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Nevi
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Aventure #1 écrite Ven 23 Aoû 2013, 13:29
NEVI
Surnom: Nevi
Sexe: Féminin
Elément associé: Terre

  
CARACTERISTIQUES
Psychologie

La psychologie de Nevi reste assez divisée et dépendante de son histoire et de sa vie passée en tant que Demi-Déesse.

Elle passait ses journées dans sa zone, ce qui l'empêchait d'avoir des relations stables avec les autres demi-Dieux. Si certains pouvaient sympathiser avec elle, d'autres en revanche avait pour elle une certaine hostilité. Cela s'est notamment remarqué lors de ses prouesses héroïques lorsque les hommes crurent que Nevi était un Dieu et non une Déesse.
Elle n’est pour autant pas anti-sociable,  elle s’est plu durant ses promenades en ville à jouer les faibles femmes laissant croire à l’homme qu’il lui était supérieur. Pensant avoir pris le dessus sur elle,  il baisse sa garde, c’est ainsi qu’elle séduit l’homme pour enfin l’abandonner. Certes, certaines relations ont duré bien plus d’un soir et Nevi s’est parfois même prêtée au jeu, mais il y en eut si peu qu’elle les a oublié.
Côté femme, elle serait plutôt la protectrice de la gente féminine. Aidant les jeunes demoiselles d’un Lourdaud par simple solidarité féminine, elle n’a jamais réellement tenté de parler à une femme pour s’en faire une amie ou autre, à vrai dire elle s’en fiche.
C’est sans doute pour ces raisons que sa libération doit être faite par un humain de sexe féminin et non par un homme.

Malgré le peu de relation durable autant amicale, qu’amoureuse, entre invocations ou avec des humains, Nevi a su tout de même montrer une gestion de ses émotions admirable.
Notamment avec son sang froid à toute épreuve, elle a su conserver un regard stoïque envers ceux et celles qui ont douté de son identité sexuelle ou même des diverses piques qu’on lui envoya sans que mot ne fut rendu.  C’est notamment avec beaucoup de diplomatie vulgaire qu’elle a su répondre aux Demi-dieux trop insistant, son sang froid à ses limites et une fois lâchée elle sait donner de la voix.
Selon elle,  les hommes ne sont que de simples imbéciles créés par les demi-dieux du genre masculin -puisque créés à leur image- bien que plus stupide encore puisque leurs agissement et leur évolution les pousses à s'entre-tuer.

D’un point de vue plus poussé, il s’agit d’une demi-déesse intelligente dans le sens où elle peut cerner sans trop de difficulté le comportement des êtres qu’elle rencontre -bien qu’il n’y en eut peu-. Les décisions implacables des Suprêmes lui est comme un jeu, elle se voue donc les yeux fermer à leur exigence comme un enfant devrait le faire envers ses parents, bien que leur dernière trouvaille lui reste tout de même en travers de la gorge car, selon leur devoir, ils doivent obéir au doigt et à l’œil d’un humain, cet humain pouvant très probablement être un homme. La dernière chose qu’elle souhaitait voir se réaliser.

Dans sa vie à l’extérieur, Nevi appréciait plus que tout, le monde forestier que Terra lui avait demandé de conserver, il fut pour elle la seule et véritable raison de son existence - au sens propre et au sens figuré-  et se refusait de voir quiconque déranger ce loisir. La deuxième activité qu’elle s’est amusée à faire durant ses journées était la chasse… à l’homme. Ce n’était au départ qu’une simple douceur à son égo féminin corrompu par les hommes, qui se transforma en plaisir malsain, le plaisir de conquérir et d’abandonner, de posséder et de jeter, comme une marionnette qu’elle condamne à la souffrance.

Les goûts de Nevi sont alors très simple à discerner ; la gente masculine se retrouvant au top de sa liste noire et la nature dans la liste contraire. Pour ce qui est du reste de ses goûts, nous pouvons compter sur la connaissance, les boissons alcoolisées et les commérages pour ce qu’elle aime, -ne vous étonnez donc pas de la retrouver assez souvent à la Taverne- et l’autorité (autre que Terra) ou la cigarette -elle pollue l’air de la nature-  pour ce qu’elle n’aime pas.


