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Rolland d'Abillon
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Aventure #1 écrite Jeu 22 Aoû 2013, 14:53
I) Identité
    Nom: d'Abillon
    Prénom: Rolland
    Sexe: Masculin
    Age/date de naissance: 55 ans


II) Caractère
    Vieux jeu, démodé, têtu, sévère, exigeant, mais toujours respecté, ce vieux chef de guerre entend beaucoup parler dans son dos, le « vieil emmerdeur » avec un « parapluie dans le derrière ». Oui, il attend de ses troupes la perfection, et non ce n’est pas de l’exigence, c’est plus de l’intransigeance. Et quand on a vécu autant d’années que lui on sait que c’est le minimum exigé pour des troupes de leur rang. Il a toujours mis un point d’honneur à servir le prince, et à le protéger. Il est honnête, franc, ambitieux, irritable, et cache sa compassion sous un visage souvent glacial. Son regard ne dévie jamais de ses interlocuteurs quand il leur parle, il est corps et âme dévoué à son prince, et à sa nation. C’est un homme de confiance, il n’y a pas un once de traîtrise en lui et il attend la même chose de la garde qu’il dirige. C’est aussi l’un des hommes les plus respectés de la cité, sa position auprès de prince oblige.
    Les années au service de sa majesté le Prince Reyson lui ont appris à se méfier, et avec le temps la méfiance a pris le pas sur sa vie, il n’hésite pas à remettre en doute ce qu’on lui dit, ce qu’on lui rapporte, tant au niveau de sa propre garde, que dans les relations de tous les jours. D’ailleurs, il s’est surpris à ne plus pouvoir se passer d’une arme, il dort avec une dague sous son oreiller, il y a même une épée cachée dans l’horloge à pendule de la salle à manger, il y a une arbalète et une vingtaine de carreaux sur le dessus de la troisième étagère en partant de la gauche dans la bibliothèque, lorsqu‘on est face au mur Sud (oui oui, c‘est très pratique). D’ailleurs récemment, il a fait l’acquisition d’une canne-épée histoire de pouvoir transporter une arme où qu’il aille, quelque soit la situation. Il n’est pas parano, non, c’est plus une méfiance exacerbée.

    Si son caractère autoritaire le rend quelque peu antipathique, ceux qui prennent le temps de le connaitre apprendront que c’est par amour qu’il est ainsi, les relations humaines ne sont pas son fort, mais sous son regard d’allure froid et calculateur, c’est souvent un regard paternel qu’il pose sur les gens, sur les jeunes recrues qu’il prend sous son aile, et de toute la sagesse que les années ont fait germées en lui, il aime les autres.
    Peut-être est-ce pour cela qu’il a souvent l’humeur triste et nostalgique, car sa dévotion, son travail, lui ont volés l’amour d’une femme et d’un enfant, sans fils, sans petit-fils à emmener pêcher dans un village comme son père le fit, ni ballade au printemps, ni histoires avant d’aller se coucher, ni rire, ni dessin, ni sourire, ni balançoire… peut-être que cela n’aurait pas pu être autrement? Peut-être aurait il fait un mauvais père? … qui sait. C’est sans doute là son seul regret.

III) Physique

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    Ce vieil homme robuste pour son âge avancé n‘est pas encore un vieux croulant bon à radoter, il est toujours actif et il en sera ainsi jusqu’à ce que la mort l’emporte. Même si les temps de paix l’ont emportés sur les guerres et les instabilités politiques, son corps n’a jamais oubliés ces vieilles histoires. De nombreuses cicatrices parcourt son corps, contre des hordes démesurées de hors la loi, contre des créatures féroces, il pourrait écrire sa propre légende tant il a croisé d’ennemis dans sa vie.
    L’homme ridé, aux traits rudes et glacials, doit mesurer dans le mètre septante cinq, toujours droit comme un « i » il n’est pas du genre à se laisser recroqueviller. Son visage semble figé, ni émotions, ni peur, ni peine, ni joie, on peut parfois voir de petits sourires en coin, un haussement de sourcils, mais généralement ses émotions passent sur le faciès avec une subtilité presque imperceptible. De nombreuses rides ont creusés son visage au fil des ans, et quelques cicatrices lui rappellent d’étranges souvenirs.

    Mais, Rolland est avant tout de la noblesse, et se doit d‘être toujours impeccable, toujours bien rasé, les cheveux mi longs grisonnants ci et là, rabattus en arrière pour dégager son large front. Ses yeux bruns ambrés, vifs et éveillés, sans cesse en alerte semblent voir ce que les autres ne peuvent qu‘imaginer, pour les personnes qui le rencontrent pour la première fois, il est toujours difficile de voir ses deux yeux cibler droit dans le regard de son interlocuteur ne décrochant que rarement, on peut parfois littéralement se sentir fusiller du regard, analyser, ou même sentir des yeux inquisiteurs trifouiller le fond de son âme. Mais, il reste impassible, et même s’il n’a pas une corpulence de machine de guerre, on a souvent vu des gardes s’écraser en le voyant sous le poids de sa réputation, de son regard glacial, et de son rang. La plupart des gens, étrangement, l’imagine d’ailleurs beaucoup plus grand qu‘il ne l‘est.

