● Nom : Minuit
   ● Prénom : Odd
   ● Sexe : Féminin
   ● Élément associé : Air

Voilà une question bien directe, pour un simple humain, d'autant que je ne sais pas si je peux moi même répondre au sujet de mon propre caractère, mais je vais essayer si tu insistes, cela peut-être très amusant.
Bon, par où commencer ? Tu n'es pas sans savoir que la grande punition nous a tous un tantinet contrarié, nous autres demi-dieux. Et si physiquement, nous ne changeons pas, c'est tout une autre histoire quand il s'agit de notre mental. Moi, j'aimais ma vie auparavant, non, c'est un euphémisme, j'adorais ma vie, je la chérissais ! Je n'avais qu'une envie, le soir venu, c'était de voler, voler dans le ciel de la nuit de tout mon saoul et le jour revenu d'aller me trouver un arbre très haut ou une touffe d'herbe bien grasse et de m'y allonger afin de dormir. Oui, je n'étais pas de celles qui s'inquiétait facilement du devenir de notre belle terre, je la trouvais magnifique comme cela. Jusqu'à ce que vous apparaissiez en fait, tout était ... Divin.
Puis vous êtes venu, et nos chers pères ont jugés utiles de nous punir tous, sans exeptions, et peu leur chalais de savoir où on se situait par rapport à votre création. Mais bon ce qui est fait est fait et depuis, je vis un véritable enfer. Ma punition personnelle pour ne pas avoir demandé à mes frères de ne pas vous créer, de ne pas m'impliquer plus dans la surveillance du monde. Ne te méprends pas, vous êtes un peuple fascinant, mais vous êtes très envahissants et vous ne vous souciez guère de ce que vous laissez derrière.
Pour le reste, je dirais que je suis assez indépendante dans ma tête, par rapport à ce qui nous arrive car en vérité, je te le dit, j'ai horreur de l'enfermement. Rien que d'en parler, et mes yeux se révulsent, je suis ... J'ai envie de ... LAISSEZ MOI SORTIIIIR !!!!
Humm, on se caaalme, voilà, ne t’inquiète pas, cela m'arrive de temps en temps, il me suffit de ne pas penser que je suis une prisonnière en phase de devenir esclave et ce, pour le restant de mon existence et tout se passera bien.

Bon, vis à vis de moi, je pense que c'est à peu près évident : je suis une créature de la nuit, j'aime l'obscurité, les ombres, les insomnies d'amour plus chaudes à minuit qu'au soleil en plein jour (comme le disait un marchand inconnu). En revanche, je n'aime pas le jour et sa lumière trop vive pour mes petits yeux sensibles, je me sens mal à l'aise, je ne saurais pas l'expliquer, je me sens comme brûler de l'intérieur. Oui, je sais, c'est assez étrange, et ce n'est certainement pas la seule bizarrerie à laquelle tu auras à faire avec moi.
Je supporte assez mal la contention, voilà pourquoi je me dois de maintenir une certaine distance entre moi et ma situation. Si je te paraîs souvent sarcastique, c'est normal, c'est ma manière à moi de m'évader de ma propre tête pour échapper un peu à la situation. Comprends-moi, quand j'étais libre, j'adorais voler, j'avais acquis un contrôle absolu sur les airs, en planant au dessus des nuages, en faisant des piqués en tourbillon, en passant le plus près possible des arbres et en frôlant de justesse les falaises et ce, quel que soit le temps ou la force du vent. Voilà pourquoi j'adore dormir et surtout rêver. C'est devenu mon activité principale depuis que je suis ici.

Selon moi, nous sommes fait pour nous entendre, je serais à ton service, et tu m'offre la possibilité de sortir d'ici. Je n'ai absolument rien contre l'idée d'être au service de quelqu'un, je trouve même l'expérience plutôt intéressante et je ne suis absolument pas là pour te mettre des bâtons dans les roues mais plutôt pour t'aider dans tes entreprises, surtout si elles sont nocturnes. Je t'ai même révélé la manière de me faire plaisir, et la manière de me punir si je me comporte mal.

On peut former une belle équipe complice toi et moi. Alors, qu'en penses-tu ? Es-tu prêt à tenter l'aventure avec cette chère petite Odd ?

Alors, de la tête aux pattes et en détail :

Une taille très imposante d'1m47 debout (1m58 si je me mets sur la pointe de mes pattes et que je me redresse de tout mon long) pour un poids défiant toute concurrence de 37 kg. Un pelage fin recouvre la totalité de mon corps d'un noir corbeau avec des poils plus long sur mon poitrail qui tirent sur le gris. Mes cheveux, si on peut appeler ça comme ça, sont une masse informe d'épis blancs orientés vers l'arrière de ma tête dont la couleur tranche avec le reste. Mes cheveux poussent exclusivement en crête depuis mon front jusque dans le milieu de mon dos en passant entre mes deux grandes oreilles pointues de félin.