Il faut aussi savoir, si vous êtes invocateur, que Nevi possède un atout bien pratique pour la chasse, elle est très rapide et peut donc si elle vous porte sur son dos vous emmener plus rapidement vers les zones que vous désirez. (Vous gagnerez entre trente minutes et une heure de plus que sur une monture basique). Il y a pourtant un handicap qui fait contrepoids dans ses capacités ; les bois se trouvant sur ses épaules peuvent être nuisible et dérangeante dans des endroits plus étroits ou plus dense.

Le rôle d’une invocation est d’aider ou de protéger son invocateur, il serait donc idiot d’avoir un quelconque empêchement  qui nuirait à cette tâche. Eh bien Nevi possède bel est bien une phobie, et pas n’importe laquelle. Elle a la phobie du feu. Des suites à un choc produit par l’activité humaine, Nevi se retrouve pétrifiée et tremblante à la vue d’une flamme dansante.

C’est ainsi que l’on pourrait conclure avec le caractère de Nevi par sa seule exigence : Elle recherche une invocatrice -elle s'efforce à vouloir une femme, ne voulant pas vivre sous les exigences d'un homme- ayant un minimum de soucis envers l’environnement (être propre fera l’affaire) qui pourra également l’accepté telle qu’elle est. Mais le destin parfois si cruelle, laissera sa chance à tout prétendant.

Physique:

Ce quadrupède d’un mètre de hauteur à l’allure élancée d’un renard, bien qu’il possède six queues duveteuses et assez longues pour toucher le sol une fois debout, mais la danse envoutante de ses queues les empêche de salir son poil sur le sol. Elles sont couvertes de rayures gris foncées.  Ses pattes avant sont recouvertes de longs  poils  blancs montant jusqu’à son cou en formant deux grandes plumes tatoué de symbole tribaux de couleur bleu pâle. Ses longues et fines pattes lui permettent de galoper rapidement, à moins que les bracelets d’or lié au dessus d’elles y soient pour quelque chose. Une crinière imposante blanche et bleue  trône le sommet de sa tête comme la crinière majestueuse d’un lion,  certaines mèches longes son tronc, habillé de quelques anneaux d’or. Sa tête aux formes fines et sévère laisse entrevoir un regard bleu électrique pénétrant, ses cils dessinant l’allongement de ses traits en intensifiant son regard. Sous sa crinière se cache la base d’une paire de corne s’arrondissant au sommet aux striures dorées. Une lumière vive jaillit des coupures comme la flamme interne de son âme. Deux longues oreilles pointues se forment horizontalement sous les cornes. Elles lui permettent notamment d’entendre les pas d’un oiseau boitillant à des kilomètres à la ronde, sa force s’étant affaibli, son ouïe s’en trouve affectée également. Deux anneaux dorés sont accrochés à son oreille droite.





LEGENDE DE NEVI





Le premier monde
 
 
 
 
 
Je  fus créée pour conserver la beauté et la perfection de la forêt qui m’avait été désignée. Il s’agissait là, du plus beau cadeau qui m’était donné de recevoir. J’aimais traîner les sabots dans la fraîche rosée du matin en inspirant goulûment l’odeur de sève des arbres qui enveloppait la nature avec discrétion, tel ce parfum enivrant où  l’on aimerait y poser notre museau pour inspirer la moindre parcelle d’odeur, la faisant sienne. Le feuillage prononçait au vent un doux bruissement de vague et un sifflement las à la pluie tombante. Le soleil couvrait les arbres de ruban étincelant, les rendant belles, fines, allongeant leurs silhouettes de par leurs ombres, la lumière ravivant l’éclat de l’herbe et de la terre comme drapées de fines lames d’or. Elle-même en venait à caresser mon pelage blanc, l’éclairant d’un éclat aussi brillant que les étoiles en plein été. Et la nature s’en détachait, honteuse de sa beauté, la rendant plus gracieuse encore. Les ténèbres du sol apaisaient mes yeux de la forte lumière; timide, j’aimais entrevoir ses traits ternes, se cachant craintive du soleil, pourtant, elle était si douce sous sa teinte sombre que le soleil lui-même en s’inclinant vers elle verrait le potentiel d’une étoile. Je me délectais du silence de la nuit, comme si la nature s’était endormie, plus un bruit, plus un son, la nature semblait s’être éteinte. Et j’étais fière. J’étais fière de cette nature qui comme la beauté d’un regard, vivait le jour et s’évanouissait la nuit.Et les millénaires passèrent, et la prospérité de la forêt était aussi belle qu’au premier jour. Étant trop attachée à ma mission, les demi-dieux vinrent me voir d’eux même, m’annonçant l’espoir d’une nouvelle ère, nous permettant à nous, êtres subalternes des Suprêmes, d’avoir l'honneur de voir s’épanouir des êtres à notre image - les facultés surnaturelle en moins- dans ce monde parfait. Je restais tout de même perplexe, après tout, ne ferions-nous pas exactement le même mouvement que les dieux ? Ils nous ont créés et nous en créerons d’autres ? Et eux, que créeront-ils en retour ? Une autre espèce qui se multipliera et ainsi de suite… Je pensais que nous étions capable de parvenir seuls, même avec des êtres soit disant « inférieurs » que sont les animaux, de parvenir à préserver ce monde parfait, pourquoi s’entacher d’une autre ? Elle surviendra sans doute de sa propre volonté ou les Dieux s’en chargeront à notre place. Et ces mots ne furent pour eux que de simples murmures, des sifflements de moucherons sans grand intérêt voire d’un agacement tel qu’il n’était plus la peine de s'y intéresser.Et ils partirent créer ce qui pour moi fut, plus tard, le début de mon agonie psychologique.
 