    Physiquement, il est toujours bien musclé, rien avoir avec les bouts de chairs pendouillant des autres vieillards, il est parfaitement en forme, si ce n’est une fragilité de santé, certes, il ne peut pas nier son âge. Et si ses réflexes sont plus lents qu’avant, ou qu’il a perdu en rapidité, il compense par plus de stratégies et une maîtrise de ses mouvements beaucoup plus experte, il a l’œil d’un combattant, un œil qui voit les faiblesses de l’autre, ses points de déséquilibre, ses failles, ses défauts, il voit.

    Avec le temps et sa position, il passe le plus clair de son temps soit dans des travaux administratifs, soit dans l’entrainement de jeune recrue, et beaucoup moins de combats. C’est ainsi qu’il a délaissé l’armure (qui est toujours rangée et prête à l’emploi) pour des vêtements plus confortables, néanmoins il n’a jamais laissé tomber les spalières et les bottes de métal, parfois il prend même les gantelets. Ses costumes, à la hauteur de son rang, sont assez sobres, dans des tons simples, le vert, le rouge bordeaux, le noir, le bleu foncé, mais la qualité du tissu, et les finition en fil dorée font ressortir la noblesse de ses traits. La plupart de ses vêtements portent le blason du prince de Lüh, sa fonction obligeant.

    Depuis quelques temps il se promène avec une canne de métal sombre dont la crosse se termine en tête de lion rugissant dorée, il va de soi qu’elle ne lui sert pas à marcher. Il n’en a nul besoin, il s’agit en réalité d’une canne épée réalisée par les soins de la meilleur armurière de la ville, Ariez.

IV) Vie

    Famille:
    Nathan d'Abillon
    Son arrière-grand-père, c’est lui qui a anoblit la famille en apportant son soutien à Sahen de Lüh lors du renversement du prince d’Aspéra, mais ne devint pas le premier chef de la milice royal à cause de son âge avancé. C’est le héro de la famille, il a été nommé chevalier de la couronne par le Roi, et leur blason fut dessiner, mais c‘est son fils aîné, Romuald qui a été projeté à la tête de la milice royale. Rolland garde de lui l’image d’un homme vieux mais qui veillait sur lui avec l’amour d’un véritable père. Mais, c’était aussi un homme plein de rigueur et sévère quand il le fallait, il n’acceptait aucunes entorses à la règle et refusait le moindre écart de conduite.

    Romuald d'Abillon
    Mis au pouvoir grâce à Nathan d'Abillon, Rolland garde de lui le souvenir d’un homme calme et plein de douceur, il se souvient avoir été pêcher avec lui, et surtout des regards pleins de respects qu’il suscitait, tant dans la garde qu’auprès des citoyens. Mais, c’était un homme fort occupé, il avait à l’époque expliqué à Rolland que son rôle était de veiller sur le roi, de le protéger et de faire respecter sa volonté partout pour assurer la paix.
    Pour s’endormir, Romuald lui racontait de vieilles légendes qui entraînaient forcément un héro humain qui faisait triompher la justice.
    Comme Nathan, Romulad était un homme exigeant et pleins d’ambitions pour sa descendance, mais il n’était pas sans cœur. D’ailleurs, c’est lui qui avait initié au sein de la famille les « punitions intelligentes », ainsi au lieu de punir Rolland en l’envoyant dans sa chambre ou en le privant de désert, il devait trouver un moyen de réparer sa faute et de proposer cette réparation à la personne lésée. ( il se souvient par exemple, après avoir cassé un vase avoir proposé à sa grand-mère d’en faire un lui-même en terre cuite, il y avait passé des heures et des heures. Il était loin de la valeur ou de la beauté du vase en cristal détruit, mais les deux partis considéraient l'erreur effacée.) [ au-delà du détail anecdotique, vous noterez que cela à forgé son sens de la justice, ou comment donner un détail qui n’en est pas un]

    Adrien d'Abillon
    Père de Rolland, chef de la Garde Dorée après Romuald et juste avant lui, autant il s’entendait bien avec son grand-père autant les relations avec son père étaient conflictuelles. Bien sur ils s’aimaient énormément, c’est lui qui le prépara à devenir le prochain et digne chef de la milice dorée.

    Annabelle d'Abillon
    Sa mère et épouse d’Adrien d'Abillon, elle vient d’une famille noble de Lüh.

    • Rolland est fils unique et sait qu’il doit aussi avoir quelques cousins et cousines, mais il n’a pas vraiment le temps de leur rendre visite et de prendre des nouvelles. Néanmoins, il lui arrive souvent de regretter de ne pas être plus entouré par ces gens qu’il aimerait bien connaitre un peu mieux.

