Même face aux titans bipèdes, les insectes continuent d'avancer.:
Le divin osait mal me juger. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, après tout il ne pouvait pas avoir confiance en nous, comment peut-il le faire alors que nous avons le pouvoir de les soumettre avec de simple mots.
“ Je ne mesurais jamais mes paroles devant vous. Ce serait vous manquer de respect que de vous interdire la moindre chose. ”
Je restais au sol, ne bougeant pas d'un centimètre en laissant le divin parler. Si je le pouvais, je me mettrais à genoux, la tête basse. Aveuglé, je ne pouvais que chercher un moyen d'observer l'horizon invisible.
“ ... Je n'ai que faire de la vie des misérables êtres qu'on nomme humains. ”
Mon air avait perdu tout sourire, tout entrain. Il n'y avais plus qu'un air froid et dénoué de sentiments positifs. Il y avait bien longtemps que je méprisais les humains, à cause de mon père.
“ Alors si vous désirez les détruire, je me ferai une joie de vous aider. ”
À vrai dire j'avais déjà perdu ce qui m'importais le plus. Hormis Catherine et mon oncle, il ne me restait plus rien à quoi m'accrocher. Au fond, mon humanité ne tenais plus qu'à deux fils fragiles.
Le divin n'avait donc aucune confiance en moi, je comprenais complètement. Comment je pouvais lui faire comprendre ma sincérité et ma dévotion envers lui. Je soufflais doucement avant de tenter de me mettre à genoux devant lui, la tête basse et le regard vers le sol. Sans ma jambe il m'était difficile de tenir droit, ainsi je tentais de me tenir avec mes mains.
Je ne voyais rien, je ne savais même pas si j'étais correctement à terre, pour moi le sol n'était qu'une idéologie, une illusion invisible. J'espérais néanmoins pousser le divin à m'accorder un peu de confiance.
“ Comment puis-je vous, dans ce cas, vous prouver que mes intentions ne sont pas néfastes envers vous ? Comment puis-je vous montrer mon cœur ? ”
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Rang : Simple membre Crédit Avatar : Clapi.art Date d'inscription : 19/08/2013 Messages : 1103Double Compte : Imaq Liens vers la fiche : Titan du Vent Elément : Invocation(s) : Le Vent et la Foudre. Sorts : vent_;0
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Étrangement le dragon fait silence une nouvelle fois. Un silence surpris et sceptique à la fois. Cette sagesse pour le moins aussi aléatoire que juste n’est une chose courante dans l’expérience du reptile de Nacre auprès de l’espèce humaine. Elle est même de l’ordre de l’exception, de l’anomalie dans une programmation. Le demi-dieu soupire et avec son souffle la température remonte. Lentement.
« Tu t’endormirais très probablement, humain, et la mort t’emporterait sans même que tu en prennes conscience. De façon aussi lente que vicieuse, ta fin serait inévitable. »
Il marque un silence avant gronder.
« Mais aussi bien que je aie ton espèce, je n’aurais faire d’avoir pour distraction la dessication et la désintégration lente de ton cadavre. »
Ho la mort d’un humain ne serait que pour le réjouir. Un destructeur de moins dans ce nouveau monde ; une pensée tentante, mais dont la réalité est une bien maigre compensation. Une fois mort, et après ? Il y aura un corps en décomposition puis un squelette pour lui tenir compagnie, la belle affaire…
« Hors d’ici ! » Rugit-il.
Agacé, il bat la roche de sa queue alors que la cellule souffle le mortel à l’extérieur. Le fils d’Aer a un dernier regard pour Saen et un sourire soulève ses babines. Non, cet inconscient n’a pas besoin de sa haine.
A Valion:
Le dragon fait silence, attentif, détaillant le mortel de ses quatre iris, un brin curieux et amusé. Le mortel poussé à bout semble enfin montré quelque chose qui tire un sourire simple et sincère au demi-dieu. Alors que l’air se réchauffe aussi lentement qu’il s’est refroidi, le reptile abaisse sa gueule afin d’avoir le museau à une longueur de bras de l’humain. Il souffle brièvement sur le mortel lorsqu’il a finit de parlé.
