Identité.
Nom:
Eldera (un vieux dialecte d'une petite communauté séculaire de la forêt de jade située non loin du lac des astres, dans laquelle elle a grandi, qui signifie "sans (el) famille (dæra)". Il ne doit plus rester grand monde, si ce n'est personne, de ces bonnes gens, dont la population de jeunes était presque inexistante)Prénom:
Wjrn (se prononce Wirn)Sexe
FémininAge/date de naissance :
26 années / An 32 de l'ère LühienneCaractère
Et vous?
Nous sommes l'incarnation même de la lâcheté, des êtres vivant au rythme des saisons et de l'inéluctable claquement de l'horloge céleste au dessus de nos têtes. Nous craignons nos morts plus que nous craignons celle des autres, car après tout nous nous arrogeons de notre droit de survie. À choisir, nous préférons voir dépérir notre voisin bien aimé que de savoir venu le temps de notre décrépitude. Je ne suis pas différente de ceux-là, car par dessus tout j'évalue ma propre survie plus importante que celle de mes congénères, et en cette seule vérité je ne me vois nullement servir autrui. Je suis une créature éthérée et vecteur de désillusions et déceptions. Et moi!
Je sais m'attacher aux gens, il m'arrive parfois voire souvent d'éprouver pour eux une kyrielle de sentiments divers, mais je me refuse à leur faire confiance. Si la vie m'a apprise quelque chose et si j'ai été menée à ce point fixe, aujourd'hui, c'est en ayant su toujours mettre en doute la parole que l'on me clama comme étant vectrice de vérités. Tout le monde ne sert que ses propres intérêts, même si cela implique le mensonge et la trahison. Et pour cette raison, je me veux différente, je ne vous conterai que la vérité. S'il vous est arrivé de me croire en cet instant, c'est que votre naïveté vous mènera un jour à faire confiance à cet inconnu qui vous contera d'innombrables fables emplies de bons sentiments, lorsqu'il n'en sera en réalité que le complot destiné à vous mener à votre perte. Et nous...
Je ne suis en aucune manière unique, je vous mentirai, je vous manipulerai, probablement plus que quiconque d'autre, car ma vérité sera mon mensonge, je vous chanterai des ôdes à mes bonnes volontés, à mon désir de vous avoir à mes côtés et d'avancer dans l'envie de voir émerger un monde meilleur. Mais la vérité est que je ne servirai que ma cause et vous abreuverai des paroles que vous désirez ouïr. Le seul tissus de mensonge que je ne peux vous offrir est celui que je suis une menteuse et une manipulatrice, une criminelle, meurtrière indifférente et que je sais jouir de mes atouts naturels, qu'ils soient dons de parole ou de beauté pour vous séduire et vous induire en erreur. Mais encore moi.
Mais ne vous inquiétez pas, vous pouvez me faire confiance, car au moins je ne nourris ni attachement ni dévotion aux divinités, si elles devaient venir m'enlever, elles viendraient. Je ne les craint pas plus que je n'accorde d'importance à votre avis sur ma personne. Si mon heure est venue, alors soit, car aux longues heures de la mécanique divine j'ai purgé ma peine. J'ai vécu les désillusions de voir s'échapper mes opportunités comme un torrent que j'essayais d'arrêter à la simple force de mes mains. J'ai depuis longtemps abandonné l'espoir d'une belle vie où le fruit de mon travail adornerait la vie d'autrui et je me suis tournée vers une vie de lendemains et d'aujourd'huis. Vivre la bohème, se balader, visiter, apprendre et connaitre, mais le tout sans savoir ce qui m'attend au tournant. J'aime le mystère, les surprises, j'aime ne pas savoir et faire chaque pas avec cette poussée d'adrénaline qui fait battre à mes tempes le sang comme la mélodie jouée par les tambours de guerre. Mais si je dois vous avouer ce qui me terrorise le plus... Je dirais simplement que de savoir mon futur tracé en toutes lignes et ce sans mon consentement serait la pire peine que l'on pourrait m'infliger. L'oiseau n'aime pas rester en cage, je n'aime pas vivre derrière les barreaux de mes faux sourires qui ne n'auront plus aucun sens.Physique
La musique perçue...
