● Identité
Nom: Verdaken
Prénom: Marcus
Sexe: Viril !
Age/date de naissance: an 27 de l'ère Lühienne, soit 31 ans
● Caractère
Marcus souffre d'un certain manque de confiance quand il s'agit de ses capacités, et en même temps peut faire preuve d'une arrogance à toute épreuve. C'est là à la fois un aspect propre à son histoire et à sa manière de grandir. Pourtant au milieu de tout ça il reste un individu particulièrement sociable. En réalité sa plus grande force sera sans doute de se faire facilement accepter de quiconque. Il est un peu déboussolé à l'heure actuelle. Il rêvait d'une vie pleine de plaisir indigent et jusqu'à il y a peu s'était farouchement préparé à ça, mais depuis il se retrouve à ne plus trop savoir où il va. Du coup il va souvent tailler des plans sur la comète, essayer dans une certaine mesure de mettre en place des idées qui souvent pourraient sonner farfelu, et souvent les abandonner après quelques heures voir quelques jours d’entêtement. Pour les gens autour de lui, ça peut être autant une source d'amusement que d'agacement sans borne. Il prend soin de sa personne, conscient que bien présenter est pratiquement toujours un avantage, surtout en affaire. En soit il est charmeur de nature, quand son manque de confiance en lui même ne vient pas se mettre en travers de ce coté de sa personnalité.
Il a un goût marqué pour les alcools sucrés et doux, qu'il savoure petite gorgé après petite gorgé dans sa cabine et est allergique aux fruits de mer.
Par rapport aux invocation il est au final assez ignorant, les voyant un peu trop comme des outils pratiques. Sa vision des dieux est un ''Oui sans doute ils doivent être là'', mais pour lui il s'agit d'entité qui n'ont que faire de sa petite personne.
● Physique
Marcus a des traits bien taillés, des yeux au fond desquels brillent souvent un air amusé. Sa peau est hâlée, ressemblant de plus en plus à celle d'un véritable marin. Il entretient une barbe bien taillée, rehaussé de petits anneaux dorés qui viennent rappeler ceux qui percent son oreille. Ses yeux sont marron vert, tirant presque au jaune suivant la lumière. Ses cheveux sont bruns, coiffés souvent suivant la direction du vent. Il a une bonne forme physique, qui s'améliore doucement grâce a cette vie marine. Il est de relativement grande taille, atteignant le mètre quatre vingt dix, les épaules assez marquées. Il porte en permanence une tenue de bonne qualité, qui le couvre presque de la tête au pied. Elle est faite dans une étoffe qui très honnêtement lui est inconnu (il sait juste que c'est un cadeau de son père) et qui est imperméable. Au besoin, il peut rabattre sur sa tête la capuche jaune qui a ses yeux est du plus bel effet. En dessous ses vêtements sont simples, un pantalon en toile solide noir, une chemise à lacet blanche et de bonnes bottes bien solide et de très bonnes facture (faites sur mesure, un autre cadeau de son père)
● Vie
Histoire: ''Tu comptes passer ta vie à te prélasser ??''L'air sévère de mon père m'impressionnait quand j'étais enfant. Maintenant du haut de mes trente ans, je prenais juste mes précautions. Arborer un air penaud, c'est fait. Parler d'une voix douce, c'est fait. Promettre la lune et un peu plus ? Pfiouuu j'ai tellement fait ça que les mots sortaient comme un nectar visqueux dans lequel s’empêtrait la résolution de mon paternel. Vous me trouvez odieux ? Oh je l'étais ! Je le suis sans doute encore. Mais entre temps la vie a eu le temps de m'infliger une claque ou deux. Je me rappelle quand tout le monde autour de moi passait son temps à me dire de mûrir un peu. Ils oubliaient eux même qu'on ne mûrit pas sur une vie d'insouciance. C'est en endurant qu'on devient un adulte.
Kolrat Verdaken. Descendant de la famille marchande Verdaken. Riches. Très riches même. Une famille qui pouvait se targuer de connaître un succès fabuleux depuis au moins, oh, six générations ! Kolrat, mon père donc, était le digne descendant de cette dynastie. Ma famille s'était enrichie grâce à la mer. Des navires chargés de ressources sillonnaient la surface bleu qui entourait le monde des hommes, dispensant les cargaisons dans les coins les moins accessible de la côte. Car c'était là une des choses importante. Si Lüh est grouillante de vie, le reste est une source constante de soucis, de combat. L'océan tout autant, mais là où nos bateaux arrivaient à tirer leur épingle, c'était au niveau des volumes. Suivant les vents et les courants, nos hommes allaient plus vite qu'à terre, emportant des cargaisons bien plus importante. Pour les Verdaken, la mer était tout. Une maîtresse à la fois cruelle et bienfaitrice. Les hommes et femmes de la famille devaient savoir naviguer, savoir lire et comprendre la mer. Nous étions plus des enfants de l'océan que des fils de la terre.
