Le Rôdeur observe la lionne repasser devant lui, silencieusement et toujours avec la même grâce féline. Yuurei supposa que ceci était le signe que le spectacle était terminé et entreprit de remettre son haut tandis que la Lionne reprenait sa stature assise. La tête encore dans son vêtement, notre Rôdeur venait à entendre Sarabi commencer à répondre à sa question sur la vie en générale. Tandis que notre homme se rhabillait silencieusement en écoutant le point de vue de la lionne, celui-ci hochât de la tête vers la lionne d'un signe approbateur après avoir remis son armure, attachant les sangles de celle-ci.
Alors que celui-ci allait répondre de vive-voix, voici que le félidé au pelage rose reprend de plus belle. Décidément, cette discussion impliquait beaucoup de monologues que ce soit du Rôdeur ou de la Lionne et Yuurei commença à se demander quand l'épreuve en tant que telle allait commencer. À sa grande surprise, celle-ci venait de finir par une réponse non-concluante. Sur l'instant, notre homme se disait intérieurement ", c'est tout ? Pas de piques, pas d'illusions ni d'évanouissement ?" En effet, c'était une grande première pour le Rôdeur. Sa première épreuve d'un temple dont il est sorti sans avoir une bosse sur le crâne, car il s'est évanoui, sans qu'on essaie de le brûler vif, dévorer, assassiner et encore dernièrement, sans que quelqu'un essaie de l'embrocher vivant.
Toutefois, le discours de la Lionne interpella le Rôdeur sur plusieurs points. Certes, elle semblait l'estimer, mais il semblerait qu'elle ai également mal interprété quelque chose... Et avait misé juste, quelque part, sur un autre point. Yuurei soupira un instant puis sourit à la lionne avant de lui répondre simplement, commençant par la même occasion a ranger ses affaires et ramasser sa cape.
- Je ne t'ai pas demandé de me suivre, mais proposé de te libérer de ta cellule pour que tu sois libre de faire ce que tu veux dehors comme je l'ai fait pour Diya et Sylvecroc. Cependant, je pense que tu as raison sur un point. Cela fait maintenant six années que j'ai quitté la Garde Dorée et je pense que je suis de nouveau prêt à reprendre une nouvelle équipe sous mon aile. Ce ne sera pas des centaines d'autres personnes, car les équipes ne changent que rarement au fil des années et ne composent qu'un petit bataillon de quatre à six unités, mais je pense que ce sera un bon début.
Une fois ses affaires rangées et sa cape de nouveau sur le dos, Yuurei se dirigeât vers la porte de la cellule. Devant le palier de celle-ci le Rôdeur se retourna en direction de la Lionne, lui faisant un dernier monologue. Souriant comme à son habitude, notre homme parlait juste de la dernière question qu'il lui avait posé avant de lui faire ses adieux, à moins que ce ne soit qu'un au revoir.
- Concernant la dernière question que je t'ai posée. Je voulais simplement comprendre ton point de vue sur le sujet histoire de pouvoir adapter mon comportement au tien sur ce point. Mais je souhaitais aussi que tu comprennes le mien pour que cela ne soit pas perçu comme un comportement déplacé. Quoiqu'il en soit, Sarabi, je te souhaite bonne chance pour te trouver un libérateur et j'espère sincèrement qu'il te traitera dignement, comme tu le mérites.
Yuurei écouta la réponse de la Lionne,quelle qu'elle soit, avant de franchir la porte. Non sans une phrase légère et annonçant un certain humour en partant, car après tout, il s'agissait toujours du même homme. Peu doué pour les aux revoirs, notre Rôdeur préférait une note légère plutôt qu'à un adieu à l'atmosphère lourde, la lionne devrait pouvoir le comprendre facilement maintenant.
- Bon, j'y vais que la route vers Lüh ne va pas se faire toute seule. Il va y avoir des Gardes Dorés qui vont croire revoir un fantôme. Je devrais peut-être prendre un drap blanc et des chaînes pour jouer le jeu. Prends soin de toi surtout, pas seulement des autres !
Yuurei venait de passer la porte et se dirigeait maintenant dans les couloirs du temple du feu, bien sûr si la lionne avait une dernière allocution à lui lancer, celui-ci l'aurait entendu. Peut-être que la Lionne verrait que le Rôdeur a "oublié" dans un coin de sa cellule une de ses jarres marquée du sceau Akuma et remplie de l'eau de la rivière Yvres. Un souvenir de cette entrevue qu'elle pourra garder ou oublier, comme elle le souhaitera.
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Roxeur (Avril 2018)
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Rang : Protecteur Crédit Avatar : Gerry Arthur Date d'inscription : 27/01/2018 Messages : 925Double Compte : Xion, Qilin Lù, Markus, Rao Liens vers la fiche : Présentation d'un Protecteur Contes de la Lameblanche Elément : Métier : Chasseur intermédiaire [Rang 2] Invocation(s) : Slavko Inventaire : Collier de Slavko ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ 2065 Ŧ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ ؞ Équipement ↣ ↣ Bonus d'endurance : +5 [15] ↣ Dégâts de mêlée (lance) : +10 [12] ↣ Dégâts à distance : +8 [10] ↣ Réduction des dégâts en parade [12]
L'appel de la semi-déesse le stoppa instantanément. Il lâcha la poignée de la porte et tourna la tête, sans comprendre immédiatement le sens de sa question. Puis, la réalité le frappa. Il était possible que la Lionne reste emprisonnée des siècles durant. Cette pensée lui était plus intolérable que la possibilité de ne jamais la revoir. Sentant poindre cette pique rageuse, il ferma les yeux pour se calmer, profitant une dernière fois de la quiétude des lieux. Incroyable d'ailleurs de voir à quel point l'ambiance tamisée et presque oppressante s'était apaisée, fidèle aux émotions de son hôte. Un voile de tristesse couvrait désormais ses traits droits. Mais en formulant sa réponse, Valion afficha peu à peu un sourire porté par l'espoir.
