Les allées se ressemblent toutes, et se différencient autant... Une forme similaire, pour un contenu qui étend ses nuances au delà du possible de certains mortels. Comme de certains divins. Et probablement de tout ce qui est ou n'est point encore, que la moindre bribe d'impossible à tendance à brider. Héhé... Non. Un peu de sérieux Amko'. Bien que, en soi, cela n'a rien de risible, mais ces écarts vont me mener en des lieux de hasards qui...
"... Seraient peut-être ma destination?" Ah! Du haut de cette silhouette humaine, ma main vient gratter le menton finement encadré de poils ébène. D'aussi sombres prunelles scrutent un plafond sans réellement le voir. Réflexion intéressante. Après tout, j'ignore ce que je cherche vraiment. Alors, pour ce qu'il en est de ce que je peux trouver. Une multitude s'offre à ma psyché. Déjà constituée d'un flou aux innombrables potentialités.
Arrête cela, stupide macaque. Tu vois le résultat? Bien sûr que j'le vois le résultat. Je me parle toujours autant à moi-même et... Mm, non, là n'est pas le soucis. Serais-je en train d'occulter cet inconnu, qui, pour une fois, ne m'excite guère autant que j'aurai pu le croire? Probablement. Mais je ne suis pas là pour faire mon autothérapie.
Un tournant, une autre allée. Plus petite. Plus étroite. Un autre coin...Ah, c'est le fin fond de ce trou à bouquins là, non? Pas étonnant qu'ils soient rangés ici. J'aime. Reclus, entre trois étagères de bout de couloir remplies de poussière... Poussière, jamais je ne redeviendrai, moi. Hélas, trois fois hélas. Bref.
J'me débarrasse de ces chausses de cuir fin, au même titre que ce haut en toile léger. Deux attributs supplémentaires à mon habillement habituel, relativement épuré -un pantalon en coton, d'un profond rouge qui tire sur le brun- qu'il m'a fallu porter pour entrer dans ce bâtiment. Je suis propre sur moi, mais que voulez-vous, on ne laisse pas entre les va-nu-pieds, même ignorants qu'ils sont peut-être princes...
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Les grains du sablier s'écoulent sans que j'en perçoive l'inaudible rivière. Assis en tailleur, livre ouvert sur les genoux. La seconde d'après, à quatre pattes, à farfouiller entre trois ouvrages étalés au sol, à faire des liens. En marmonnant vaguement. Ou plus.
"Qu'est-ce qu'il m'a pris d'écrire tout ce bordel de cette façon? Je ne me comprends pas moi-même quand je me relis. " Et je me soucie peu de penser en dehors de ma tête. Ah, ma main droite accroche un parchemin, glissé entre deux pages, plié. J'ouvre, mon rythme cardiaque s'accélère un rien. Un croquis... Une silhouette humaine. Des annotations.
Un bref râle s'extirpe de ma bouche, tandis que je ferme les yeux en revenant en position de tailleur. "Rhaaa. Encore un bout de parchemin inutile. Pourquoi?" A quel moment ai-je fais une erreur? Je ne cherche peut-être pas au bon endroit.
Les rouleaux de parchemins et les œuvres reliées de cuir s'amoncellent ici et là sur le sol autour de ma fine silhouette. Celui-ci? Je tourne les pages, sans conviction réelle.
Apparence de la métamorphose :
Visuel carte / 1m80 & 67 kg / silhouette assez fine, muscles présents mais à peine saillants / torse et pieds nus / long pantalon d'un rouge foncé en coton
Revna ne décolérait pas. Ses doigts blêmes étaient exagérément crispés sur la couverture de cuir retraçant l'histoire des semi-dieux ayant jadis librement foulé le monde. De multiples parchemins et livres poussiéreux étaient éparpillés sur une petite table adjacente, mais elle n'en avait retiré aucun élément utile. Pourquoi les informations relatives aux épreuves étaient-elles regroupées dans cette enclave sinistre ? S'il s'agissait d'un stratagème pour dissuader de s'y risquer, c'est bien un effort inutile, car c'était à se demander si les aventuriers sillonnant les terres d'Arcane savaient lire. Dans tous les cas, ils n'auraient pas mis un orteil dans une bibliothèque, trop occupés à boire et taper des monstres qu'ils étaient.
