I) IdentitéNom:
///Prénom:
HéliosSexe:
Asexué, mais disons plutôt mâle pour trancher.Élément associé:
Air 
II) Caractère
« Doux et Arrogant à la fois. »
Hélios est pour ainsi dire quelqu’un d’assez mystérieux. Bien qu’il ne soit pas moins bavard que n’importe qui d’autre, il reste très secret, et des heures passées avec lui ne vous permettront pas d’en apprendre beaucoup sur lui. En fait, il laisse souvent son compagnon mener la discussion, il préfère être celui qui écoute plutôt que celui qui se confie. Ce qui fait donc de lui un très bon confident, sur qui on peut compter pour aider autrui à régler ses problèmes. Journal sur patte ? Oui, c’est un peu ce qu’il est. Mais au fond, il ne garde pas plus de secrets que quelqu’un d’autre, c’est juste qu’il garde précieusement les siens, et ne dévoile que très peu d’informations sur sa vie, passée ou actuelle, ou même sur ses goûts et ses envies.
Aussi, on pourrait presque le qualifier de docile, car il sera ainsi prompt à écouter les ordres de ceux qu’il considère comme supérieur à lui sans broncher. Or, c’est loin d’être le cas. Si une directive ne lui plait pas, il le fera savoir, très franchement. En fait, il ne sait pas mentir, vraiment. Mais il n’a jamais besoin d’user de telles méthodes, la franchise lui va très bien. C’est même une marque de respect de sa part que de vous dire vos quatre vérités, contrairement à ce qu’on pourrait croire. Seulement, il lui arrive d’en dire un peu, et de révéler des choses assez déplaisantes. Ce qui lui attire au mieux quelques ennuis, au pire un ennemi de plus. A vrai dire il ne les compte plus, ses ennemis. Mais qui les compterait, d’un côté ?
De plus, l’Invocation se montre très calme, et par-dessus tout observateur. Il a développé ces traits de caractère au fil des siècles passés à espionner les humains, et plus généralement le monde en lui-même. C’était d’ailleurs la tâche qui lui avait été confié par Aer. Celle d'observer le monde et d'en noter tous ses détails. Alors il a finit par prendre cette habitude, et donc de remarquer chaque chose anormale, sortant de l'ordinaire. Ainsi, peu de chose lui échappe. Par exemple, si un jour il avait un Maître, et que celui-ci venait à se sentir mal mais qu’il tenterait de lui cacher, peu importe qu’il soit un excellent menteur ou non, le Demi-Dieu sentira que quelque chose cloche. Mais n’insistera que très peu. Car il ne se mêle jamais des problèmes des autres, du moins tant qu’on ne le lui autorise pas.
Autrement, il se montre assez curieux, et aime en apprendre plus sur autrui, que ce soit de ce qui s’est passé dans sa journée et de comprendre et aider à régler les soucis d’autrui. Serviable et Loyal ? Oui, totalement. Il aime d’ailleurs qu’on le compare à un gentleman de part sa politesse, à un chevalier de part sa tendance à toujours vouloir aider autrui, voir même à une noble pour son côté calme, mystérieux, et peut-être un peu trop poli. Pour dire vrai, tout ce qui l’embellit lui fait plaisir. Que ce soit de simples compliments ou de magnifiques incrustés de pierres précieuses, les deux le ravit. Eh bien, pensiez-vous vraiment qu’un Fils d’Aer tel que lui ne développerait pas de fierté surdimensionnée ? Si ? Dommage pour vous alors, car il possède comme la plupart de ses frères un égo plus grand que le monde. Et malgré le calme olympien dont il peut faire preuve, il suffit qu’on touche un tant soit peu sa fierté, et il deviendra aussitôt impulsif, et, disons… très rancunier. Je peux vous assurer que sa colère n’est pas très plaisante à subir. On ne compte plus les kilomètres de terres ravagées par une étrange tempête à la violence inouïe. Mieux vaut donc ne pas l’avoir à dos, sauf pour les gens aux envies suicidaires ou en sérieux besoin d’adrénaline et de piment dans leur vie.
Et comme il y a le « mauvais » côté de sa nature fière, il y a aussi le « bon ». Si si, il y a un « bon » côté. Par exemple, vous voulez qu’il vous rendre un service, et il refuse pour je ne sais quelle raison. Il suffit de lui faire une ribanbelle de compliments, de lui promettre un objet de valeur à la clé, et il sera soudainement animé d’une grande volonté d’accomplir la tâche qui lui a été confié. Comme quoi, il suffit de savoir lui trouver une source de motivation pour que monsieur daigne travailler autrement qu’au moment où il le souhaite...