    Histoire:

    1. Le manoir d’Abilon
    Rolland est né il y 55 années, ce détail anodin explique parcontre beaucoup, nous étions en l‘an 3 et l‘ère de Sahen de Lüh venait de commencer. Son grand-père anoblit exerçait le privilège de protéger le nouveau roi. Il grandit dans le confort nouvellement acquis des gens de son espèce.
    Son plus lointain souvenir remonte à ses cinq ans, il était dans le grand jardin derrière ce qu‘il appelait sa maison, mais qui avait plus de points communs avec un manoir gigantesque qu‘une maison standard, bref, il jouait dehors, il se souvenait de l‘air frais qui y soufflait, de l‘étang immense au travers de ses yeux d‘enfants, et des pommiers qui nourrissaient ses après-midis dans le jardin. Les vagues souvenirs qu‘il avait de Nathan, son arrière grand-père, était un homme grisonnant, l‘air tracassé, mais surtout très gentil, il prenait souvent le temps de jouer avec lui. Mais, Nathan était souriant, ce qui contrastait avec son père Adrien.
    Rolland n’a pas eu le temps de beaucoup connaitre son arrière-grand-père, mais il considère aujourd’hui, qu’il doit avoir eu une part importante dans son éducation.

    Le manoir qu’ils habitaient, et qu’il habite toujours aujourd’hui, était une sorte de grosse maison placée au milieu d’un parc, en fait depuis le ciel on aurait vu un premier grand rectangle parallèle à la voirie au milieu duquel un autre rectangle plus petit correspondait au manoir. Dans un coin du parc, il y avait été construit une petite maison qui partageait un accès directe avec la voirie, c’était la maison des domestiques.
    Le manoir était un endroit fantastique qui ne manquait pas de lieux curieux et fascinants. La façade était faite de pierres ocres-brunes et sur celles-ci de la vigne vierge grimpait doucement, il y avait aussi deux petites tours qui séparaient la maison en trois parties égales. Le manoir était percé d‘une multitude de fenêtres à croisillons qui devaient apportées énormément de lumière à l‘intérieur. Sous le toit en croupe mansardé se dessinait de larges corniches laborieusement sculptées. Le toit semblait être percé de plusieurs cheminées toutes fonctionnelles. La propriété était séparée de la voirie par un muret derrière lesquels poussait de vieux ormes, des chênes touffus aux branches démesurées ceinturant la propriété, on pouvait voir aussi des rosiers ci et là s’évader pour retomber de l’autre coté du mur, coté voirie. Les seuls moyens de pénétrer l’endroit se faisaient grâce à une haute grille qu’il suffisait de pousser, ou par la maison des domestiques.

    L’endroit était enchanteur fait de coins et de recoins, la maison a elle seul comptait une dizaine de chambres et au moins sept salles de bains. Le parc s’étendait sur plusieurs ares, et la maison a elle seule avait été conçue pour plusieurs familles, d’ailleurs énormément de chambres avaient été réaménager en pièce au fil du temps.

    Au rez de chaussé, il y avait des salons, deux vérandas, la salle à manger, la salle de réception où il allait rarement, la cuisine, sans doute son endroit préféré où il allait sans cesse observer le mouvement perpétuel de la cuisinière et de quelques domestiques qui gigotaient pour préparer un plat, ou ranger des courses faites plutôt dans la journée, parfois il avait même le droit d’aller accompagner une domestique au marché le matin. Mais la cuisine n’était jamais aussi belle que les soirs où il y avait des réceptions, il y avait alors un chef cuisinier qui prenait la place de Daphnée ( qui était, à l’époque, la cuisinière de tous les jours) et il y avait toujours beaucoup plus de monde que d’ordinaire, ça criait dans tous les sens, les plats fumaient, le feu crépitait, les viandes grillaient tranquillement, la soupe emplissait la pièce de toute ses senteurs, et puis c’était l’occasion, alors que personne ne faisait attention à lui de descendre dans la cave à vin.
    Il y avait sous la maison une cave à vin dont le plafond était une voûte de pierres, et où des centaines de bouteilles et des dizaines tonneaux s’étalaient, un peu comme un bibliothèques mais faites de livres qu’on pouvait boire. Mais, il se contentait d’en regarder la couleur ou les étiquettes qui le faisaient rêver du contenu auquel il n‘avait pas le droit de toucher.

    Au dessus du rez de chaussé, il y avait deux étages, le premier étage était surtout fait de chambres, de salles de bains, etc …. Il y avait une salle d’entrainement où son père passait du temps à manier une épée ou bien y emmenait l’un ou l’autre élève. Tout cela se trouvait dans l’aile Sud du manoir, au Nord, il y avait le bureau de son papa et aussi celui de son grand-père qui était le plus grand, il y avait une grande pièce avec une petite table encadrée par quelques fauteuils, les murs étaient tapis de cartes de régions, de la ville de Lüh, quelques vieilles armoiries, une armure, et des objets étranges sous vitrines. Il y avait surtout une créature empaillée à l’air féroce qui était posée prêt d’une armoire, ce monstre l’avait longtemps terrifié avant qu’il n’y reconnaisse un oboro. Il y avait un tas de salles, certaines inutiles à ses yeux comme le boudoir, des archives, une sorte de salle d’entrainement mais en plus petite, une salle réservée à la classe lorsqu’un professeur particulier venait.

    Il y avait sous le toit, le dernier étage, éclairé par de vieilles lucarnes, une bibliothèque immense, et un tas de vieilles pièces, notamment la salle des armes, son grand-père adorait collectionner des armes particulières c’était comme des trophées, il y avait là même une espèce d’énorme massue impossible à soulever avec ses petits bras tout frêle. Sur le balcon qui donnait à l’arrière de la maison, ils y avaient laissé pousser quelques petites arbustes dans des demis tonnelets, notamment un oranger à qui il volait des fruits les jours de grandes chaleurs.

