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| Aventure #1 écrite Ven 23 Aoû 2013, 13:07 Nom: N'en a aucun souvenir Prénom: Faquarl Sexe: Masculin Élément associé: Air Faquarl est le genre de serviteur dont personne ne voudrait. Impertinent, irrespectueux, il se soucie autant du bien-être de son maître que de sa première carie -autant dire que ça ne lui importe que peu. C'est un compagnon exécrable, se moquant ouvertement des humains avec lesquels il traite, quel que soit leurs statuts. Certes, la punition divine dont tous les siens ont écopé, le liant lui ainsi que tous les représentants de son espèce aux Hommes jusqu'à la fin de leurs jours, l'oblige à obéir aux ordres de son invocateur, mais il n'en pense pas moins. Faquarl est de ceux qui cherchent toujours à se soustraire à ses obligations. S'il ne peut rompre le serment qu'il a fait, le renard ailé cherchera toujours à contourner les directives qu'on lui donne, à les transformer en sa faveur. Il ne faut jamais lui faire confiance, tout comme il ne vous fera jamais confiance. En vérité, la seule personne qu'il respecte est... lui-même.
Car en plus d'être un bien piètre serviteur, Faquarl a le bon goût d'être d'une arrogance rare. Faut dire aussi qu'après des millénaires d'existence, et donc d'aventures diverses et variées, le petit s'est construit une réputation, des hauts faits (qu'il n'a pas manqué d'embellir au fil des ans) et autres joyeusetés -ceci étant probablement la seule chose qui pousse encore certains humains (les sots) à invoquer Faquarl. Celui-ci ne s'entend en effet pas très bien avec ses congénères (il leur en veut toujours pour la création de la race humaine), les trouvant trop dociles ou trop stupides. Quant aux Hommes... Les Hommes, il les prend comme ils sont. Arrogants (un comble). Égoïstes. Cupides. Bouffés par l'ambition. Fragiles. Mortels. Faibles...
Si l'on excepte son côté moqueur, sa fierté sans limite, son impertinence, son mépris des humains et de la tâche qui lui a été confiée, sa mauvaise foi... Faquarl a un paquet de bons côtés (si, si) ! Pour commencer, même s'il a tendance à l'exagérer à l'extrême, l'invocation a tout de même du vécu. Son expérience est souvent utile, pour les humains les plus sages, cela peut même être une source de connaissance et de sagesse (c'est d'ailleurs grâce à ceci qu'il s'est lié d'amitié avec le seul humain qu'il n'ait jamais respecté (cf histoire (j'aime bien les parenthèses, pas vous ? (non? (Tant pis...))))). Si ce n'est pas un combattant exceptionnel, le renard céleste a eu la chance d'être doté de la fameuse ruse de cet animal, et d'une intelligence plutôt hors du commun (comme il adore s'en vanter à qui veut l'entendre (mais même si vous ne le voulez pas, vous risquez de l'entendre un jour ou l'autre)). Au final, s'il décide d'y mettre du sien -ce qui est suffisamment rare pour être souligné, la volonté ne faisant pas partie de ses qualités malheureusement, il pourra se révéler utile. Et, s'il vous considère digne de son attention, Faquarl sera un interlocuteur fort intéressant.
Son autre principale qualité est, paradoxalement, sa bonne humeur. Considérant les humains comme inintéressants au possible, Faquarl s'est mis dans la tête que c'était lui qui devrait apporter l'ambiance. Il cache son mépris et sa frustration d'être réduit à l'état de serviteur derrière un grand sourire et des blagues toutes plus douteuses les unes que les autres. Bien souvent même, la cible de ces plaisanteries est son propre maître, et plus d'un ont cessé de l'invoquer par pure lassitude.
Bien qu'il ne l'avouera jamais à aucun humain (et probablement pas plus à des invocations), Faquarl rêve au fond de lui même de retrouver la relation qu'il a eu avec l'un de ses premiers maîtres. C'est le seul Homme avec qui il ait jamais été capable de converser d'égal à égal, sans mépris ni « racisme ». Ils avaient réussi à instaurer une relation de confiance qu'il n'a depuis jamais retrouvé. C'est principalement pour cette raison que la créature se cache derrière un masque d'ironie et de condescendance. « Oh, un Furry avec des ailes ! » Luce Beaucoup disent que la diversité du genre humain est quasi illimitée, et que les Hommes sont tous différents. C'est vrai. Cependant, cette disparité n'est rien comparé à l'infinité d'aspects que peuvent revêtir les invocations -sans parler de celles qui ont la capacité de changer de forme à volonté. Faquarl est un bel exemple de ce panel infini de représentations physiques.