Il sera aussi bon de noter, même s’il ne le dira et ne l’avouera sûrement jamais, qu’Hélios possède une magnifique voix. Oh, quand il parle, c’est une voix normale, douce et grave à la fois. Mais quand il chante, il n’est pas de trop de dire qu’il possède une voix d’ange. Mais n’espérez pas trop qu’il vous fasse l’honneur de vous faire entendre une de ses mélodies. Au fond c’est un grand timide et il n’a jamais chanté que lorsqu’il était seul…
Ah, et un dernier petit détail. Le Demi-Dieux, aussi surprenant que cela puisse paraître, a le mal des transports. Sur un bateau, une monture, ou même dans une simple charrette, il se sent mal et commence à avoir des remontées, et peu même aller jusqu'à vomir. Bien qu'il l'ignore encore puisqu'il n'est jamais monté sur des transports humains, mieux vaut faire attention... Il pourrait vomir...
III) Physique
« Majestueux, et pourtant tellement effrayant. »
Hélios est un Demi-dieux, autrement dit son apparence est assez difficile à décrire. Mais faisons simple : puisqu’il ressemble beaucoup aux dragons des contes et légendes des Hommes, alors considérons-le comme tel. Au premier abord, du moins. C’est donc en apparence un dragon, mesurant environ un mètre cinquante de hauteur au niveau de sa nuque. Ses ailes sont quant à elles recouvertes d’une multitudes de plumes semblables à celles des oiseaux, qui font presque le double de sa taille une fois totalement dépliées. Sa tête est dotée de quatre cornes, dont deux sur son front, longues et piquantes, et les deux autres placées de part et d’autre des premières, plus petites cependant. Son ventre et tout son cou sont recouverts d’une couche de peau aussi dure que du béton, qui protège donc ses parties vitales, en supposant qu’il possède également un cœur et un estomac aussi fragile que ceux des humains. Le reste de son corps est enveloppé d'écailles aux teintes d’or, la même couleur qu’il porte sur tout son corps d’ailleurs. Ses pattes sont musclées, et dotées de griffes acérées plutôt impressionnantes, dont il vaut mieux ne pas trop s’approcher. Ses yeux en amandes sont quant à eux assez contrastants avec sa carrure imposante. En effet, leur couleur noisette lui donne une certaine douceur, agréable à regarder, et permettant à l’Invocation d’avoir une aura moins terrifiante. D’ailleurs, le mot juste pour définir son aura serait « majestueuse », aussi surprenant que cela puisse paraître pour certains. En effet, quelques personnes auront plutôt tendance à remarquer en premier lieu ses dangereux crocs pointus plutôt que son regard calme et presque gentil. On remarquera également qu’il marche avec une allure assez soignée, la tête toujours relevée, rappelant l’attitude des familles riches se baladant dans les quartiers pauvres d’une démarche fière.
Hélios, sous sa forme humaine, semble être un homme d'environ vingt ans, donc assez jeune. Sa peau est claire, et les traits de son visage sont doux. Il est assez grand, mesurant à peu près 1 mètre 75, et doit peser dans les 70 kilogrammes. Bien que possédant un corps assez fin, il n'en reste pas moins assez athlétique, et quelque peu musclé. Ses cheveux deviennent d'une blancheur immaculée, et il les laisse pousser un peu plus long que la normal, sans pour autant en prendre grand soin. De ce fait, on ne qualifierait pas cela de chevelure, mais plutôt de touffe, en vue de toutes ces mèches en batailles. Cela lui donne d'ailleurs un air un peu sauvage, qui intimide les gens en face de lui. Et son regard fermé et imperméable à toutes émotions n'est pas pour arrangé les choses, à dire vrai. Tout comme ses yeux, qui ont pris la couleur de ses écailles sous forme de Demi-Dieux. Des yeux en amande, jaune or, captivants. Une fois qu'on croise son regard, il est difficile de s'en détacher, à cause de leur couleur bien particulière. On comprend généralement dès qu'on le voit qu'il a quelque chose de différent des autres humains. Ce qui n'est pas franchement volontaire, lui qui préfère habituellement passer inaperçu...Son style vestimentaire en tant qu'Homme est... inexistant. C'est simple, il ne se transforme presque jamais sous cette forme. Alors à quoi bon essayer de prendre bonne allure ? Il n'en voit pas l’intérêt. Ce sera sûrement à son futur Maître de choisir comment l'habiller... Dans la limite du raisonnable, évidemment. Il n’accepterait pas de porter une robe rose, par exemple. Mais accepterait très bien des vêtements de couleurs sombres.
IV) Vie
« Ma vie est aussi longue que l'Ancien Monde. »
Histoire: Aer me fit naître petit, beaucoup plus petit que ses autres créations. Il ne l’avait pas fait simplement pour assouvir sa curiosité et voir comment un être aussi minuscule que moi pouvait survivre dans ce monde de géant, mais plutôt pour me confier une tâche bien particulière, bien précise. Celle d’observer les débuts de cette Terre crée par les Dieux, d’en noter tous les détails. Et, que si jamais il y avait un problème, de le régler au plus vite. C’était largement dans mes cordes. A première vue, du moins.