« Nous sommes en l'an 59 de l'ère Lühienne. Le prince Reyson est actuellement au pouvoir. Il est le petit-fils de Sahen de Lüh, qui renversa le roi d'Aspéra, bien avant que je naisse. »
Il tenta d'être le plus précis possible, sans savoir ce que Sarabi connaissait de leur monde actuel. Ce bref exposé n'était pas sans lui rappeler l'école et ses heures d'études sur l'histoire royale d'Arcane. Intéressant, mais pas autant que l'histoire du peuple. Le jeune homme baissa le regard une minute, saisi par une autre pensée. L'ayant attrapée, il reporta son attention sur la fille du Feu et lui déclara dans un mélange de sérieux et de tendresse :
« Ma famille vit à Lüh actuellement. Si je ne suis plus là quand tu sortiras, sache que je transmettrai ton histoire à mes enfants, et eux aux leurs. Je sais que c'est un faible réconfort, mais tu ne seras jamais oubliée Sarabi. En attendant, et si tu le permets, je reviendrais te voir. »
Même s'il espérait de tout cœur ne pas avoir à le faire. Nul doute qu'il ferait une prière à Ignis en sortant, en lui demandant clémence pour son Enfant.
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Roxeur (Avril 2018)
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Rang : Arcanien/Arcanienne Crédit Avatar : Young lioness Date d'inscription : 22/03/2018 Messages : 211Double Compte : Lagertha Liens vers la fiche : https://arcane.forumactif.fr/t2341-sarabi#22769
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Je l'observais ranger ses affaires et je ne pouvais retenir l'air peiner qui tirait les traits de mes yeux. Bien que j'étais plutôt heureuse de la nouvelle décision qu'il avait prise à la suite de notre petite entrevue, car il était clair qu'il avait bien des choses à offrir, je ne pouvais m’empêcher d'être attristé de le refuser. Ce n'était jamais une chose facile, d'autant plus quand l'humain devant moi était sans conteste un homme bon.
Et alors que mes yeux le suivaient jusqu'à la porte de ma cellule, Yuurei se retourna vers moi, une dernière fois, égal à lui même. Ses mots me détendirent quelque peu, alors je lui répondais d'une voix aussi douce que possible.
“ Merci Yuurei, je te souhaite une belle et longue vie. ” La tension de mes muscles se relâchant, je ne pu empêcher un petit rire à l'entente de sa dernière phrase. Il allait me manquer je pense, c'était un original et je n'en avais rencontré que trop peu. Je le laissais alors quitté ma cellule, laissant ensuite mon regard se perdre avant que celui-ci ne s'arrête sur une jarre appartenant à Yuurei. Par instinct, je me redressais rapidement, prête à bondir pour le rattraper. Chose qu'il m'était évidemment impossible de faire. Alors à la place, je me déplaçais vers cette fameuse jarre devant laquelle je m'asseyais.
L'observant sous toutes les coutures, curieuse comme un lionceau, je me disais alors que c'était là un beau cadeau qu'il m'avait fait, sans peut-être même le vouloir. Je pensais alors à le garder ici, au chaud dans ma cellule. Ainsi, à chaque fois que j'y retournerais et malgré la souffrance de le devoir, je retrouverais là quelque chose qui réchaufferais mon âme. A cette simple idée, ma queue battait le sol, presque excité par cette finalité.
Sa réponse, plus que précise, me permettait d'y voir un peu plus clair. J'avais laissé ce monde juste avant que ce fameux Sahen ne prenne le pouvoir alors. Il aura finalement réussis à renversé le Roi que je servais, au travers de Bore, mon Libérateur. Mais l'information qui me tenait à cœur était l'année durant laquelle j'avais rencontré Valion. 59. C'était donc à partir de ça que je pourrais savoir, une fois sortie, si oui ou non je pourrais le retrouver.
Sa dernière déclaration me fit un effet foudroyant. Elle me serra le cœur. Alors sans répondre dans l'instant, je m'élançais vers lui sans réfléchir, ralentissant à mesure que je m'en approchais. Pour finir, je posais mon front sur son torse, m'y frottant délicatement avant de m'asseoir face à lui, l'air apaisé.
“ C'est un cadeau inestimable que tu m'offre Valion. Sois sûr que ma porte te sera toujours ouverte, quoi qu'il advienne. ” Le laissant quitter ma cellule, je l'imaginais déjà me rendre visite, de décennies en décennies, observant ainsi le temps lui jouer des tours. Je nous voyais rire à chacune de nos retrouvailles, moi lui contant mes vies passées alors que lui me raconterait ses rencontres amoureuses, son union avec celle qu'il aurait choisis, la naissance de ses enfants. J'avais l'espoir de les rencontrer eux aussi.
Mais ainsi, j'espérais surtout trouver un Libérateur qui me permettrais de revoir Valion au sein du Nouveau Monde. Car bien que je puisse rendre ma cellule confortablement agréable, il n'y aurait rien de plus beau que de retrouver les traits de son visage illuminé par le soleil d'Ignis. Je parlerais alors à mon père, chaque jour, lui demandant de m’amener au plus vite l'humain qui m'offrirais cette chance. Oui, j'espérais, plus que jamais auparavant.