● Nom: Anchev
  ● Prénom: Gladys
  ● Sexe: Féminin
  ● Age/date de naissance: 27ans. Née le 9 avril 31.

Gladys est une écorchée vive, elle est méfiante vis a vis des humains et particulièrement envers les chasseurs et les nobles. Elle le nie, mais elle désire au fond d'elle renouer des liens avec des humains et ressentir des émotions plus complexes que celles liées à son instinct.

C'est une personne très spontané et généreuse. Elle n'hésitera pas à se mettre en danger pour aider un être qui lui est cher. A l'inverse, elle se montrera rigide et sévère envers une personne qui ne lui inspire pas confiance.

Elle rêve de voir les chasseurs dorés décimés et ce titre traîné dans la disgrâce sur des générations. Sa crainte est de ne pas parvenir à aider ses proches et par conséquent, les décevoir, surtout ceux qui lui ont apporté une vie meilleure.

Gladys est une personne ayant vécu dans la forêt de jade presque toute sa vie, elle n'est pas attachée à un quelconque confort matériel et ignore ses préférences gustatives.

Gladys est une pieuse, mais toute sa foi s'oriente vers la nature. Elle a la conviction que d'être la farouche protectrice des forêts et des bêtes sauvages lui apportera le salut.


Elle ne cherchera pas à faire renoncer la croyance d'une personne ayant d'autres principes. Elle se montrera néanmoins sévère envers ceux qui n'ont absolument aucune ligne de vie. Elle considère que ceux-la sont guidés par l'avidité et intéressés par l'abondance.

Il s'agit d'une femme qui a entre vingt-cinq et trente ans. Elle est grande pour une femme, environ un mètre soixante-dix. Elle a les yeux bleus. Sa peau bronzée est marquée de nombreux tatouages. Elle est d'une corpulence moyenne. Sa chevelure rousse tombe jusqu'au milieu du dos. Elle est formée comme une femme adulte, mais pas disproportionnée.

Si elle est en armure et le visage dissimulé, sa posture droite pourra induire en erreur et amener un observateur à penser qu'il s'agit d'un homme.

Elle s'est confectionnée une armure à l'aide de matériaux de la forêt. Il s'agit d'une armure de cuir qu'elle a renforcée avec des morceaux d'écorce d'arbre. Ses bras et ses jambes sont protégées de la même manière et tiennent à l'aide de lianes tissés. Un casque de la même matière dissimule partiellement son visage.

Si elle se fait "humaniser" durant son aventure, elle portera des vêtements de femme et appréciera prendre soin de son apparence. Voici sa description : Lorsqu'elle est en tenue de ville, elle est souvent vêtue d'une chemise blanche et d'un pantalon noir avec des bottes. Elle attache ses cheveux en demi-queue et n'hésite pas à prendre soin de se maquiller.

● Famille: Fille unique, ses parents, Jeanne et Lucien, se sont séparés durant son enfance. Elle a vécu chez son père qui a fini par la trahir et l'abandonner à une mort certaine.
Elle voue une rancoeur sans bornes à son père et risque très certainement d'avoir une attitude hostile si elle le rencontre de nouveau.
Elle a que peu de souvenirs de sa mère, mais elle serait émerveillée de la retrouver.

● Histoire: Chapitre 1. Terre natale.
Les parents de Gladys vivaient de la chasse et de la revente des fourrures qu'ils obtenaient lors de leurs expéditions. Quand leur fille vint au monde, le couple réduit ses ambitions afin de pouvoir s'occuper d'elle.

Sa mère, Jeanne, avait déjà largement réduit le nombre de chasses lors de sa grossesse, puis avait finalement jamais reprit. Préférant se consacrer à s'occuper de sa fille. Gladys était quant à elle une enfant turbulent et particulièrement incontrôlable.
Malgré tous les efforts et tout l'amour porté par sa mère, Gladys grandit avec bien trop d'énergie. Comment une petite enfant normale, éduquée par des parents aimants allait-elle devenir une redoutable tueuse d'hommes ?

