CARACTÈRE
J'étais seule quand tu m'as recueillie, appris à sourire, a mis une définition sur le mot confiance, a fait de ma vie un rêve, un long chemin tranquille. Je suis seule aujourd'hui, abandonnée à cette errance sans but depuis que tu n'es plus là, la crainte d'être trahie et blessée m'empêche d'aller naturellement vers les gens. Tu m'as donnée un nom, "Plume" tellement ironique alors qu'aujourd'hui je me sens aussi lourde que le plomb. Tu as créé en moi cette part emplie de joie de vivre, si "rayonnante" comme tu disais. Et même si tu savais que je n'avais aucune patience tu félicitais mon coté studieux, cette soif d'apprendre toujours plus. Tu ne cessais de te plaindre de mon mauvais caractère quand, entêtée, je ne voulais te donner raison, mais tu croyais en moi, tu disais que j'étais forte et que s'il suffisait d'un rien pour me rendre heureuse, tu m'apporterais toujours plus. Tu m'as tant enseigné à moi qui étais autrefois si naïve. Mais je ne saurais "croire" en ce dévouement religieux dont tu faisais preuve. Même lorsque tu as poussé ton dernier soupire tu souriais. Alors, pour toi je continuerais de me battre. Je confierais ma vie à ces Dieux qui quelque part nous observe et je partagerais ma vie avec une invocation comme Wings qui je l'espère m'acceptera et fera de moi quelqu'un de fort. Quelqu'un qui peut surmonter les épreuves de la vie. Même si pour cela je dois faire une croix sur mon passé. Je la retrouverais, elle doit avoir tellement grandit, mais je la reconnaîtrais entre mille. Ma chère petite sœur. J'attendrai de retrouver cette étincelle qui rallumera la flamme au fond de moi. Je porterai ton sourire, tes espoirs, transformerai ma rage en courage et détruirais la rancune qui me ronge pour accomplir ce en quoi tu croyais.
PHYSIQUE
Tu regardes le miroir accroché dans un coin. Tu as encore maigris. Tu te drapes dans une serviette de couleur ocre. La chaleur gagne ta peau pâle. Tu t'observes. Tu es fine et élancée et ta taille renforce cette impression, avec tes 1,68 mètre tu ne fais pas parti des petits.Tes longues jambes, fines et robustes à la fois, sont couvertes de bleus. Le voyage n'a pas été facile. Les muscles de tes bras prouvent que tu as déjà eut a te battre et que tu es habituée à travailler. Là encore diverses égratignures pourpres viennent rompre la monotonie laiteuse de ta peau. Tu relèves les yeux. Tes cheveux d'ivoire aux reflets d'argent, indomptables, viennent encadrer ton visage. Des traits fins et réguliers, des lèvres pulpeuses d'un rose tendre, et enfin tes yeux. Deux lacs de givre, prisonniers des glaces éternelles. Les mêmes qui enserrent ton cœur. Tu te tournes vers le lit de bois ou tu as posé tes affaires. Une longue robe blanche, simple mais élégante. Un boléro aussi sombre que l’ébène et une longue écharpe légère noire. Des jolies bottes de cuir de la même couleur trône près de la porte. Tu aimes tout ces vêtement mignon, mais tes maigres économie et la vie que tu mènes ne te permettent pas souvent de les mettre. Tu soupires en caressant le fin maillage du médaillon et ton regard se perd dans l’éclat de la pierre qui y est sertie.
FAMILLE
J'ouvre ma sacoche, elle contient mes maigres effets, je n'y prête pas attention. Je cherche le petit porte monnaie au milieu du fouillis. Je sens enfin le duvet qui le recouvre et l'extirpe délicatement. Le ziiip de la tirette retenti dans la petite pièce. Elle est là. Je sors avec douceur la feuille pliée et la lisse devant moi. Leurs traits apparaissent. Le dessinateur nous a tellement bien représentés. Un homme de bonne stature tient auprès de lui une magnifique femme aux cheveux long. Elle-même tient contre son cœur un nourrisson. Sur l'épaule de l'homme une petite fille sourit timidement au dessinateur. Je caresse amoureusement le papier froissé. J'aimerais tellement savoir si elle va bien. Ma petite sœur, seule rescapée du massacre.
Ma famille...
HISTOIRE
~Enfance~
"Dis maman, c'est quoi ce bruit ?"