Les mots dansaient sous ses yeux lorsqu'elle tentait de les apprivoiser, s'envolant dans un recoin inaccessible de son esprit. Le visage de Jade s'imposait à chaque syllabe, tandis que l'écho de ses ses derniers mots remplaçait l'écriture défilant sous ses yeux. Un jour s'était écoulé depuis leur escapade déplorable au sein de la forêt, et une bonne nuit de sommeil ne lui avait pas permis d'en faire abastraction. Elle l'avait certes grandement cherché, mais ne pardonnait pas à Jade de l'avoir abandonnée sur le chemin du retour. La jeune femme ne comprenait d'ailleurs pas la source de sa colère. Avant que le soldat ne la laisse sur le bord du chemin, elle était en effet parvenue à la conclusion qu'elle devait s'en éloigner le plus rapidement possible. Et lorsque cela se réalisait, elle finissait si frustrée qu'elle en oubliait comment lire. Tout cela était incompréhensible.
L'empoisonneuse soupira. Il était inutile de faire durer ce supplice plus longtemps, il lui faudrait partir pour le Temple d'Ignis sans s'être au préalable plus documentée. Elle referma l'ouvrage imposant d'un coup sec, et le replaça sur l'étagère.
La jeune femme glissa sans ménagement parchemins vierges, plume et encrier dans sa besace, qu'elle installa sur son épaule. D'un mouvement ample, elle entreprit de revenir sur ses pas, puis se figea net. Trop occupée à ruminer dans son coin, elle n'avait pas aperçu l'homme à demi dévêtu assis à même le sol non loin de là. Revna resta silencieuse puis cligna lourdement des paupières. Elle ne put que constater que la vision ne s'était pas évaporée. Elle détailla l'inconnu de haut en bas.
"C'est pas une maison close ici." lui jeta-t-elle au visage d'un ton dégoûté, avant de faire mine de poursuivre son chemin. Elle n'aurait habituellement pas pris la peine de relever cette fantaisie, mais depuis hier, elle déversait la colère qu'elle n'avait pu formuler à l'encontre du milicien sur chaque individu ayant le malheur de croiser sa route.
Profondément accaparé par les écrits de précédentes métamorphoses humaines, mes divines oreilles ne captent aucunement les sons alentours. Et puis, ce n'est pas comme si mes sens me servaient réellement sous cette forme-ci, contrairement à... Bha, ce qu'il était prévu. Enfin, soit. Amko' inutile de t'attarder là dessus. D'autres urgences sont à prendre en charge. Mais je ne sais pas comment faire, gniiii. Creuse toi davantage la tête stupide sin-
"... Hu?" La voix qui empli l'atmosphère brise le silence avec force, dans ce lieu si calme la seconde auparavant. J'relève le fief en fixant un point inexistant pile devant moi. Bien sûr qu'on est pas dans un bordel! Quoique, chacun son truc, après tout, j'connais quelques érudits qui diraient pas non à... Oh! Attends voir. Mais quel con! Un humain. Stop!
"Stop!" Mon timbre résonne tout autant, un peu grave, profond. Sans la moindre once d'autorité. C'est clairement un appel à l'aide qui suinte de mon intonation. De ma demande. Ah, bouge ton cul Amko'. En parlant de bordel, je laisse le mien derrière moi, achoppe ma chemise, et me redresse pour filer vers l'inconnu...e. Une humaine. Ma foi, si le genre m'est indifférent, ce n'est peut-être pas plus mal? Je sais que cela pourrait avoir une importance pour 'elle'.
"Attendez, j'ai une question." J'approche, d'un pas mesuré, bien plus mesuré que le bouillon d'idées qui chauffe sous mon crâne. D'un geste un peu maladroit, trop obnubilé par l'incroyable réflexion de génie qui m'a traversé l'esprit, j'enfile mon haut, sans le boutonner. Puis cesse mon avancée à un bon mètre de la jeune femme.
Pourquoi est-ce que je me suis évertué à chercher une solution en me posant au milieu du problème. Alors que si je souhaite véritablement me recentrer sur ma situation... Et bien il faudrait déjà que je m'en décentre.
Un être humain. Une femme. Eux, ils peuvent apporter un début de réponse. Même celle que je ne cherche pas, pourrait m'aider à trouver plus aisément les autres.
Je ne l'observe pas vraiment quand je lève les bras devant mon corps. Parallèles, chaque paume ouverte vers sa voisine, comme si je m'apprêtais à attraper une balle de jeu. Je la regarde simplement, avec un sérieux particulièrement intense. Mes mots se détachent avec un empressement que j'arrive à modérer, presque impatient, mais aussi enivrés.
"Qu'est-ce qui vous fait vivre? Ou... Non... Qu'est-qui vous rend vivante? Vous permet d'avancer, vous fait vibrer? Quel plaisir avez-vous à être, ressentir?" Je la regarde de mes prunelles ébène avec une douceur mêlée d'excitation. Attends, tu t'emballes trop là, si ça se trouve... Bon, j'enchaîne un peu bêtement en baissant un rien les bras. "Mm, du moins si vous prenez du plaisir à être."
