I) Identité.



Prénom : Fulgas

Sexe : Masculin

Élément associé : Air



II) Caractère



Qui suis-je ? C’est une question à laquelle personne ne peut répondre. Aer lui-même ne saurait dire ce que je suis devenu après qu’il m’a créé. Par mon existence, je ne suis plus ce que j’étais. Tout au plus puis-je vous donner un aperçu de ce que les années ont fait de moi.

J’aime penser. Réfléchir aux choses, tenter de les comprendre, constater mon ignorance, apprendre ou deviner, et recommencer. Cela fait de moi quelqu’un d’assez distant, à la limite du solitaire : effectivement pour ce faire il me faut être au calme ; sur ce point je crois avoir été quelque peu gâté ces dernières années.
Ce trait de caractère entraîne la plupart des suivants.

Je suis prudent. Avant d’agir, je réfléchis. Si mon projet a de fortes chances d’aboutir, je l’exécute. Sinon, j’en trouve un autre que je peux mener à bien.

Je suis calme, voire flegmatique. Pour raisonner correctement, l’esprit ne peut être agité dans tous les sens. De ce fait, j’ai pris l’habitude de ne pas réagir trop brusquement tant que l’action n’est pas lancée. Pour me fâcher, il faut se donner beaucoup de mal. Tant que celui qui me provoque n’est pas dangereux, j’encaisse. A partir du moment où il représente une menace, ma colère frappe (après, bien sûr, avoir établi que les conséquences majeures directes de mon action ne me seraient pas trop préjudiciables).

J’aime calculer, élaborer des stratégies. Quand je veux faire quelque chose, j’observe attentivement, j’évalue les opposants et les adjuvants, je crée ma tactique, et je m’exécute.

Tout cela, c’est quand il y a le temps. Si la situation ne permet pas les longs temps de réflexion, ou alors que ma stratégie a été déjouée, je peux tout de même me débrouiller. J’agis alors sous les ordres de quelqu’un s’il a une quelconque crédibilité, sinon je tente par tous les moyens un repli qui me permette de gagner du temps. De ce fait, je suis alors on ne peut plus vulnérable, mes actions étant primaires, voire désordonnées.

J’aime bien prendre mon temps. Me hâter m’horripile, j’essaie donc d’être le plus possible en avance. J’adore voler dans le ciel, longtemps, toujours plus haut, puis planer, tranquillement, en rêvant.

Ces traits de caractère peuvent parfois se révéler négatifs. De calculateur et un peu solitaire, je peux apparaître taciturne et froid. De rêveur, je peux devenir tête en l’air, oubliant de faire des choses importantes pour les autres mais moins pour moi. Quand je suis vraiment surpris, il peut m’arriver de ne pouvoir prendre aucune décision. Je suis parfois un peu lent, et trop de prudence peut sembler lâcheté. Il est certain que je ne me jetterai pas à corps perdu dans un combat frontal comme ça, d’un coup.

Il faut savoir que je vais difficilement vers l’autre. S’il vient, je suis ravi d’apprendre qui il est ; je sais écouter les gens, j’aime beaucoup les aider, leur parler. Peut-être même plus que penser. Au fond, je crois que les êtres sont naturellement bons et qu’il n’appartient qu’aux autres de ne pas altérer cette nature. C’est pourquoi j’essaie d’apporter joie et bonheur autour de moi. Je fais tout pour éviter et résoudre les conflits. Je suis conciliant en somme.

Il faut enfin noter que je suis doté d’un humour assez… Spécial. L’ironie est une de mes armes. Avec elle, je peux parler de manière double, ainsi à la fois confondre mon opposant et soulager une éventuelle irritation.

Mon rêve ? Retrouver ceux que j’ai perdus.



III) Physique



Par rapport à mes frères, je suis plutôt petit avec mon envergure d’un mètre vingt, et ma taille de soixante centimètres. Je suis aussi très léger, quelques kilogrammes. Je ressemble en tous points à un faucon pèlerin ; cependant je suis légèrement plus grand et plus lourd.