Une femme, aux traits fatigués, s'approche de la fenêtre. La peur envahie soudain ses yeux et elle crie un nom. Elle se précipite vers le berceau dans lequel dort un nourrisson. A vrai dire se sont ma mère et ma petite sœur. Ah ! Voilà mon père qui entre dans la pièce précipitamment, lui aussi semble inquiet. La fatigue a dessiné des cernes violacées sous ses yeux. Il m'attrape par la main et, sans prendre le temps de m'expliquer, ils nous entraînent tous vers la porte de derrière. Nous quittons la noble chaumière campagnarde perdue au nord des Landes Luxuriantes aux pas de courses.
" Dis papa, où va-t-on ? On emmène pas d'affaires ?"
Je ne comprends pas. Si nous partions en balade ou si nous allions à la capitale vendre les magnifiques sacoches en cuir de mon père nous prendrions Dru et Cap nos variquans, cela serait plus rapide que de courir. L'homme, sans prendre la peine de ralentir, me lance sur un ton dur.
" Nous devons partir ***** les personnes qui arrivent ne nous laisseront pas partir vivants car ta maman et moi leur devons de l'argent et n'avons pas de quoi les rembourser. Tu comprends n'est-ce pas ? Tu es une fille intelligente. Ta mère et moi sommes tellement fiers de toi. Tu devras protéger ta sœur. Tu me le promets ?"
Un sifflement sourd retentit, fendant l'air et le bruit semble résonner encore et encore. La peur s’imisse en moi. Puis la panique. Je serre fort le cou de mon père. Comme si cela pouvait me protéger de tous les dangers. Un autre coup part. L'odeur âcre de la peur environnante me brûle les poumons. Les larmes me montent aux yeux. Nous nous enfonçons dans la forêt. Un cabanon de forestier apparaît soudain. Mon père me pose à terre et me pousse vers la réserve de bois, me conjurant de me cacher au milieu des bûches avec ma sœur et de ne sortir sous aucun prétexte. Je hoche la tête. Que puis-je faire d'autre ? Ma mère me tend la petite chose qui commence à hurler. Elle presse mon père :
"Vite il faut partir, le bruit va les alerter. ***** ton père et moi nous vous aimons toutes les deux. Alors quoi qu'il arrive, vis et protège ta petite sœur. Vous êtes notre espoir. Adieu *****"
Elle me pousse derrière le bois empilé, le sciure et la forte senteur de sève couvre tous les parfums aux alentours. Je me recroqueville en serrant le petit être fragile contre moi. Je ne connais même pas son nom alors je me contente de l'envelopper de mes bras. Comme si je pouvais la réconforter alors que moi même je ne comprenais pas la situation. D'autres sifflements strident retentirent. Proche. Tellement proche. Un cri aigu domina soudain tout le reste. Maman. Puis un bruit sourd. Maman ! Je sortis la tête de derrière les troncs fendus. Je n'aurai pas dû. Le sol semblait tapissé d'un liquide vermeille. Au milieu, il y avait maman, elle ne bougeait pas. C’était bizarre. Deux hommes couverts d'armure me repérèrent soudain. Papa apparu alors entre les arbres, il se précipita vers moi.
" Ne la touchez pas ! C'est une enfant, laissez la tranquille ! Venez plutôt vous battre contre quelqu'un de votre taille !"
Ses cris firent oublier notre présence aux bandits. Sans même prendre la peine de se salir les mains, le premier arma son arbalète et tira. Le carreau alla se ficher dans le corps de papa. Il s'effondra, rampa jusqu’à maman, lui murmura quelque chose à l'oreille et sourit tristement avant de se laisser tomber à ses cotés. Mes pupilles s’écarquillèrent. Qu'est-ce que ... qu'est-ce qu'il venait de se passer ? Papa ? Maman ? Je réalisais qu'ils ne se relèveraient pas. Au même moment, les hommes, empestant le vin et le vieux cuirs, s'approchèrent de moi à grands pas et l'un d'eux me saisit par les cheveux. Je ne compris pas ce qu'il disait, j'hurlais encore et encore lorsqu'il tentèrent de me prendre ma sœur. C'est finalement son complice qui m'arracha le dernier membre de ma famille. Celui qui me tenait me balança violemment contre le tas de bûches. Ma tête heurta l'une d'entre elles. Un liquide chaud se mit a couler sur ma nuque, c'était si douloureux. J'eut envie de crier à l'aide mais toutes mes forces semblaient avoir quittées mon corps. La seule chose que j'entendis furent les pleurs de ma sœur, j'aurais tant voulu leur demander de me la rendre mais aucun son ne sortit de ma bouche. Ensuite ce fut le noir complet, comme une chute infinie dans les profondeurs de l'enfer.