Enfin du moins mes augustes ancêtres l'étaient. Moi je me prélassais, utilisant le bateau familial, un bateau qui m'était revenu par droit de naissance pour de petites fêtes, épiçant le tout régulièrement de boisson et de débauche diverses et variées. Les jours s'enchaînaient avec la douce monotonie de la certitude que rien ne viendrai contrevenir à ma jouissance de la vie. Les Verdaken avaient un but, semi avoué. Devenir nobles. De nobles marchands, secondant leur richesse avec un statut qui leur assurerait une richesse permanente. La famille s'était divisée en branche. La régnante, celle de mon père et de mon grand père, et celle comprenant cousin, cousines, oncles et tantes … La première commandait, la seconde travaillait directement sur les navire. Et mon père m'avait entraîné dans cette direction aussi, ainsi que pour faire de moi un gentilhomme. De même que ma sœur, Niala. De trois ans ma cadette, c'était à mes yeux une petite pile d'énergie, amoureuse de la mer plus que de tout autre chose. Je savais me battre comme un gentilhomme, j'étais aussi éduqué qu'un gentilhomme. Et j'étais aussi indolent que le plus stéréotypique des gentilhommes. Succès magistral, un peu trop peut-être. Toujours est-il que du coup je m'entendais très bien avec la plus part des jeunes nobles indolents de la capitale. Ils aimaient ma compagnie, et me voyait comme l'un des leurs. Enfin c'est ce que j'en étais arrivé à me dire. Mon histoire est un vibrant témoignage du contraire.
Au fond une catastrophe arrive vite. Ma famille avait prit l'habitude de gérer avec les soucis que peuvent apporter notre commerce. Les monstres marins, les sempiternels pirates et autres choses du genre. Seulement ce qui vint mettre un terme à tout ça ne fut pas du tout de cet ordre là. C'était au contraire bien plus simple. Mon père mourut. Simplement. Quelque chose de normal en ce bas monde, surtout que c'est à cause d'un cœur faible qu'il est parti. Banal. Et pourtant ça a été le début des soucis. Niala revint aussitôt d'un voyage en mer, dévastée, traînant derrière elle son invocation d'eau qui pour le coup semblait être aussi inquiet pour elle que je l'étais. Je ne savais pas gérer les choses. Enfin pour être plus correct, je ne savais pas au delà de la théorie. Elle je la connaissais parfaitement. Je n'avais jamais négocié directement, jamais passé des heures éveillé à remplir des pages de comptes. Je n'avais simplement jamais retiré de ma bouche ma cuillère en argent qui depuis le temps qu'elle était là devait avoir transité jusqu'au plus profond de mon fondement. Je perdais de l'argent. Des cargaisons disparaissaient, dans des circonstances étranges. Les membres de la famille cadette m'assuraient que c'était du a des erreurs de compte de ma part, soit perdu par les aléas de la mer.
Et voilà qu'une jour, Maximus Verdaken vient me voir. C'était le frère de mon père, plus jeune de pratiquement une dizaine d'année. Il faisait office à l'époque de porte parole de la famille secondaire. Je pouvais voir au plis de sa bouche que quelque chose n'allait pas. Il s'assit devant moi dans le bureau de mon père, un bureau où depuis sa disparition je maltraitais mes yeux penché sur des livres de compte. Ce qu'il me raconta était simple. La famille s'était réuni. Ils avaient voté. Je n'étais plus des leurs. Il parlait d'une voix douce. Dans ces yeux au fur et à mesure, je vis une satisfaction briller de plus en plus fort alors qu'il continuait ses explications. Je devrai partir, abandonner mes possessions qui appartenaient à la famille. Ma sœur devra se marier à un noble, et en échange Maximus Verdaken sera le premier membre de la maison à devenir noble, un petit titre. Je restais un long moment le regard fixe, ne comprenant pleinement ce qui était en train de m'arriver. À ce moment ma sœur entra comme une tempête dans la pièce. Toute de rage, de feu et d'éclair. Elle venait apparemment d'apprendre elle même son destin. Le rire de mon oncle me glaça le sang. Tout cela était son œuvre. Pas la mort de mon père mais les soucis qui accablaient mes tentatives de continuer l’œuvre de mon père. Ma sœur faillit le tuer je crois, je suis pas sûr, je restais à moitié sous le choc alors qu'on nous traînait dans une pièce. On ne nous emprisonna pas à proprement parlé, juste laissé dans une pièce sous la garde courtoise mes fermes de trois de nos cousins.