« En effet, tu ne sembles rien posséder de ce que je désire, Mortel. Par orgueil, tu ne veux accepter les mots que je te sers sur ta propre espèce : idiots, destructeurs, orgueilleux….Aveugles à leurs erreurs. Cependant, tu m’as demandé de t’apprendre à être meilleur que tes pairs. »
Le fils d’Aer parle calmement, sans haine pour une fois. Sa voix est surtout porteuse de lassitude. Il recule son museau alors que la vue est rendue progressivement au candidat de l’épreuve. « Sans en avoir conscience, tu as détruits, par tes choix et tes actes, biens des choses pour te permettre de te dresser devant moi. Je vais essayer de te le faire mesurer. Dis mois, pour chaque objet que tu possèdes en cet instant, comment est-il fabriqué ? D’où viennent les matériaux ? Comment sont-il obtenus ? »
Patient chasseur, il se tient à présent couché face à l’humain, la gueule droite, et attend patiemment l’éventuelle réponse qu’on veut bien adresser à ses questions.
A Heanius:
Le froid agit et continue son œuvre. L’air perd en pression et s’assèche encore et toujours. Le dragon écoute l’insecte, penche la gueule, épie cette créature improbable. Aer souhaite-t-il vraiment lui offrir un maître qui ne souhaite pas l’être ? Un mortel qui rêve de la destruction de sa propre espèce ? Il ne peut y croire. Et pourtant c’est ce qu’il s’évertue à clamer, une joie de l’aider à détruire. Comment ?
Le fils d’Aer secoue sa gueule et fixe durement ce frêle humain. Après un temps de réflexion silencieuse, Rangi reprend la parole. « De part mes sens, en cet instant, je peux percevoir le battement de ton coeur, entendre ton souffle et sentir la moindre variation de ton odeur au grès de tes émotions, humain. » Commence-t-il.
Il gronde brièvement, presque incertain, mais avant tout méfiant. « Conte moi le récit de ton existence. N’omets aucun détails, ne déforme rien, n’hésite jamais. Je percevrais ton manque de sincérité ou tes tentatives de mensonge. La mort t’attends à la moindre erreur. »
Le dragon de nacre abaisse sa gueule proche du candidat de l’épreuve. Ceci afin de percevoir, de façon encore plus immédiate, les variations potentielles dans les informations que lui détailleront ses sens. Il siffle une menace alors que le tonnerre roule dans sa gueule, le Titan du Vent se tient prêt à frapper.
Pour une fois, l'insecte raconte l'histoire de son coeur.:
“ ... Comme il vous sierra. ”
Je pris une longue inspiration pour réfléchir à comme lui dire tout, comment lui expliquer ma misérable vie. Finalement j'oublia toute idée de cacher quelque chose, je sortis ce que mon cœur me disait de dire, dans l'état.
“ Je suis né dans le domaine de Téthys, non loin de la capitale où siège le Prince. Je suis le fils désiré d'un couple noble infertile, ma naissance est, selon eux, un cadeau du ciel. Mais malgré tout je suis malade, comme du verre, mes os se brisent au moindre choque en plus d'être doué d'un corps maigre, petit et rongé par la maladie. De ce fait mon père m'a enfermé dans un manoir, m'a interdit de faire la moindre occupation dangereuse pour moi même, il m'a emprisonné dans une cage dorée. Je n'avais nul droit de sortir non accompagné dans le jardin, sortir du domaine était tout bonnement impossible, sauf dans de rares cas où j'accompagnais mes parents à la capitale. Il m'a aussi interdit de la chose la plus précieuse qui soit pour un humain : d'aimer celle que j'aurai voulu aimer. Puis du jour au lendemain il est mort, tué par on ne sait quel danger. Certains disent que ceux sont les monstres, d'autre des bandits, peu importe le responsable, ma haine pour mon père ne s'est jamais assoupi : il ne comprenait pas son fils. Une de mes connaissances me parla régulièrement de vous, des divins. Vous me fascinez, j'ai comme un sentiment de ressemblance, à vrai dire je comprend un peu ce que vous ressentez, enfermé dans votre cage. Je ne dis pas tout connaître de vous, seulement, contrairement à ces autres de mon espèce, je sais ce qu'on ressent quand on se fait enfermer... À la mort de mon père j'ai hérité de toutes ses responsabilités, c'est là que j'ai réalisé la pourriture qu'est l'humain. Toutes ces guerres, ces pillages, ces effusions de sang. Ce qu'ils font aux animaux, aux demi dieux ou à leurs propres frères... C'est ignoble ! Mais je ne pouvais encore moins tolérer ce qu'ils ont fait à Rorn, forcer des demi dieux pour leurs attaques de pillages et de conflits. Si j'ai pris la décision de partir en voyage, laissant mon domaine aux mains de mon oncle, c'est uniquement par crainte qu'un humain mal intentionné tente de vous libérer pour des fins égoïstes... Si mon corps n'était pas aussi faible... Si j'en étais capable, je ferai tout pour rendre la liberté à tous les divins enfermés dans ces temples... Mais je sais très bien que c'est impossible. ”
Comme m'avait demandé le divin, regardant un point invisible qui me semblait être là où il se trouvait, je vidais mon cœur. Celui-ci se serrait quand je parlais de mon père, celui-ci fulminait quand je parla des humains et de leur tendance à abuser des demi dieux, celui-ci se brisait quand je parla de Catherine, puis il s'arrêtera, comme mon humanité, aux prochains mots.