~Renaissance~
J'avais erré un moment, sans but, comme aveugle à ce qui m'entourait, j'étais comme une coquille vide qui continuait inlassablement de rouler. Le soleil c'était peut être déjà couché, combien de jours étaient passés sans que je les vois ? Jusqu'au jour où nous nous sommes rencontrés. Cette ombre au-dessus de moi, je sentais le danger mais j'étais décidée a mourir à cet instant. Ce monde n'avait plus d'intérêt pour moi. Il était vide tout simplement. J'avais senti l'air vibrer de plus en plus fort. Mes derniers instants approchaient. Ayant pris une grande inspiration je m'était levée, regardant le danger en face. Et là le temps c'était arrêté. Le sablier semblait en équilibre instable. Prêt à repartir dans une course folle. Deux grands yeux marrons me fixaient. Cette couleur chocolat était tellement chaude. Tellement apaisante. Mais la crainte que m'inspirait la créature qui se tenait à ses cotés était plus grande encore. Un dragon aux membres puissant me regardait. La tête penchée de côté comme s'il me jaugeait. Les lèvres du jeune hommes s’étaient animées.
" Tu vas bien ? Tu me sembles en mauvais état, je peux t'aider si tu veux. "
Il me tendait la main, il avait sans doute trois ou quatre ans de plus que moi, mais la chaleur de sa main serrant la mienne était tellement agréable que je m'étais laissée aller à le suivre. Néanmoins, quand nous approchâmes du dragon une paralysie totale m'empêcha d'avancer.
" Je ne te ferais pas de mal humaine. Tu peux approcher. Je ne suis pas un de ces monstres sauvages et bestiale qui attaque tout ce qui sent la viande. Je me nomme Wings, au service de Naël O'brannh. Comment te nommes-tu ?"
Je regardais le drôle de dragon émeraude qui venait de me parler et sans même réfléchir je lui répondis.
" Je m'appelle ... je m'appelle ...."
Une douleur vrilla soudain ma tête, je cherchais en vain mon nom dans mes souvenirs, jusqu'au moment où je me rendis compte qu'ils n’étaient plus là. Je poussais plus loin dans le moindre détails, le visage de mon père, le sourire de ma mère, rien. Il n'y avais plus rien. La douleur s'intensifia. Je tendis la main vers l'homme dont l'inquiétude se lisait sur le visage. Je vis ses lèvres mimer un mot mais je n'entendais déjà plus. Je sombrais à nouveau dans le noir.
J'ouvris les yeux, je ne connaissais pas la pièce dans laquelle je me trouvais. Deux hommes discutaient tranquillement à une table dans un coin. Je me redressais lentement, ma tête tournant légèrement. Le plus jeune des homme se leva, c'était celui que j'avais rencontré auparavant, celui dont les yeux emplis de tendresse me regardaient avec bienveillance.
" On dirait que tu vas mieux. Le médecin a dit que tu n'avais rien de grave, mais il faut penser à te nourrir correctement. Alors, comment t'appelles- tu ? Il y a forcement des gens qui doivent s'inquiéter pour toi quelque part."Les larmes me montèrent aux yeux et je ne pu retenir mes sanglots. Toutes ma famille avait disparu, je ne me souvenais même pas de mon nom, d'où j'avais habité. J'avais tellement souhaité être seule que je l'étais réellement devenue. Tous mon passé avait disparu, une pensée m'envahit soudain. Puisque plus rien ne me liait à ce qu'il s'était passé, peut être avais-je le droit de redémarrer une nouvelle vie. Je pris une grande inspiration et me livrais entièrement a " Naël". C'est ainsi que l'avait nommé le drôle de dragon parlant.
" A vrai dire je ne me souviens de rien."
Il m'avait répondu en souriant.
"Alors tu seras ma Plume, forte et légère. Je t'enseignerais tout ce que je sais, et le jour ou tu voudras partir la porte te sera ouverte."
