Touchée ! Pourtant, elle n'avait pas cillé d'un millimètre et Eva admirait sa force et sa droiture. Elle paru toutefois un peu vexée que la brunette l'ai touchée, et cela lui attira un sourire. Quelle mauvaise perdante !

Elle se détourna froidement et se replaça, en garde faisant tourner son épée de bois avec un apparent agacement. Ce qui fit d'autant plus sourire Eva dont l'amusement allait grandissant.
C'est en voyant l'air de sa lionne guerrière que la pupille se reconcentra en secouant doucement la tête, se remettant en garde. Bien, mieux valait rester prête, car elle ne lui ferait décidemment pas de cadeaux cette fois ci.

Son attaque suivante fut brusque et frontale, forçant à nouveau la brunette à esquiver. Elle n'avait pas la force pour la contrer et subir le choc des lames l'une contre l'autre sans perdre la face.
A nouveau, elle tourna sur elle même, espérant que la blonde guerrière serait emportée par son élan, et abattit son épée dans le même mouvement, visant le dos ou l'arrière des cuisses de la nordique.

Elle l'avait touchée. La pupille en fut elle même surprise et recula de quelques pas lorsque la guerrière blonde retourna se mettre en place sans un regard, un soupir agacé plus tard.
Le regard noir que la brunette récolta en réponse lui fit arquer un sourcil. Décidément, la lionne était très mauvaise perdante. Peut être parce que ce qui n'était pour elle qu'un loisir et un jeu, était pour la nordique un moyen de survivre, un métier. L'importance que chacune apportait à l'art de l'escrime et du combat était bien différente.

Pourtant, loin d'ébranler la jeune femme habituée à toutes les formes d'intimidation depuis ses seize ans et sa nomination surprise en tant que pupille princière, elle se remit en garde.
Juste à temps pour recevoir l'attaque frontale et violente de colère de la blonde guerrière, forçant l'héritière des Rochefort à parer le coup de sa propre épée de bois.
Incapable de supporter la force du coup, elle se laissa volontairement tomber à genoux sous le coup, tentant de se dégager avant que son bras ne faiblisse et ne permette à la pointe de bois adverse de la toucher.