Mes yeux sont glauques, grands et dotés d'une pupille fendue. Des yeux de chats quoi...

Lugubres ? Ah non, glauque, c'est une couleur. Comme ça je t'aurais appris quelque chose. Quoique .. "Mes yeux sont lugubres" ça sonne bien aussi !

Si on descend le long de mes épaules, on ne peut pas ignorer mes ailes de cuir fin situées sur mes omoplates. Elles paraîssent petites quand elles sont repliées mais déployées, elles font une envergure de plus de deux mètres, le cuir est très fin si bien que la peau filtre la lumière pour la rendre plus douce. mes ailes sont aussi recouvert d'un très fin duvet de poils. Plus bas, il y a ma queue profilée elle aussi pour le vol puisqu'elle possède de chaque côté un gouvernail d'une trentaine de centimètres, orienté vers le haut. Au bout de ma queue, une touffe de poils épais blancs comme mes cheveux.

Mes pattes avants sont constituées de cinq doigts pourvus d'une jolie griffe rétractable parfaite pour m'accrocher sur n'importe quelle surface. Bon, oui, ça laisse des traces, mais se suspendre la tête en bas pour surprendre quelqu'un est des plus amusants. Mes pattes arrières sont digitigrades, longues et fines, taillées pour faire de grands bonds pour m'aider à prendre mon envol. Ces grandes pattes rendent ma démarche bipède un peu chaloupée.

Je suis capable de marcher sur mes quatres pattes égallement, je suis d'ailleurs bien plus rapide et discrète, cependant, l'arrivée en masse des humains sur la terre m'a poussé à me redresser plus par mimétisme qu'autre chose. Depuis, je choisis simplement la démarche qui convient le mieu à ma situation.

● Histoire:

Ce soir, le ciel s'était paré de mille et une couleurs avant de mettre sa robe de velours sombre et de recouvrir le monde de son large manteau.
Moi, je regardais cette métamorphose du haut de mon arbre paresseusement avant de prendre le soin de m'étirer mes sept membres en commençant par mes ailes, toute la journée repliées, elles avaient gagné le droit de passer en priorité.

Une fois cette tâche accomplie, je me laissais tomber, appréciant la caresse du vent qui devenait brise, bourrasque puis rafale. C'est à ce moment que je choisis d'écarter mes ailes de toute leur envergure afin de me redresser naturellement. Je planais au dessus d'un lac, laissant ma main dans l'eau fraiche faire un sillon qui suivait ma trajectoire. Je saluais d'un signe de la main absolument tous les autres demi-dieu que je pouvais croiser ainsi que tous les animaux nocturnes. Peu importait s'ils ne me répondaient pas, après tout, moi, j'avais un devoir à accomplir cette nuit. Ou pas. Je regardais la lune, ce qu'elle était belle ! Elle me souriait cette nuit, les nuages s'étaient gardés de la masquer ce soir. Mon Père m'avait chargée de m'occuper de la régulation de la lumière lunaire pour la vie nocturne par le biais de modifications atmosphériques. Ce travail me convenait parfaitement.
Une fois que je me sois assurée qu'aucune espèce animale ne manquait de lumière lunaire et que d'autres bénéficiaient de suffisamment d'obscurité afin de poursuivre leur vie de secrets, je me posais dans une clairière où j'avais vu d'étranges lumières.
C'était des lumières vertes mouvantes à la trajectoire incertaines. Je m'approchais et vit avec émerveillement que c'était des sortes de papillons au dard luminescent. C'était beau, simplement beau, jusqu'à ce que l'un d'entre eux ne vienne en ma direction et, sans que je puisse l'éviter, entra en collision avec mon œil ...

... Ce qui me tira hors de mes songes. Voilà, un jour de plus à rêver de mon passé de liberté. Je n'avais aucune envie de revenir à la réalité, je fermais à nouveau les yeux sereinement et je retournais dans mon rêve...

Cette nuit là, je voulais voir ce que mes frères et sœurs avaient créés et dont ils parlaient depuis un certains temps. Les humains. Je ne m'étais pas sentie concernée outre mesure, je m'occupe de la nuit, et eux sont fondamentalement diurnes, et c'est très bien comme ça. Mais aujourd'hui, la curiosité l'avait emporté car cette création commençait apparemment à prendre une très grande ampleur et leur discussions était sur les lèvres de tous les demi-dieux.
J'avais volé de très longues heures durant avant de tomber sur une enclave étrange où la terre avait été travaillée et où les rochers avaient été déplacés. Je fis volte face et déplaçais délicatement les nuages afin que la douce lumière lunaire ne baigne ce tableau insolite de son éclat d'argent, ce que je vit m'étonna : Du bois taillé et empilé dans un coin, là bas, une sorte de tas de terre avec un trou de la taille d'un ours, et ici, de la peau de bête et ça ... Qu'était-ce ?
Mes ailes plaquées contre mon corps, je me laissais tomber et j'atterris silencieusement à bonne distance du phénomène. Je m'approchais fascinée et effrayée, cette chose était tout simplement du feu domestiqué. Il n'y avait aucun mot pour dire ce que j'en pensais à ce moment là, si j'étais seulement capable de penser. Ces êtres avaient réussit à réduire le feu en esclavage. Je n'eu pas le temps de pousser plus loin ma réflexion que le feu grandit d'un coup, m'entourait et m'avalait ...

