Nom: Nagar
Prénom: Zian
Sexe: Féminin
Age/date de naissance: 23 ans / 35 de l’ère Lühienne

C’est une jeune femme active et joyeuse, toujours en mouvement, toujours en train de faire quelque chose ou de parler avec quelqu’un. Zian n’est pas quelqu’un à qui l’on peut demander de se taire. Ragots, histoires, contes, et blagues. Voilà tout ce qu’elle connait du moins en général. Bien sûr il y a des exceptions. Et oui, elle ne révèle jamais le secret de quelqu’un qui a payé. Mais bon, il faut payer pour un temps déterminé et comme personne ne paye pour parler elle finit toujours par le révéler. Coquète elle ramasse régulièrement ce qu’elle trouve par terre pour les nettoyer et s’en faire des bijoux. Garder un masque, une apparence qui plait a tout le monde, voilà ce qu’elle sait faire le mieux, faire la comédie afin que les clients prennent plaisir à venir. Sans aucune limite, elle travaille jours et nuits tout simplement parce qu’elle aime ça. Personne ne l’oblige, personne ne pourrait. Sa mentalité est de fer. Elle fait ce qu’elle veut et la faire craquer et extrêmement difficile. Mais bon, chacun a ses faiblesses et, comme pour tout le monde, si l’on exerce une pression dessus tout lâche. Et oui, Zian déteste être enfermée, savoir qu’elle ne pourra pas partir de quelque part, prendre l’air, cinq minutes lorsqu’elle le veut ou tout simplement la mettre dehors, avec les monstres. Elle en a une peur terrible et n’oserait jamais se battre contre eux. Terrifiée rien qu’à l’idée de les voir elle resterait totalement figée, immobilisée par la peur jusqu’à ce que la mort la prenne… ou que le monstre disparaisse. Son rêve est de voyager, voir le monde mais sa peur l’en empêche. Souvent, elle songe aux invocations, pensant qu’elles sont une bénédiction permettant de parcourir le monde grâce à leur force. Mais, bien entendu il faudrait encore avoir le courage d’aller jusqu’à un des temples et pour cela il faudrait donc braver les monstres. Rien que d’y penser, elle en frissonne. Rien de tel que de parler de monstre pour la mettre de mauvaise humeur et la fermer comme une huître.Pour ce qui est des Dieux, en fait, elle n’y croit plus. Certes les invocations existe et serait, d’après certains une preuve réel de l’existence des dieux. Mais ceux-ci ne l’ont jamais aidée et par conséquent elle a arrêté de croire en eux.

Zian est une jeune femme de taille moyenne, environs un mètre soixante-dix pour soixante kilos. Jolie d’après les piliers de comptoir c’est une fille sans marque en dehors de trois longues cicatrices dans son dos. Des cheveux coupés au bol à l’avant s’arrêtant juste au-dessus des yeux ils sont retenus à l’arrière grâce à un bandeau rouge orné de perles et forment une longue tresse descendant jusqu’au milieu de son dos. Des boucles d’oreille ornées de perles et de plumes agrémentent ses fines oreilles. Ses yeux marron s’accordent parfaitement avec sa peau et légèrement mate. Ses vêtements sont simple et peu couteux. Plutôt du genre que les garçons portent, du moins en général, tout simplement parce qu’elle aime les tenues pratiques ne gênant pas les mouvements. Principalement de couleurs claire et naturel tel que le marron ou le vert.

Famille:
Vivante constitué d’un père et d’une mère ainsi qu’un petit frère habitant toujours dans son village natal et sans nouvelle d’elle depuis son départ.
Histoire:
Je suis née dans un petit village au nord de la partie nord des landes luxuriantes. Ma famille était pauvre mais rêvait de découvrir le monde. Triste chose que de ne pas pouvoir réaliser ses rêves surtout lorsque l’âge finit par nous rattraper et nous empêcher de bouger comme on le veut. Néanmoins ils m’avaient transmis leur volonté de voyager et dès que je le pus je commençais à travailler avec acharnement pour gagner de l’argent et me payer ce voyage, au moins l’aller jusqu’à la capitale. Je n‘étais que rarement chez moi, passant mon temps à travailler à un rythme soutenu, mettant peu à peu de l’argent de coté. Il me fallut deux ans pour gagner l’argent nécessaire pour voyager et encore, je pouvais uniquement payer l’aller jusqu’à la capitale.

Et ce jour arriva, dans l’année de mes dix-huit ans, je ne me souviens plus exactement quel jour mais je me souviens parfaitement du visage du chef de la caravane. Grand, hirsute et fatigué par le voyage on sentait facilement qu’il avait eu des problèmes mais, j’allais quand même le voir. Peu importe les risques, peu importe les problèmes tant que cela ne m’empêcher pas d’aller à la capitale. Mes affaires étaient prêtes depuis longtemps, rangées dans un coin de la chambre familiale il ne me fallut pas longtemps pour les récupérer et les installer dans une carriole prévue à cet effet. Je devrais marcher mais cela ne me posais pas de problème, après tout, il n’y a pas d’intérêt à rester assise et à attendre que tout ce passe.