    Le jardin était une sorte de parc au milieu duquel avait été creusé un petit étang où se jetait un saule pleureur plus très droit, l’étang était habité par des grosses carpes colorées, et avait été colonisé par des grenouilles et même des petites salamandres, ou des tritons… Il ne faisait pas vraiment la différence. En tout cas, il s’en souvient très bien pour avoir passé beaucoup temps à tenter de capturer à main nue de téméraires grenouilles qui sautillaient sur la terrasse à l’arrière de la maison. Une fois attrapée, il courait alors jusqu’au bassin d’eau où il la redéposait.

    Le jardinier était un homme étrange qui inspirait une certaine méfiance à Rolland, non seulement il parlait avec ses fleurs, mais surtout capable de prédire le temps qu‘il ferait à la saison prochaine en fonction de la manière dont ses fleurs poussaient ou qu‘elles n‘étaient pas assez colorées, ou trop ceci, ou pas assez cela … Bref, un mec un peu cinglé aux yeux de Rolland, qui trouvait ses fleurs très jolies point barre, parcontre, il préférait mille fois les allées taillées par ce vieux cinglé et les bosquets aux fleurs, effectivement, encadrant l’allée centrale qui menait de la rue jusqu’au seuil de la maison, il y avait deux espèces de labyrinthe fait de buissons, et parfois de fleurs, il y avait des bancs ci et là, un statue où l’autre, et même si les murs végétaux du labyrinthe ne parvenaient qu’au bassin d’un homme adulte et que cet endroit n‘avait rien d‘un vrai labyrinthe, à cette époque, et avec sa taille, c’était pour lui le lieu de véritables aventures imaginaires.

    Ce petit coin de paradis, se trouvait dans la première enceinte de la ville, à quelques pas de la milice. La famille avait reçu la propriété lorsque le roi s’était installé à Lüh, et ils l’avaient amélioré et embellie aux fils des ans… D’un côté, il fallait avouer qu’ils gagnaient bien leur vie. Et lui-même en avait hérité bien des années plus tard, à la mort de son père, et la maison qui autrefois était fort animée, était aujourd’hui désespérément vide, à part lui et quelques domestiques nécessaire à son entretien, elle était vide. Pourtant, il savait qu’il avait des cousins, des cousines, des tantes et des oncles, son grand-père et sa grand-mère avaient des frères et sœurs, et ses parents aussi… Il leur aurait bien proposé de venir au manoir, mais il n’avait pas vraiment le temps, et puis les relations familiales ça n’avait jamais été son fort. Mais, au fond de lui il aurait tellement aimé y voir courir des enfants comme lui courait dans les couloirs il y a longtemps déjà.



    2. L’école

    Seulement, Nathan mourut tragiquement et bien trop vite, alors que lui devait avoir environ 7 ans. Il suivait les cours dans une école que son arrière grand-père avait choisi pour son respect de la rigueur, du travail, du perfectionnement et qui suivait les préceptes d’ une éducation rude, réservée à la « soi-disant » élite intellectuelle de la société, les élèves qu’il fréquentait étaient parmi les plus nobles et des plus nostalgiques de la pensée exigeante, quasi militaire, des Aspéras. Il se souvint des d’Auzac, Montrevel, … sans doute les plus populaires de l’école, mais lui s’entendait plus avec ceux de son âge, les Bezermeths, ou les Orandrigöhrt. Il se souvient de Lucas de Monténézard, un blondinet qui ne manquait pas une occasion de se faire remarquer, un élève brillant et le crâne plein de bêtises.
    Tous les enfants portaient des uniformes serrés et propres, toute punition était horriblement sévère, châtiments de vieille école et humiliations devant toute la classe. Il ne gardait pas que de bons souvenirs, mais il en gardera le soucis de la rigueur et quelques vieux copains. Heureusement, son grand-père était un très bon professeur quand il ne comprenait pas bien un exercice, une leçon ou un devoir. Evidemment ce dernier n’avait pas beaucoup de temps à lui consacrer. Mais quel fierté quand son grand-père en personne venait le chercher à l’école, rien que pour le regard des autres élèves. Il faut dire que pour beaucoup, en tant que récent noble, Rolland était un intrus dans leur milieu. Mais, la position de son grand-père le gardait de pas mal de méchancetés qui ne circulaient que dans son dos et auxquels il ne prêtait aucunes attentions, ou presque.
    L’école où il allait était un ancien bâtiment haut et bâtit par un architecte un peu fou [ sans doute de même famille que le jardinnier!?] qui avait fait d’énormes fenêtres longues et fines, des plafonds bien trop hauts, des classes grises, et la porte principale en bois était si épaisse qu’il fallait pousser de toute ses forces et à deux élèves au moins pour les ouvrir. Ce bâtiment imposant était dirigé par des enseignants tyranniques selon de vieilles règles autoritaires et dictatoriales.