Mon plumage est noir et blanc, mes yeux d’un noir profond. J’avais de puissantes serres acérées destinées aussi bien à transporter des charges qu’à attaquer. Mon bec recourbé était aussi une arme redoutable, dont la pointe déchirait une armure. Mes ailes puissantes me permettaient de soulever plus de mille fois mon poids. En quelques battements, j’atteignais une altitude raisonnable, me plaçant hors de portée des créatures qui ne volent pas. Elles me permettaient en outre de prendre rapidement beaucoup de vitesse. J’étais presque intouchable et j’avais de vraies capacités martiales.

Aujourd’hui, et depuis la destruction, ces facultés sont très altérées. Je peux encore soulever des charges, mais à partir d’une centaine de kilogrammes je ne peux plus prendre d’altitude. Mes serres sont moins pointues, mon bec aussi. Je suis de plus assez fragile : point d’armure naturelle. A peine mes plumes, qui avant me fournissaient une protection presque infaillible contre les attaques physiques, sont-elles renforcées. Enfin je suis moins rapide. Désormais, si j’échoue à esquiver un coup, j’ai peu de chances de m’en sortir indemne.

Dans ma forme humaine, je ressemble à

moi:

Je suis plutôt petit, un mètre soixante-dix, et léger, une cinquantaine de kilogrammes. Plutôt chétif aussi. A mon front, la marque que je partage avec les trois autres.



IV) Vie



Je fus créé un jour que les dieux réunis constataient la propension naturelle que leurs fils avaient à entrer en conflit. Pressentant qu'à terme cela n'apporterait rien de bon au monde, ils façonnèrent quatre fils, chacun d’un élément différent. Je suis celui d’air. Ceux-ci étaient destinés à contrer le penchant belliqueux de leurs frères. Ils seraient inséparables et devraient œuvrer conjointement pour préserver paix et calme.

Au début, nous fûmes très durs à la tâche. Nous tentions incessamment de résoudre les conflits entre les différents demi-dieux. Chacun avec sa méthode. J’étais chargé d’établir le dialogue entre les deux parties qui se chamaillaient, d’où mon caractère aujourd’hui, pendant que les autres les empêchaient de se taper dessus. De ce fait, j’ai rencontré de nombreux fils des dieux ; j’ai appris à ne pas les juger.

Mes trois amis et moi étions efficaces. Dans la majorité des cas, nous évitions l’affrontement ; parfois même nous réconciliions les adversaires. En tout cas, nous étions soudés, tellement plus forts à quatre que les autres souvent seuls. Par contre, quand un groupe de demi-dieux lança l’idée de l’Homme, notre quatuor fut désorienté. Deux d’entre nous y étaient favorables, le fils d'Aqua et moi, les deux autres non. Nous avions tous les quatre conscience de l’ambition du projet, et de sa dangerosité. C’est pourquoi au début nous ne nous y mêlâmes pas : nous nous cantonnâmes à notre rôle premier.

Un jour pourtant, alors que nous voyagions au-dessus d’un océan (je portais le demi-dieu de feu), nous vîmes une île. Nous y allâmes, et découvrîmes nos premiers humains. En nous voyant ils prirent peur, fuirent et se cachèrent. Nous fîmes mine de partir, pour mieux les observer. Pendant plusieurs jours nous les épiâmes. Ces êtres étaient simples, ils ne tuaient les autres animaux que pour leurs besoins naturels, animaux qu’ils respectaient autant qu’eux-mêmes. Nul conflit chez eux, rien que de la quiétude et du bonheur. Nous en fûmes charmés : nous nous installâmes près de leur village, et nous les pourvûmes en tout ce dont ils pouvaient avoir besoin. Ils finirent par nous trouver, quelques générations après notre arrivée, et à nous vénérer. Nous leur apprîmes beaucoup : comment irriguer les cultures, comment cultiver la terre, comment utiliser le feu, comment utiliser l’énergie du vent. En contrepartie, ils nous instruisîmes de leurs croyances, de leur philosophie, de leurs tactiques pour chasser (ce dont nous n’avions pas besoin car nous dominions largement les créatures de ce monde). A leur contact, paradoxalement, j’appris beaucoup.