... La lumière du jour s'était encore déplacé dans ma prison. Je grognais un peu, me retournais de manière à ce que cette satanée lumière ne m'atteigne plus et referma les yeux à nouveau ...

... Cela faisait un moment que je n'avais pas vu les humains. Je n'avais pas envie de les voir en réalité et plus leur civilisation avançait, plus je m'éclusais dans ma nuit en solitaire. S'ils avaient soumis le feu, ils n'avaient pas encore conquis la nuit ce qui était une excuse suffisante pour moi pour d’absolument pas m'en occuper.
Là, il y avait une rivière si belle que je ne pu m'empêcher d'ouvrir les nuages pour agrémenter cette vision de lumière pure. La lune ne souriait pas ce soir, elle était aussi discrète qu'un jeune lynx. Un peu déçue, je continuais ma course en montant dans le ciel. Quelle ne fut pas ma surprise en voyant, filtrant à travers les nuages, une nuée de petites lumières jaunâtres. Je cru à du feu, mais il n'y avait eu aucun orage et cette lumière était encore plus désagréable, encore plus improbable que la lumière du feu.
Un peu incertaine, je décidais de m'approcher timidement. J'étais intimidée sur mon propre terrain de jeu, et cette sensation était déplaisante.
Il y avait un paysage de pierre empilées les unes sur les autres, la terre avait été changée par une sorte de caillou ciselé étrange. Mais peu importait, quelles étaient ces lumières ? Elles étaient exposées en haut de grand piliers dont la composition m'échappais. Je grimpais tant bien que mal en haut et voulu toucher cette source avec ma patte mais elle était protégé par une sorte d'écrin dur translucide. Je regardais aux alentours, personne. Je tapais de toutes mes forces et fini par venir à bout de cette drôle de cage et j'approchais à nouveau ma patte, à son contact, tous mes muscles se tendirent ...

... Ils avaient soumis la terre et le feu, maintenant, ils ont mis la foudre en esclavage, ce n'était pas possible ... Je m'étais encore réveillé, je criais ma rage comme je pu, je me retournais dans le dernier coin d'ombre de ma cage et je fermais les yeux d'où une petite larme s'échappait ...

Depuis ce soir précis, tout s'était accéléré. De la terre, ils avaient tiré la culture, du feu, ils avaient tiré les armes, et de la foudre, ils ont tirés la technologie. Cette puissance découverte, ils furent implacables. Moi, je m'étais retiré tant bien que mal en solitaire mais je commençais à avoir bien du mal à trouver un petit coin encore naturel, inviolé et encore pur, loin des yeux trop curieux des hommes.
Rapidement, mes journée se résumaient bien souvent à fuir et mes nuits à observer l'effrayante avancé des hommes. Le dernier pouvoir qu'ils avaient soumis à leur volonté était le pouvoir de création. J'étais impressionnée, fascinée, et effrayée

Ma punition avait déjà commencé pour ma part.

Puis, tu es venu, toi, humain, simple humain, salvateur humain.

Je suis ici depuis si longtemps, je me languis toujours un peu plus de la caresse du vent sous mes ailes, de cette liberté si fragile que je n'ai pas su protéger et que je ne vis à présent plus qu'en rêve. Mes rêves ? Parlons en, au début ils étaient un bon moyen pour m'évader le temps de quelques heures, mais plus le temps passe, plus ils se teintent de démence et de langueur.

Alors certes, je n'ai pas été choisie jusqu'à présent, certainement parce que je ne suis ni puissante, ni réellement importante mais je serais ta meilleure complice pour le temps d'une vie et surtout, une invocation qui te sera reconnaissante, sois en assuré mon ami.

   ● Comment avez vous découvert ce forum ? Google était mon ami
   ● Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum ? Très originale, j'aime beaucoup la dualité dans le choix des personnages. Une petite précision que je tiens à souligner : j'ai lu la mise en garde concernant le fait de jouer une invocation et je l'ai parfaitement entendue. Deux choses m'ont faites prendre la décision de passer outre cette mise en garde. La première est que je ne suis pas en vacances et j'ai un déménagement prévu donc le fait de devoir être patiente avant de commencer un RP me va tout à fait, bien au contraire. Je vous le dit net : si une proposition de RP m'est faite, je sauterais dessus corps et âme, en attendant, cela m'arrange de devoir être patiente. La seconde raison est que je n'aime pas jouer les humains. Voilà tout
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