    Il avait 14 ans quand son grand-père mourut, il fut terriblement bouleversé, il avait passé tant de bon moments avec lui, c’est de lui plus que de l’école qu’il avait apprit de la vie, et de ce qu’il voulait faire plus tard… protéger le roi, de toute manière ce n’était pas une option mais un devoir.
    Si son grand-père avait toujours été son ami, son confident, son père quand à lui était devenu, durant son adolescence, un véritable ennemi. Il avait presque du mal à croire qu'ils étaient père et fils, son père lui était aussi détestable, que son grand-père lui fut sympathique. Il ne supportait pas qu’il ne l’informe pas de tout ce qui se passait, il voulait être au courant de tout son travail sous prétexte qu‘un jour il devrait bien prendre la place de son père, bien évidemment ce caprice n’avait pour seul fondement que des crises de rébellion typiques de son jeune âge, d’ailleurs les seuls fois où il pouvait assister aux réunions (ce qui était rare), il faisait comprendre à son père qu’il n’était pas d’accord par principe avec lui, peu importe ce que son père disait, Rolland pensait le contraire. Néanmoins, il ne se permettait pas de le faire remarquer devant leurs invités, il avait un minimum de tenue, mais pour toutes les disputes qui éclataient en privé durant le diner… Heureusement, il y avait sa mère, Annabelle, une femme belle et d’un calme colossal, de mémoire d’enfant elle n’a jamais haussé la voix et pourtant quand elle voulait lui reprocher quelque chose elle avait une manière de le faire comprendre au travers ses doux yeux qui le mettait si mal à l’aise qu’il était inutile de crier ou même de le punir. Sa mère semblait avoir le même pouvoir apaisant tant sur son père que sur lui, elle semblait être capable de mettre un terme à n’importe quel conflit rien qu’en quelques mots, d‘arrêter une armée d‘Orobo rien que par ses comportements, sa manière d‘être, de parler. Et puis surtout, ses parents s’aimaient, même si le mariage était resté entre personnes de bonnes familles, ses parents s’aimaient, ce qui n’était pas forcément le cas des parents des autres enfants comme il avait pu le remarquer autour de lui. Sans doute ces conditions familiales lui offraient elles le meilleur de ce qu’on puisse souhaiter.


    Comme la plupart des gens qui l’entourait, sa famille n’étaient pas très fervente, les dieux devaient sans doute exister quelque part, perdu dans le temps, dans ce vaste monde, mais à quoi sert il de leur adresser des prières? À vrai dire, à ses yeux les dieux étaient surtout des êtres dont on parlait dans de vieilles légendes, mais il les pensait trop lointains, trop occupés, ou tout simplement sourds aux supplications humaines. Ces dieux les avaient abandonnées, et lui les ignorait, sans haine, il les ignorait.

    3. L’académie et Les frontières des terres de non-droit

    À 16 ans, il entrait dans une académie militaire où il reçut les instructions nécessaires à sa formation, même si son père lui passerait le flambeau à la tête de la garde dorée, il devrait forcément suivre le passage obligé et faire ses preuves, il se trouva être le plus jeune de sa classe, et ce grâce à un précepteur particulier qui lui apprit l’art de la guerre dès ses 13 ans, une sage initiative de son défunt grand-père. Ce professeur était à la fois une sorte d’historien passionné par les combats et les grandes batailles, mais aussi un maître d’armes qui lui apprit beaucoup.

    Il poursuivit son parcours académique et de sérieux entraînements jusqu’à ses 20 ans, il avait perfectionné ses connaissances, il faisait partie des élites de guerre, ceux qui savent mais qui n’ont pas toute l’expérience pratique, il avait lu tant de bouquins sur des tactiques de guerre, sur ses lois, ses fondements, sur l’organisation. Et de toutes ces heures d’entrainements les jours de mauvais temps, à courir dans une cour, au milieu de soldats, ces amis, ces frères, les « batailles » partagées étaient comme des liens de sangs entre eux. Toutes ces heures à se battre, à mains nues, à l‘épée, manier des lances sur une monture,… tout cela faisait d‘eux une véritable famille. Mais, la formation n’est pas éternelle, et certains furent affectés plus au Nord, certains partaient vers des zones plus hostiles à l‘ouest, certains restaient à Lüh, pour sa part, il partit plus au Nord, non loin des zones enneigées des plaines glaciales, aux frontière des terres de non-droits. Il y avait là-bas des petits villages où il comptait faire ses preuves contre des pillards qui massacraient des villageois pour les dérober et des brigands qui volaient les marchands qui se rendaient vers Lüh, et peut-être des monstres, qui sait. Ces terres étaient celle de civils qui n‘avaient ni ordre ni loi, et où la suprématie du Prince avait du mal à s’instaurer, il y pullulait une série de troupes de bandits et la présence de garde permettrait au royaume d‘assurer le maintien de ses frontières. Il garde encore dans une armoire sa vieille armure grise sous laquelle il glissait un manteau de fourrure ,un bonnet, ses grosses moufles usées jusqu’à la corde, et ses chaussettes bourrées de paille qu’il gardait même la nuit.