~Nouveau point zéro~
J'avais quatorze ans à ce moment-là. J'en avais à présent dix sept. Je vivais avec Nael et Wings dans une petite chaumière dans une clairière proche de Rorn. J'avais fini par tomber amoureuse de l'homme aux yeux fondant. Nous étions heureux. J'avais appris a tirer a l'arc grâce a Wings qui était patient et bon professeur. Nous vivions grâce a l’élevage de variquans de Nael et je remerciais chaque jour qu'une de ces bêtes se soit enfuie sans quoi il ne m'aurait jamais trouvé. Je chérissais chaque moment que nous passions ensemble. J’écoutais et apprenais tout ce qu'ils m'enseignaient. Me faisant un avis sur le monde. Tout serait sans doute resté ainsi éternellement s'il n'y avait pas eut cette prime au village.Nous étions parti vendre quelques unes de nos bêtes quand nous sommes tombés sur cette annonce. 5000 T pour récupérer un objet volé par un monstre tellement puissant qu'ils conseillaient de partir en groupe. Nael était emballé alors quelques jours plus tard nous partîmes pour l'endroit ou devait être l'animal maléfique. L'assaut allait être donné. Nael me demanda de rester en retrait, me rappelant que sans invocation j’étais bien trop vulnérable. Il m'avait soudain fixé étrangement et m'avais demandé, tellement sérieux que cela m'avait troublé.
" Si je gagne cette prime, tu accepteras de répondre a ma question peut importe ce qu'elle est ?"
J'avais murmuré un oui intriguée avant d'aller attendre plus loin avec d'autre personne.
Des cris avaient soudain retentis, brisant ma rêverie. Je m'étais précipitée sans réfléchir. Je restais figée au bord de la clairière ou avait un lieu le combat. De nombreux hommes étaient couchés au sol, je n'avais vu Nael nul part. Ce n'est qu'en repérant la fourrure émeraude de Wings la tête posée sur un corps que j'avais compris. Je m'étais précipitée vers lui le repoussant. Nael gisait a demi conscient. Il souriait. Il m'avait murmuré, la voix entrecoupée :
" C'est moi qui l'ai tuée Plume, la récompense est pour toi, avec ça tu pourras vivre tranquille."
Une quinte de toux était allée tacher le sol d'un liquide vermeille et les larmes coulaient le long de mes joues. j'avais enfouis mon visage dans son cou. Je l'avais vu tendre la main vers Wings.
" Je suis désolé mon ami, tu devra trouver nouveau maître plus fort que moi. Tu es comme un frère pour moi. Va maintenant. Ne me pleure pas."
J'avais vu une larme, translucide, couler sur les écaille rugueuse du dragon, si fier pourtant. Il me regarda et la souffrance dans son regard valait toute les excuse et toute la peine du monde.
" Je suis désolé je n'ai pas réussi a le protéger."
Il s’éloigna la tête basse, puis d'un coup d'aile puissant il s’éleva dans les airs et disparu rapidement a l'horizon. Je ne savais pas ce qu'il adviendrait de lui, mais je sentais que je ne le reverrais pas. Nael caressait mes cheveux doucement.
" Tu es tellement belle, j'aurais voulu vivre tellement de chose avec toi. Prend cet argent, vends les bêtes et rend toi à la capitale. Là-bas tu pourra réaliser ton rêve. Non ne pleure pas, fais le pour moi. S'il te plait. Je t'..."
Une autre quinte de toux avait étouffé ses mots. Il ne rouvrit pas les yeux.
J'était partis quelques semaines plus tard après avoir vendus l’élevage et la cabane. J'avais coupé et teins ma longue chevelure noire dans une couleur perdu entre l'ivoire et l'argent. Presque blanc, la couleur qui représenterais la solitude de mon voyage. Marchant le jour et dormant dans des auberges la nuit. M'achetant tout juste de quoi manger. Le voyage fut long et éprouvant. Serrant contre mon cœur le pendentif qu'il m'avait offert pour mes dix huit ans lorsque mon courage vacillait je continuais encore et toujours. Et je finis par y arriver.
Je secoue la tête, chassant les souvenirs a coups de marteaux. J'observe les grandes portes de la ville devant moi. J'y suis enfin. Une nouvelle vie s'offre a moi. Une larme coule le long de ma joue.
" Tu aurais du être avec moi Nael."
AUTRES
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Métier: Chasseuse.
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Signes particuliers: Vous pourrez observer autour de son cou un magnifique médaillon ou s’entrelace finement différents alliages au couleurs variables. La pierre en son centre semble changer de couleur suivant l'humeur de la jeune fille. Ou peut être est ce seulement le soleil jouant de ses rayons ?
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Rêve, ambition: Retrouver sa petite sœur. Obtenir une invocation et se lier d'amitié avec elle.
HORS JEU
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● Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum? Captivante sinon je ne serais pas la 8D
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[Validé par Ifrit]● Avez vous vu le tchat? ouip et même discuté avec des gens 8D
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