Épuisée par sa fille, sa mère consacra toute son énergie à sa fille. Délaissant parfois son mari. Lucien, le père de Gladys était trop occupé à mener des expéditions pour prendre en considération son épouse qui s'éloignait de lui.

Leur amour laissa la place aux disputes et leur bonheur finit par disparaitre. Lors de leur séparation, Lucien, cherchant à blesser son ex épouse emmena Gladys avec lui, espérant laisser Jeanne mourir de chagrin. Mais impossible pour lui que de renoncer à son activité de chasseur.

Gladys ne s'est jamais sentie aimée de son paternel. Celui-ci la jugeait responsable de la chute de son mariage. Au fil des années, la rancœur qu'avait son père s'estompa et se fit presque imperceptible. Mais elle existait toujours... Et Gladys le ressentait.

Chapitre 2. Terre d'exil.

Il la négligea, la laissant souvent seule durant des journées entières. Ne plus voir sa mère était un déchirement pour Gladys, mais une fois encore, son père n'en fit que peu d'états. Surtout qu'en échange de la bienveillance de sa mère, elle n'eût que le côté impersonnel et sévère de son père. Ils vécurent sans foyer, à voyager à travers l'ile d'arcane sans jamais cesser leur voyage.

Quand elle eut l'âge de compter, elle s'occupa des marchés pour revendre les fourrures. Là encore, son comportement énergique lui valut de devenir une brillante négociatrice. Elle se créa une petite renommée dans la ville de Lüh malgré son jeune âge.
Quelques années plus tard, quand Gladys eut quatorze ans, son père
l'emmena avec lui lors des chasses.

Elle n'avait pas la carrure pour pourfendre les bêtes sauvages, mais elle était brillante pour d'autres domaines. Elle apprit à poser des pièges métalliques. Conçu pour se refermer et briser la cheville de l'animal malheureux qui poserait une patte au mauvais endroit. Elle appréciait beaucoup le mécanisme de ces pièges et ceux qu'elles achetait sur les marchés. Mais au final, ils se révélaient être de mauvaises qualité. Elle les améliora puis finit par les confectionner elle-même. N'achetant finalement que des matériaux de base.

Elle faisait souvent l'appât. Elle déposait de nombreux pièges autour d'elle, puis s'installait seule au milieu de la jungle, attendant qu'une bête féroce se présente pour la dévorer. Puis une fois que la bête s'approchait, elle se faisait surprendre par l'embuscade. Une patte prise dans une armature métallique, puis Lucien chargeant, la lance à la main. Gladys usait quant à elle d'une simple fronde, cherchant à atteindre les yeux des bêtes ... Finalement, ensemble, ils firent une belle équipe. Gladys avait-elle finalement retrouvé l'épanouissement ? Avait-elle finit par se faire aimer par son père ? Oui, elle le croyait.

Quand elle fut rattrapée par sa conscience, Gladys commença à douter de sa capacité à chasser les animaux, même sauvages. Après tout, c'était son père et elle qui venaient les chercher. Ils n'étaient pas si hostiles que ça, à partir du moment où on ne les approchait pas.

Au fil des semaines, cette émotion s'amplifia et elle commença à faire volontairement des erreurs dans la confection de ses pièges. De sorte que si une bête marche dessus, celui-ci réagisse et fasse un violent bruit, mais sans pour autant blesser l'animal.
Cette méthode permit de laisser en vie de nombreux animaux. Même si elle appauvrissait les finances de son père, elle préférait écouter son libre arbitre. Elle tirait une très grande satisfaction chaque fois qu'elle désorganisait une chasse.

Les mois passèrent ainsi et Gladys commença à s'émanciper. Elle se positionnait. Chaque fois qu'elle partait en chasse, son véritable objectif était de réussir à ne tuer aucune bête sauvage, tout en faisant passer ça pour une maladresse. Il arrivait parfois à Gladys d'envisager la situation si son père découvrait le pot-au-roses. Elle se demandait comment il réagirait. Sans doutes qu'il la punirai et qu'il ne l'emmènerait plus avec lui pour les prochaines chasses. C'était préoccupant, mais la vie avait plus de valeur que ses angoisses. Ainsi elle ne renonça pas à son idée.