“ Et pour convenir au divin, si je dois en venir à ôter la vie des personnes qui peuvent mettre cher, si cela est le désir d'un divin, je n'hésiterai pas à le faire. ”
Je n'hésiterai pas à arracher le cœur de Catherine et séparer la tête du corps de mon oncle. La raison était simple : je ne voulais plus être qui j'étais. Mon cœur était écœuré à l'idée de me réveiller chaque matin comme étant un humain et de m'endormir, toujours plus humain.
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Roxeur (Avril 2018)
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Rang : Protecteur Crédit Avatar : Gerry Arthur Date d'inscription : 27/01/2018 Messages : 925Double Compte : Xion, Qilin Lù, Markus, Rao Liens vers la fiche : Présentation d'un Protecteur Contes de la Lameblanche Elément : Métier : Chasseur intermédiaire [Rang 2] Invocation(s) : Slavko Inventaire : Collier de Slavko ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ 2065 Ŧ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ Équipement ↣ ↣ Bonus d'endurance : +5 [15] ↣ Dégâts de mêlée (lance) : +10 [12] ↣ Dégâts à distance : +8 [10] ↣ Réduction des dégâts en parade [12]
Le souffle du demi-dieu glissa sur son visage et agita ses mèches châtain. Cette brimade semblait plus légère que les précédentes, comme s'il était sur la bonne voie. Mais plus Valion allait dans le sens de cette épreuve, plus il semblait se perdre. Là où il s'évertuait à chercher de la force, il ne tombait que sur de la fragilité. La créature divine était toute proche de lui, peut-être même à sa portée, mais il restait incapable de la voir. Il eut envie de tendre la main pour établir un contact, encore pour tenter de comprendre, de savoir. Il n'en fit rien.
Le chasseur ne craignait pas une éventuelle morsure, non, il avait peur de ce jugement qui l'attendait en face. Un jugement auquel il ne semblait pas pouvoir échapper. Le demi-dieu ne le laissa pas tranquille, comme il l'avait plus ou moins espéré. Les mots assénés étaient crus, sans chercher pour une fois à le dévorer. Lui aussi était fatigué de cette épreuve, de ce poids qui pesait sur ses épaules, cette vérité, son héritage, sa nature. Mais il ne pouvait toujours pas abandonner.
Aux derniers mots, Valion leva lentement son regard du néant qui devait être le sol. L'obscurité sembla soudainement s'atténuer. Le jeune homme cligna des yeux pour se réadapter à cette lumière qui revenait progressivement. Avait-il dit quoi que ce soit en ce sens ? Ou la semi-divinité faisait-elle preuve de miséricorde comme il avait pu le penser ? Sa vision était encore floue quand l'hôte de ces lieux magiques l'aida à nouveau, aussi il put se concentrer sur ses propos.
Désormais assis en tailleur, ses yeux bleu aux reflets d'acier revinrent se poser sur le sol de la cellule, qu'il discernait de mieux en mieux. D'abord pensif, le fils de forgeron sentit la honte l'envahir quand le message du demi-dieu le heurta de plein fouet. Sa gorge se serra, son estomac se noua. Il serra les poings, nerveusement, puis contempla ses paumes ouvertes. Il n'avait peut-être pas tant ôté de vies. Il n'avait peut-être pas lui-même percé le cœur de nombreux vivants. Mais ses mains baignaient dans le sang.
« Ils viennent... des autres. De la faune, de la flore. Nous... Je... tue. Pour survivre. Je détruis, pour être plus fort. Parce que je suis faible. Je donne la mort, parce que je ne sais que faire d'autre. »
Qui avait-il véritablement protégé jusqu'ici ? Qu'avait-il accompli ? À part effacer les rêves de son père, amener l'inquiétude sur sa famille, brisé la relation avec sa sœur, donné de faux espoirs à sa petite cousine ? À part donner des leçons à une pirate et faire la morale à des soldats ? Atterré par ce constat, l'humain releva son misérable regard vers l'enfant d'Aer, qui lui apparaissait enfin.