Le village se développa, jusqu’à atteindre les limites de l’île. Pourtant les habitants ne cherchèrent pas à en partir. Lorsque qu’il n’y eut plus de terres disponibles, la population n’augmenta plus, tout simplement. Ils progressèrent énormément dans leur pensée. Ils inventèrent les arts, les mathématiques, l’astronomie. Pourtant ils ne tombèrent jamais dans l’écueil de rejeter la nature. Grâce à nous, ils n’avaient besoin de rien et vivaient bien.

Vint une période à partir de laquelle je sentis mes pouvoirs diminuer, tout comme les autres membres de mon groupe. Je ne comprenais pas bien de quoi il s’agissait, mais cela importait peu : nous n’en avions plus besoin.
Quand un jour, l’île explosa. Un fils d'Aer, un frère, passa haut dans le ciel, lâcha quelque chose d’ovoïdal qui s’écrasa sur l’île et déclencha mort et désolation. Tous nos humains disparurent. En dix secondes, ce que nous avions bâti pendant plusieurs siècles s’envola en poussière et fumée. Nous entrâmes dans une rage indicible. Je rattrapai difficilement le demi-dieu destructeur, pour découvrir… Quoi ? Une chose métallique ? Je la brisai sur le sol immédiatement.
De l’explosion s’était élevé un nuage inquiétant, qu’aucun d’entre nous ne reconnaissait. Je m’y approchai, et m’évanouis après quelques secondes à l’intérieur. A mon réveil, le feu et l’acier étaient déchaînés. Mes amis se battaient tant bien que mal, assaillis par des hordes d’objets volants, leurs pouvoirs amoindris. Ils réussissaient à les repousser, mais toujours plus difficilement.
Nous comprîmes que c’était l’Homme. Je décidai de partir en quête d’autres sous-dieux et de lever une armée qui anéantirait cette espèce infâme. Je quittai mon groupe, trop peu mobile pour me suivre, leur promettant que je reviendrais vite. Je parcourus le monde entier, tentant d’engager avec moi des demi-dieux, mais très peu d’entre eux me suivirent. Néanmoins, comme je connaissais le concept de stratégie, nous fûmes plus forts que nos frères isolés. Nous résistâmes âprement, commençâmes à remporter des victoires. Cependant chacune d'entre elles était plus difficile et requérait une énergie que nous perdions chaque jour. Des défaites équilibraient nos victoires, de sorte que nous ne pouvions savoir dans quelle mesure notre projet aboutirait. Je vis un jour mes trois compagnons emprisonnés : avec des forces que je n'avais plus, j’élaborai une ultime stratégie, si perfide et si efficace que nous pourrions de rien. La bataille faisait rage, tout ne se déroulait pas selon le plan, nous allions peut-être perdre, mais cela n'importait plus : j'étais sur le point de libérer mes trois amis et de tenter de fuir avec eux, quand les Dieux revinrent. Ils dévastèrent tout. Je fus emporté par une tempête qui me coupa d’eux à nouveau. Jamais je ne les revis.

Je suis désormais dans ma petite cellule, n’aillant de loisirs que réfléchir et contempler une fenêtre du dehors. J’ai hâte de pouvoir de nouveau m’envoler, rencontrer des Hommes. Car j’ai toujours espoir d’en retrouver tels qu’ils étaient sur l’île. Et je dois retrouver les trois.



V) Hors Jeu



Comment avez-vous découvert ce forum ? Un ami m’en a parlé. Un certain Vaea, je ne sais pas si vous connaissez…

Comment trouvez-vous l'intrigue de ce forum ? Tout à fait intéressante. C’est d’ailleurs pourquoi je m’y inscris maintenant.

Comment trouvez-vous le design de ce forum ? Fort sympathique, bien que je n’aie pas de grandes connaissances en la matière.

Avez-vous lu le règlement ? [Validé par le loup bleu]

Avez-vous vu le tchat ? Vu, oui, pratiqué, point encore.

Savez-vous comment voter pour le forum ? Oui, le loup bleu m’a montré.

Sphérier:

Il faudra remettre ton sphérier en place Fulgas, et n'oublie pas ton avatar =3

Ok c'est bon, pour ton avatar je vais te le remettre à la bonne taille parce que la ça fait vraiment riquiqui !

BON JEU