Un soir, Gladys et son père s'associèrent à un groupe de chasseurs. Ces derniers habitués à chasser les Goliath leur fit miroiter un butin intéressant pour leur fourrure.
Cette fois, il allait falloir réussir à tromper tous les chasseurs, ça risquait d'être une périlleuse mission. Surtout que parmi ses propres pièges, certains appartenaient à leurs partenaires et étaient donc bien fonctionnels.

Lorsque l'appât qu'elle représentait attira l'attention d'un jeune Goliath, Gladys repéra qu'il s'approchait d'un des pièges qu'elle n'avait pas conçu et que la bête allait donc se faire prendre, elle se demanda comment réagir. Après tout, même si elle se levait et tentait de lui faire peur en criant, il risquait de l'attaquer malgré tout.Le piège fonctionna et sa patte fut prise. Aussitôt, les chasseurs approchaient, tirant des traits vers l'animal victime de cette embuscade. Grièvement blessé, le Goliath tenta de se débattre pour s'enfuir tout en hurlant de douleur. Ce qui attira l'attention du reste de sa famille.

Ce que le groupe de chasseurs ne savaient pas, c'est qu'ils n'avaient eut à faire jusqu'à maintenant qu'à des Goliath enfants. La surprise allait être de taille. Rapidement confrontés à une créature gigantesque et bien plus redoutable que prévu.
Alors que les chasseurs luttaient contre la mère Goliath, Gladys profita du chaos pour briser le piège et libérer l'animal blessé. A ce moment-là, elle n'avait agi uniquement pour aider l'animal et sans aucune autre intention. Pourtant, cette décision allait lui sauver la vie.

Elle accourut ensuite vers son père, espérant trouver chez lui une protection. Les autres chasseurs commencèrent à tomber et rapidement, l'affrontement tourna au massacre.

Lucien, qui soupçonnait sa fille depuis longtemps et à juste titre, avait gardé sa fille à l’œil pendant son sauvetage. A la fois furieux contre elle et également pour assurer sa fuite, il transperça la cuisse de Gladys avec sa lance et la poussa au sol. Il s'échappa ensuite avec les derniers survivants de ce carnage.

A ce moment-là, Gladys comprit que sa vie allait s'achever ici. Elle trouvait cette situation regrettable, mais finalement elle avait agis comme son cœur lui dictait. Et si c'était pour défendre son idée, alors elle considérait qu'elle aurait une mort digne. Elle se vidait de son sang et posa sa tête au sol. Elle ne chercha même pas à lutter et perdit connaissance, sereine, acceptant que son heure était venue.

Déshonorante, traitresse, menteuse, l'origine de la désolation de sa famille. Voilà comment elle allait être considérée par son père avant de mourir. Tout ça pour avoir été guidé par son propre instinct, plutôt que d'avoir agit comme lui dictait son père et tous les autres chasseurs avides de richesses.

Chapitre 3. Terre promise.


Le monstre sauta par-dessus Gladys et pourchassa les humains jusqu'à l'extérieur de la forêt. Quand il revint, Gladys était toujours inconsciente. Il tourna autour d'elle et chercha à comprendre pour quelle raison cette chasseresse avait prit la défense de sa progéniture. Elle l’observât durant de longues minutes, à la recherche d'une explication. Certes il aurait pu la dévorer immédiatement, mais les Goliath étaient des animaux intelligents et celle-ci prit la décision de faire une exception. Si cette humaine avait pu protéger la vie d'un des siens, elle pourrait recommencer.

Finalement, il l'emmena avec lui à travers la forêt. Elle ne put pas s'en rendre compte sur le moment, mais elle venait d'avoir quelque chose que presque aucun humain n'avait obtenu. La clémence d'un Goliath.

Sa vie changea du tout au tout. Elle vécu avec sa nouvelle mère adoptive. Elle partagea une existence bienheureuse également avec ses autres progénitures durant plusieurs années. Elle développa un don pour ressentir les émotions de certains animaux sauvages sans pour autant parvenir à clairement communiquer comme elle peut le faire avec un humain. Gladys, se sentait beaucoup plus heureuse proche de sa mère adoptive et de tous ces frères de gout plutôt que parmi des hommes. Bien que le confort était inexistant, l'amour et la fraternité des animaux se révéla être un foyer cent fois plus doux que ce qu'elle avait connu jusqu'ici.