Son corps, dans l'ensemble, ressemble à celui d'un renard, à deux exceptions près. Tout d'abord, Faquarl possède des membres humains, bien que recouverts d'une délicate et soyeuse fourrure d'un roux éclatant. Et, soyons honnêtes, c'est bien pratique. En effet, il est beaucoup plus dur de se servir de pattes de renard que de mains humaines, et Faquarl bénit les dieux (façon de parler, il les déteste pour ce qu'ils leur ont infligé) pour ne pas l'avoir affublé de membres malhabiles comme d'autres en ont eu la malchance. De plus, il est extrêmement difficile de faire des gestes grossiers sans doigts... (essayez, vous verrez bien!). La deuxième singularité de son corps de renard est que celui-ci a été affublé d'un grande paire d'ailes. C'est une caractéristique particulièrement notable puisque outre le fait que les renards n'ont pas d'aile (je vous jure), il s'agit de la seule partie de son anatomie qui soit recouverte de plumes. En effet, le reste de son corps est recouvert d'un pelage aux teintes d'un roux tirant vers le brun. En revanche, ses deux majestueuses ailes sont plumées, de différentes couleurs qui plus est. Parfois beiges, parfois vertes, ces plumes forment plusieurs rangées, représentant au total une envergure de près de trois mètres.
Faquarl, quant à lui, a une carrure peu impressionnante. Du haut de son mètre soixante-dix, il est loin d'être géant, et même bon nombre d'humains -particulièrement les mâles- sont plus grands que lui. De la même manière, il n'est pas particulièrement athlétique, ayant toujours préféré les jeux d'esprit aux jeux de mains (et n'ayant de toute façon pas été particulièrement gâté par les Dieux du côté de la taille). Si ses traits sont affinés, ses muscles saillants et bien dessinés, le renard ailé n'est clairement pas un guerrier. Ceci dit, l'invocation parvient tout de même a avoir une prestance certaine, une aura imposante qui impose le respect même des plus effrayants. Ceci est dû à sa force de caractère, sa tranquillité, sa confiance en lui. Il se considère supérieur aux autres, et cela se voit. Il émane une telle aisance de son corps qu'il en deviendrait difficile à rater. C'est un peu la « force tranquille ». D'un point de vue vestimentaire, n'étant pas particulièrement enclin à faire des efforts, Faquarl s'habille de manière très simple, à la mode qu'il y a cent mille ans (à une vache près) : une sorte de toge multicolore lui couvre le haut du corps, tandis qu'une jupe mi-longue (genre grec ancien, m'voyez ? (et oui, à l'époque, les jupes c'était pas exclusivement féminin. Si vous voulez le vexer, parlez-lui en...)) lui couvre le bassin et le haut des jambes.
Son visage a, en revanche, tout d'une tête de renard. Il possède de grandes oreilles pointues, toujours dressées bien droites vers le ciel, et un museau relativement imposant. Ses yeux sont d'un brun très clair, et on peut y apercevoir quasiment en permanence une lueur de malice. Son regard est tantôt méprisant, tantôt moqueur, mais il a la particularité d'être extrêmement vivant, de toujours exprimer des sentiments divers et variés pour qui sait y regarder. De même, sa bouche est très souvent étirée en un mince sourire, pouvant signifier à la fois tout et son contraire. Ne vous y méprenez pas... Si ce sourire a l'air sympathique, généralement il n'en est rien. C'est plus souvent un sourire moqueur, un rictus de dégoût ou de mépris. Il semblerait simplement que cela soit la seule expression que son visage soit désormais capable d'adopter, comme si elle avait été gravée dans le marbre. Si vous voulez réellement connaître l'état des sentiments de Faquarl, fiez vous plutôt au ton de sa voix. En effet, contrairement à ses lèvres, celle-ci a le bon goût d'être sincère. Pour finir, sur sa tête se trouve le seul élément d'apparat de l'invocation. Celle-ci porte une boucle d'oreille à l'oreille gauche, une pierre précieuse d'un rouge éclatant en forme d'ovale que lui a léguée le seul Humain qu'il ait jamais respecté...Histoire:Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, les Dieux créèrent un monde. Un monde si parfait que lorsqu'ils décidèrent qu'ils avaient d'autres chats à fouetter, ils laissèrent tout de même des gardiens de ce lieu enchanté, des êtres dotés de pouvoirs suffisants pour maintenir l'harmonie et l'équilibre établis des millénaires plus tôt. Parmi ces protecteurs semi-divins se trouvait Faquarl. Ce dernier découvrit à l'époque le chef-d’œuvre que ses créateurs avaient conçue avec toute l'admiration qui lui était due. Les Dieux avaient réussi à créer un monde quasiment parfait. Quant à eux, les sous-fifres ils avaient la mission de... le faire s'épanouir encore plus. Ce ne fut jamais la priorité du renard ailé. Celui-ci préféra profiter des merveilles de ce monde, jouissant des paysages à couper le souffle et de la diversité des espèces, qui continuaient à évoluer au fil des siècles, proposant un spectacle délicieux. Des milliers d'années durant, Faquarl expliqua à ses congénères qu'ils devaient laisser ce monde comme il était, et arrêter de se tourmenter avec la mission que leur avaient laissée les Dieux, qu'il valait mieux profiter des joies de la vie, et que de toute façon, à force de modifier ils finiraient par faire une connerie. Et... Ce qui devait arriver arriva.