    Il s’était déjà beaucoup battu auparavant, au travers des missions proposées par l’académie, mais là bas les cicatrices se multiplièrent sur son flanc, ses bras, ses jambes, les engelures, les nuits blanches, les bleus, les coups, … mais il était fier de lui, il leadait une petite troupe de quelques soldats qui rigolaient bien une fois qu’il avait le dos tourné. Il avait beau ne pas être sympa, il fermait parfois les yeux lorsqu’une ou l’autre bouteille d’alcool était détournée pour un anniversaire ou une occasion particulière.
    Ils étaient constamment en route, marchand pied à terre, à côté de leurs chevaux (les variquans étant trop peureux, ils n‘étaient pas pratiques), dans des chemins si étroits qui étaient censés les mener jusqu’à un repère d’hors-la-loi. Ils avaient mis en fuite et fait trembler de grosses hordes de bandits, des brigands organisés, et rendu justice par le sang et la mort. Beaucoup de sang fut versé, beaucoup parmi les ennemis, parfois chez eux. Il s’était montré un stratège redoutable, et un combattant plus qu’honorable, personne n’avait à se plaindre de lui, si ce n’était sa rigidité dans l’exécution du règlement et de l’organisation de la vie militaire. Il ne s’agissait pas de grands exploits ou d’aventures extraordinaires, mais il avait pu s’assurer, loin de son père, qu’il était vraiment compétent.

    4. La milice royal.

    Après deux ans au Nord, il revint à Lüh pour intégrer la garde royal, il était à présent sous les ordres de son père, et un jeunot de l‘équipe. Il était difficile de tenir tête à son père et d’en même temps être à ses ordres. Mais il était particulièrement fier d’avoir pu revêtir l’armure des gardes dorées, une armure de métal classique, mais dont les coins, les finitions, les rebords avaient été dorées à la feuille d’or. Mais, plus encore, il rêvait de l’armure de son père, ce n’était plus une simple armure, mais une œuvre d’art. Les épaulières n’étaient plus de simples bulles protectrices, mais étaient délicieusement sculptées et l’on pouvait voir y naître la tête d’une créature aussi fantastique qu’étrange, l’armure n’était pas en or, elle aurait été impossible à porter. Mais les dorures étaient si magnifiques, si parfaites à ses yeux, l’ensemble de l’armure portait des sculptures fines, dont le relief subtile soulignait la gloire de la fonction. Son expérience de guerrier, et son savoir qu’ il avait démontré sur les champs de bataille de Nord faisait de lui un digne successeur à la tête des garde dorée, mais c’était loin d’être suffisant, il avait encore beaucoup à apprendre dans cette faction, dans cette garde étrange et dont la réalité était plus difficile et bien différente de ce qu’il avait imaginé. Il avait encore beaucoup à faire pour être digne de son armure actuelle, et encore plus pour celle de son père.

    Il y avait des missions ordonnées par le roi, et c’était sans doute les moments que tout le monde attendait, par contre, lorsqu’il s’agissait d’escorter un garde devant un tribunal militaire, c’était autre chose… C’était comme voir un frère se faire juger. Bien sûr tout cela était nécessaire au bon fonctionnement, mais il y avait beaucoup d’abus, des militaires qui avaient un peu déconnés, mais jamais rien de grave…Parmi eux, il y avait toujours des soldats qui méritaient toute cette haine qui se déversait dans les tribunaux, mais, bien qu’il jugeait cette cour parfois abusive, elle était nécessaire. S’il avait du créer la cour martiale de ses propres mains, il l’aurait fait tel qu’elle était aujourd’hui, il ne trouvait pas de meilleur fonctionnement que l’actuel. Aussi, il se pliait à ses bonnes règles de fonctionnement.

    Veiller sur le prince n’était pas une mince affaire non plus, rester à son poste lors des réceptions, garder les yeux grands ouverts sur les invités, déceler le moindre individu suspect. Les instant qu’ils aimaient le moins, lui et ses compagnons, c’était les bains de foules, lorsque le prince faisait une apparition publique. Ils étaient alors avec les autres gardes une barrière qui ne devait se rompre sous aucun prétexte, et il fallait distinguer dans la masse le moindre danger, arc, arbalète au loin, où dans les premiers rangs, les dagues, couteaux, lames, … Il n’était pas rare qu’ils arrêtent quelqu’un simplement parce qu’il était armé et trop prêt de sa majesté le prince, et remit en liberté dès que la cérémonie était terminé.
    C’était un travail épuisant, et aussi nombreux soit il dans cette garde, ils n’étaient jamais assez que pour veiller sur tout en permanence et à la moindre sortie. Et même lorsqu’il n’était pas de sortie, à la moindre personne engagé dans le château, domestiques, cuisiniers, couturières,… Il fallait enquêter sur eux. La sécurité du prince était une surveillance de chaque instant de peur qu’un ennemi tapi dans l’ombre ne profite d’une faille de leur système.

    Ses qualités de leaders se firent remarquer assez rapidement, et son père commença réellement à prendre son avis en considération, alors qu’au début il s’était montré distant et sourd à la plupart de ses remarques. Sans doute voulait il montrer qu’il ne protégeait pas son fils et le considérait comme un garde à l’égale de ses compagnons d’armes. Pour cela, il lui en était profondément reconnaissant, il n’avait jamais eu à subir la moindre critique quand à son lien de parenté, lui aussi avait droit aux « mauvais postes ». Si attendre poster dans une salle de bal n’était déjà pas de tout repos, imaginez rester planter dehors, en plein hiver, à l’entrée de la salle à surveiller les allées et venues et ce jusque tôt le lendemain matin. Aucuns traitements de faveur, c’était d’ailleurs ses compagnons qui un jour, alors qu’il faisait une remarque pertinente à son père qui encore une fois le niait, avaient fait remarquer à leur chef qu’ils étaient plutôt du même avis que lui, afin de soutenir son point de vue… Il ne s’agissait pas de grande décision, des petits débriefings, ou bien d’un simple point de vue concernant la manière la plus approprier de protéger le prince qui se rendait à on ne sait quel fête des poireaux.