Et la voilà qui dévisageait le ménestrel. Je pouvais voir briller dans ses yeux chartreuse l'éclat d'une pierre précieuse exposée au soleil. Elle semblait subjuguée par cette musique, pincée sur un instrument à cordes, qui se mêlait ivrement à ses gestes élégants et aux mouvements élégants et gracieux de la danseuse qui l'accompagnait. ...comme un mirage...
Appartenait-elle réellement à ce milieu? Pressé au milieu d'une mer de badauds et de gens intrigués, je n'apercevais qu'elle, devant la foule, immaculée que tout contact avec la foule qui me pressait et comprimait mon thorax. La voyaient-ils tous comme je pouvais l'apercevoir? Baignée dans ce halo d'innocence et de pureté, rayonnant cette douce impression de joie de vivre. J'en vins à me demander si elle n'était pas que le fruit de mon imagination, une illusion que projetait mon cerveau à l'écoute de cette musique. ...dans un monde de droiture...
Dans ses habits de lin, et dans sa façon d'être et de se tenir, irréprochable et avec élégance, il me semblait impossible qu'elle se trouve ici. Ses habits était ceux d'une haute bourgeoisie et sa posture droite, ses vêtements colorés, brodés, sa chevelure parfaitement nouée et sans aucune bavure trahissait la haute société, qui ne se mêlait pas des affaires de brigands, de pauvres, de reclus de la société. Pourtant, lorsque son regard se tourna vers moi je compris qu'elle etait bien réelle. Sa chevelure d'acajou et ses lèvres pulpeuses et pâles, son visage rond et pointu à la fois, malgré cet air éthéré, ne pouvaient qu'être véritables. ...beau malgré tout...
Devant moi, à quelques mètres seulement, j'apercevais celle qui pour moi incarnait une beauté pure et pendant un court instant, l'espace d'une inspiration, il me semblait que la foule autour de moi avait disparu, que la grand place s'était vidée et qu'à la faible lueur de l'après midi il ne restait plus que nous deux, debout sur la terre sèche où se tenait une fois la semaine le marché. Je pouvais la voir clairement. Ni petite, ni grande, ni maigre, ni grosse. Si ce n'était pour cette façon d'être, elle ne serait qu'une fille parmi les autres, mais c'était bien cette aura qui l'entourait qui lui conférait toute sa beauté et son charme. J'aurais peut-être pu en tomber amoureux, si elle fut plus vieille, que je ne fusse un homme en fin d'âge mûr et que je ne fus pas mariée. ...mais je m'efface...
Elle me dévisageait, je rougis, vite, je me devais de regarder ailleurs pour qu'elle ne me prenne pour un agresseur ou pis, un voyeur, alors je détournais les yeux. La dernière chose que je pus apercevoir fut ce médaillon pendu à son cou, puis je vis mes chaussures, usées et lorsque j'osais relever la tête vers elle, elle avait disparu, laissant derrière elle cette impression. Je ne l'oublierai pas, malgré le bref moment qu'il m'ait été alloué.Vie
En cloque
Je n'ai jamais vraiment aimé ma famille. Je ne garde en moi que d'éphémères souvenirs, flashs rapides d'une époque lointaine où je ne me complaisais pas de mon mode de vie. Lorsque l'on me demande, je réponds toujours que je n'ai jamais eu de parents bienveillants pour s'assurer de mon éducation, mais la vérité était que je m'étais enfuie du domicile à mes cinq ans. Je n'avais pas de but ultime, de plan censé me mener à la liberté, je désirais simplement fuir ce cocon trop étroit qui m'étranglait. Je cherchais à m'extirper de mes responsabilités, celles que mon père me répétait à l'oreille tous les soirs et il ne faisait nul doute que lui aussi se trouvait en ma position, car il n'est pas compliqué de rattraper une fillette de cinq ans en pleine journée, alors que la terre était humide. Il ne m'aimait pas, je le pensais et j'en avais eu la confirmation par son inaction.Et l'on se demande toujours comment une fillette aussi jeune peut survivre seule dans la forêt. C'est très simple : elle ne peut pas.