L'arrivée des Hommes sur la planète fut, pour Faquarl, une véritable catastrophe. Pourtant, dès qu'il eut vent de la folie de ses congénères, le renard céleste tenta de les en dissuader, à grand coup de « Mais pourquoi vous faites ça? », « Ça ne va apporter que le chaos à ce monde », « Le monde est très bien tel qu'il est, vos idées bizarres ça va foutre la merde ». Évidemment, ses semblables n'eurent cure de ses avertissements et, dans leur grande folie, créèrent l'Humanité. Ce fut une période difficile pour Faquarl. À ce moment là, il se brouilla avec les quelques demi-dieux avec lesquels il avait encore des relations potables, et ceux qui ne l'aimaient déjà pas pour sa négligence des tâches imposées par les Dieux ne le considéraient carrément plus comme l'un des leurs. Certains d’entre eux partageaient son opinion sur la question, mais ils étaient trop peu nombreux pour arrêter l’inévitable. Alors, Faquarl n’eut d’autre choix que de regarder, impuissant, ses confrères se mettre au travail. Les humains débarquèrent sur ce merveilleux monde avec leurs gros sabots et commencèrent à tout ruiner. Bien rapidement, le demi-dieu n’éprouva plus que du dégoût et du mépris pour ces êtres imparfaits que ses semblables avaient mis au monde. Ils étaient maladroits, faibles, et par-dessus tout, dotés d’une intelligence primaire, se crurent les maîtres de cette Terre.
Evidemment, au début, tout allait bien. Les Hommes s’épanouir, prenant leurs marques et s’épanouissant. Ils s’adaptèrent plutôt habilement à leur milieu, et l’harmonie semblait toujours respectée. Faquarl, s’étant définitivement isolé des autres semi-divins, observa ces derniers exulter en voyant leurs bébés grandir avec un dédain non dissimulé. Ce genre de choses, ça ne pouvait pas bien finir, et il le savait. Pendant les premiers millénaires de l’évolution de l’être humain, le renard céleste les fuit comme la peste, trouvant refuge dans les endroits du monde qui n’avaient pas encore été colonisés pour profiter des plaisirs de la vie, comme il le faisait avant la création de ces perturbateurs. Mais bien vite, ces oasis de tranquillité disparurent. Les choses dérapèrent, et Faquarl fut l’un des premiers à s’en rendre compte. Dès que les Hommes se décidèrent à créer des objets pour tuer, il comprit. Ce peuple n’avait pas sa place dans ce monde. Ils étaient devenus belliqueux et avides de pouvoir. Ils commencèrent à vouloir dominer toutes les autres espèces, à dénaturer le paysage avec leurs grandes constructions de pierre, à se battre entre eux.