Aaaarrh, j'expulse un soupir qui s'apparente à moitié à un râle alors que je lève les yeux au plafond. J'aurai du y penser plus tôt. Bien plus tôt! Leur demander à eux. Ils sont différents, et n'ont de cesse de me surprendre malgré les centaines d'années passant. Je pourrais peut-être comprendre et appréhender ce qui se produit avec un nouveau regard. Autre être, autre perception, nouveau point de vue. Mes iris pétillent, alors qu'un sourire béat se dessine sur mon visage.
Au son de sa voix, je reviens subitement à elle avec un intérêt extrême...
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Revna s'était figée, conservant difficilement sa lourde besace en équilibre précaire sur l'épaule. L'individu maintenant vêtu avait, selon ses dires, une question. Elle s'était attendue à un mutisme ou une réplique emprunte d'embarras, mais pas à une invitation à prolonger la discussion. Méfiante, l'empoisonneuse plissa les yeux et se prépara à la potentialité d'asséner un coup de sacoche sur le torse de l'homme pour lui échapper. Les gestes chaotiques de son interlocuteur la confortèrent dans l'idée d'être en présence d'un illuminé. Ce constat s'empira quand il déroula le fond de sa pensée, plus alambiquée qu'une tempête en haute mer. Oagran étant riche d'aliénés, la jeune femme avait au moins l'expérience de son côté. Elle savait donc qu'il valait mieux donner du grain à moudre au va-nu-pieds planté devant elle, au risque de se faire sinon pourchasser dans toutes les ruelles de la capitale.
Revna envisagea dans un premier temps de répondre une aberration grandiloquente, puis trouva le questionnement digne d’intérêt. Effectivement, pour quelle raison arpentait-elle encore cette terre ? Les difficultés s'amoncelaient sans discontinuer sur son chemin, qui ne portait aucune perspective de douceur. Le bonheur n'était pas l'apanage des âmes souillées comme la sienne, elle s'était faite depuis bien longtemps à cette idée. Le Corbeau était un être banni, un fantôme indigne de toute considération. Alors, si cela était si évident, pourquoi n'avait-elle pas simplement abandonné, pour se laisser sombrer dans la douce torpeur de l'oubli ? L'empoisonneuse s'enfonça quelques minutes dans un silence perplexe. Même lorsqu'elle son âme et son enveloppe charnelle avaient été perclus de la douleur la plus insoutenable, elle n'avait cessé de se battre, retrouvant toujours une prise à laquelle se raccrocher. Même lorsque rien n'avait plus de sens, une lueur avait vacillé dans ses ténèbres, lui rappelant qu'il existait de la beauté, même infime, dans ce monde. La réponse à l'interrogation du mystérieux vagabond lui apparu alors, claire comme de l'eau de roche.
"L'espoir." lâcha-t-elle finalement d'une voix, tout en dardant ses étendues diluviennes dans les iris sombres de l'inconnu. Elle l'observa quelques secondes du coin de l’œil, cherchant à déterminer quelle posture adopter pour sortir sans encombres de ce curieux échange.
...'L'espoir'. Le mot tinte dans ma psyché. Conceptuel. Évanescent. Flou. Ah! Mais. Ma tête roule en faisant un demi cercle et mes iris frôlent le plafond d'un regard paumé. Avant de retomber sur l'humaine. Pour une fois que j'ai besoin d'éclaircissements. Moi! J'ecarquillent les yeux sans vraiment voir ou observer quelque chose en particulier. C'est vrai. Cela peut tant vouloir dire et rien à la fois. Y'a-t-il l'espérance d'une chose en particulier? Et donc une notion d'attente? Est-ce un état d'esprit global? Est-ce... Je lève soudain un bras un peu plus, index en l'air. Ma voix résonne, pensive.
"Ah! Je n'y aurai pas pensé. Mais... Quel espoir exactement? Celui de quelque chose de précis ? ... d'une attente?" Mon fief se redresse, bien droit, concentré. Pas comme mes pensées qui s'éparpillent. La puissance d'une simple chose, finalement. Oh. Cela pourrait expliquer... Bhe, mon impuissance.
"Ouh! Mais oui... Il y a des signes c'est ça ? Pour que cet espoir prenne corps et vie en toi. C'est qu'il existe des petites choses ici et là qui lui permettent de prendre forme? Qui te permettent d'espérer et de t'attacher à ce sentiment?" Je frotte ma fine barbe avec un début de perplexité. Ça, ça pourrait me foutre les jetons. Certes, c'est bien évident mais, tout de même. Là je ne vais jamais pouvoir reprendre la main correctement. Ou, enfin, ça dépend... Et mon espoir à moi? Quel serait-il? Ais-je le droit de lui faire une telle chose à 'Elle'? Pauvre petite... C'pas tant le droit. Je fais ce que bon me plaît au final. Mais justement, cela ne me plairait pas.