Je passais donc les premiers siècles de ma vie à voyager sur de nombreuses terres différentes, des déserts aux bords de mer, en passant par les forêts et paysages tous aussi beaux les uns que les autres. Tout semblait aller pour le mieux. Ma petite taille me permettait de me faufiler un peu partout sans me faire repérer, malgré la couleur de mes écailles. De temps en temps, des Demi-dieux se battaient, aussi. C’était très divertissant, pour dire vrai, mais il était de mon devoir de les arrêter avant qu’ils ne détruisent des kilomètres de végétation en une fraction de secondes. C’était généralement assez dur les stopper, j’étais tellement petit par rapport à eux. Alors j’essayais d’user de diplomatie pour les réconcilier au début. Puis, si cela ne marchait pas, cela m’incluait souvent dans le combat. Dans ces cas-là, je n’utilisais pas la force brute, j’étais incapable de rivaliser de cette manière. J’avais ma propre manière de combattre. Esquiver leur coup grâce à ma rapidité et à mon agilité –et surtout à ma petite taille-, et attaquer à l’aide de mes Pouvoirs, égaux à ceux de mes frères et sœurs. Et puis, si cela dégénérait de trop et tournait au vinaigre pour moi, eh bien… Fuite oblige. Pas que je sois lâche, mais… La colère des Invocations pouvait se montrer assez dévastatrice, et mieux valait ne pas prendre de risques inutiles. Et puis, quelque fois un camarade venait me donner un coup de main. Mais cela restait rare, car à cette époque nous étions tous un peu isolés les uns des autres, nous restions le plus possible hors des conflits pour la majorité d’entre nous. Et puis, le temps passait inlassablement, pendant que moi justement je me lassais des ces jours sans fins.
Mais heureusement pour moi, un évènement ne tarda pas à troubler ma petite vie monotone. Des rumeurs me parvinrent, celles où un groupe de Demi-Dieux se réunissait pour créer une nouvelle race. J’ignorais laquelle, j’ignorais dans quel but. Pourtant cet évènement pouvait bien mettre un bon coup de piment dans ma vie. Alors j’avais décidé de me renseigner un peu pour retrouver ceux qui étaient à l’origine d’un tel projet. Lorsque je les eu trouvé, plutôt que de les rejoindre, je décidais de les observer de loin, afin de ne pas m’attirer d’ennuis. Puis, du jour au lendemain, sans trop savoir comment, ils sont nés. Les Hommes sont nés. Je ne compris pas, et ne compris jamais pourquoi il fut décidé qu’ils soient si petits et chétifs ! Pourtant, même dans ce bouleversement, je ne vis pas de problème dans ce Monde, et décidais de les laisser vivre. Après tout, que pouvaient-ils bien faire de mal, avec un tel corps ? Si seulement j’avais su, à ce moment –là.. j’aurais peut-être pu les arrêter...
Les Hommes se multiplièrent à une vitesse incroyable, ils se développèrent à une vitesse incroyable, ils inventèrent de nouvelles choses appelées machines à une vitesse incroyable. C’était comme si en un clignement de paupières, ils étaient dépassés d’êtres fragiles que j’avais presque envie de protéger à des tueurs. Ils détruisaient petit à petit la nature, et nous, les Demi-Dieux, avec. Nous avons à peine eu le temps de riposter, à dire vrai. Car il fut évident que nous tentâmes de les stopper, moi y compris. Mais il était déjà trop tard, beaucoup trop tard lorsque nous comprîmes que nous ne pouvions plus les arrêter. Ces humains, qui autrefois nous vénéraient, nous éliminaient à présent un par un. A mes yeux, nos Destins étaient déjà tout tracés. Je savais que nous allions tous y perdre la vie. Nos pouvoirs étaient quasiment réduits à néant. J’aurais presque préféré que cela se passe ainsi.
Car la punition que nous infligèrent alors les Dieux fut tellement plus terrible. Lorsqu’ils se rendirent compte de ce que nous avions fait de ce monde, ils devinrent furieux. Au fond, j’aurais sûrement réagi de la même manière. Mais peut-être pas au point de provoquer l’Apocalypse, pour ensuite recréer un nouveau Monde, pus petit. Et encore moins au point d’enfermer tous les Demi-Dieux dans leur temple respectif, à être condamné à servir les Hommes, leur propre création. Vous imaginez bien que, comme beaucoup d’autres Invocations, je me suis battu pour rester libre. Et que comme beaucoup d’autres, mes efforts ne servirent à rien. Je fus enfermé, comme les autres. Et j’attendis longtemps, sans qu’un seul Homme ne vienne dans ma cellule. Je dois bien avouer qu’au début, je les ai haï. C’était leur faute si nous en étions là, à présent. S’ils n’avaient pas été aussi… avares, cruels, prétentieux, ambitieux, et je ne sais quoi d’autre encore… Quant à Aer, mon propre père, que dire ? Qui pourrait détester son paternel ? Personne, sans doute. Je ressentais seulement une certaine injustice vis-à-vis de son châtiment, mais rien de plus.
Et puis, au fil des années, des siècles peut-être, ma colère contre les mortels s’est calmée, ne restant qu’une petite rancune contre eux. Ils ont une deuxième chance, aujourd’hui. Les Dieux auraient très bien pu tous nous tuer, et ils ne l’ont pas fait. Au fond, notre situation n’est pas si désespérée… je pense.
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