Faquarl n’avait jamais été un gardien exemplaire, il n’avait jamais vraiment accompli la tâche qui lui avait été confiée, par fainéantise ou par pêché d’oisiveté, mais s’il voulait continuer à jouir des merveilles de ce monde, il fallait intervenir. Pour la première fois depuis des milliers d’années, le demi-dieu revint parmi les siens et tenta de les avertir. Mais ceux-ci étaient trop occupés à se faire adorer par leur engeance, à créer des églises et à se faire passer pour des vrais Dieux. Furieux devant l’inconscience de ses frères, Faquarl agit de son propre chef. Leurs créateurs ne voulaient pas ouvrir les yeux ? Très bien, alors il mènerait ces animaux à leur propre perte. Malheureusement, la nature avait été assez amochée pour que ses pouvoirs ne soit plus suffisants pour le faire d’une manière directe. Heureusement, il avait une autre arme en réserve : la bêtise humaine. S’il avait appris une chose durant ces millénaires, c’était que les Hommes étaient assez stupides pour s’autodétruire. Ils avaient déjà commencé… Un peu partout, dans les grandes cités des humains, Faquarl se mit au travail. Sous différentes formes, usant de différents stratagèmes, il les dupa pour provoquer des conflits destructeurs. Peut-être que cela suffirait-il à ce qu’ils s’exterminent… Si, au début de sa grande entreprise, le renard eut quelques remords à utiliser un procédé aussi abject, sa culpabilité s’envola lorsqu’il constata les résultats de son action. D’une part, les Hommes prouvèrent qu’ils n’avaient pas besoin de son aide pour s’entretuer, des guerres éclatant aux quatre coins du monde pour des raisons toutes plus stupides les unes que les autres ; Religion, pouvoir, possession… D’autre part, il fut consterné devant la facilité avec laquelle il parvint à ses fins. En à peine quelques années à insuffler des idées dans l’esprit de ses victimes, il parvenait à faire des centaines de morts dans des batailles féroces. Tantôt sous la forme d’un prophète annonçant la fin du monde (les humains sont très friands de ce genre de choses), tantôt sous la forme d’un leader charismatique revendiquant le pouvoir… Définitivement, cette espèce devait disparaître. Quelque chose avait été raté dans leur création. Ils ne vivaient que pour se détruire, et détruire l’environnement dans lequel ils évoluaient. A ce rythme, leur population serait décimée en quelques millénaires.
Pourtant, les choses ne se déroulèrent pas ainsi. Plutôt que de terminer de s’exterminer proprement, les humains décidèrent de se tourner vers les autres races. Ils détruisirent tout ce qu’ils étaient en mesure de détruire : les forêts, les animaux, ils polluèrent l’eau et le ciel, fier de leur statut d’espèce dominante. Les actions de Faquarl n’étaient plus suffisantes, et il ne put que constater, horrifié, l’annihilation de tout ce qu’il avait aimé dans ce monde. Puis… Les Dieux vinrent jeter un coup d’œil à leur création, après des milliers d’années sans surveillance. Ce ne fut pas d’horreur qu’ils furent emplis, eux, mais d’une rage terrible qui provoqua la destruction quasi instantanée de cette race. Mais les quatre Puissants n’en restèrent pas là. Considérant que les malheurs qui s’étaient abattus sur le monde étaient au moins autant du ressort des Hommes que des demi-Dieux, ils punirent également ces derniers. Et quelle punition…
Malgré ses protestations outrées (« mais c’est pas moi ! », « j’y suis pour rien ! », « Pitié… »), Faquarl écopa du même sort que ses congénères. Pendant des siècles, il alimenta une haine viscérale envers les humains, qui avaient été recréés, et qui maintenant pouvaient les utiliser comme de vulgaires outils pour remplir leurs basses besognes. Il se retrouva, comme tous les autres, coincé dans une cellule à l’intérieur d’un temple, privé de ses pouvoirs et de sa liberté. On les appelait désormais « Invocations », et ils avaient le devoir de servir les Hommes selon leur bon plaisir. Faquarl les a haïs pendant longtemps, les tenant responsables de cette ultime humiliation. Puis, au fil des siècles, la colère fut remplacée par de l’indifférence. Après tout, il n’y avait rien qu’il puisse faire pour changer son sort… Sans pour autant y mettre du cœur, le demi-Dieu servit les humains, leur nuisant à chaque fois qu’il en avait l’occasion. Et puis arriva Ephos. Ephos était un humain sans prétention, qui vivait dans une grande ville d'Arcane. C’était un bibliothécaire, un individu en marge de la société qui ne vivait que pour la connaissance à l’état pur. C’était le genre de type qui passait son temps à lire des ouvrages historiques ou scientifiques, dont la peau avait le teint pâle, presque blanc, des gens qui ne voient pas assez le soleil, et pour qui affronter une assemblée de plus de deux personnes était un exploit des plus remarquables. Oui, il faisait partie de ces gens chiants à mourir.