 

Le monde des hommes 
 
  
 
 
 
C’est avec une impatience et une curiosité telle que les Demi-dieux, responsable de la race humaine, contemplaient leur création, une observation méticuleuse et attentive comme on regarderait des fourmis grouiller sur le sol avant de les écraser. Moi aussi, je l’avoue, j’étais impatiente de les voir, peut être m’étais-je trompé sur leur compte après tout, les dieux ne nous ont-ils pas créé à leur image en tant que responsable de ce monde ? Un minimum de confiance doit donc nous être accordé. Il faut donc, j’y consens, abandonner toute méfiance et laisser tranquillement cette nouvelle espèce se construire petit à petit.Les Dieux nous ont créés à leur image, mais ils ont fait l’erreur de nous créer avec une conscience. Et l’homme évolua encore et encore pour faire de lui un être se tenant sur ses deux jambes, étant apte de parole et de langage textuel, de vivre et de survivre aux lois impitoyables de la nature. Vivant en communauté pour le peuple et par le peuple, l’Homme pouvait espérer le salut  de ce monde. Mais cela n’était que l’utopie de notre réalité :Je me souviens d’un groupe d’hommes s’étant approché de trop près de la forêt, quelques-uns étaient posés les fesses sur leurs montures, armes en mains ils regardèrent les environs d’un œil vif. Sortir aurait été pour moi signer les débuts d’une poursuite entre les arbres qui seraient alors imprégné de coup, je restais donc ainsi, caché dans l’obscurité à les observés. Puis un autre homme, aux vêtements plus sales et négligé s’approcha d’eux pour dire :« Je crois qu’il y a du gibier par delà les bois de ce côté-ci »
 
 
Sa voix était faible et son corps, après une longue inspection me semblait l’être tout autant.
« Merci mon brave » ricana l’un deux en poussant du pied l’homme, lui faisant mordre la poussière au sol, il se contenta de s’incliner et de le remercier à son tour. Il demeura seul. Une fois les deux hommes hauts perchés partis, je sortis de ma cachette, en aidant l’homme et le rassurant d’une voix qu’il put comprendre, une voix apaisante. D’abord effrayé et surpris il se recula, se barbouillant de terre plus qu’il ne l’était déjà. Je m’avançais donc une fois de plus vers lui, tendant ma tête pour le soulever, il accepta mon aide. J’eus l’occasion de le voir mieux que de ma cachette ; il était couvert de bleus, les joues creuses, les traits de fatigue se lisant sur son visage et la maigreur terrifiante de son corps montrait à quel point l’homme avait salement vécu. Je lui indiquais mon dos, soufflant un « monte, je te ramène » avant de me pencher pour qu’il puisse m’enjamber et d’un pas léger et docile, je le conduisis à l’extrémité de la forêt, non loin de son village.
« Si je puis te remercier, dit alors le pauvre homme, il te faudra venir dans mon village. » Je déclinai l’offre avant de m’assurer qu’il parte, pour à mon tour retourner dans le cœur du bois.

À la nuit tombée, je fis un dernier tour pour garantir ma solitude dans la forêt. Il n’y avait personne à part quelques tâches de sang sur le sol, sans doute provenant d’un animal malchanceux.