Étrangement sur le moment tout ça eu un aspect très agréable. Je parlais un peu à ma sœur. Au fil des ans nous nous étions éloignés. Elle était l'aventurière studieuse, vive, entêtée, râleuse et décidée. Et moi j'étais le fainéant sans gène. Son énergie m'étais par pleins d'aspect étrangère et mon coté trop relâché lui tapait trop sur les nerfs. Pourtant tout d'un coup au milieu de tout ça, on s'était retrouvé. La trahison de mon oncle m'avait fat l'effet d'une douche froide. J'étais au centre d'une colère aussi froide que celle de ma frangine était volcanique. Et étrangement je me sentais … éveillé. Comme si ma vie de certitude m'avait plongé dans une torpeur qui avait engourdit tout mes sens. A mi voix, on travaillait à notre grande échappé. Et on riait. C'était étrange en y repensant. Pendant un moment de lucidité je m'étais rendu compte que j'étais passé pendant une bonne part de ma vie d'une personne fantastique.
''Pourquoi père ne t'as jamais choisit pour être à la tête à ma place ? Honnêtement tu es sans aucun doute bien plus à même de diriger tout le monde.''Et j'étais sérieux. Elle connaissait le commerce sur le bout des doigts, avait déjà navigué et marchandé partout sur l'île au début de ses vingt ans. J'avais d’ailleurs pensé de longues années que mon père arriverait bien avant la fin à cette même conclusion. Elle me fit un sourire désabusé.
''Oh mais il a essayé. Mais pour son malheur, moi je voulais juste voguer, et toi juste …. juste … faire tes trucs de débauché !''On se regarda un moment avant d'éclater de rire dans un même ensemble. Décidément mon père n'avait pas eu de chance. Le rire mourut bien vite de part et d'autre. Ma sœur lui était très attaché et moi … je crois que je l'avais cru quelque part immortel. Il me manquait mille fois plus que je ne l'avais cru possible. Au final notre occasion de nous échapper arriva. Nous réussîmes à fausser compagnie à nos cousins alors qu'ils nous amenaient voir notre cher oncle. Une course poursuite commença aussitôt dans la demeure familiale. On avait pour nous l’avantage de la connaître par cœur cette demeure. Ils avaient l’avantage d'être très, trop nombreux. Le plan était simple, courir jusqu'au bateau de ma sœur, l'Espadon, et mettre les voiles au sens propre tout comme au sens figuré. Nous arrivâmes jusqu'au quai, le souffle court et les jambes douloureuses. Mais ce ne fut pas assez. Mon oncle était déjà là, ainsi qu'une bonne part de la famille. Le chemin vers le bateau était coupé, et des bruits de pas raisonnaient derrière moi. Je me tournais vers ma sœur, un demi sourire au lèvres.
''Et bien frangine, je crois que l'heure est venue d'être héroïque.''Je me préparais à lui ouvrir un chemin, d'une manière ou d'une autre. L'idée de faire d'elle un oiseau en cage me révoltait à présent. J'entendis de sa part un rire doux.
''En effet frangin ….''D'un ordre de sa part, son invocation m'attrapa, me faisant traverser par l'eau le chemin vers le bateau. Je hurlais, essayait de relâcher la prise de la créature qui était malheureusement bien plus forte que moi. Je me retrouvais sur le pont du navire, recrachant de l'eau de mer. Je me retournais vers l'invocation, lui hurlant de me ramener à terre, mais d'un coup elle disparut. En levant les yeux vers le quai, je la vis s'éloigner sans essayer une seconde de résister. Elle s'était sacrifié pour moi …
Avec un cris de rage étouffé dans ma gorge, je pris la mer. Il me fallait un plan. Il ma fallait de l'aide. Il me fallait une invocation déjà. Mon cerveau travaillait à toute vitesse. Finit l'enfance. Je devais vaincre mon oncle, et sortir ma sœur de là …. même si j'avais aucune idée de comment faire ça.
● Autres
Métier: Marchand aventureux à déontologie variable (contrebandier)
Signes particuliers: votre texte
Rêve, ambition: Trouver une invocation, sauver un jour sa sœur, et surtout, surtout, régler ses comptes avec son oncle. Le soucis, c'est trouver comment !
● Hors Jeu
Comment avez vous découvert ce forum? En cherchant sur google des forum rp
Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum? Très intéressante
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Avez vous lu le règlement? Euh …. [validé par la Chaf]
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