C'était le plus grand des divins dont il avait passé l'épreuve. Son corps serpentin était allongé, calmement. Son air était majestueux et son charisme puissant, menaçant. Il pourrait l'écraser d'un revers de patte, vulgairement et simplement. Valion ne savait plus quoi faire, ni quoi dire. Aussi il demanda à cet être qui semblait le mépriser au plus haut point, quelle était leur voie à tous deux, ensemble, individuellement. À défaut de la comprendre lui-même, encore. Et si cela valait la peine de la chercher, finalement.
« À ton avis fils du Vent, si nous sortons d'ici, est-ce que nous détruirons plus de choses ? Ou tenterons-nous de les réparer ? »
Bien sûr, le Dragon pouvait détruire afin de réparer. Mais en cet instant, Valion se fichait de ce qu'il entendait par réparer, il souhaitait seulement connaître ses intentions, pas les actions qu'il comptait mettre en place pour y parvenir. Il ne pouvait s'accompagner d'un être cherchant la destruction pour la destruction, à l'instar de Nagah. Il ne pouvait pas finir comme ça, sans espoir... Il fallait qu'il s'accroche à une raison, à une volonté de faire le bien, même s'il s'y prenait mal, comme il l'avait fait jusqu'à présent. Perdu, et sentant poindre le désespoir, il attendit avec hantise la réponse du demi-dieu.
Rang : Simple membre Crédit Avatar : Clapi.art Date d'inscription : 19/08/2013 Messages : 1103Double Compte : Imaq Liens vers la fiche : Titan du Vent Elément : Invocation(s) : Le Vent et la Foudre. Sorts : vent_;0
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Le dragon fixe le jeune insecte et écoute attentivement ce qui lui est donné à percevoir. Il observe et analyse autant l’histoire qu’on lui conte que ce qu’elle suscite chez son conteur. Amertume, colère, mépris, le fils d’Aer penche la gueule et se surprend à se reconnaître dans ce tas de chair. Un peu. A sa petite échelle, il a connu l’impuissance et la frustration qu’elle engendre, se heurter à un mur invisible et donc hors de porter pour le franchir. L’incompréhension aussi, celle de ne pas voir ses efforts reconnu à leur juste valeur.
Il y a une étincelle chez ce mortel, quelque chose de brûlant, un feu qui ne demande qu’à être nourri. Cela étira un sourire sur la gueule du Titan du vent, qui souffle sur l’humain. Celui-ci retrouvera la vue et pourra observer le demi-dieu alors qu’il s’adresse à lui.
« Tu as perdu une bataille, Humain, mais tu n’as pas perdu la guerre. Ta conviction me plaît, mais elle n’est pas encore assez forte pour que cette cellule lie ton destin au mien pour ce qu’il te reste à vivre. Mûris et affermis ta volonté, Aer fera peut être de toi un Élu quand tu seras prêt. »
Le dragon relève la gueule en fixant avec intensité le mortel alors que la cellule le souffle à l’extérieur. Les mots et l’espoir sont un bon moteur, mais le dragon a besoin que ces paroles aie la force de la certitude venue de l’expérience pour être assez puissantes et digne de foi.
A Valion:
Ils y sont. La révélation. Alors que la vue est rendue au mortel, une clarté d’esprit semble frapper le candidat à mesure que la lumière retrouve ses yeux. Le dragon peut lire dans son visage l’effroi quand il réalise sa condition, un sourire satisfait étire sa gueule. Ainsi il y a vraiment de l’espoir pour ce mortel, il perçoit et comprend maintenant les conséquences de sa simple existence. Le demi-dieu hoche la tête à la première tirade pour confirmer la « bonne » réponse.
Le regard divin qui se confronte à celui du mortel quand celui ci le confronte est...neutre. C’est tout ce qui peut le plus s’approcher de la compréhension et la compassion chez un être tant rempli de haine pour l’espèce humaine. « Toi seul sortira d’ici, humain, pour le moment. J’ai vu en toi quelque chose de plaisant. Ton doute et ta volonté d’être meilleur sont sincères, mais tu n’es pas encore prêt. Tu as perdu une bataille, mais pas encore la guerre. »
Le dragon se lève avec Lenteur et penche la gueule sur le côté. « Tu connais ce nouveau monde avec plus précision que je ne le peux pour le moment. Si tu souhaites stopper la destruction causée par ta race, alors soit le guide qui montre un autre chemin possible avec force et sagesse. Ouvre leur les yeux, ceux qui comme toi ne veulent pas être couverts de sang te suivront. »
C’est alors que la cellule s’emplit de vent en souffle Valion hors des murs. « Toute chose doit ralentir, et parfois s’arrêter, avant de changer de direction. » Lâche-t-il en regardant l’humain être expulsé de sa geôle.