Je n'ai jamais vraiment vécue solitairement. Ma survie a été un concours de circonstances fortuites qui m'ont amenées là où je me trouve. La providence aura su me sourire lorsque, après quelques jours, l'estomac rempli d'eau et d'une quantité insuffisante de baie, je suis tombé sur ce monstre. Un peu humanoïde, légèrement étrange, avançant sur ses deux pattes postérieures, enrobé d'une fourrure aux tons de mousse et d'argent, il me regardait de ses grands yeux carmins hébétés. Il était un peu plus grand que moi. Évidemment, j'avais peur. Que faire, lorsque perdue et affamée vous rencontrez un monstre sauvage qui a tous les airs d'un prédateur, si ce n'est de vous tenir là et de rester immobile en sanglotant? J'aurais voulu être à la maison à cet instant, mais j'avais perdu mon chemin et je savais que je ne le retrouverai plus jamais. Ma mort semblait imminente, pourtant ce qui suivit m'étonna. Il s'approcha de moi, me renifla et m'apporta racines, baies et autres fruits.
Lola
Il était la seule chose qui eut pu s'apparenter à une famille, ce petit monstre qui m'a recueillie au beau milieu de la forêt. Ou bien peut-être était-ce moi qui l'avait recueilli, je ne sais réellement. Toujours est-il que nous avions besoin l'un de l'autre et que nous nous apportions compagnie quotidienne. Nous nous utilisions mutuellement pour se mettre en quête de nourriture et pour embusquer des petits animaux dont je me repaissais. Je pense qu'il n'approuvait pas réellement ma conduite et qu'il aurait préféré ne me voir consommer que ce qui poussait aux arbres et sous terre, mais il avait dû comprendre qu'un humain se devait carnivore pour survivre correctement. Parfois encore, je me rappelle comment, au milieu d'une traque, il s'arrêtait soudainement puis s'en allait sans m'adresser de regard et revenait quelques instants plus tard avec des fruits mûrs. A chaque fois, je faisais une moue digne de tout enfant de mon âge et lorsqu'il eût changé ses idées, nous reprenions là où nous nous étions arrêtés. Que j'étais bien, à proximité du Lac des Astres. Il m'a appris les rudiments de la vie : comment voler des fruits juteux et mûrs à proximité plus grands monstres sans qu'ils ne se rendent compte de ma présence, et surtout, le plus important, comment rester inaperçue. Puis, par mes propres moyens et à son insu, je me suis éduqué comment assassiner discrètement, lorsque l'apport de fruits ne savait satisfaire mon estomac et que je ne voulais pas faire peser le poids d'une mort supplémentaire sur les épaules de mon grand ami.Adieu l'enfance
Mais toute bonne chose a une fin. Sans crier garde, au réveil je le trouvai manquant et jamais il ne revint, malgré mon attente de plusieurs jours. Était-ce de ma faute, ou bien lui était-il arrivé malheur? Je ne le saurais jamais et sous mes pleurs, une seule vérité me frappait, celle que je ne pouvais continuer à monter seule les briques de l'édifice que serait ma vie. J'avais besoin de compagnie et de quelque chose en qui mettre ma confiance. Cette compagnie, je ne pouvais jamais la trouver en la forêt, car les seuls animaux qui ne me chassaient pas me fuyaient. Seule, ici, j'étais inutile. C'est donc vers les humains que je me suis tournée. Je ne savais pas où en trouver, d'ailleurs mon père m'avait souvent parlé de villages, mais dans notre petite maison perdue au milieu des arbres je n'avais toujours connu que sa compagnie. Mais la Providence me sourit encore.Dès que le vent soufflera