Leur première rencontre, comme pour chaque humain, se déroula dans le temple de l’Air. Dès la première fois, Ephos surprit l’Invocation. Faquarl, qui s’attendait à devoir assassiner un homme ou voler de l’argent, eut en effet la surprise de n’avoir pour seule mission que de « discuter » avec son visiteur. Celui-ci voulait en savoir plus sur les origines des demi-Dieux, leurs pouvoirs, depuis combien de temps ils existaient. Comme à son habitude, Faquarl prit l’humain de haut, faisant des réponses biaisées tout en donnant le moins d’informations possible (n’allez pas croire là qu’il y a quelque chose de mystique ou de secret à l’origine des Invocations, c’était simplement pour le pur plaisir d’emmerder un humain). Ephos ne s’en formalisa pas, et il prit des notes sur tout ce qu’il lui racontait. Puis il prit congé, sans autre forme de procès. Pendant des années alors, il invoqua Faquarl pour lui poser des questions sur sa nature. Pouvait-il mourir, se reproduire, ressentait-il la faim ou le sommeil, comment était le monde avant l’arrivée des Hommes. Toutes ces questions éveillèrent la curiosité du renard, qui se prit petit à petit au jeu. Il se rendit compte qu’Ephos n’était pas comme les autres humains, que son intérêt pour eux était sincère. Quand, au bout de quelques années à répondre aux demandes l’une après l’autre, il s’enquit à son tour de la raison de cette curiosité maladive, Ephos lui répondit simplement « Je rêve d’un monde où nos deux peuples vivront sur un pied d’égalité, où nous vous utiliserons non pas pour faire nos corvées mais pour votre sagesse, pour savoir comment ne pas reproduire les erreurs du passé. » Au début, Faquarl trouva l’idée absurde, jamais des entités aussi différentes ne pourraient communiquer correctement. Et puis il fut forcé d’admettre qu’il y arrivait bien, lui, et commença à croire à l’impossible projet. Certains Hommes pouvaient peut-être sauver cette espèce de l’autodestruction lente et douloureuse. Et surtout, cette espèce méritait peut-être d’être sauvée…
Malheureusement, c’était bien évidemment trop beau pour être vrai. Lorsqu’Ephos se fit poignarder par un ivrogne qui venait de se faire quitter par sa femme, Faquarl redevint lucide. Leur rêve était stupide. Ils ne pourraient jamais rien faire des humains. Ce peuple était bien trop imparfait et cupide pour qu’ils puissent se priver du pouvoir qu’ils avaient en tant qu’Invocateurs. Sur son lit de mort, Ephos tenta tant bien que mal d’apaiser sa colère. « D’autres comme moi viendront à votre rencontre. Un jour, ce projet deviendra une réalité. Ce jour-là, tu penseras à moi. Promets-moi de ne jamais perdre espoir. Prends ça, pour te souvenir du lien qui nous a unis pendant des années. » Et il lui offrit l’une de ses boucles d’oreilles. Ainsi, l’un et l’autre en avait une. Identiques. Egales.
Les siècles passèrent, mais jamais le successeur d’Ephos ne pointa le bout de son nez. Faquarl dû à nouveau servir des humains cupides et persuadés d’être des êtres supérieurs. Peu à peu, l’espoir qu’il avait mis dans ce petit bout d’Homme disparut, pour laisser place à une lassitude teintée de colère. Les humains étaient définitivement stupides. Ils allaient refaire les mêmes erreurs que la première fois, mais cette fois-ci, n’emporteront plus personne dans leur chute. Depuis la mort d’Ephos, Faquarl a servi bien des Invocateurs, bon gré, mal gré. Cette espèce a repris la place qu’elle avait à l’origine dans son cœur : des animaux méprisables qui ne méritent pas l’attention des Dieux. Mais, secrètement, il espère toujours qu’une personne comme Ephos vienne au monde, une personne qui aurait, en plus de la volonté, le pouvoir de changer les choses. Comment avez vous découvert ce forum? J'ai créé internet. Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum? Plutôt chouette ! Comment trouvez vous le design de ce forum? Très efficace. Avez vous lu le règlement? [Validé par le loup bleu]Avez vous vu le tchat? Yes Savez vous comment voter pour le forum? Of Course ▼ Succès ▼▲ Succès ▲ |
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