    Doucement, son père prit son avis en compte, et même si celui-ci ne disait rien, Rolland savait que son père était remplit d’une bouffée de fierté. Il le connaissait assez bien que pour distinguer un petit sourire paternel se dessiner lorsqu’il désarmait un de ses camarades durant les entraînements, ou bien ses regards pleins d’amour quand il donnait son opinion sur une stratégie. Il ne fit jamais un seul commentaire tout haut, mais que les autres membres de la garde, ses compagnons eux-même soient content de savoir que Rolland prendrait le flambeau du père… Cela le rassurait.

    Avec les années, l’expérience, lorsqu’il ne fut plus une jeune recrue, lorsqu’un des capitaines pris ses affaires pour profiter des beaux jours au calme, il devint un capitaine de la garde, … et avec cette affectation, il eut encore plus de travail, et moins d’heures de sommeils durant certaines périodes de l’année.

    Étrangement, Rolland n’était pas un bon ami ou un de ses fêtards, mais les autres l’aimaient pour sa droiture d’esprit, et surtout pour son esprit de camaraderie, on pouvait parfaitement lui faire confiance sur un champ de combat, il était toujours partant pour aider les autres, ou pour trouver les mots justes qui redonne un peu de courage. Même si beaucoup d’entre eux aurait aimé le voir penser à autre chose que des plans militaires, des stratégies, ou simplement qu’il sorte son nez de ses bouquins. Mais, étrangement, aussi distant et froid soit il, il savait se faire apprécier pour sa gentillesse. Lorsque les gardes étaient en permission, il arrivait souvent que le lendemain n’était pas un très bon jour. Au lieu de faire une remarque déplacé sur les devoirs des gardes dorées et gna gna gna, il se contentait d’une petite pic acerbe et de prendre le tour du garde du mec malade comme un chien. En fait, il avait beau être très à cheval sur les règles, une fois qu’elle était franchie il ne disait rien, et surtout il n’avait jamais dénoncé personne, mais il avait une manière de mettre les autres si mal à l’aise qu’il était même pas nécessaire qu’il fasse de remarques (sans doute un don transmis par sa mère ?).

    Tout ceux qui l’on connu à l’époque se souviendront sans doute de ce genre de comportement qui faisait de lui un véritable allié, et surtout, en apprenant à le connaitre, ils apprirent à percevoir les marques d’amitié cacher dans ses yeux froids et pleins d‘exigences, la véritable amitié qui les liait c’était la confiance qu’il accordait à chacun de ses compagnons. Il avait beau être têtu comme une mule, coincé, sévère, strict avec lui comme avec les autres, il restait un homme assez exceptionnel qu’on finissait souvent par estimer.

    Mais, beaucoup de vieux de la garde durent prendre leur retraite, et ce fut l’époque des jeunes recrues, du sang neuf venait de rentrer dans leurs rangs, et son père sentait qu’il s’affaiblissait doucement.

    5. Chef de la garde dorée

    À ses 31 ans, son père lui légua sa place auprès du prince. Il en fut très touché, et il dirigea avec fierté ces soldats qui s’étaient dévoués corps et âmes au prince. Il était intransigeant, pas forcément aimé, mais surtout il était juste, il n’y avait pas de secrets entre lui et ses hommes, il était très clair dans ses demandes et ses attentes, il n’y avait qu’une sincère volonté de collaboration, et l’attente de la perfection envers lui et les autres. Il n’avait pas que des amis parmi les gardes qui composaient cette branche de la milice, mais il avait toute confiance en eux.

    À l’âge de ses 35 ans, son père s’éteignit, et deux années plus tard, sa mère le rejoignit. Aujourd’hui, il aimerait énormément pouvoir passer le flambeau à un nouveau chef de la garde royal, mais pour le moment il sert le prince Reyson avec le même enthousiasme qu’à ses débuts. Mais ce qui l’amuse le plus c’est sans doute d’avoir vu le prince grandir durant toutes ces années au sommet de la garde, et surtout qu’ils se soient bien entendu, sans faire d’eux des amis, leurs rapports étaient marqués de sympathie sans qu‘autre chose que le boulot ne les lie vraiment, et puis il fallait avouer que Rolland n’inspirait pas vraiment la sympathie tant ses remarques pouvaient être cinglantes. Mais ses compétences étaient un atout inestimable et ses remarques souvent judicieuses. Il était là avant le prince Reyson, et lui avait prêté allégeance lors de la transition de pouvoir. Peut-être qu’aux yeux du prince, Rolland perpétuait les desseins de son père, ou simplement que son expérience et son âge l’avait rendu irremplaçable pour le prince… peu importe de quoi il en retournait, les rapports entre le prince et Rolland étaient fort bons. Le prince semblait vraiment écouter ce qu’il avait à dire, tandis que Rolland respectait son pouvoir et sa volonté.


