku s'épuisait, comme les autres, devenant de plus en plus une feuille malmenée par le vent, à la fin il devait lutter pour simplement se maintenir en vol.
Le retour des Quatre Grand fut accueillit avec un grand soulagement. La paix revenait enfin dans son esprit. Tel un soupire qui met enfin un terme à un boucan sans borne. Kohaku cru que le retour salvateur de son père lui permettrait de reprendre sa vie là où les humains l'avaient arrêtée que tout redeviendrait comme avant. Mais non, dans un souci d'égalité, ils punirent l'intégralité des demi-dieux pour cette faute. Il ne tinrent pas compte des explications. Tout ce qu'ils virent fut leur précieux monde détruit et à intégralement reconstruire. La punition d'Aër fut une terrible trahison pour le dragon blanc et quelques chose se brisa en lui. Plus rien ne comptait, il était diminué, prisonnier, esclave de ce qui a détruit son existence, avec pour seules compagnes la haine et la fureur.
V) Hors Jeu.
Comment avez vous découvert ce forum?Par un top-site
Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum? Intéressante
Comment trouvez vous le design de ce forum? La bannière est assez attrayante pour donner envie de lire le back-round plus en détails.
Avez vous lu le règlement? Vanille
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Sphérier :- Spoiler:
Les sorts entourés d'un cercle noir sont ceux acquis.
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- Ancienne signature:
Voix de Kohaku.- Comment bouge Kohaku:
- Ordres d'Eleanör:
- Tu ne le discutes pas. Et si un précédent le contredis, [...]cela implique que j’annule le précédent pour celui. J’ordonne, tu obéis. Point.
-Pour qui te prends-tu pour avoir l’audace de m’appeler « Petite » ? Je t’interdis de le faire !
-Lorsque je te pose une question, Invocation, tu me réponds.
-Ne te laisse pas mourir ! Tu m’entends ? Je t’ordonne de vivre.
-Ne me mens pas !
- Ancien inventaire:
Armure de cuir à taille humaine [ endurance + 3]
Vêtements humains.
Deux épées :
Anubis :
Tranchant ● ○ ○ ○ ○
Résistance ● ● ● ● ●
Maniabilité ● ● ● ● ●
Horus :
Tranchant ● ● ● ● ●
Résistance ● ● ● ● ○
Maniabilité ● ● ● ○ ○