Mais cette vie bienheureuse n'était pas exempte de toute violence. Les chasseurs venaient régulièrement dans la forêt pour massacrer sa nouvelle famille. Elle réutilisa les pièges qu'elle avait appris à concevoir durant ses parties de chasse, usant cette fois de troncs de bois, de lianes et de branches perçantes pour préparer des embuscades mortelles. Sauf que cette fois, elle les destinaient aux humains. Elle défendait sa nouvelle famille avec conviction. Elle donnait ensuite leur corps à ses frères. Pas un seul instant elle ne ressentait la moindre peine pour ainsi occire ceux de son espèce biologique.

Elle récupérait les affaires des chasseurs et avait fini par s'habituer à certaines armes qu'elle emportait quand il s'agissait d'affronter des chasseurs. Elle avait toujours sa fronde, depuis l'enfance avec laquelle elle pouvait attaquer à distance.

Elle apprit à manier la vouge, lui permettant de garder ses adversaires toujours à une distance respectable. Tout aussi utile qu'une lance mais pouvant trancher également.

Si réellement elle n'avait pas eu raison d'eux avec ses pièges et ses armes, elle portait sur elle deux katars. L'un à son ceinturon, côté gauche, l'autre à sa botte droite.


A plusieurs reprises elle avait réussi à surprendre ses adversaires. Quand elle se faisait désarmer de sa vouge et de sa fronde, elle retirait son masque, révélant qu'elle était une femme. Bien souvent, les hommes baissaient leur garde, et plutôt que de l'exécuter, ils endossaient le costume du sauveteur magnanime.


C'est là, précisément une fois qu'ils n'étaient plus sur la défensive et avec leur gorge à porté qu'elle récupérait l'un de ses katars pour atteindre leur gorge. Voici comment une fille absolument normale était devenu une tueuse.

Elle vécu ainsi durant onze ans. Elle en a aujourd'hui vingt-sept. Ce qui l'a surprise, c'est qu'elle osait adresser la parole aux visiteurs égarés dans la forêt de Jade. Elle les guidaient jusqu'à l'extérieur alors que quelques années plus tôt, elle aurait guidé le moindre inconnu vers un nid d'araignées géantes.

Désormais elle s'efforçait de faire une distinction entre ceux qui venaient ici par hasard et ceux qui s'y présentait avec des intentions meurtrières. Elle faisait cet effort, sans même comprendre pourquoi.

En vérité, son moral était en train de décliner. Elle faisait une dépression sans même s'en rendre compte. Elle avait besoin des hommes malgré tout, elle avait besoin de ressentir des sentiments avec des humains et non uniquement avec des bêtes.
L'avenir de Gladys était sur le point de changer ...


Son équipement :

Arme à distance: Fronde.
Arme au corps à corps : Vouge.
Arme de défense : deux katars. L'un dans sa botte droite. L'autre à sa ceinture, sur son flan gauche. Tout les deux dissimulés.

Les invocations :

Elle n'a été confrontée aux invocations que durant sa vie menée parmi les humains. Elle les imagine serviles et dénués de volonté. Ainsi, même si elle reconnait leur existence et leur pouvoir, elle les considère comme néfastes, car elles n'existent que pour apporter plus de pouvoirs à leurs propriétaires.
Il est possible que ce point de vue évolue durant l'aventure.

● Métier: Vagabonde
  ● Signes particuliers: Aucun
  ● Rêve, ambition:  sur le court terme, de la faire reprendre contact avec les humains et même de réussir à faire confiance a certains d'entre eux.
Sur le long terme, de réussir à dissuader les chasseurs de venir s'aventurer dans la forêt de Jade. Usant de méthodes violentes si nécessaire.
Autre projet sur le long terme, parvenir à faire disparaitre les Chasseurs dorés.

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