    Il n’avait pas vraiment eu le temps dans sa vie de faire le point sur tout ce qu’il avait fait, sur tout ce qui s’était passé. Il avait connu quelques relations avec des femmes, mais la plupart de ses relations finissaient par s’effondrer tant son travail lui prenait du temps, et sa vie s’écoulait pour un seul et unique but protéger et servir le prince.
    Ses journées n’étaient jamais finie, entre l’organisation de la sécurité d’un bal ou banquet où le prince devait se rendre, ses impératifs pour recruter de nouveaux gardes dorées et surtout les entraîner, donner ses conseils au prince, allez écouter les chefs des différentes milices, les informer des décisions du prince, les recevoir, organiser des missions données par le prince, écouter les rapports de ses capitaines … Tout cela était épuisant.

    Pour le moment il a beaucoup à faire, une recrudescence de pirates [et comme y a pas encore de gardes flottants... au mieux on peut toujours leur donner une bouée... mé bon...] et de nombreuses disparitions plus ou moins inexpliquées, au sein même de Lüh des disparitions ont été recensés. Du boulot... il n'en manque pas, c'est certain...

    Durant sa vie, il a beaucoup entendu parler des invocations, il avait lu quelques ouvrages à leur propos, et été en contact avec des soldats, des gardes qui en possédaient. Sans doute une forme de curiosité retenue l’a poussé à en savoir plus sur eux, mais hélas il n’avait pas vraiment eu le temps d’aller à la rencontre de l’une d’entre elles. Mais, le jour où il aura un peu plus de temps,… à la fois il aimerait bien en posséder une, et en même temps il sait qu’il ne peut pas attendre trop longtemps, ce ne sera pas quand il aura septante balais qu’il pourrait en sortir une d’un temple. Peut-être dans un futur proche qui sait.
    Les invocations à ses yeux sont des serviteurs, pas des esclaves, des familiers, des animaux domestiques pleins d’intelligences et sans doute fort sympathiques, mais ce sont des armes de guerre, des atouts stratégiques non négligeables, ce ne sont certes pas des objets, mais ils doivent être le bras de la justice au travers des humains, ces créatures doivent être asservies dans le noble but de servir la cause juste. Alors pourquoi pas!?
    Mais, sa curiosité le pousse à en posséder une pour en apprendre un peu plus sur l’ancien monde, et peut-être pourraient ils lui livrer le secret d’armes nouvelles, de stratégies, ou lui compter des batailles épiques d’héros qui lui étaient inconnus, les raisons de posséder une telle créature ne manquaient pas.


V) Autres
    Métier: Chef de la Garde Dorée [La Garde Doré est une branche d’élite mais restreinte de la milice. Le chef de la Garde Doré est hiérarchiquement supérieur au chef de la milice.(explication de : Erine Lanfeust)] 
    ♦ Signes particuliers: de nombreuses cicatrices parcourent son corps, une chevalière en or au majeur gauche, et une canne(-épée).
    ♦ Rêve, ambition:Il souhaite voir Lüh devenir une ville plus prospère et paisible sous le bon commandement du Prince Reyson, aidé des autres chefs de milice. Il aimerait aussi voir la noblesse rester fidèle au prince au lieu de se disputer sa présence dans leur généalogie. De son coté, il aimerait se trouver un digne successeur pour pouvoir prendre une retraite bien mérité après lui avoir enseigné quelques petites choses concernant sa profession.



VI) Hors Jeu
    ♦ Comment avez vous découvert ce forum? … Je suis Azarhys >.< et ceci est mon deuxième compte.
    ♦ Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum? Ah bah écoute c’est tellement nul que je me suis carrément crée un second personnage… Nan, sérieusement, si je n’accrochais pas à 200% (seulement!!!) avec l’histoire, le fonctionnement, les membres j’aurais pas pris ce perso…
    ♦ Comment trouvez vous le design de ce forum? ♥.♥
    ♦ Avez vous lu le règlement? [Validé par le loup bleu]
    ♦ Avez vous vu le tchat? Ouiii… même si j’y vais plus vraiment TT.TT
    ♦ Savez vous comment voter pour le forum? Ouais… tiens d‘ailleurs je devrais aller voter tiens!

    + petit remerciement à Erine et Ariez qui m‘ont aidé à la construction de ce perso. <3









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Humains sans faction Neutre bon Rang : Grande fondatrice Rolland d'Abillon Squ7
Féminin
Crédit Avatar : J.Won Han modifié par Capou
Date d'inscription : 18/08/2013
Messages : 2371
Liens vers la fiche :
Métier : Armurière
Invocation(s) : Vaea, Q'Loth
Inventaire :
  • Pierre éthérique
  • Catalyseur
  • Cape d'invisibilité
  • Mémorium
  • Cristal de mana
  • Sac sans fond
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  • Une épée à la lame noire
  • 1000 T

Sorts : Tous les pouvoirs. =D
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Ariez

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Aventure #2 écrite Ven 23 Aoû 2013, 10:52
Validé !

BON JEU
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