Je me suis donc posé au sol, tête contre terre je chuchotais à la nature, ma confidence :

« J’ai vu les hommes s’asservir, imaginant que l’être à la plus grande fortune serait le plus important, or, l’homme qui se plait à  se croire plus puissant n’est rien sans matière sur quoi se vanter. Ses biens pouvant s’évanouir aussi facilement que sa misérable existence. Et les Hommes, ainsi faits, soumis et anxieux, se laisse vivre dans la misère, se laissant renier par ses semblables et acceptent leur vie telle qu’elle est. »

Des siècles plus tard, il y eut non pas trois mais plusieurs hommes vêtus de vert, arme à la main main ils avançaient d’un pas incertain dans la forêt, ils suaient et tremblaient. Moi de ma cachette, je les regardais s’enfoncer dans la forêt, se cachant derrière les arbres. Puis il y eut un coup de feu, suivit d’une rafale d’autres qui attaquait le groupe d’homme, certains attaquèrent d’autres, Ils y eut plusieurs jets de sang. Les hommes tombèrent au sol, agonisant, hurlant, sifflant. Voilà ce que nous réservaient la nature humaine, et la nature n’en fut qu’entaché elle-même.

Le soir tombé, la nature avait retrouvé son calme, j’osai donc sortir de ma cachette, c’est là que j’entendis les gémissements rauques d’un des cadavres. Je me suis approchée de lui et lui dévoila d’une voix apaisante ma présence. J’eus l’occasion de contempler ce qui restait de lui : L’homme avait fait tomber son casque sur le sol, sa tenue verte était devenue d’un brun sombre avec le sang, il maintenait tant bien que mal son hémorragie, tremblant, pleurant. Voilà un homme bien pitoyable. Il ne semblait pas avoir la force de gesticuler pour se débattre de mon étreinte, je le guidai ainsi, à moitié mort vers l’extrémité de la forêt, le posant près du sol je me mis à bramer pour que les lumières de la ville s’allument. Des bruits de chiens se firent entendre, il me fallait donc partir, mais l’homme armé m’interpella.

« Si je puis te proposer une récompense pour ma vie, viens dans ma ville… » Je déclinais l’offre tandis que je m’enfonçais dans le cœur de la forêt.

Je contemplais d’un regard vague les dégâts causés par les hommes. Certains d’entre eux gisaient médiocrement sur le sol, leur âme s’étant envolée vers un monde meilleur. Les traces de sang recouvraient le sol et les arbres, un crissement sinistre semblait atteindre mes oreilles.

Je me suis donc allongée au sol, tête contre terre je murmurais à la nature ma plainte:

« J’ai vu les hommes s’entretuer, l'arme à la main, ils chargeaient les uns contre les autres, établissant leur idéaux plus savante ou plus raisonnable pour leur vie. Or, quoi de plus stupide que deux hommes s’entretuant  pour une vie meilleure ? Leur vie s’arrêtant dans le front de la guerre. Et les Hommes, ainsi faits, stupides et cruels, creusent leurs propres tombes et acceptent leur vies telles qu’elles sont. »

Ce jour-ci, ce ne fut ni un pauvre homme, ni un pitoyable homme qui entrèrent dans la forêt mais plutôt un garçon, qui s’était assis contre un arbre, un objet étonnant entre les doigts qu’il remuait de façon rapide et fluide. Intriguée, je pris forme humaine pour le rejoindre. Je l’interpellai et il releva la tête vers moi.

« Que fais-tu donc ici ? »

« Je me repose dans ce bois. Il est si reposant… »

« Je ne te le fais pas dire » Je lui souris et il me le rendit facilement.

Je me suis assise près de lui, discutant de l’histoire de ces bois et d’autres choses que je prétendis connaitre. Il me tendit alors la main et me dit :

« Viens, Tu n’as qu’à venir avec moi dans la ville, je connais un endroit très agréable »
Et cette fois-ci, j’acceptais son offre.

La ville était un lieu paisible et agréable, nous buvions des breuvages magiques qui après deux ou trois verres te rendaient heureux, on m’a dit qu’il y avait pourtant des effets secondaires à cela: à trop en boire notre corps ne pourrait pas le supporter. Et puis ils m’ont aussi initiée à d’autres coutumes humaines mêlant deux corps l’un à l’autre. Coutumes qui ne sont pas si différente des nôtres en fin de compte. Et puis je repartais paisiblement dans la forêt,  et je revint un, deux, trois siècles durant, un amusement à chaque fois, au point que je délaissai totalement la forêt pour la ville !