Les adieux se firent, rapidement, quelques larmes coulèrent sur le visage de mes parents  la fois heureux et triste que je parte. Lentement la caravane sortie du village. Je jetais régulièrement des coups d’œil derrière moi jusqu’au moment où le village fut hors de vue. Une larme unique coula sur ma joue, à la fois triste et heureuse de partir. D’un geste de la main je récupérais la larme et la jetais loin de moi. Elle était inutile, désormais, l’aventure étais-là, j’allais pouvoir découvrir le monde et l’explorer de fond en comble, lentement mais surement.

Le voyage ce passa bien, l’ambiance étais plutôt bonne bien que les autres soit légèrement inquiets par le fait que les monstres attaquaient régulièrement. Personnellement, je ne m’en préoccupais pas, je découvrais le monde comme une gamine à laquelle on présente son terrain de jeux. Nous traversions des villages nous permettant ainsi de refaire nos provisions et de manger à peu près correctement. Du moins bien plus que chez moi en temps normal. Les paysages défilaient devant mes yeux écarquillés, nous passions par les landes luxuriantes du sud avant de faire un petit détour dans le désert ambré. Lieu magnifique et particulièrement chaud dans lequel je retournerais bien. Régulièrement, les monstres attaquaient, rapidement repoussés par les invocations et les objets magiques. Et enfin, nous arrivions dans ce que les gens appelaient autours de moi les rivières blanches. Proche de la capitale, il s’agissait du terme de notre voyage. Mais aussi des problèmes.

Il pleuvait, énormément, à tel point que je voyais a peines les gens marcher devant moi. Il nous restait une journée de marche, du moins d’après ce que j’avais compris, le problème était que nous ne pouvions pas nous permettre de nous arrêter par ce temps. La raison, je l’ignorais, sans doute le chef de caravane qui voulait arriver le plus vite possible. Je fatiguais, cela faisais déjà un bon moment que nous marchions et la pluie ne s’arrêtait pas. Un éclair passa dans le ciel, le tonnerre gronda, assourdissant. Une fois, deux fois, après la troisièmes fois un cri retentit, de douleur. Puis un deuxième. Nous ne voyons rien. Une ombre passa à côté de moi et sauta sur celui que je suivais. Un cri retentit juste devant qui me pétrifia. Un signal d’alerte parvint à se faire entendre. Prise de peur je me mis à courir vers l’avant de la caravane. Je sentis un poids en bas de mon dos et je chutais.

Des griffes lacérèrent ma peau, entamant profondément ma chair en bas de mon dos. Je hurlais en m’écrasant dans la boue. La suite, je ne la vis pas. J’entendais des cris et des grognements sans même savoir de qui cela pouvaient bien venir. La bouche ouverte, j’avais un vieux goût de terre sur le palais mélangé à du sang. Je n’étais pas morte, du moins pour le moment. Le problème était qu’il fallait désormais que quelqu’un remarque que j’étais en vie. Malheureusement, je n’avais pas la force de me relever, lentement, je sentais celle-ci me quitter et il ne me fallut pas longtemps pour perdre conscience.

J’ignore comment quelqu’un a remarqué que j’étais en vie, comment ces gens ont eu le courage de me soulever et de me donner les premiers soins. Je me souviens vaguement du voyage dans la carriole, gémissant dans un état second. Pour moi il n’y avait plus rien, allongée sur le ventre, je sentais seulement la douleur tenaillant mon dos pendant un temps infini. Perdant la notion du temps je refermais les yeux le plus souvent possible fuyant la douleur dans le sommeil.

Je finis par me réveiller dans une petite chambre, le dos douloureux mais supportable. Il n’y avait personne. Lentement, je me redressais m’appuyant contre le bord du lit. Assise, je regardais autours de moi. Il faisait beau, le ciel était bleu. Totalement différent du dernier véritable souvenir que j’avais. Un souvenir froid et terrifiant. Un tremblement me saisit et je mis ma tête devant mes mains en fermant les yeux. Cela ne servit à rien, je revoyais en boucle la scène. L’ombre sautant sur l’homme devant moi, le cri de peur et de douleur lorsque les crocs lui attrapèrent le cou. La porte grinça et je relevais la tête en sursautant. Des larmes coulant sur mes joues. Un homme entra dans la pièce. Il sourit, doucement gardant une mine inquiète. C’est cet homme qui m’avait soigné cet homme qui continua encore quelques temps. Quelqu’un avait payé sans laisser de nom, sans même attendre pour que je sache.

Puis, un jour je dus partir, avec une santé à peu près acceptable, de vieux vêtements masculins. J’avais retrouvé mon sourire, un sourire qui faisait chaud au cœur. Mais pour moi, il n’était plus question de voyager. Non, mon aventure m’avais calmé, il valait mieux rester en sécurité et écouter les courageux raconter leurs aventures. Et dans ce but, je cherchais un travail me permettant de faire cela. En contact avec les gens. Il me fallut un bon moment avant de trouver, vivant de petits boulots, de services rendus, pouvant à peine m’acheter à manger. Mais au final je finis par trouver quelqu’un qui voulait bien de moi. Serveuse, tel serait mon métier. Au début ce fut difficile mais le patron étais compatissant et me donna des petites astuces.

Désormais je suis donc serveuse, toujours dans le même établissement, la taverne de la capitale avec joie et bonne humeur, travaillant sans jamais sortir de la ville.

Métier: Serveuse dans la taverne de la capitale
Signes particuliers: Aucun
Rêve, ambition: Retrouver le courage de voyager.