Par la suite, je me vis forcée de tout réapprendre, dans un tout autre contexte. Il m'était tombée dessus la lourde tâche d'apprendre le monde humain, leur langage, leurs coutumes, leurs usages et leurs bonnes manières. À force de temps, de patience, de volonté, mais surtout de coup de badine et de punitions à la fois humiliantes et rudes, je finis par apprendre. Lorsque mon apprentissage touchait à sa fin, je me faisais déjà vieille. Seize ans, et encore incapable de quoi que ce soit. Pour cette seule raison, ces gens de bonne famille qui m'avaient accueilli me chassèrent. Du moins ce fut là leur raison, bien que je soupçonnais qu'ils avaient eu leur part de railleries et avaient cédé de faire fuir les rumeurs qui souillaient leur nom. Ils avaient été généreux avec ma personne et je les quittais en les remerciant en propres et dues formes pour mon éducation et leurs soins. Puis, comme si il en était devenu le refrain, je m'égarais de famille en famille, oscillant entre la rue et des maisons aux murs froids, dont parfois le toit n'était plus qu'une relique d'un temps passé pas plus fort glorieux. Mais il y a une chose que l'on ne sut m'enlever, ce besoin de chasser. Je ne chassais pas comme les animaux mais à la façon des humains. Je tuais le plus souvent de sang froid, dans le seul but de me divertir et pas uniquement pour manger ou défendre mes biens. J'étais devenu l'incarnation de ces légendes que craignaient mes congénères, cet être empli d'une soif aussi profonde que le tonneau des Danaïades. Je tuais pour m'amuser, et alors, je ne tuais que l'humain. Car l'animal s'enfuit tandis que l'humain prend la poudre d'escampette, lutte, hurle, pleure, supplie, menace, tremble et parfois même, reste immobile. Il est beaucoup plus intéressant de chasser ceux qui sentent supérieurs à la nature. L'on m'avait enseigné les rudiments de la chasse, du maniement de l'épée, et de tant d'autres choses dont je ne saurais vous énumérer, que tuer était devenu aisé désormais, il ne s'agissait plus d'une nécessité pour se préserver.[/i]Et à toute personne qui sait attendre vient souvent la providence saluer.
Laisse béton
Tuer était évidemment interdit, mais s'il ne restait personne pour l'avoir vu et pour me dénoncer, que devais-je craindre? Avec pour seule philosophie cette phrase, je parcourais le pays, assassinait pauvres et riches sans distinction, dévalisait leurs réserves de nourritures, de bijoux et de vêtements, et souvent même je contemplais le cadavre d'exquises demoiselles aux belles coiffures et essayait de mimiquer la leur. Il fallait souvent du temps et de la répétition pour acquérir la bonne technique, mais j'y arrivais toujours, souvent au compte de nombreux jours. À la fin ceci dit, ça empeste toujours. Surtout cette histoire de truc et de temples et de machins et d'éléments et que je m'en fiche.
Autres
Métier :
Parasite mortel. Signes particuliers:
Médaillon en or autour du cou qu'elle n'ouvre jamais.Rêve, ambition:
Vivre le plus longtemps possible en dépensant le moins d'énergie que peut se faire.Hors Jeu
Comment avez vous découvert ce forum ?
Velusia, via google, via ennuiComment trouvez vous l'intrigue de ce forum ?
Cool! Mais le sphérier est assez limitant, mais en même temps nécessaire, mais je déplore que l'on ne puisse pas forcément avancer "seul" avec une invocation, en attendant un autre joueur que le staff pourrait nous assigner par défaut.Comment trouvez vous le design de ce forum ?
Cool!Avez vous lu le règlement ? Oui, le SMS tue et malgré tout je préfère la vanille au chocolat, si l'on me demande.
Avez vous vu la ChatBox ?
Coin gauche à droite via un toggle jQuery, oui, mais j'ai pas encore visité (ceci dit vu l'heure je doute que quelqu'un soit présent pour m'accueillir, sauf si c'est un vampire [cool!])Savez vous comment voter pour le forum ?
Deux boutons, deux clics, rien de sorcier.