Mes bras retombent mollement. Suivant le mouvement de mon corps qui vient de descendre subitement de plusieurs crans. Je suis de nouveau assis en tailleur, aux pieds de la jeune femme. Je me prends la tête dans les mains, puis finalement presse index et majeur sur chacune de mes tempes, yeux clos.
J'inspire lentement, expire de même. La tension quitte mes muscles doucement. Les sens focalisés sur une suite salvatrice qu'elle pourrait m'apporter. À cette instant précis, c'est cette jeune inconnue, mon Espoir.
Idiot. Tant de siècles... Qu'ais-je réellement compris à leur contact? Je crains avoir manqué l'essentiel. Celui que je cherche depuis le départ. De quoi me rendre un tant soit peu humain, à ma façon.
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Ces mots avaient été prononcés avec un timbre perplexe effleurant le dégoût. Le visage de Revna restait impassible, alors qu'elle jaugeait l'inconnu assis à ses pieds de ses prunelles sentencieuses. Les jointures de ses mains se crispèrent sur l'anse de sa besace, alors qu'elle reculait furtivement de quelques pas, tout en gardant l'illuminé doublé d'un exhibitionniste dans son champ de vision. La jeune femme n'avait pas compris un traître mot de son babélisme, mais était foncièrement persuadée d'être en présence d'un déséquilibré.
"Si vous me suivez, j'appelle la milice" prévint-elle d'une voix qu'elle souhaitait menaçante, tout en poursuivant sa lente échappée au milieu des étagères.
Il était hors de question de sonner le moindre représentant de l'ordre public, mais cet homme n'avait pas à le savoir. La jeune empoisonneuse marchait prudemment à reculons, fixant l'individu suspect d'un regard méfiant. Au moindre mouvement douteux de sa part, elle prendrait ses jambes à son cou.
Mmm… Oui. 'N’importe quoi' fait également partie des déductions que ma psyché a tenté de s’imposer. Imposer? Je grommelle dans ma barbe. Une facilité, sans doute. Pourtant, l’humaine possède aussi cette réflexion. En soi, j’ignore à quelle adresse exactement, mais saisi ce qui peut m’être utile. Dans cette expression, figure le terme 'importer' de façon moins directe. Qu’est-qui importe ou non? Quelle est l’importance? … Ou bien! Peut-être de manière bien plus directe et centrale qu’on ne pourrait le croire? Mes sourcils se froncent. Importer signifie également d’amener dans un milieu une chose qui vient d’autre part, étrangère, en l’adoptant…
… Elle m’est étrangère, je lui suis étranger. Je, ne l’ai pas adoptée et Elle ne m’a pas adopté non plus. Mon regard s’illumine brièvement. J’entrouvre les lèvres lorsque le propos en face s'éloigne. La milice? Interrogation passagère sur mes traits. En voilà une drôle d’idée. Ai-je paru menaçant? Bah, ma foi, j’hausse les épaules et les bras avec. Ce n’est pas grave, à chacun sa solution, pour le coup. Je poursuis mon intention première en m’exclamant, le timbre pleinement satisfait en ouvrant les bras.
"Merci! C’est exactement ça! Enfin, sans doute pas 'exactement' mais, pour l’instant, c’est parfait!".
Sur ces mots, je me détourne et m’éloigne. Inutile de la suivre. Pourquoi, par les Quatre, l’aurais-je suivie d’ailleurs? Ah! Ces bipèdes sont fascinants de complexité, j’aime!
Le visage radieux j’arrive auprès des livres toujours étalés au sol. Voilà qui va faire progresser ma réflexion, et, je l’espère, la situation dans sa globalité. Sans nul doute. Oui, oui, oui. J’acquiesce simultanément du fief. Observe distraitement les ouvrages disséminés ça et là. Ouh, faut que je remette ça en place. Mais plus dans le fond de cet endroit. Ils n’ont aucune idée de comment ranger les choses. Ou plutôt, leur idée ne convient pas aux aléas actuels de mon esprit.
Allez, un bouquin, ici, l’autre quelques rangées plus loin. Et celui-là… Pourquoi j’ai écrit ce truc? Je lève les yeux au ciel un bref instant, puis le place à l’envers, par terre, appuyé contre une étagère. Bien! Bien, bien, bien. Et maintenant? Mes prunelles observent sans les voir les tranches de cuir sous mon regard, alors que ma pensée opère déjà de multiples liens.
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