Et un beau jour, un jeune garçon amateur de ragot soufflé ces mots à son camarade : -Tu savais qu'il y aurait un nouveau magasin ? Ils sont en train de décimer la forêt de la ville.

Je l'ai regardé de ce regard perplexe et anxieux à la fois : « Quelle forêt ? »

« Celle qui était à côté voyons ! »

« Était ? » Je me suis levée d’un bond, la mémoire me jouant des tours subitement, j’avais laissé tomber ma chope de bière sur le sol, la boisson s'y éparpillant, je m’excusai et lui donna une poignée de pièces qui se trouvaient dans ma poche, et je couru de toutes mes forces, hors de la ville du moins de ce que je croyais, le terrain s’était prolongé et se prolongea jusqu’à un terrain vague, brûlé, consumé. Je regardais l’ampleur des dégâts que j’ai commise en abandonnant mon poste. Il n’y avait plus rien, rien d'autre qu’un terrain vague et des flammes encore allumées consumant le reste du bois.

Je me suis laissée choir au sol, le visage dans la boue, je soufflais à la nature mes dernières paroles :

« J’ai vu les hommes s’enrichir, et dans la conception d’un monde parfait, ils inventèrent la technologie. Pratique, utile, mais dévastatrice. L’Homme pensait s’enrichir de plus belle en accentuant ses recherches, mais ne gagna que sa propre destruction. Et les Hommes, ainsi faits, curieux et cupides, détruisirent le monde parfait et acceptent leurs morts telles qu’elles sont. »

 
 
L’Île D’Arcane
 
 
 
L'Homme et son monde n'a été qu'une source de bêtise, ces pauvres âmes ont détruit tout ce qui pouvait exister de ce monde paradisiaque, les remplaçant par des machines sans vie et infernale qui n'eut que pour seul et véritable utilité de détruire plus facilement et plus rapidement ce monde. Et malgré toute ma volonté à vouloir leur rendre la pareille, je ne pouvais plus rien faire contre eux. Ce peuple a décimé toute la nature forestière restante, laissant place à un monde conçut par la main de l'homme, un monde technologique. Mes pouvoirs s'étaient réduit à néant jusqu'à ce que je ne devienne plus qu'un vulgaire animal, impuissant face aux catastrophes arrivantes. Heureusement pour ce monde, Nos Dieux arrivèrent bien que tard pour raser toute trace de la bêtise humaine, créant catastrophe "naturelle" comme dirai l'homme sur catastrophe "naturelle". L'homme allait mourir et cela me convenait.
 
Mais les Dieux n'en avait pas fini avec nous, pauvre créateur du cataclysme qu'est l'Homme. Je fus entraîné de force dans ma prison éternelle, enfermé entre les quatre murs de ce temple, On me promis un repos insupportable jusqu'à l'arrivée de l'une de nos créations qui, je cite:
"Seront pour vous les seuls et véritable raison de survis, Votre asservissement à l'Homme sera votre sentence"

Je hurlais encore quand les ténèbres avaient emplit les murs de ma prison, la folie s’était encore emparée de moi et l’emprisonnement n’en fut que plus terrible, mes démons avaient reprit le cours de ma pensée encore cette nuit-là, mes griffes raclant sur le sol en un écho assourdissant, mes cornes raclant le mur quand je le frôlais, toute cette musique n’était qu’une invitation à venir vers moi, à passer mon épreuve et à me libérer de mon entrave diabolique. Or, qui viendrait s’approcher d’une invocation bruyante ? D’autant plus que la musique n’était pas des plus enjôleuses. Bien des humains furent passé dans ma cage mais l’épreuve n’ayant pas été réussie cela était inutile. Seuls les objets les plus précieux des nombreuses personnes ayant franchit ces portes m’étaient réservés. Des armes, des bijoux, des boîtes, des lettres, tout ce qui pouvait avoir de l’importance pour l’humain lui était arraché s’il échouait l’épreuve, c’était une contrepartie de son erreur et des miennes, une contrepartie que j’appréciais autant que je maudissais. Pourquoi remplir ma cage si je ne peut pas en sortir ? Et je hurlais encore une fois. Je m’allongeais enfin, me laissant aller à la réflexion, à la folie, quoi que ce fût si cela pouvait me permettre de m’occuper.
Jusqu’au jour où tu arriveras à moi...
 
 
 


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Aventure #2 écrite Dim 25 Aoû 2013, 09:18
Ça fait vraiment du bien au moral de voir ta fiche sans pub pour déformer ta mise en page !

BON JEU
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